Croire et Vivre

17/01/2025

Les livres d'occasion, ça marche !

un extrait d'un article présent dans votre Croire & Vivre actuel

Achetés en librairie ou en ligne, les livres de seconde main n’ont jamais eu autant d’amateurs.
De quoi parlons-nous ?
Le livre d’occasion est, par définition, un livre qui a été acheté neuf par un lecteur. Il se distingue du livre « ancien », imprimé entre 1501 et 1801 et du livre moderne, datant du 19e siècle. Le livre d’occasion, contrairement aux livres précédents que l’on peut qualifier de « collection », n’acquiert pas de valeur avec le temps, son prix est en général dégressif. Sur ce créneau, il y a les revendeurs professionnels du livre, qui œuvrent dans des boutiques, mais aussi en ligne, proposant à leurs clients leur expertise, accompagnés d’une sorte de lien social. Il y a des associations actrices de l’économie sociale et solidaire, telles Emmaüs, les ressourceries ou Recyclivre qui pratiquent la revente de livres donnés.
(...)
Une belle progression
Les amateurs de livres de seconde main n’ont jamais été aussi nombreux depuis dix ans. Sans doute parce que l’occasion est moins soumise à l’actualité, moins dépendante des nouveautés, ou de choix élitistes, moins chère aussi. Son faible coût est la principale raison pour se passer du neuf. Une enquête de la Société française des intérêts des auteurs de l’écrit (la Sofia), montre que la part des acheteurs qui privilégient l’occasion augmente. Près d’un livre sur cinq est désormais d’occasion, un roman sur trois, un policier sur deux.
Peut encore mieux faire
De son côté le sociologue Vincent Chabault note que ceux qui en achètent le plus appartiennent toujours à des fractions cultivées de la population. La seconde main ne permet pas encore l’accès aux livres pour tous. Il reste encore beaucoup d’efforts à faire pour démocratiser l’accès aux livres.
José Loncke

14/01/2025

Dans le mot de la Bible de notre numéro de janvier-février, le directeur de la Ligue pour la Lecture de la Bible la Parole Thibault Foulon nous partage ses sagesses autour du mot "souvenir" :

"Dans la Bible, le fait de se souvenir est lié à la notion de foi. Le verbe hébreu z***r (« se souvenir ») est très présent dans l’Ancien Testament et apparaît souvent comme un refrain : « Souviens-toi de l’Éternel, ton Dieu. » Le texte biblique présente aussi Dieu comme celui qui se souvient des êtres humains et qui maintient son alliance : Dieu demeure fidèle. La mémoire a une vertu actualisante : il s’agit de se rappeler le passé pour inviter Dieu dans le présent et prolonger la vie. Si le souvenir est donc réactivé pour rendre Dieu présent, la mémoire a aussi une valeur créatrice en donnant un sens nouveau à des événements passés. Voilà de quoi accueillir la nouvelle année avec sérénité."

Un grand merci pour ce partage éclairant !

10/01/2025

La foi vue d'ailleurs - Les Comores

Chaque numéro, retrouvez la foi comme elle est perçue par d'autres à travers le monde. Aujourd'hui, les Comores !

Abdou est originaire des Comores, un pays à 98 % musulman. Il raconte : « En tant que Comorien d’origine, né aux Comores, et ayant pratiqué l’islam jusqu’à mes dix-neuf ans, être chrétien est un défi. Nous subissons humiliations, outrages et persécutions, souvent de la part de nos familles et de notre entourage, avec parfois des agressions physiques. Nous ne pouvons pas porter plainte, car les autorités elles-mêmes nous accusent de blasphème envers le prophète Mahomet et nous interdisent de fréquenter l’Église. Bien que la loi comorienne reconnaisse la liberté de religion, elle interdit la diffusion de tout enseignement autre que l’islam. Par ailleurs, des traditions comoriennes imposent des punitions en cas de refus d’obéissance. Les familles peuvent en subir les conséquences, comme des restrictions d’accès aux biens et relations sociales dans le village. »
Abdou

Un grand merci à Abdou ! Retrouvez son témoignage dans votre numéro de janvier-février de Croire & Vivre

06/01/2025

Qui dit nouvelle année dit nouveau numéro de Croire & Vivre, nous vous partageons ici l'édito de notre rédactrice en chef

Je me souviens donc je suis
Pourquoi parler de souvenirs alors que nous démarrons une nouvelle année ? Pourquoi essayer de retenir ce qui déjà n’existe plus que dans notre cerveau ? Est-ce le désir de se raccrocher à ce que nous connaissons déjà, avant de plonger dans l’inconnu ? Pour ma part, j’aime faire le point sur l’année écoulée avant de tourner la page. Je reprends mon agenda et me promène de mois en mois pour dresser une liste des événements heureux. Suis-je nostalgique ? Non. Alors, dans quel but ?
En prenant ce temps de relecture, je m’aperçois que j’ai oublié quantité de moments précieux que je redécouvre avec joie. Qui se souvient encore de ce qu’il a vécu au printemps dernier ? Pourtant, tout est là quand j’interroge ma mémoire. « Si nous savons que nous existons, c’est parce que nous nous souvenons », affirme Henri Bergson. Les souvenirs me racontent. Ils font partie de moi et forgent mon identité. Une autre raison de se souvenir, c’est que cela fait du bien ! C’est ce que les psychologues constatent. D’après eux, les gens qui ont de bons souvenirs portent une vision positive sur leur passé et sont plus heureux. Quand je me souviens de toutes les bonnes choses vécues en 2024, d’abord, je suis étonnée d’en compter autant et, tout naturellement, un sentiment de gratitude monte en moi. Je me tourne ensuite vers mon Créateur et, en le remerciant, ma confiance grandit en celui qui est « mon bon Berger* », qui me guide, me protège et me soutient chaque jour. L’année à venir ne me fait plus peur. Je sais que je ne serai pas seule et que je peux compter sur lui pour m’accompagner. Alors, voulez-vous tenter l’expérience à votre tour ? Vous pouvez le faire seul ou à plusieurs. Ce sera un excellent stimulant pour démarrer l’année !
Bonne année à tous !
Anne-Marie Delaugère
*Psaumes 23.1 ; Jean 10.11

04/01/2025

La semaine passée, Jimmy Carter est décédé à l'âge de 100 ans. Nous vous partageons un article datant de cet automne, qui parle de l'homme qu'il a été durant un siècle.

Créée par Ed Friendly et Michael Landon le 30 mars 1974, la première diffusion française de La petite maison dans la prairie date du 18 décembre 1976. Il y aura, au total, neuf saisons et 183...

02/01/2025

Pour bien commencer l'année, nous vous proposons une petite devinette : quel est le thème de notre premier numéro 2025 ?

à vos propositions 😉

31/12/2024

Toute l'équipe de Croire & Vivre vous souhaite une année 2025 bénie !

Que le Seigneur vous guide et vous accompagne ✨

28/12/2024

Dans votre Croire & Vire de décembre, vous trouverez cette touchante anecdote d'Alex Lamide, dans la rubrique Pause-café :

Je me suis arrêté devant un passage piéton pour laisser passer un père avec sa petite fille. Tout d’un coup, celle-ci s’arrête net au milieu du passage et s’exclame : « Papa ! Regarde ! Il y a un avion dans le ciel ! »
Son père est, bien sûr, plus préoccupé de traverser la chaussée que de lever la tête pour regarder l’avion. Il fait comme s’il ne l’avait pas entendue. Mais elle, elle ne bouge pas. Elle répète autant de fois qu’il le faut : « Papa, il y a un avion dans le ciel. Regarde ! »
La petite fille ne s’est pas aperçue qu’elle gênait la circulation ni même qu’elle aurait pu mettre sa vie en danger : il fallait absolument que son papa voie avec elle l’avion dans le ciel.

Peut-être ferions-nous bien de l’entendre nous aussi. Et si on s’arrêtait donc au milieu des bruits de la circulation environnante et du brouhaha de ce monde pour regarder un peu vers le ciel ? Moi, je le fais souvent et cela me fait du bien.

24/12/2024

Toute l'équipe de Croire & Vivre vous souhaite un lumineux Noël !

Que la lumière qu'est le Christ brille sur vos vies et illumine votre coeur

Car un enfant nous est né, le Christ nous est donné

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20/12/2024

Vous cherchez une recommandation de films de Noël ? Vincent Miéville vous propose "Winter Break". Voici son avis :

C’est la fin de l’année 1970. Paul Hunham est professeur d’histoire ancienne dans un lycée prestigieux pour garçons. Exigeant, bourru et très cassant envers les élèves, il n’est aimé par personne, ni par ses élèves ni par ses collègues. C’est lui qui est désigné pour rester sur le campus pendant les vacances de Noël, pour surveiller les quelques pensionnaires qui, pour différentes raisons, ne rentrent pas dans leur famille. Il n’en restera finalement qu’un seul, Angus, un élève doué, mais turbulent. Avec eux, il y a aussi Mary, la cuisinière de l’établissement, récemment endeuillée par la mort de son fils au Vietnam et qui préfère rester à l’écart pendant les fêtes. Winter Break est un film à la fois drôle et bouleversant, au ton mélancolique et tendre, mais avec de nombreuses pointes d’acidité très réjouissantes. C’est un vrai film de Noël, mais sans toute la mièvrerie qui caractérise en général ce genre de films. Le récit est, au contraire, fin et intelligent. Les dialogues sont très bien écrits, les personnages joliment caractérisés et remarquablement interprétés. Le trio improbable au cœur du film, que tout semble opposer, va découvrir qu’ils ont bien plus de choses en commun qu’ils pourraient le penser. C’est le cas, en particulier, du professeur et de son élève. Les deux se cachent derrière une carapace qui va petit à petit se fendre, au fur et à mesure que leur histoire propre va se révéler, ce qui fait du film aussi un récit d’apprentissage. Le film rappelle que la période de Noël n’est pas toujours synonyme de fête, en particulier pour ceux qui sont seuls ou marqués par des épreuves personnelles ou familiales. Il témoigne aussi que, si l’on n’en reste pas aux apparences et aux a priori sur les autres, on peut s’enrichir de vraies rencontres. N’est-ce pas aussi cela le message de Noël, où l’on commémore la venue du Fils de Dieu à la rencontre des humains, toujours soucieux des petits et des rejetés ?

Un grand merci à Vincent Miéville pour son analyse et bon film à vous !

17/12/2024

Dans notre rubrique "s'émerveiller", le mois de décembre nous invite à lever la tête...
Merci à Helen Leon d' pour son texte tout en poésie !

On m’a dit qu’il y a autant de grains de sable sur la Terre que d’étoiles dans l’univers. Cela fait rêver, mais franchement, qui a pris le temps de les compter ? Est-ce que cela vous arrive, par exemple, de ressentir un petit frisson de joie en observant une étoile filante ? Ou bien encore de contempler les étoiles, par une nuit d’été allongé dans l’herbe, en respirant un air frais chargé de parfums tout en écoutant les petits bruits de la nuit ? C’est tout simplement féérique ! Grâce aux télescopes spatiaux Hubble (lancé en 1990) puis James Webb (lancé en 2021), les scientifiques ont pu observer des étoiles et des galaxies situées très loin de chez nous, dont on ignorait jusqu’alors l’existence. Les images renvoyées vers la Terre sont d’une beauté à couper le souffle. Lors d’un spectacle dans un planétarium près de chez nous, j’ai pu observer la « naissance » et la « mort » de plusieurs étoiles. Je repense alors à ce que le roi David a exprimé dans sa prière il y a près de 3.000 ans : « Je regarde le ciel que tes mains ont fait, la lune et les étoiles que tu as fixées. Et je me demande : Qu’est-ce que l’homme pour que tu penses à lui ? Qu’est-ce qu’un être humain pour que tu prennes soin de lui ?* »
En effet, en comparaison avec toutes ces étoiles, un être humain est si petit ! Pourtant, Dieu prend soin de lui et l’a montré en envoyant Jésus. Sa naissance à Bethléem a d’ailleurs été indiquée par une étoile qui a capté la curiosité de quelques hommes savants de l’époque et qui les a ainsi conduits jusqu’à la maison où se trouvait l’Enfant Jésus.

Helen Leon
Ambassadrice
A Rocha France

*Psaumes 8.4-5

13/12/2024

l'Avent, c'est aussi un temps musical ! Nicole Théophile nous propose ce chant d'Anne Sylvestre : Je pense à Noël

Voici ses paroles, puissent-elles nous enseigner !

Au temps du clair de la Terre, au temps des fusées
Au temps du clair de la Terre, qu'est-ce qui te fait rêver
Je pense à Noël, je pense à Noël
À tout ce qui arriva à ce petit enfant-là
Il était si nu, si pauvre qu'on l'avait couché
Il était si nu, si pauvre dans la paille des bergers
Mais ça le piquait, il devait pleurer
Et son père charpentier un lit pouvait lui clouer
Mais les soldats à leur suite voulaient les tuer
Mais les soldats à leur suite les forçaient à se cacher
Je ne comprends pas, ça ne se peut pas
Un soldat, même méchant, ça ne tue pas un enfant
Et quand vinrent les Rois Mages, les mains pleines d'or
Et quand vinrent les Rois Mages, lui donnèrent leurs trésors
Ils auraient mieux fait d'apporter du lait
Des couvertures et des draps, pour qu'il ait un peu moins froid
Pour toi c'est une légende qui vient de bien loin
Pour toi c'est une légende, tu ne comprends pas très bien
Ce que je comprends, c'est que les méchants
Devraient devenir meilleurs avec Noël dans le cœur
Au temps du clair de la Terre, tu as bien compris
Tous les guerriers de la Terre devraient bien comprendre aussi
Que Noël c'était rien qu'un peu de paix
Et face à tous les méchants, rien qu'un tout petit enfant
Que Noël c'était rien qu'un peu de paix
Et face à tous les méchants, rien qu'un tout petit enfant

10/12/2024

Dans le Croire&Vivre de décembre, nous avons une jolie rubrique : les Noël de mon enfance
Un article où plusieurs personnes content leurs souvenirs, certains heureux, d'autres plus difficiles

En voici quelques-uns :

"Dans mon souvenir, Noël est un jour qui étincelle : papiers multicolores, visages lumineux, éclats de rire… Moi, j’étais en train de décorer la crèche avec ses santons : Marie, l’Enfant Jésus, le berger. Il y avait aussi le voleur avec sa cape noire tenant un couteau à la main. Ce Noël-là, j’ai décidé de le placer à côté de Jésus. Soudain, ma mère est entrée dans la pièce et a déplacé ce personnage pour le mettre tout en haut de la tour, comme s’il n’était pas assez digne de se tenir aussi près de Jésus. Pourtant, du haut de mes cinq ans, je savais déjà que Jésus était venu, même pour sauver «le voleur »." Hélène Koba

"La chaleur familiale de la veillée autour de la cuisinière à bois, de la foule qui se serre sur les bancs de l’Église et du chocolat qui accompagne le déballage des cadeaux au retour de la messe de minuit. Le clignotement des étoiles dans le ciel pur, celui de guirlandes électriques restées allumées dans les boutiques, celui des cierges à l’église. Tout semble lumière ! Les chants, les orgues et l’encens nous enveloppent d’une touche festive comme irréelle. Une fête qui rassemble les habitants pour célébrer un événement exceptionnel." Gisèle Mc Afee

"Noël me rappelle l’encouragement que j’ai eu lorsque mon amie a mis au monde Chris atteint d’un handicap congénital. Alors que sa naissance était prévue un mois plus t**d, ce magnifique garçon a choisi le jour de Noël pour pointer le bout de son nez. C’est comme si Dieu disait que Chris était un très beau cadeau avec toute sa différence et que tout irait bien pour lui." Isabelle

Et vous ? Quels sont vos souvenirs d'enfance ?

Retrouvez plus de témoignages dans votre Croire&Vire de décembre :)

06/12/2024

Ce mois-ci, dans le mot de la Bible, rubrique rédigée par Thibault Foulon, directeur de la Ligue pour la Lecture de la Bible Vivre la Parole , nous avons la chance d'avoir le mot Noël décortiqué pour nous. Un grand merci à lui !

Bien que Noël soit l’une des fêtes chrétiennes les plus connues, l’origine du terme, contrairement à celle de la fête de Pâques, ne se trouve pas dans la Bible. Alors, si le mot n’est pas biblique, d’où vient-il ? Son étymologie fut longtemps controversée, mais le consensus rapproche le Noël chrétien d’une fête romaine, le « jour de naissance du Soleil invaincu » (dies natalis Solis invicti ), instituée par l’empereur Aurélien et qui marque le solstice d’hiver (le 25 décembre 274). Cette filiation est convaincante, néanmoins il faudra attendre le 4e siècle pour que les chrétiens célèbrent la naissance du Christ, « Lumière qui éclaire les nations » (Luc 2.32). L’adjectif natalis («natal » en français) évoluera progressivement vers Naël et Noel au 12e siècle. Le tréma ne s’impose qu’au 18e siècle afin de marquer la prononciation en deux syllabes : No-ël. Joyeux dies natalis solis àtoutes et à tous !

03/12/2024

Le 3 décembre, c'est la journée internationale des personnes handicapées

L'occasion de s'informer sur cette question ! Nous avons l'outil parfait pour cela : notre nouveau Croire & Lire " Le handicap : l'affaire de tous", en collaboration avec Associations Familiales Protestantes Fédération Nationale

Pour vous convaincre, nous vous proposons une offre de lancement. Votre numéro à 6€ au lieu de 8€ avec le code BONNEANNÉE à inscrire lors de votre payement.

Voici le lien pour retrouver notre Croire & Lire : https://www.croirepublications.com/croire-et-lire/69/decembre-2024-le-handicap