Histoire de France 2.0 - Zucc Édition

Histoire de France 2.0 - Zucc Édition Redécouvrez l'histoire de France à travers les éphémérides, les memes et les cycles 2.0 !

Salutations les amis ✋🏻Compte tenu du shadowban actuellement en cours sur la page et jusqu’en février prochain, le conte...
09/11/2023

Salutations les amis ✋🏻

Compte tenu du shadowban actuellement en cours sur la page et jusqu’en février prochain, le contenu habituel est à retrouver sur Histoires de France 3.0

On se retrouvera sur la page principale dans 3 mois, une fois toutes les sanctions levées, avec moins de memes (trop casse-gueule) et plus d’éphémérides historiques.

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Nécessité fait loi.Le traité de cession de la Louisiane est ratifié par les États-Unis le 20 octobre 1803.L’histoire de ...
20/10/2023

Nécessité fait loi.

Le traité de cession de la Louisiane est ratifié par les États-Unis le 20 octobre 1803.

L’histoire de la Louisiane s’inscrit dans le cadre plus général de l’Amérique française et de son vaste territoire dénommé à l’origine la Nouvelle-France.

L’exploration de l’Amérique du Nord pour le compte de la couronne de France débute en 1524 avec le navigateur lyonnais d’origine florentine Jean de Verrazane.

Ce dernier prend possession de la baie de New-York au nom de François Ier et la baptise « Nouvelle-Angoulême. »

La colonisation française de l’Amérique du Nord débute par le fleuve Saint-Laurent avec l’explorateur Jacques Cartier.

En 1535, il découvre une île qu’il baptise « mons realis », la future Montréal fondée officiellement en 1642.

Les Français poursuivent l’exploration de cet immense territoire en se dirigeant toujours plus au sud.

Venu de la région des Grands Lacs, Robert Cavelier de la Salle explore en 1682 le bassin du Mississippi jusqu’à son embouchure.

Il donne à ce nouveau pays le nom de « Louisiane » en l’honneur du roi de France Louis XIV.

La première implantation en Louisiane est la ville de Biloxi, fondée en 1699 par Pierre Le Moyne d’Iberville.

En 1722, la Nouvelle-Orléans devient capitale de la Louisiane.

L’Amérique française apparaît alors comme un puissant ensemble territorial composé du Canada au nord et de la Louisiane au sud.

Ce territoire cohérent débute par Québec, à l’embouchure du fleuve Saint-Laurent, pour s’achever à la Nouvelle-Orléans à l’embouchure du Mississippi.

Le cœur du territoire se situe dans la région des Grands Lacs et la vallée de l’Ohio.

Le destin de l’Amérique française bascule avec le traité de Paris de 1763 au terme duquel la Louis XV cède la Nouvelle-France aux Britanniques.

Les territoires de Louisiane à l’est du Mississippi sont cédés aux Britanniques, ceux à l’ouest sont cédés aux Bourbons d’Espagne.

Il s’agit alors d’une mince consolation pour Louis XV de voir passer une partie de ce territoire sous le pavillon d’un cousin.

Le 1er octobre 1800, par un traité secret, les Bourbons d’Espagne rétrocèdent la Louisiane à la France.

Cependant Napoléon n’entend pas conserver cet immense territoire.

Tout comme la Nouvelle-France en 1763, la Louisiane semble en effet difficilement défendable.

Ceci, en raison de l’affaiblissement des positions françaises dans les Antilles et plus particulièrement depuis le début de la révolution de Saint Domingue entamée en 1791.

Privé d’un positionnement militaire solide dans les Antilles, la Louisiane semble condamnée à être vendue à la jeune république américaine.

Ce territoire, représentant plus de vingt pourcents de la superficie actuelle des Etats-Unis, est officiellement cédé le 30 avril 1803.

La Louisiane est vendue pour cinq millions de dollars, la Nouvelle-Orléans pour dix millions. Les fonds seront principalement affectés aux campagnes militaires de Napoléon en Europe.

Cédée sans le consentement de l’Assemblée nationale, la vente de la Louisiane est considérée comme illégale pour une partie des contemporains des événements.

Sans pour autant que la France de Louis XVIII ne revendique par la suite ses droits sur ce territoire.

Le traité de cession est ratifié le 20 octobre 1803 par les Etats-Unis.

Le 31 octobre, les Etats-Unis autorisent le président Jefferson à prendre possession du territoire et à y établir un gouvernement militaire provisoire.

Les Etats-Unis débutent ainsi l’organisation du territoire comme les Britanniques l’avaient fait en Nouvelle-France : par une occupation militaire.

Illustration : transfert du pouvoir le 20 décembre 1803 à la Nouvelle-Orléans, Capitole des États-Unis.

Pour aller plus loin : Gilles Havard et Cécile Vidal, « Histoire de l'Amérique française », éditions Flammarion, 2003.

220 ans jour pour jour, 20 octobre 1803.

« Le poète est vraiment voleur de feu. Il est chargé de l'humanité, des animaux même ; il devra faire sentir, palper, éc...
20/10/2023

« Le poète est vraiment voleur de feu. Il est chargé de l'humanité, des animaux même ; il devra faire sentir, palper, écouter ses inventions. »

20 octobre 1854 : naissance d’Arthur Rimbaud à Charleville-Mézières.

Poète français au génie précoce, Rimbaud réinvente le symbolisme dans son œuvre.

Jeune homme aux multiples vies, il est tantôt poète, tantôt explorateur ou négociant.

Il meurt à trente-sept ans à Marseille. Il est inhumé dans le caveau familial à Charleville-Mézières.

Illustration : Étienne Carjat (1828-1906), portrait de Rimbaud en octobre 1871, à dix-sept ans, photographie colorisée, bibliothèque nationale.

Pour en savoir plus : Jean-Baptiste Baronian, « Rimbaud », éditions Gallimard, collection « Folio Biographies », 2009.

167 ans jour pour jour, 20 octobre 1854.

Bouter les Turcs de Terre Sainte.Le 20 octobre 1097, les Francs débutent le siège d’Antioche.Les Turcs seldjoukides sont...
20/10/2023

Bouter les Turcs de Terre Sainte.

Le 20 octobre 1097, les Francs débutent le siège d’Antioche.

Les Turcs seldjoukides sont maîtres d’Antioche depuis près de dix ans.

Ils ont pris la ville des mains des Byzantins et massacrent régulièrement les pèlerins chrétiens venus d’Occident se recueillir sur le tombeau du Christ.

Il en résulte que le pape Urbain II lance la première croisade depuis la cathédrale de Clermont.

Elle débute en 1096 pour s’achever trois ans plus t**d par la prise de Jérusalem et la fondation du Royaume de Jérusalem dirigé par les Francs.

C’est dans le contexte de la première croisade que débute le siège d’Antioche.

La bataille oppose les Seldjoukides au Normand Bohémond de Tarente, à Raymond de Toulouse et à Godefroy de Bouillon, originaire de Boulogne.

Le siège de la ville par les Francs débute le 20 octobre 1097.

La ville sera prise le 2 juin 1098. Un second siège lui succède, lorsque les Turcs tentent de reprendre la ville aux croisés cinq jours plus t**d.

Mais les Francs sont en place et les Seldjoukides quittent définitivement Antioche le 28 juin 1098.

Les Francs poursuivent leur route en Terre Sainte, encore une année et Jérusalem sera libérée ... des Fatimides !

Brièvement occupée par les Seldjoukides, le retour des Fatimides à Jérusalem plonge les Croisés dans l’embarras.

En effet, cette dynastie originaire d’Égypte était plutôt accommodante avec les pèlerins chrétiens.

Godefroy de Bouillon acceptera toutefois la charge d’avoué du Saint-Sépulcre et le titre de baron de Jérusalem.

Après lui, 18 rois se succéderont sur le trône de Jérusalem, jusqu’à la mort de Frédéric II le 13 décembre 1250.

Illustration : Jean Colombe (1430-1493 ou 1529), Prise d'Antioche par les croisés. Miniature de 1474, tirée des Passages d'outremer de Sébastien Mamerot, BNF.

Pour en savoir plus : Jacques Heers, « La première croisade : Délivrer Jérusalem », éditions Perrin, collection « Tempus », 2002.

926 ans de date à date, 20 octobre 1097.

« Les peuples colonisés supportent de moins en moins leurs colonisateurs. Un jour viendra où les peuples décolonisés ne ...
20/10/2023

« Les peuples colonisés supportent de moins en moins leurs colonisateurs. Un jour viendra où les peuples décolonisés ne se supporteront plus eux-mêmes. En attendant, nous sommes obligés de tenir compte des réalités.

Ce que nous avions à faire de plus urgent, c’était de transformer notre empire colonial, en remplaçant la domination par le contrat.

Nous avons grand avantage à passer le témoin à des responsables locaux, avant qu’on nous arrache la main pour nous le prendre. » [NDLR : référence aux Soviétiques, aux Américains et aux Chinois qui se pressent déjà en Afrique]

Confidence de Charles de Gaulle à Alain Peyrefitte, à l’Élysée, le 20 octobre 1959.

Cette volonté de substituer la « coopération » à la colonisation est une vieille promesse faite par de Gaulle aux Africains qui se sont rangés du côté de la France Libre dès le mois d’août 1940 :

« En Afrique française, comme dans tous les autres territoires où des hommes vivent sous notre drapeau, il n’y aurait aucun progrès qui soit un progrès, si les hommes, sur leur terre natale, n’en profitaient pas moralement et matériellement, s’ils ne pouvaient s’élever peu à peu jusqu’au niveau où ils seront capables de participer à la gestion de leurs propres affaires. C’est le devoir de la France de faire en sorte qu’il en soit ainsi. » (30 janvier 1944, Brazzaville)

Le processus de décolonisation réalisé par de Gaulle en Afrique noire est presque toujours opéré sur le même modèle :

- instauration d’institutions calquées sur celles de la Ve République ;

- maintien de l’armée française aux endroits stratégiques (notamment au Sénégal à l’ouest, à Djibouti à l’est, cette dernière restant un territoire français) ;

- maintien de l’influence économique de la France avec les deux zones francs calquées sur les anciennes colonies d’Afrique occidentale française et l’Afrique équatoriale française ;

- transfert du pouvoir politique à une élite locale pro-française qui aura préalablement été formée à la gestion de l’État.

C’est dans ce contexte que dans les années soixante, fleurissent en Afrique noire ce que les Gaullistes appellent « les Républiques françaises d’Afrique ».

Il s’agit en effet pour de Gaulle de maintenir un « pré carré » afin d’éviter d’être évincé du continent par l’Amérique et l’Union soviétique.

Il s’agit enfin de remplacer « la domination » caractéristique de la politique coloniale de la IIIe République, « par le contrat » caractéristique de la politique coloniale des Capétiens.

Une relation fondée « sur le contrat », tant en Amérique du Nord qu’aux Indes du temps des rois.

Dans ces deux cas de figure, la politique coloniale de la monarchie est en effet fondée sur des traités de paix et de commerce.

C’est ainsi que Samuel de Champlain en 1603 pour le compte d’Henri IV conclura un premier traité de paix avec les Amérindiens de l’embouchure du Saint Laurent : la « Grande Alliance ».

Ce modus operandi sera également généralisé en Asie par le marquis Dupleix, gouverneur des établissements français de l’Inde de 1742 à 1754.

Illustration : Charles de Gaulle accueille à l'Élysée le président de l'Assemblée nationale ivoirienne, Philippe Yacé, et les présidents du Niger, Hamani Diori, de Haute-Volta, Maurice Yameogo, de Côte d'Ivoire, Felix Houphouët-Boigny, et du Dahomey, Hubert Maga, le 8 mars 1961 à Paris. AFP.

Pour en savoir plus : Robert Bourgi, « Le général De Gaulle et l'Afrique noire (1940-1969) », éditions LGDJ, 1980.

64 ans jour pour jour, 20 octobre 1959.

Avant Austerlitz.Le 20 octobre 1805, l’Empereur reçoit la capitulation du général autrichien Karl Mack (c’est vraiment s...
20/10/2023

Avant Austerlitz.

Le 20 octobre 1805, l’Empereur reçoit la capitulation du général autrichien Karl Mack (c’est vraiment son nom 👌🏻) à Ulm.

Vingt-cinq mille Autrichiens dont dix-huit généraux se constituent prisonniers.

Les Autrichiens rendent par ailleurs quarante drapeaux et soixante-trois canons.

L’espion de l’empereur, Schulmeister, a un rôle décisif en démoralisant largement Mack pour l’inciter à la réédition.

Illustration : Le général Mack fuyant devant les Français, caricature anglaise, 1799, Bibliothèque Bodléienne (Oxford).

Pour aller plus loin : Benoît Pellistrandi, « Les relations internationales de 1800 à 1871 », Armand Colin, Paris, 2000.

218 ans jour pour jour, 20 octobre 1805.

J'ai senti qu'il y avait un manque alors voici une carte des supporters pour le prochain match de rugby Fidji / perfide ...
15/10/2023

J'ai senti qu'il y avait un manque alors voici une carte des supporters pour le prochain match de rugby Fidji / perfide albion (sans majuscule, faut avoir de l'honneur pour avoir droit à une majuscule)

Contribution de Mathieu, le Chineur de pépites du jour ! Pour rejoindre le Neurchi ➡️ https://www.facebook.com/groups/461053848416486/

L'origine du conflit franco-iroquois que vous ne trouverez pas dans vos livres d'Histoire 🙄Contribution de Godefroy, le ...
14/10/2023

L'origine du conflit franco-iroquois que vous ne trouverez pas dans vos livres d'Histoire 🙄

Contribution de Godefroy, le Coup de cœur du jour de l’admin ! Pour rejoindre le Neurchi ➡️ https://www.facebook.com/groups/461053848416486/

F 🙏🏻
14/10/2023

F 🙏🏻

Caldbec : point de non-retour.Le 13 octobre 1066, Harold d’Angleterre arrive dans le Sussex au contact des troupes de Gu...
13/10/2023

Caldbec : point de non-retour.

Le 13 octobre 1066, Harold d’Angleterre arrive dans le Sussex au contact des troupes de Guillaume le conquérant.

Le 25 septembre, il avait défait les troupes norvégiennes au nord de l’Angleterre à Stamford Bridge.

Informé du débarquement normand le 28 septembre, Harold fait faire une pirouette à ses soldats et traverse l’île du nord au sud en quelques semaines.

Le 13 octobre, Harold fait stopper ses soldats au sommet de la colline de Caldbec, à une dizaine de kilomètres du fort construit par Guillaume.

Harold avait jubilé en voyant ses hommes se déployer.

Sur cette colline, il domine la situation et bénéficie de la position la plus avantageuse se dit-il. Cependant son infanterie est plus perplexe.

En effet, la colline de Caldbec est très étroite, elle fait moins de cinq cents mètres de large.

Cet espace restreint va obliger les soldats saxons à se serrer les uns aux autres, empêchant les housecarls d’avoir l’espace nécessaire pour manipuler leur hache.

Par ailleurs les soldats saxons sont épuisés après la bataille de Stamford Bridge et les semaines de marche nécessaires pour traverser l’île du nord au sud.

Malgré ces considérations tant matérielles que physiques, Harold d’Angleterre donnera l’ordre à l’infanterie saxonne de se déployer aux premières lueurs du jour le 14 octobre 1066.

Harold ne le sait pas encore mais il ne lui reste que quelques heures à vivre ...

Les Saxons ne le savent pas encore, mais ils ne seront plus maîtres de l’Angleterre dans quelques heures.

Avec à peine une poignée de sept mille soldats originaires du Regnum Francorum (Normandie, Bretagne, Picardie, Champagne), Guillaume s’apprête en effet à prendre le contrôle de l’île.

Illustration : Birney Lettick (1919-1986) bataille d’Hastings, National Geographic.

Pour aller plus loin : Pierre Bouet, « Hastings : 14 octobre 1066 », éditions Tallandier, 2021.

957 ans de date à date, 13 octobre 1066.

La version tant attendue, prochainement sur vos écrans 🎬
06/10/2023

La version tant attendue, prochainement sur vos écrans 🎬

Un caporal dans la Grande Guerre.Le 28 septembre 1918, Hi**er échappe de peu à la mort.Lors de la prise du village de Ma...
29/09/2023

Un caporal dans la Grande Guerre.

Le 28 septembre 1918, Hi**er échappe de peu à la mort.

Lors de la prise du village de Marcoing (Nord), un soldat britannique du nom de Henry Tandey aperçoit un petit caporal allemand.

Blessé et hagard, ce dernier cherche péniblement à s’enfuir. Henry Tandey l’épargne, le caporal allemand le remercie d’un hochement de tête.

Quelques années plus t**d, Hi**er confiera à Chamberlain, en reconnaissant Tandey sur une photographie, que c’est à ce dernier qu’il doit la vie.

Le biographe de Tandey a toutefois émis des doutes sur la véracité de cette histoire.

Illustration : Fortunino Matania (1881-1963) L’unité de Tandey au soir de la bataille d’Ypres, premier jalon de la « Course à la Mer ». Tandey aurait été identifié par certains comme l’homme portant un blessé sur son dos. The Green Howards Museum.

Pour aller plus loin : David Johnson, « One Soldier and Hi**er, 1918: The Story of Henry Tandey », éditions The History Press Ltd, 2012.

105 ans jour pour jour, 28 septembre 1918.

Les Normands débarquent en force.Guillaume de Normandie débarque le 28 septembre 1066 avec ses troupes, à Pevensey, dans...
29/09/2023

Les Normands débarquent en force.

Guillaume de Normandie débarque le 28 septembre 1066 avec ses troupes, à Pevensey, dans le Sussex.

L’objectif est bien entendu la conquête du pouvoir par la force.

Ceci, après l’élection par les seigneurs saxons d’Harold Godwinson à la tête de l’Angleterre, en violation de la promesse de son prédécesseur de céder son trône à Guillaume à sa mort.

Débarqué dans le sud de l’île le 18 septembre 1066, Guillaume fait construire un fort sur les lieux du débarquement.

Il en fait bâtir un second vingt kilomètres à l’est, à Hastings d'où il commence à lancer des raids sur l'ensemble de l’arrière-pays.

Guillaume de Normandie est alors seul dans le sud de l’île, Harold Godwinson se bat en effet plus au nord pour contenir une invasion du roi de Norvège.

Il faudra attendre le 14 octobre pour que se déroule le célèbre choc d’Hastings entre les Normands et les Saxons.

Illustration : chromo culturelle vendue avec des bouillons Liebig (ce n’est pas une blague), source : https://www.delcampe.net/fr/collections/chromos/liebig/chromo-bouillon-liebig-image-n-1-histoire-angleterre-guillaume-le-conquerant-debarque-a-pevensey-defit-hastings-1706112805.html

Pour aller plus loin : Ariane Boltanski, Yann Lagadec et Franck Mercier (dir.), « La bataille : du fait d'armes au combat idéologique, XIe – XIXe siècle », Rennes, Presses universitaires de Rennes, collection « Histoire », 2015.

957 ans de date à date, 28 septembre 1066.

Raté de peu.Charles IX manque de se faire capturer par Louis Ier de Bourbon-Condé près de Meaux le 28 septembre 1567.Cet...
29/09/2023

Raté de peu.

Charles IX manque de se faire capturer par Louis Ier de Bourbon-Condé près de Meaux le 28 septembre 1567.

Cette tentative de capture est rebaptisée par l’historiographie classique la « surprise de Meaux ».

Contrairement à ce que laisse supposer le titre, l’événement ne se tient pas à Meaux mais au château de Montceaux, à proximité de la ville.

Charles IX et sa mère Catherine de Médicis parviennent à s’enfuir in extremis, ils quittent Montceaux pour Meaux puis se réfugient à Paris.

Le lendemain, jour de la Saint-Michel, des protestants massacrent des catholiques lors de la « Michelade de Nîmes ».

Deux événements qui déclencheront les hostilités dans le cadre de la IIe guerre de religion.

Le parti des protestants est alors représenté par le prince de Condé et l’amiral de Coligny.

Ils organisent tous les deux le siège de Paris, mais échouent dans leur entreprise lors de la bataille de Saint-Denis du 10 novembre 1567.

Les belligérants se résolvent à signer la trêve de Longjumeau le 23 mars 1568, le temps de reconstituer leurs forces.

La guerre reprendra dès 1569.

Illustration : Charles IX attaqué par les protestants à Meaux. Enluminure du manuscrit Carmen de tristibus Galliae, 1577, Bibliothèque municipale de Lyon.

Pour aller plus loin : Arlette Jouanna, Jacqueline Boucher, Dominique Biloghi et Guy Le Thiec, « Histoire et dictionnaire des guerres de Religion », Paris, Robert Laffont, collection « Bouquins », 1998.

456 ans de date à date, 28 septembre 1567.

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Boulevard Malesherbes
Paris
75008

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