« L'invention du fact-checking », Pascal Froissart
📕 « L'invention du fact-checking », Pascal Froissart
Une folle expérience américaine pour lutter contre les rumeurs nazies.
🎥 Retrouvez la vidéo intégrale ici : https://lnkd.in/eVkTz4aX
L’histoire commence à Boston, en pleine guerre, avec une poignée de personnages inattendus : un professeur de l’université Harvard, un de ses étudiants, des journalistes… Bille en tête, ils se lancent dans la lutte contre les rumeurs de guerre et créent une rubrique hebdomadaire de fact-checking dans le quotidien "The Boston Herald".
Chaque semaine à partir du 1er mars 1942, une demi-douzaine de rumeurs sont décortiquées et démenties. Une armée de mouchards est discrètement mise en place pour remonter les récits litigieux, les moyens de l’État du Massachusetts sont mobilisés, et soudain la notoriété de la chronique intitulée "The Rumor Clinic" prend de l’ampleur. Celle-ci fait les honneurs des actualités. Pourtant, quelques mois plus tard, en 1943, la rubrique disparait brutalement et il ne reste bientôt plus que les spécialistes des rumeurs pour s’en souvenir. Il faut alors se pencher sur les archives des services secrets américains pour comprendre ce que la fin de la "Rumor Clinic" leur doit. On ne touche pas sans risque à la question du démenti médiatique, source première de diffusion de ce que l’on veut cacher…
💡 Pascal Froissart, professeur des universités en Sciences de l’information et de la communication et directeur du CELSA, retrace ainsi une histoire inédite, qui nous plonge dans les débuts d’une pratique devenue courante aujourd’hui : le fact-checking, posant ainsi la question de la vérité journalistique.
Philosophe allemand d’origine sud-coréenne, Byung-Chul Han est une figure majeure de la scène philosophique internationale. Il est l’auteur d’une vingtaine d’essais, toujours brefs (une centaine de pages) et au style caractéristique (des phrases courtes, aux affirmations incisives), dans lesquels il brosse un portrait peu flatteur de l’homme moderne.
« Il y a dans l’écriture du philosophe Byung-Chul Han une épure et une vigueur qui évoquent la flèche tirée d’un arc bandé. Chacun de ses essais est un trait, net et précis, décoché contre notre société néolibérale et capitaliste, matérialiste et hédoniste. Byung-Chul Han ne s’inquiète pas d’être intempestif, il le revendique, comme s’il s’était donné pour mission d’être un briseur d’idole et de dégriser nos esprits. »
À lire dans La Croix
« Le texte est bref, son acuité est grande. À chaque nouvel essai, Byung-Chul Han cisèle une facette de sa critique radicale de notre temps. Avec ces petits livres denses, ce penseur singulier rencontre une réelle audience internationale. »
À lire dans Le Monde
En librairie mercredi 7 mars :
« La société de la fatigue »
La course à la performance
2023 - « Infocratie »
Comment la surcommunication devient surveillance volontaire
2022 - « La société palliative »
Que perdons-nous à vouloir fuir toute douleur ?
2021 - « Thanatocapitalsime »
Les humains malades du capitalisme
2020 - « L’expulsion de l’autre »
« L’individu ne peut plus rencontrer l’autre sans se voir au centre de tout. »
2019 - « Amusez-vous bien »
Une réflexion philosophique sur le divertissement
2018 - « La société de la transparence »
La transparence, ce vide dont nous sommes prisonniers