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Lexclusiv Black Culture. What the history books don’t tell us.

13/02/2025

Mary Beatrice Davidson Kenner a profondément transformé le quotidien des femmes en inventant la ceinture hygiénique, ancêtre des serviettes hygiéniques auto-adhésives. Elle détient également cinq brevets pour des inventions domestiques, dont un modèle amélioré de porte-papier toilette.

Née en 1912 à Monroe, en Caroline du Nord, Mary a grandi dans un environnement favorable à la créativité. Son père et son grand-père maternel, inventeur d’un feu tricolore pour trains, ont nourri son esprit inventif. Ce soutien familial a éveillé sa passion pour l’innovation.

En 1956, elle a inventé et brevetée la ceinture hygiénique, bien qu’elle l’ait conçue plusieurs décennies plus tôt. Ce dispositif, qui permettait de maintenir les serviettes menstruelles en place grâce à une ceinture élastique, fut l’un des premiers pas vers la modernisation de la protection menstruelle. Pourtant, à l’époque, les serviettes n’étaient pas encore dotées de bandes adhésives et étaient fixées à l’aide de sangles peu pratiques. Son invention aurait dû révolutionner le marché, mais elle resta ignorée pendant longtemps en raison des tabous liés à l’hygiène féminine et de la discrimination raciale.

Malgré l’intérêt des grandes entreprises pour son invention, celles-ci refusèrent de collaborer avec elle dès qu’elles découvrirent sa couleur de peau. Son brevet demeura ainsi inutilisé pendant de nombreuses années, victime du racisme institutionnel.

Mais Mary Kenner ne se laissa pas abattre. Elle poursuivit sa quête d’innovation et déposa plusieurs autres brevets, parmi lesquels un modèle de porte-papier toilette plus accessible et un plateau adapté pour les fauteuils roulants. Son ingéniosité ne cessa d’alimenter ses projets.

Si aujourd’hui les serviettes hygiéniques modernes ne nécessitent plus de ceinture, l’apport de Mary Kenner à l’évolution des protections menstruelles reste incontestable. Son parcours incarne la résilience, la créativité et la détermination face aux obstacles. Si elle n’a pas eu la reconnaissance qu’elle méritait de son vivant, son héritage perdure à travers les innovations qui facilitent la vie des femmes d’aujourd’hui.

12/02/2025

Casimir Fidèle est né en 1748 en Guinée. Capturé à l’âge de huit ans, il est déporté aux Antilles, probablement à Saint-Domingue, avant d’être amené en France métropolitaine par un capitaine de navire.

Baptisé à Nantes en 1756, il est ensuite affranchi et devient cuisinier à Bordeaux. Grâce à son talent et à sa persévérance, il acquiert une solide réputation et devient propriétaire de l’hôtel-restaurant de l’Empereur à Bordeaux. Cet établissement devient un lieu prisé où se pressent de nombreux notables. Son succès lui permet également d’investir dans l’immobilier, renforçant ainsi sa position sociale et économique.

En 1778, il épouse Ursule Lachèze, une v***e aisée originaire de Brive-la-Gaillarde. Ce mariage lui apporte une stabilité financière et sociale et témoigne de son intégration dans la société bordelaise de l’époque. En parallèle, il continue d’élargir son réseau et de consolider sa fortune.

Loin de se contenter de sa réussite personnelle, Casimir Fidèle s’engage également pour la cause des Noirs affranchis. En 1794, alors que la Révolution française bouleverse la société, il participe à une délégation de la communauté noire de Bordeaux pour féliciter les députés montagnards d’avoir aboli l’esclavage. Cet engagement montre son attachement à la liberté et son désir de voir la société évoluer vers plus d’égalité.

Il décède en 1796 à Paris, laissant derrière lui une histoire remarquable. Aujourd’hui, son nom refait surface grâce à des recherches historiques et à ses descendants qui perpétuent sa mémoire. Son parcours illustre la capacité d’un ancien esclave à s’élever dans une société marquée par de fortes discriminations, faisant de lui une figure emblématique de résilience et de réussite.

NB : Aucune photo de Casimir Fidèle n’existe dans les archives.

Image 2 : L’ancien hôtel de l’Empereur de Casimir Fidèle, situé de nos jours 13 cours Georges-Clemenceau à Bordeaux.

12/02/2025

Monroe, 12 février 1934, naissait Bill Russell, l’une des plus grandes légendes du basketball, connu pour son palmarès exceptionnel et son impact historique sur la NBA et la lutte pour les droits civiques.

🏆 Titres et Distinctions en NBA :

• 11× Champion NBA 🏆 (1957, 1959-1966, 1968, 1969) – Record absolu en NBA
• 5× MVP de la saison régulière 🏅 (1958, 1961, 1962, 1963, 1965)
• 12× Sélectionné au NBA All-Star Game ⭐ (1958-1969)
• NBA All-Star Game MVP (1963)
• 3× Sélection All-NBA First Team (1959, 1963, 1965)
• 8× Sélection All-NBA Second Team (1958, 1960-1962, 1964, 1966-1968)
• 1× Champion NBA en tant qu’entraîneur-joueur (1968, 1969) – Premier coach noir champion NBA
• 4× Leader en rebonds de la saison NBA (1958, 1959, 1964, 1965)
• Membre du NBA 25th, 35th, 50th et 75th Anniversary Team

🏀 Statistiques Carrière en NBA :

• Points : 14 522 (15,1 points par match)
• Rebonds : 21 620 (22,5 rebonds par match)
• Passes décisives : 4 100 (4,3 passes par match)

🇺🇸 En Sélection Nationale :

• Médaille d’or aux Jeux Olympiques de 1956 🥇 avec Team USA

🎖️ Autres Distinctions et Hommages :

• Numéro 6 retiré par les Boston Celtics
• Numéro 6 retiré à l’échelle de la NBA en 2022 (premier joueur honoré ainsi dans toute la ligue)
• Nommé entraîneur des Celtics en 1966, devenant le premier coach noir de l’histoire du sport professionnel américain
• Présenté au Hall of Fame du basketball en tant que joueur (1975) et entraîneur (2021)

Russell n’était pas seulement un champion sur le terrain, mais aussi un militant engagé contre la ségrégation et pour les droits civiques aux États-Unis. Son héritage dépasse largement le basketball.

12/02/2025

Le 12 février 1946, Isaac Woodard Jr., un vétéran afro-américain de la Seconde Guerre mondiale, fut sauvagement battu par la police en Caroline du Sud. De retour du front, encore en uniforme, il voyageait en bus lorsqu’il eut une altercation verbale avec le chauffeur au sujet d’un arrêt pour se soulager. À son arrivée à Batesburg (aujourd’hui Batesburg-Leesville), le chauffeur appela le shérif local, Lynwood Shull, et ses adjoints.

Sans avertissement, Woodard fut violemment extrait du bus, frappé à coups de matraque et arrêté pour trouble à l’ordre public. Emmené en prison, il subit une nouvelle série de coups, si brutaux qu’ils lui crevèrent les yeux. Le lendemain, il fut sommairement jugé et condamné à une amende dérisoire avant d’être relâché, aveugle et sans aide médicale.

Ce crime ignoble suscita une vive indignation. La National Association for the Advancement of Colored People (NAACP) s’empara de l’affaire, et le réalisateur Orson Welles dénonça l’attaque à la radio. Face à la pression populaire, le président Harry S. Truman ordonna une enquête fédérale. Le shérif Shull fut jugé en septembre 1946 mais acquitté en moins de 30 minutes par un jury entièrement blanc.

L’affaire Isaac Woodard fut un électrochoc pour l’Amérique. Elle contribua à la décision de Truman de créer une commission présidentielle sur les droits civiques et d’ordonner la déségrégation de l’armée en 1948. Le 12 février 1946 reste une date marquante dans l’histoire des luttes pour les droits civiques aux États-Unis.

11/02/2025

11 février 2012. Le monde ne sait pas encore qu’il s’apprête à perdre l’une des plus grandes voix de l’histoire. À Beverly Hills, Whitney Houston, légende du R&B et de la pop, est installée au Beverly Hilton Hotel, où elle doit assister ce soir-là à la prestigieuse soirée pré-Grammy organisée par Clive Davis, son mentor.

La veille, elle était apparue fébrile, sa voix brisée, son regard lointain. Pourtant, elle chantait encore, comme pour s’accrocher à ce qui l’avait toujours définie. Mais en ce samedi après-midi, l’irréparable se produit. À 15h36, son corps est retrouvé inanimé dans la baignoire de sa suite. Les secours sont appelés, mais il est trop t**d : Whitney Houston est déclarée morte à 15h55.

La nouvelle se répand à une vitesse fulgurante. Dans l’hôtel, la fête se prépare alors même qu’un drame vient de se jouer quelques étages plus haut. La musique, qui devait célébrer les artistes, pleure désormais l’une des plus grandes d’entre elles. Les invités arrivent, sous le choc, incrédules. Faut-il annuler ? Continuer ? Clive Davis, la voix tremblante, décide de maintenir l’événement, en hommage à celle qui devait en être l’une des stars.

Le lendemain, aux Grammy Awards, l’atmosphère est lourde. Jennifer Hudson, la gorge serrée, interprète I Will Always Love You dans un silence bouleversant. Le monde comprend que Whitney Houston n’est plus, mais que sa voix, elle, ne s’éteindra jamais.

Ce 11 février 2012, une légende s’éteint. Mais sa voix, son talent et son héritage musical restent immortels.

11/02/2025

Le soleil est déjà haut dans le ciel sud-africain en ce 11 février 1990. À Victor Verster, une prison située près du Cap, une agitation inhabituelle règne. Les grilles vont s’ouvrir pour Nelson Mandela, prisonnier politique depuis 27 ans. Son visage est devenu un symbole, son combat une cause mondiale.

Quelques heures plus tôt, la nouvelle a fait le tour du pays : Mandela sera libre aujourd’hui. Dans les rues, une foule immense se rassemble, des chants de liberté résonnent. Partout, les regards se tournent vers les portes de la prison.

Enfin, à 16h14, il apparaît. Grand, digne, vêtu d’un costume clair, la main dans celle de Winnie Mandela, il avance d’un pas lent mais assuré. L’émotion est palpable. Des milliers de Sud-Africains, noirs comme blancs, sont là pour assister à ce moment historique. Certains pleurent, d’autres crient de joie. Les caméras du monde entier capturent cette image : un homme qui a passé plus d’un quart de siècle enfermé marche vers la liberté.

Mandela monte dans une voiture et se dirige vers Le Cap, où un discours est attendu. La foule grossit à chaque kilomètre. Il faudra plus de trois heures pour atteindre l’Hôtel de Ville, où il apparaît enfin sur le balcon, sous un tonnerre d’applaudissements.

Sa voix, ferme et posée, s’élève :
“Je me tiens devant vous non pas comme un prophète, mais comme un humble serviteur du peuple.” Il parle de réconciliation, de paix, de justice. Il tend la main à ceux qui l’ont enfermé, affirmant que l’avenir de l’Afrique du Sud ne se construira que dans l’unité et l’égalité.

Ce jour marque le début d’une nouvelle ère. Quatre ans plus t**d, il deviendra le premier président noir d’Afrique du Sud. Mais en cet instant précis, le plus important est là : Nelson Mandela est libre.

10/02/2025

19 octobre 1935, Clamart. Une photographie historique capture un moment déterminant pour l’émancipation culturelle. Sur l’image, Paulette, debout, et Jane Nardal, à droite, se tiennent aux côtés de leur sœur Lucy. Ces trois jeunes femmes, qui deviendront les premières étudiantes noires de la Sorbonne, incarnent l’émergence d’une nouvelle ère pour la communauté noire en France.

Elles se préparent à lancer La R***e du monde noir, une publication audacieuse destinée à mettre en lumière la richesse et la complexité de leur identité culturelle. Leur projet se fonde sur une réflexion profonde sur l’héritage culturel, comme en témoigne leur déclaration :
« Nous avons pleinement conscience de ce que nous devons à la culture blanche. […] Sans elle, nous n’eussions pas pris conscience de ce que nous sommes. »

Ce propos, à la fois reconnaissant et critique, souligne que, malgré l’influence indéniable de la culture dominante, c’est en prenant conscience de cette influence qu’elles ont pu forger leur propre identité. Ce regard lucide et engagé sur la rencontre des cultures marque l’esprit de toute une génération en quête d’émancipation et de reconnaissance.

📸 Coll. Collectivité territoriale de Martinique – Archive-61J Papiers Nardal/SP

10/02/2025

Retrouvez Boya Food au Salon International de l’Agriculture 2025 !

📅 Du 22 février au 2 mars 2025
🕒 De 10h à 17h en semaine et de 10h à 19h le week-end
📍 Hall 5.2 - Stand A117 – Agriculture du Monde et leurs Produits

📌 Lieu :
Paris Expo Porte de Versailles
1 Place de la Porte de Versailles, 75015 Paris

🍖 Au programme :
Dégustations gratuites, menus exclusifs, démonstrations culinaires et découverte des épices ivoiriennes.

✨ Pourquoi venir au SIA 2025 ?
Le Salon International de l’Agriculture est un lieu unique où se rencontrent agriculture, gastronomie et cultures du monde entier. Profitez d’une immersion totale dans un univers festif, chaleureux et riche en découvertes : une expérience à partager en famille ou entre amis.

💛 Hâte de vous accueillir et de partager ce moment unique avec vous !

cc ✨

10/02/2025

Enfant, Bernard Harris Jr. levait souvent les yeux vers le ciel en rêvant de l’explorer. Né au Texas, il grandit avec une fascination pour l’espace, inspiré par les missions Apollo qu’il regardait à la télévision. Pourtant, à cette époque, il était difficile d’imaginer qu’un homme noir puisse un jour marcher dans l’infini du cosmos.

Déterminé, Harris poursuit des études en médecine, un domaine qui le passionne autant que l’exploration spatiale. Après un doctorat, il devient chercheur et médecin à la NASA. Mais son ambition ne s’arrête pas là : il veut aller plus loin, beaucoup plus loin.

En 1990, il intègre le prestigieux corps des astronautes de la NASA. Trois ans plus t**d, il effectue son premier vol à bord de la navette spatiale Columbia lors de la mission STS-55. Mais c’est en 1995, lors de la mission STS-63, qu’il inscrit son nom dans l’histoire.

Le 9 février, vêtu de sa combinaison, il franchit un seuil symbolique. Il devient le premier Afro-Américain à effectuer une sortie extravéhiculaire, une marche dans l’espace. Suspendu au-dessus de la Terre, flottant dans le vide, il contemple ce que peu d’humains ont eu la chance de voir : notre planète, majestueuse, fragile.

Ce moment dépasse la simple performance technique. Il incarne la victoire d’un rêve sur les barrières invisibles. En marchant dans l’espace, Harris ouvre la voie aux générations futures d’astronautes noirs et aux jeunes qui, comme lui autrefois, osent regarder au-delà des étoiles.

Après la NASA, il poursuit sa mission sur Terre. Il fonde la Harris Foundation, dédiée à l’éducation et à l’innovation. Son message reste le même : croire en ses rêves et ne jamais laisser les limites du présent définir l’avenir.

09/02/2025

Dans l’Amérique ségrégationniste du XXe siècle, une jeune fille grandit dans la pauvreté, observant les injustices qui frappent les siens. Cette enfant, c’est Alice Walker, une future écrivaine et militante américaine dont la plume va bouleverser le monde.

En 1982, elle publie “La Couleur pourpre”, un roman épistolaire qui raconte l’histoire de Celie, une femme noire brisée par les abus et l’oppression, mais qui trouve la force de se reconstruire. À travers ses lettres adressées à Dieu, puis à sa sœur Nettie, Celie incarne la souffrance silencieuse de nombreuses femmes, mais aussi leur résilience.

Le livre est un séisme. Il révèle la dure réalité des violences sexuelles, du patriarcat et du racisme, tout en célébrant la sororité et l’émancipation. Acclamé autant que critiqué, il divise. Certains y voient une œuvre féministe révolutionnaire, d’autres l’accusent de dépeindre négativement les hommes noirs. Mais le succès est incontestable : en 1983, Alice Walker devient la première femme noire à recevoir le Prix Pulitzer de la fiction et le National Book Award.

En 1985, Steven Spielberg porte l’histoire à l’écran avec Whoopi Goldberg, Oprah Winfrey et Danny Glover. Le film, nommé onze fois aux Oscars, consacre le roman comme une référence incontournable. Des années plus t**d, une comédie musicale lui offrira une nouvelle vie sur scène.

Mais au-delà de ce chef-d’œuvre, Alice Walker est une militante. Féministe, engagée pour les droits civiques, elle n’a jamais cessé de dénoncer les injustices. Son franc-parler lui vaut autant d’admiration que de controverses, mais son impact demeure inébranlable.

Aujourd’hui encore, “La Couleur pourpre” est une œuvre essentielle, un roman qui a brisé les tabous et inspiré des générations de femmes noires à prendre la parole et à se réapproprier leur destin.

07/02/2025

Londres, 1947. Dans une ville marquée par l’après-guerre, Seretse Khama, un jeune étudiant venu du Bechuanaland, croise le regard de Ruth Williams lors d’un bal. Lui est un prince africain promis au trône, elle est une employée britannique issue de la classe moyenne. Leur amour est immédiat, sincère, mais surtout interdit.

Lorsqu’ils annoncent leur union, la réaction est brutale. Les familles s’y opposent, l’Afrique du Sud, qui vient d’imposer l’apartheid, menace de couper ses relations avec la Grande-Bretagne, et le gouvernement britannique, soucieux de préserver ses intérêts en Afrique australe, fait tout pour empêcher ce mariage. Mais Seretse et Ruth tiennent bon. En 1948, contre vents et marées, ils se marient.

Le retour au Bechuanaland est difficile. Les chefs traditionnels et les colons blancs voient d’un mauvais œil qu’une femme anglaise devienne leur reine. Pire encore, la pression politique s’intensifie : en 1951, Seretse est convoqué à Londres et exilé de son propre pays. Ruth, enceinte, le rejoint plus t**d en Angleterre, bannie elle aussi.

Pendant cinq ans, ils se battent. Leur cause gagne du soutien, et sous la pression de l’opinion publique, Seretse est autorisé à rentrer en 1956. Il abandonne alors son titre royal et se lance en politique. Visionnaire, il prépare l’indépendance de son pays et, en 1966, devient le premier président du Botswana. À ses côtés, Ruth est bien plus qu’une épouse : elle est une figure respectée, engagée auprès du peuple. Leur fils, Ian Khama, suivra les traces de son père et dirigera le pays en tant que président de 2008 à 2018.

Sous leur leadership, le Botswana devient l’un des pays les plus prospères et stables d’Afrique. Seretse s’éteint en 1980, laissant un héritage immense. Ruth, elle, restera jusqu’à sa mort en 2002, aimée et honorée par le peuple qu’elle avait choisi.

Leur histoire fascinante a été portée à l’écran dans le film “A United Kingdom” (2016), avec David Oyelowo et Rosamund Pike dans les rôles de Seretse et Ruth. Un hommage à un amour qui a défié les frontières et changé le destin d’une nation.

06/02/2025

Le 6 février 1945, dans le petit village de Nine Mile, en Jamaïque, un enfant voit le jour sans que personne ne devine encore l’impact qu’il aura sur le monde. Robert Nesta Marley, fils d’une jeune femme jamaïcaine et d’un capitaine britannique absent, grandit au cœur des collines verdoyantes de l’île. Son enfance est marquée par la pauvreté, mais aussi par la richesse de la culture rastafari et des rythmes qui résonnent dans les rues de Kingston.

Très tôt, Bob se passionne pour la musique. À l’adolescence, il quitte son village pour Trenchtown, un quartier populaire où le ska et le rocksteady dictent la vie des jeunes. Avec ses amis Peter Tosh et Bunny Wailer, il forme The Wailers. Ils jouent dans les petits studios locaux, enregistrant des chansons aux textes engagés, empreints des réalités sociales de l’époque.

Mais ce n’est qu’au début des années 1970 que Bob Marley explose sur la scène internationale. Inspiré par le reggae et la philosophie rastafari, il écrit des hymnes à la liberté, à l’unité et à la justice. Des titres comme Get Up, Stand Up, No Woman, No Cry et Redemption Song traversent les frontières, portés par une voix unique et un message universel.

Plus qu’un musicien, Bob Marley devient une icône. Son influence dépasse la Jamaïque : il incarne la lutte des opprimés, la résistance pacifique et l’espoir d’un monde meilleur. Malgré sa disparition prématurée en 1981, son héritage demeure indélébile. Aujourd’hui encore, son visage orne des murs du monde entier et ses paroles résonnent dans les cœurs.

Ses chansons sont reprises par des artistes du monde entier, réinventées à chaque génération. Son histoire, elle, a été portée à l’écran à travers plusieurs documentaires et biopics, témoignant de l’empreinte indélébile qu’il a laissée sur la musique et la culture mondiale.

05/02/2025

New York, 15 décembre 1925. La nuit est froide dans les rues de Harlem. Un homme titube, seul, avant qu’un coup de feu ne vienne briser le silence. Louis Mbarick Fall, plus connu sous le nom de Battling S**i, s’effondre. Il vient de mourir, à 28 ans, bien loin de la gloire qui l’avait porté quelques années plus tôt.

Pourtant, en 1922, il était au sommet du monde. Né au Sénégal en 1897, enrôlé dans l’armée française durant la Première Guerre mondiale, il découvre la boxe en France et gravit les échelons avec une rage et une puissance inégalées. Il est fort, rapide, imprévisible. Et surtout, il ne craint personne.

Le 24 septembre 1922, Paris est en ébullition. Georges Carpentier, idole nationale et champion du monde des mi-lourds, doit affronter ce boxeur noir venu d’Afrique, que beaucoup sous-estiment. Mais ce soir-là, sous les lumières du stade Buffalo, c’est bien Battling S**i qui triomphe. Il terrasse Carpentier et devient le premier Africain champion du monde de boxe. Une victoire historique… mais une victoire qui dérange.

Plutôt que d’être célébré, S**i est rapidement discrédité. On l’accuse de comportement indigne, on l’exclut des cercles sportifs, et on lui retire son titre. Il enchaîne alors les combats sans lendemain, perdant peu à peu sa place dans l’histoire. L’alcool et la misère le rattrapent.

Son exil aux États-Unis ne lui offrira pas la rédemption espérée. Harlem devient son dernier ring. Une nuit de décembre, une b***e met fin à son combat.

Mais Battling S**i n’a jamais vraiment disparu. Il reste une légende, un symbole de résistance, celui qui a brisé les barrières et défié un monde qui ne voulait pas de lui. Parce qu’il était noir, il a été effacé des archives sportives, ignoré par l’histoire officielle. Mais aujourd’hui encore, son nom résonne comme celui d’un pionnier oublié, un champion qui méritait bien plus que l’oubli.

04/02/2025

Pour ses 45 ans, la Black Barbie fait son grand retour sous une nouvelle forme, célébrant son héritage tout en s’adaptant à son époque. Pour marquer cet anniversaire, Mattel a dévoilé il y a quelques jours une édition spéciale de la poupée, vêtue d’une somptueuse robe rouge éclatante, un hommage au modèle emblématique de 1980. Bien plus qu’une réédition nostalgique, ce lancement met en lumière l’impact culturel de la Black Barbie et l’importance de la diversité dans l’univers du jouet.

Derrière cette première poupée iconique, une femme a joué un rôle clé : Kitty Black Perkins. À la fin des années 1970, cette talentueuse designer afro-américaine chez Mattel a bouleversé l’industrie du jouet en proposant une poupée noire pensée comme une figure à part entière, et non comme une simple variante des modèles blancs.

Son travail a contribué à redéfinir les standards de beauté et à offrir aux jeunes filles noires une représentation fidèle et inspirante.

04/02/2025

Un 4 février 1913, naissait une femme, Rosa Parks, qui a changé le cours de l’Histoire. En refusant de céder sa place de bus à un passager blanc, le 1er décembre 1955 à Montgomery.⁣

« Je voudrais qu’on se souvienne de moi comme d’une personne qui voulait être libre, pour que d’autres personnes soient également libres. » ⁣✨
⁣
Son combat contre l’injustice et le racisme continue d’inspirer une lutte toujours d’actualité.⁣
⁣

03/02/2025

✨Pour la première fois depuis Lauryn Hill en 1999, une femme noire remporte le prix de l’album de l’année. Et cette victoire revient à Beyoncé pour son album « Cowboy Carter », ajoutant ainsi une nouvelle page à son incroyable parcours.

Un moment historique qui souligne son impact inégalé sur l’industrie musicale et la culture mondiale. Queen Bey règne plus que jamais. 👑🎶

03/02/2025

🔥 Kendrick Lamar triomphe aux avec Not Like Us et décroche 5 récompenses ! 🏆

• Meilleure chanson rap
• Meilleure performance rap
• Meilleur clip vidéo
• Chanson de l’année
• Enregistrement de l’année

Avec cette nouvelle victoire, il porte son total à 22 GRAMMYs et continue d’écrire l’histoire. 👑

Et détail à noter : il a accepté ses prix en “Canadian Tuxedo” 👀👖

03/02/2025

🇳🇬 Tems remporte ce soir le GRAMMY de la meilleure performance de musique africaine avec son titre « Love Me Jeje ».
Cette victoire confirme son influence grandissante sur la scène musicale mondiale et célèbre le rayonnement de l’Afrobeats.

Une nouvelle consécration pour l’artiste nigériane, qui continue d’imposer son style unique au sommet de l’industrie musicale.

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Face au malheureux constat de l’insuffisante mise en avant de la jeunesse afro qui œuvre de manière active, engagée et qui est porteuse de fabuleux projets, est née l’idée d’élaborer une plateforme accessible à toutes et tous dans une perspective de promotion des jeunes talents et entreprenants noirs. Est donc apparu LEXCLUSIV, un média 100% afro qui a lancé ses toiles sur les réseaux sociaux.

Le média se veut particulièrement proche de la jeunesse afro engagée. Moulé au triptyque « Informer – Cultiver – Inspirer », LEXCLUSIV a pour missions de révéler les jeunes entreprenants et talentueux qui n’ont malheureusement pas assez, voire pas du tout de visibilité sur le plan médiatique, et de déceler les outils qui ont permis aux plus grands de se hisser à des rangs d’Excellence. Loin d’être une plateforme servant à des publicités vaines et pompeuses, LEXCLUSIV axe son action sur la promotion des valeurs primordiales à la réussite dont principalement, la recherche sans faille de l’Excellence.

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