Aujourd’hui comme hier, le 20e est secoué par plein de luttes locales, de grèves de salariés, des collectifs de quartiers contre la police ou des
vigiles, des collectifs anti-expulsions...
C’est pour rendre visible le plus possible toutes ces luttes et les
encourager que nous avons créer Paris20, un journal critique, populaire et accessible à tous. C’est pourquoi nous essayons de publier des artic
les simples et sans jargons. Nous le diffusons directement dans la rue, sur les marchés, dans les bars, les kebabs et les librairies. C’est notre façon de remettre de la
politique dans le quotidien et l’espace public, là où on ne l’attend pas. Paris20 est un journal mais c’est pas comme le monde diplomatique ou le figaro. Déjà parce qu’à Paris20 y’a pas de rédac chef ni de division du travail :
on décide ensemble des articles qu’on veut écrire, ensuite on les rédige
ensemble et après on les corrige ensemble. Alors ça prend plus de temps et ça fait que souvent on a du re**rd. Et puis, à Paris20 info et lutte de classe, l’objectivité des journalistes
on s’en fout. Par exemple, contrairement au figaro on pense que les travailleurs n’ont pas les mêmes moyens matériels pour s’exprimer que les patrons, alors on donne la parole aux travailleurs et pas aux patrons, d’ailleurs le seul rapport qu’on veut bien avoir avec les patrons c’est un rapport de force. Ce journal il est critique, engagé et on le veut populaire et accessible à
tous. Les infos qu’on partage, on souhaite qu’elles puissent être
réutilisées, qu’elles permettent à chacun de se positionner et qu’elles
aident les luttes à se développer. Il parle de la situation de toutes
celles et ceux qui luttent dans le quartier et qui décident d’écrire sur
ce qu’ils vivent. Ce journal, c’est est un moyen de lutter contre les rapports
d’exploitation que sont le patriarcat, le racisme et le salariat. A Paris20 info et lutte des classe, on veut rendre les résistances plus
visibles, proposer d’autres analyses et construire une autre société…. C’est pour ça que Paris20, ça se vit aussi bien dans les locaux de réunion que devant les bouches de métro et sur les marchés. Ce projet ne nous appartient pas, il se construit
ensemble.