[CE JOUR] / Mort d'Arthur Gharibian
Arthur Gharibian, connu sous le pseudonyme de Doudoul, né le 16 décembre 1967 à Stepanavan (Arménie) et mort le 6 novembre 1992 à Nor Ghazanchi (Artsakh), est un Héros de la guerre de libération de l'Artsakh, commandant du 77ème bataillon de Shoushi et membre de la FRA Dachnaktsoutioun.
Gharibian reçoit une formation de sculpture à l'académie nationale des Beaux-Arts d'Erevan. À l'avènement de la guerre de libération de l'Artsakh, il participe aux combats et devient membre du parti de l'Indépendance nationale d'Arménie.
Au lendemain du retour de la FRA Dachnaktsoutioun en Arménie, Gharibian et ses collègues intègrent les rangs du parti. Après avoir participé à la défense du village de Khachik à la frontière du Nakhitchevan et aux opérations militaires de Goris, celui-ci prend part à tous les combats de la guerre d'Artsakh avec le bataillon des volontaires de la FRA, avant de reçevoir le titre de commandant du 77ème bataillon de Shoushi.
Ayant combattu à Pertadzor, Shahoumian en 1990, il participe aux conflits de libération de Shoushi, Ivanian, Martuni, Achapniag, Martakert et Latchin en 1991.
Il décède le 6 novembre 1992 lors de la bataille d'autodéfense du village de Nor Ghazanchi, dans la région de Martakert.
Plusieurs matchs de football interrompus en Arménie
Depuis la défaite de l’équipe nationale de l’Arménie le 13 octobre dernier face à la Macédoine du Nord sur le score de 0-2, les supporters arméniens ont tiré la sonnette d’alarme.
Le sélectionneur de l’équipe nationale Petrakov a présenté sa démission suite à ses multiples revers, et les groupes d’ultras arméniens ont manifesté devant le siège de la Fédération de Football Arménienne pour demander la démission du président Armen Melikbekyan récemment réélu.
Depuis deux jours, plusieurs matchs de football ont été interrompus par les supporters, et certains clubs comme FC Pyunik, SC Shirak et Urartu FC soutiennent les groupes de supporters en demandant également la démission du président de la fédération.
Haiastan Média revient pour vous sur l'actualité du mois d’Octobre 2024!
Célébration d’une messe en arménien à la Cathédrale Notre-Dame de la Garde à Marseille.
La messe a été célébrée par Monseigneur Elie Yeghiayan, Evêque de l’Eparchie Sainte Croix de Paris des Arméniens Catholiques.
[CE JOUR] / Mort de Simon Zavarian
Simon Zavarian, également connu sous les noms de guerre d'Anton et d'Ohanian Smpad, né en 1865 à Aykehad (Empire Russe) et mort le 27 octobre 1913 à Constantinople (Empire ottoman), est un révolutionnaire arménien, commandant du mouvement de libération nationale arménien et l'un des fondateurs de la FRA Dachnaktsoutioun en 1890.
Après avoir entamé sa formation à Moscou, il s'établit à Tiflis où il participe activement aux réunions fondatrices avec Christapor Mikaelian et Stepan Zorian, et devient même un membre au comité central du premier organe de la Fédération des Révolutionnaires Arméniens.
En 1892, Zavarian participe à la première assemblée générale de la FRA et, aux côtés de Christapor et Rostom, élabore le programme-statut initial du parti, puis reste à Tiflis en tant que membre du bureau du parti jusqu'en 1902.
Au printemps 1902, alors que Christapor Mikaelian se rend en Russie dans le cadre de l'opération « Potorig », Zavarian s'engage à Genève en tant que membre du comité de rédaction de « Troshag », organe de presse de la FRA.
En 1904, par application de la décision de la troisième Assemblée Générale de la FRA, Zavarian se dirige vers la Cilicie avec Khanassora Vartan pour y créer une organisation révolutionnaire. Celui-ci réussit finalement à étendre l'influence de la FRA en Cilicie et au Liban, notamment à travers la fondation de l'union étudiante Zavarian (ZOM) au Liban en 1904.
À l'été 1911, Zavarian participe à la sixième Assemblée générale de la FRA, à Constantinople où il y reste en tant que membre du Bureau. En dehors de son poste d'enseignant au collège Yesayan, celui-ci dédie tout son temps à la FRA.
Le 27 octobre 1913, alors qu'il sortait de son appartement pour se rendre au siège du journal « Azadamard », Zavarian s'évanouit et rend son dernier souffle.
Inhumé initialement au cimetière de Khojivank à Tiflis, les cendres de Zavarian
[CE JOUR] / Mort de Serop Aghpiur
Serop Vartanian, connu sous les pseudonymes de Serop Aghpiur et Serop Pasha, né en 1864 à Soukhort (Empire ottoman) et mort le 24 octobre 1899 à Gelieguzan (Empire ottoman), est un fédayi arménien et commandant militaire du mouvement de libération nationale arménien, membre de la FRA Dachnaktsoutioun.
Dès 1891, pourchassé par la police turque, il est contraint de quitter son village natal de Sokhort, dans la région de Akhlat pour Constantinople puis pour la Roumanie. Ayant rejoint les rangs de la FRA, il revient en 1897 dans le village de Babshen à Bitlis à la tête d'un groupe de fédayis afin de défendre la population Arménienne locale, et inflige de lourdes pertes aux troupes régulières turques.
En 1898, après la bataille de Babshen, Serop obtient le titre de Pasha pour avoir résisté aux offensives kurdes envoyés sur place par le pouvoir ottoman afin de le capturer et le tuer. Serop et sa femme, la célèbre Sossé Mayrig, fuient alors à Sassoun. En tant que général, il a commandé des fedayis aussi renommés que Antranig Ozanian et Kevork Chavoush, entre autres.
En novembre 1899, sa pipe est empoisonnée par l'un de ses proches, connu sous le nom d'Avé, soufoyé par les irréguliers kurdes dirigés par Becharré Khalil. Bien qu'affaibli physiquement, Serop Pasha ne renonce pas. Sa maison encerclée par l'ennemi et bien qu'en large infériorité numérique, il livre son dernier combat dans le village de Gelieguzan. Sossé Mayrig, est grièvement blessée, tandis que périront à ses côtés son fils Hagop, ses deux frères ainsi qu'une dizaine de ses hommes. Khalil tranchera la tête de Serop et la placera au bout d'une pique en guise d'avertissement à tous les autres combattants de la liberté Arméniens.
Zoravar Antranig vengera sa mort en tuant le traître Avé et en tranchant la tête de son bourreau Becharré Khalil.
Déclaration de François-Xavier Bellamy au parlement européen contre la tenue de la COP29 en Azerbaïdjan.
Interview spéciale avec Luis Moreno Ocampo, ancien premier procureur de la Cour Pénale Internationale (2003-2012).
« Nostalgie d’Artsakh » 💔
Nous avons rencontré en Arménie la semaine passée Taron Simonyan, avocat de Ruben Vardanyan et Gegham Stepanyan, Défenseur des Droits de la République d’Artsakh.
Rencontre avec Kento Suzuki, étudiant japonais à l’internat international de l’UWC Dilijan.
Ce dernier nous parle de sa passion pour le duduk.