Média Jaune de Lorraine

Média Jaune de Lorraine Le Pavé Lorrain

⬛️ POLICIER DÉSÉQUILIBRÉ, UN CAS ISOLÉ ?Il y a 2 jours un drame survenu en Moselle, où un policier de 46 ans a tragiquem...
03/02/2025

⬛️ POLICIER DÉSÉQUILIBRÉ, UN CAS ISOLÉ ?

Il y a 2 jours un drame survenu en Moselle, où un policier de 46 ans a tragiquement mis fin aux jours de sa mère de 73 ans, gravement malade, avant de tuer son père et de se su***der, soulève des questions cruciales sur le port d'armes par les forces de l'ordre en dehors de leurs heures de service.

Bien que les détails précis de cette affaire restent à éclaircir, elle s'inscrit dans une série d'incidents similaires qui interpellent sur la nécessité de réévaluer les politiques actuelles en matière d'armement des policiers.

Ces incidents ne sont pas des cas isolés.

Debut janvier un policier de Saint-Quentin s’est suicidé avec son arme de service il a mis fin à ses jours à son domicile en utilisant son arme de service.

Il y a trois semaines devant la cour d'appel un fonctionnaire de police en poste dans l’Eure conteste sa culpabilité et sa peine après avoir menacé un artisan sur la route avec son arme de service alors qu’il rentrait du travail.

Cet été un policier a abattu de plusieurs coups de feu un SDF de 32 ans qui dormait dans une grange. La victime aurait notamment été touchée par deux balles dans le dos et une dans la tête, avant que le policier ne photographie son cadavre.

En février 2018, un commandant de police de Béziers s'est suicidé à son domicile avec son arme de service. L'année 2018 sera une série de 12 suicidés par arme de service.

En 2017, 49 policiers se sont donné la mort, dont un tiers avec leur arme professionnelle.

Cette même année un policier abat trois personnes avec son arme de service, il s'en était pris à la famille de sa compagne, avant de se su***der.

Ces événements tragiques mettent en lumière les risques associés au port d'armes en dehors des heures de service.

En France, les policiers ont la possibilité de porter leur arme en dehors de leurs heures de service, une mesure initialement destinée à leur protection personnelle face aux menaces potentielles.

Cependant, cette pratique soulève des préoccupations, notamment en ce qui concerne la santé mentale des agents.
Nous savons que la police n'est pas une institution ou les personnes équilibrée se précipitent ou alors rarement.

Il est essentiel de réexaminer les politiques actuelles concernant le port d'armes par les policiers en dehors de leurs heures de service.
Les incidents sont extrêmement nombreux et dangereux pour la population.

Limiter l'accès aux armes en dehors du service pourrait réduire le nombre de su***des et d'incidents violents impliquant les policiers.

Des mesures telles que le dépôt obligatoire des armes au commissariat à la fin du service pourraient être envisagées.

Au-delà de la question du port d'armes, il est crucial de faire un large travail sur la psychologie des forces de l'ordre.

La mise en place de cellules d'écoute, de programmes de prévention du su***de, de formations à la gestion du stress ainsi qu'un meilleur recrutement pourrait aider à identifier rapidement les déséquilibrés.

Les tragédies impliquant des policiers en dehors de leurs heures de service, utilisant leur arme professionnelle, soulignent la nécessité d'une réflexion approfondie sur les politiques d'armement.

Depuis le drame arrivé à Retonfey en Moselle nous entendons les syndicats de police pleurer et hurlé à l'incompréhension. Eux même qui militent pour généralisé le port d'arme en dehors de horaires de service. Comme d'habitude hormis geindre et pleurer sur les plateaux de télévision ils sont incapable de trouver des solutions simples et intelligente.

Alors oui il faut désarmé la police comme nous l'entendons dans certaines bouches politiciennes afin de nous protéger un premier temps et en second temps les protéger.

KLL pour le Pavé Lorrain

⬛️EBRA ET SES AFFINITÉS AVEC L'EXTRÊME DROITELe patron du groupe presse EBRA, Philippe Carli, est au cœur d’une polémiqu...
31/01/2025

⬛️EBRA ET SES AFFINITÉS AVEC L'EXTRÊME DROITE

Le patron du groupe presse EBRA, Philippe Carli, est au cœur d’une polémique après avoir « liké » des publications d’extrême droite sur LinkedIn. Un détail anodin ? Pas vraiment.

EBRA, qui possède des journaux influents comme L’Est Républicain, Le Républicain Lorrain et Vosges Matin, est le premier groupe de presse régionale en France.
Or, ce géant de l’information appartient au Crédit Mutuel, une banque multimilliardaire. Cette affaire soulève une question fondamentale : peut-on encore parler d’une presse libre lorsque les médias sont entre les mains de grands groupes financiers ?

Un patron de presse sous influence idéologique
L’enquête de Mediapart révèle que Philippe Carli a régulièrement interagi avec des publications d’extrême droite, notamment celles de figures comme Sarah Knafo, bras droit d’Éric Zemmour, et d’autres personnalités proches du Rassemblement National ou de la chaîne CNews.
Un positionnement idéologique qui tranche avec l’exigence de neutralité que l’on attend d’un dirigeant de presse.

Dans un communiqué, le Syndicat National des Journalistes (SNJ-CGT) s’est indigné : « Philippe Carli n’a pas à embarquer les titres EBRA dans son coming-out nauséabond ». Les journalistes du groupe s’inquiètent d’une dérive qui semble confirmer une droitisation déjà perceptible dans les journaux du groupe.

Depuis plusieurs années, les titres d’EBRA affichent une orientation éditoriale marquée à droite. Cette évolution est particulièrement visible dans le traitement des sujets liés à l’immigration, à la sécurité ou aux mouvements sociaux. Certains articles, par leur ton alarmiste et leur sélection de sources, flirtent avec les thématiques chères à l’extrême droite.

Par ailleurs, la couverture des luttes sociales est souvent biaisée, voire absente. Lors des manifestations des Gilets Jaunes, en décembre 2018, la colère contre la presse s’est matérialisée par des barricades devant les locaux de L’Est Républicain, signe du profond rejet de ces médias par une partie de la population.

Le mouvement contre la réforme des retraites, les grèves dans l’éducation ou les mobilisations écologistes ont également souffert d’un traitement médiatique minimaliste dans les journaux du groupe. À l’inverse, les sujets sécuritaires et les faits divers dramatiques y sont surreprésentés, contribuant à nourrir un climat anxiogène.

Le cas EBRA n’est pas un cas isolé. La presse française est aujourd’hui sous la coupe d’une poignée de grands groupes industriels et financiers. Bernard Arnault contrôle Le Parisien et Les Échos, Vincent Bolloré impose sa ligne ultraconservatrice à CNews, Europe 1 et désormais au Journal du Dimanche, Patrick Drahi détient BFM-TV et Libération, et le Crédit Mutuel contrôle EBRA.

Cette concentration des médias dans les mains de grands capitaines d’industrie est un danger majeur pour la démocratie. Pourquoi ? Parce que ces propriétaires de presse ne sont pas de simples mécènes désintéressés. Ils utilisent les journaux et chaînes de télévision comme des outils d’influence pour servir leurs intérêts économiques et politiques.

Le cas de Vincent Bolloré est emblématique : en quelques années, il a transformé CNews en un organe de propagande d’extrême droite, donnant une tribune permanente à Éric Zemmour et à des éditorialistes prônant des idées réactionnaires. Si Bolloré a pu opérer cette mutation en toute impunité, pourquoi Philippe Carli ne pourrait-il pas faire de même avec les journaux d’EBRA ?

Cette mainmise des milliardaires sur la presse a un effet direct sur la qualité de l’information. Les sujets qui dérangent les puissants sont minimisés ou invisibilisés, tandis que d’autres, plus conformes à leurs intérêts, sont surexposés. La montée en puissance de CNews et la normalisation des idées d’extrême droite dans le débat public sont le résultat direct de cette concentration médiatique.

Face à cette situation, une partie croissante de la population se détourne des médias traditionnels, les accusant de ne plus être au service de l’information mais d’une propagande au service des élites économiques et politiques. C’est ce rejet qui s’est exprimé avec violence lors du mouvement des Gilets Jaunes, lorsque des manifestants ont attaqué des locaux de presse jugés complices du pouvoir.

Philippe Carli, a présenté ce mardi 28 janvier sa démission des fonctions qu’il occupait depuis 2017. «Crédit mutuel Alliance fédérale prend acte de la démission de M. Philippe Carli», déclare dans un communiqué de presse la banque qui détient le groupe de médias. Un train pour en cacher un autre...

Si l’on veut une information réellement indépendante, il est urgent de repenser le modèle économique des médias. Des alternatives existent : des journaux indépendants comme Mediapart, Le Média, Basta! ou Reporterre fonctionnent sans actionnaire milliardaire et proposent une information rigoureuse, libre de toute pression financière.

Une autre piste serait d’instaurer des lois limitant la concentration des médias, afin d’empêcher qu’une poignée de grandes fortunes ne monopolisent l’information. Mais cette réforme nécessiterait une volonté politique forte… que l’on ne voit pas émerger chez les gouvernements successifs, eux-mêmes souvent soutenus par ces mêmes médias.

L’affaire EBRA doit être un signal d’alarme. Tant que l’information restera un jouet entre les mains des banques et des milliardaires, la démocratie sera en danger. Il est urgent de reprendre le contrôle de la presse pour garantir un journalisme libre, indépendant et au service du public, et non des puissants.

KLL pour le Pavé Lorrain

22/01/2025

⬛️UN GESTE CONTROVERSÉ ET LA STRATÉGIE DU CHIFFON ROUGE

Le récent geste d’Elon Musk, en l'occurrence un salut n**i lors d’un événement public, a provoqué un tollé international. Bien que l’entrepreneur milliardaire n’ait pas directement revendiqué ce geste, il illustre un glissement inquiétant vers une banalisation des codes et symboles associés à l’extrême droite.

Le salut n**i est l’un des symboles les plus reconnus et condamnés de l’histoire moderne, synonyme d’oppression, de haine et de crimes contre l’humanité. Voir une figure publique aussi influente qu’Elon Musk adopter un geste ambigu proche de ce symbole suscite des questions légitimes sur ses intentions et son positionnement idéologique.

Depuis plusieurs mois, Musk s’est rapproché de certaines figures controversées de l’extrême droite, utilisant sa plateforme, X (anciennement Twitter), pour amplifier des récits populistes et nationalistes. Sa modération laxiste sur les discours de haine et son soutien tacite à des personnalités conspirationnistes renforcent l’idée qu’il s’aligne, volontairement ou non, avec des mouvances dangereuses pour la démocratie.

Face à l’indignation suscitée par ce geste, les réseaux sociaux affiliés à l’extrême droite ont immédiatement réagi en lançant une stratégie bien rodée : la diversion. Des photos de responsables politiques comme Jean-Luc Mélenchon ou Emmanuel Macron saluant la foule ont été ressorties, présentées de manière fallacieuse comme des gestes similaires au salut n**i.

Ces détournements participent à une stratégie de confusion : en mettant en parallèle des contextes totalement différents, l’extrême droite cherche à décrédibiliser les critiques et à normaliser ses propres actes. Ce procédé est d’autant plus pernicieux qu’il repose sur une manipulation émotionnelle, exploitant l’ignorance de certains spectateurs pour créer des débats stériles.

Au-delà de ce geste controversé, le comportement général de Musk soulève des préoccupations. Avec une audience de plusieurs centaines de millions de personnes, il exerce une influence colossale sur l’opinion publique mondiale. Sa proximité avec les idées de l’extrême droite américaine, qui prône un retour à des valeurs identitaires, patriarcales et autoritaires, représente une menace pour les équilibres démocratiques.

En laissant proliférer des discours haineux et en adoptant une posture ambiguë face à des idéologies extrémistes, Musk contribue à leur légitimation. L’extrême droite prospère dans les zones grises, là où le doute persiste et où les frontières morales deviennent floues. En ce sens, les actes et paroles du PDG de Tesla et de SpaceX alimentent un climat de polarisation et d’intolérance.

La banalisation de gestes, discours ou symboles liés à l’extrême droite ne doit pas être prise à la légère. Ce type de comportement contribue à normaliser une idéologie fondée sur la division, l’exclusion et la violence. En tant que figure publique, Elon Musk a une responsabilité qu’il semble ignorer, ou pire, utiliser à des fins idéologiques.

Il est crucial que la société, les médias et les institutions continuent de dénoncer ces dérives, tout en éduquant le public sur les stratégies de manipulation employées par les extrémistes. L’histoire a montré à maintes reprises que fermer les yeux sur de tels signaux faibles peut avoir des conséquences dramatiques.

Elon Musk n’est pas seulement un entrepreneur visionnaire, mais aussi un acteur politique et culturel influent. À ce titre, ses actes ne peuvent pas être dissociés de leur portée symbolique et de leurs implications sociétales. Face à l’extrême droite et à sa propagande insidieuse, la vigilance reste notre meilleur rempart.

Dans cette vidéo nous avons pu associer ces photos avec les vidéos correspondantes à Musk, Melenchon et Macron

KLL pour le Pavé Lorrain

17/01/2025

⬛️ PS : UNE HISTOIRE DE SOCIAL-TRAÎTRE

Depuis sa fondation, le Parti Socialiste (PS) incarne la trahison systématique des aspirations populaires et des luttes ouvrières.

Prétendant représenter la gauche et les intérêts des travailleurs, il n'a cessé de jouer un rôle de frein et de saboteur, rendant toute transformation radicale impossible.

Le PS, au fil des décennies, a mérité son surnom de "social-traître", un qualificatif forgé dans les luttes révolutionnaires pour désigner ces forces qui, sous un vernis progressiste, se plient aux logiques capitalistes et trahissent leurs propres bases populaires.

Dès sa naissance en 1905 avec la création de la Section Française de l'Internationale Ouvrière (SFIO), le PS a montré des signes de faiblesse idéologique. Si Jean Jaurès portait des idéaux de justice sociale, son parti s’est rapidement divisé entre une aile réformiste et une aile révolutionnaire.

La Première Guerre mondiale révèle au grand jour la nature du social-traître : les dirigeants de la SFIO, plutôt que de s'opposer à l'effort de guerre impérialiste, participent à l'Union sacrée, envoyant des millions de prolétaires se faire massacrer pour défendre les intérêts des bourgeois. Ce fut une trahison historique qui éclaire la nature profonde du réformisme socialiste.

Dans les années 1930, face à la montée du fascisme et aux luttes sociales, le PS joue à nouveau son rôle de modérateur des mouvements révolutionnaires.
Sous Léon Blum, le Front Populaire accède au pouvoir en 1936 avec des promesses de transformation sociale. Pourtant, les grandes grèves ouvrières et les occupations d’usines, qui menaçaient l’ordre capitaliste, sont rapidement étouffées.
Blum choisit de calmer les ardeurs révolutionnaires pour préserver la "République", sacrifiant les aspirations des travailleurs sur l’autel de la collaboration de classe.

L'arrivée de François Mitterrand au pouvoir en 1981 marque un tournant majeur dans l'histoire du PS, mais aussi une trahison éclatante. Promettant la rupture avec le capitalisme, le PS met en place des réformes initiales, avant de céder à la logique néolibérale dès 1983 avec le "tournant de la rigueur".
Ce renoncement symbolise la soumission totale du PS à l’ordre bourgeois et son rejet de toute transformation structurelle. Mitterrand, ancien ministre sous la IVe République et figure ambiguë, incarne à lui seul cette duplicité inhérente au PS : des discours de gauche pour mieux gouverner à droite.

Le rôle historique du PS est clair : il agit comme un rempart contre les mouvements révolutionnaires. En occupant l’espace politique de la gauche, il empêche toute alternative véritablement anticapitaliste d’émerger. Son fonctionnement repose sur la gestion "raisonnable" du système capitaliste, cherchant à le légitimer plutôt qu'à le combattre.
À chaque crise sociale, le PS s’est positionné du côté des forces de l’ordre, qu’il s’agisse de réprimer les grèves, de soutenir les politiques austéritaires, ou de brader les services publics aux intérêts privés.

La présidence de François Hollande (2012-2017) a marqué une accélération de la déception populaire envers le PS. Sa politique d’austérité et son abandon des classes populaires, notamment avec la loi Travail et le pacte de responsabilité, ont renforcé le sentiment de trahison. Ces mesures, loin de répondre aux besoins des travailleurs, ont exacerbé la colère sociale, ouvrant un espace à l'extrême droite et préparant le terrain pour l'ascension d'Emmanuel Macron, son ancien ministre, qui a poursuivi cette logique néolibérale sous un masque "progressiste".

Aujourd'hui, les négociations avec le gouvernement mettent de côté le Nouveau Front Populaire ont révélé une fois de plus la duplicité du PS.
Refusant de s'engager pleinement dans une opposition radicale face au gouvernement et rejetant une motion de censure contre François Bayrou, le PS démontre qu’il reste fidèle à sa nature de social-traître.
Encore une fois, le PS sabote l’espoir de transformation en maintenant les forces révolutionnaires dans une impasse institutionnelle.

Face à un capitalisme en crise et à des inégalités croissantes, le PS continue de jouer son rôle de fossoyeur des luttes sociales. Ce parti moribond incarne l’imposture d’une gauche institutionnelle qui freine toute progession sociale et environnementale. En prônant des compromis, il neutralise les élans révolutionnaires et désarme les classes populaires.

Il est donc impératif, pour celles et ceux qui luttent pour une véritable émancipation, de ne pas se laisser duper par le faux discours progressiste du PS.
Son éradication politique est une condition nécessaire pour ouvrir la voie à une organisation révolutionnaire capable de porter les aspirations des opprimés et de mettre fin à l’exploitation capitaliste. Il ne peut y avoir de compromis avec les social-traîtres : leur existence politique est un poison qui dilue la colère populaire et sert les intérêts de la bourgeoisie.

Pour répondre aux urgences sociales, écologiques et économiques, il est indispensable de construire des outils politiques réellement ancrés dans les luttes populaires, loin des compromissions électoralistes et institutionnelles. L’histoire nous enseigne une leçon essentielle : tant que le PS occupe l’espace de la gauche, il n’y aura pas de véritable transformation sociale.

KLL pour le Pavé Lorrain

fans

⬛️UN POLICIER MISE EN EXAMEN SUITE A LA MISE MORT D'UNE PERSONNE Dans une France qui se targue d'être le pays des droits...
14/01/2025

⬛️UN POLICIER MISE EN EXAMEN SUITE A LA MISE MORT D'UNE PERSONNE

Dans une France qui se targue d'être le pays des droits de l'Homme, un énième scandale policier vient ternir cette prétendue exemplarité.

Le 17 août 2023 à Paris, Tamer Miskir, un réfugié Palestinien menotté dans un véhicule, a perdu la vie à la suite de violences infligées par un policier, Théo P., dans un véhicule de police. Ce dernier, récemment mis en examen pour « coups mortels », incarne à lui seul le problème systémique d’une institution gangrenée par les abus et le sentiment d’impunité.
Dans les rapports il ira jusqu'à dire que Tamer c'est cogner tous seul contre une portière...
Il est tombé dans l'escalier en sommes...

Il aura fallu près de cinq mois pour que la vérité éclate, grâce à une enquête relayée par Libération ce lundi 13 janvier 2025. Tamer Miskir, immigré palestinien, aurait été frappé violemment a plusieurs reprises au visage par Théo P. alors qu’il était immobilisé et incapable de se défendre.

Ces faits choquants ne sont pas un cas isolé, mais s’inscrivent dans une longue liste de violences policières ciblant systématiquement des populations racisées, marginalisées, ou issues de l’immigration.

Tamer Miskir n’est pas qu’une victime de plus : il est le symbole d’une répression brutale qui ne cesse de s'intensifier.

Les morts aux mains des forces de l’ordre, en particulier parmi les minorités, révèlent une violence étatique banalisée. Ce sont des vies brisées, des familles endeuillées et une justice qui se fait attendre. Nous avons tous en tête l'affaire Nahel qui a provoqué un soulèvement populaire réprimé dans le sang par cette même policier vichiste qui l'avait abattue sous les applaudissements des nostalgiques du III Reich faisant de ce policier une personne millionnaire après le déclenchement d'une cagnotte.

La mise en examen de Théo P. ne doit pas faire illusion : il s’agit d’un arbre cachant la forêt. Le problème dépasse l’individu, car il est profondément enraciné dans un appareil répressif structurel.

Quand un agent de police ose commettre de tels actes, cela ne traduit pas seulement un dérapage, mais une culture institutionnelle qui protège ses membres à tout prix. Le corporatisme policier, soutenu par des gouvernements successifs, étouffe toute velléité de réforme.

Ce n’est pas la première fois qu’un agent des forces de l’ordre agit en toute impunité en dehorsde Nahel et Tamer.
Combien d’enquêtes sont classées sans suite ? Combien de violences restent invisibles, car non filmées ou étouffées par une chaîne hiérarchique solidaire dans le silence ?

Chaque acte violent ignoré par la justice alimente ce sentiment d’invincibilité qui gangrène les rangs policiers.

Le fait que Tamer Miskir soit palestinien n’est pas anodin. Dans l’imaginaire collectif français, imprégné d’une colonialité persistante, les corps racisés sont des cibles privilégiées. Les Palestiniens, déjà victimes d’une oppression constante sur leurs terres et maintenantd'un génocide, se retrouvent également criminalisés lorsqu’ils cherchent refuge en Europe.

Ce racisme systémique, maquillé derrière des discours sécuritaires, justifie des violences inacceptables et des abus de pouvoir constants.

L’affaire Miskir met en lumière une vérité glaçante : dans le regard de l’État, certaines vies valent moins que d’autres.
Ce traitement différencié n’est pas une dérive, mais bien une politique délibérée qui trouve ses racines dans l’histoire coloniale et impériale de la France glorifiée par les médias mainstream.

Face à ce drame, le silence du gouvernement est assourdissant. Alors que les manifestations contre les violences policières se multiplient, les autorités persistent à minimiser ces événements, préférant invoquer l’exemplarité de la police républicaine. Ce refus de reconnaître la gravité des faits est une insulte aux victimes et à leurs familles. Npus pouvons saluer depuis quelques jours en Italie, des manifestations antiflics suite à un bavure policière et les mensonges qui les ont suivis.

Sans l'hexagone le ministre de l’Intérieur, si prompt à défendre les forces de l’ordre, reste muet. Ce silence n’est pas neutre : il est le reflet d’une complicité institutionnelle qui préfère étouffer les scandales plutôt que d’admettre la nécessité d’un changement radical.

L’affaire Tamer Miskir doit devenir un cri de ralliement pour tous ceux qui refusent de fermer les yeux face à l’injustice.

Il est urgent de bâtir un front uni contre ces violences policières et de réclamer des comptes. Nous ne pouvons plus tolérer une police qui tue, une justice qui tergiverse, et un gouvernement qui protège les coupables et des médias qui instrumentalisent les masses.

Les luttes sociales, antiracistes et décoloniales doivent converger pour imposer une rupture avec ce système oppressif.

Des solutions existent, notamment la mise en place d’organismes indépendants de contrôle, et surtout, une remise en question profonde du rôle des forces de l’ordre dans une société prétendument démocratique.

Des condamnations exemplaires à des peines de prison très lourdes serait également une bonne chose ainsi que la réouverture de tous les dossiers bancales.

La France ne peut continuer à nier l’évidence : sans justice, il n’y aura pas de paix. Et cette justice, nous devons aller la chercher, coûte que coûte.

KLL pour le Pavé Lorrain

⬛️RETOUR SUR LA MANIFESTATION DE TOUL CONTRE LA STATUE DU TORTIONNAIRE BIGEARD Environ 250 personnes ont bravé le froid ...
12/01/2025

⬛️RETOUR SUR LA MANIFESTATION DE TOUL CONTRE LA STATUE DU TORTIONNAIRE BIGEARD

Environ 250 personnes ont bravé le froid glaciale toulois de ce samedi 11 janvier 2025 pour exiger le retrait de la statue du général Bigeard.

L’érection de statues est un acte hautement symbolique, destiné à rendre hommage à des figures considérées comme des modèles ou des héros.

Cependant, lorsque les actes de ces figures sont entachés de graves violations des droits humains, il est légitime de questionner leur place dans l’espace public. Enfin c'est une question qu'Alde Harmand maire de gauche ne se pause pas. (Enfin de gauche... Ex membre du parti socialiste )

La statue du général Marcel Bigeard, soulève un débat crucial sur la mémoire collective et sur les valeurs que nous choisissons d’honorer.

Marcel Bigeard, figure militaire controversée, a marqué l'histoire par son rôle actif durant la guerre d'Algérie (1954-1962), un conflit colonial brutal opposant la France aux mouvements indépendantistes algériens.

Si certains louent son charisme et ses talents de stratège comme au cœur même la municipalitéde Toul, il est impossible d’ignorer son implication directe dans des pratiques de torture et des méthodes d’exécution barbares, symboles des exactions commises par l’armée française pendant cette guerre.

Durant la bataille d'Alger (1957), où il commandait le 3e régiment de parachutistes coloniaux, Bigeard a été au cœur de la stratégie répressive contre les militants du Front de libération nationale (FLN).

Sous son commandement, la torture est devenue une pratique systématique pour obtenir des informations. Elle s’inscrivait dans une soit disant "logique" de "guerre contre-insurrectionnelle", mais elle a également marqué des générations d'Algériens, laissant derrière elle des blessures profondes et une mémoire collective douloureuse.

Bigeard a non seulement toléré ces pratiques, mais il les a aussi défendues publiquement. Dans certaines interviews, il a minimisé la gravité de ces actes, qualifiant la torture de "mal nécessaire". Cette attitude, loin d'être un simple détail de sa carrière, reflète une complicité active avec un système oppressif et inhumain.

L’un des éléments les plus choquants de son héritage reste l'invention de la méthode appelée "crevette Bigeard" reprise par les forces armées de en Argentine durant le coup d'état de 1976 ou 30 000 personnes disparaissent. Cette pratique consistait à attacher un prisonnier à des blocs de béton avant de le jeter vivant dans la mer, provoquant une mort atroce par noyade.

Cette méthode, utilisée pour se débarrasser des corps des prisonniers torturés ou exécutés, incarne l’horreur et le mépris absolu pour la vie humaine. Ces exactions ne sont pas de simples allégations : elles ont été rapportées par des témoins, documentées par des historiens et dénoncées par des associations de défense des droits humains.

L’existence de cette méthode et son association avec le nom de Bigeard témoignent du caractère systématique de la violence utilisée durant la guerre d’Algérie, mais elles posent également une question fondamentale :

Peut-on rendre hommage à un homme dont le nom est associé à de tels actes sans renier nos principes fondamentaux de justice et d'humanité ?

À Toul, la statue du général Bigeard est présentée comme un hommage à un homme issu du territoire et ayant gravi les échelons de l'armée.

Mais cette glorification fait abstraction des aspects sombres de son parcours. En maintenant cette statue dans l’espace public, la ville envoie un message fort : elle banalise les crimes de guerre et les souffrances infligées à des milliers de victimes.

La présence de cette statue constitue une insulte à la mémoire des victimes de la guerre d'Algérie, en particulier celles qui ont subi la torture et les exécutions sommaires.
Elle est également un obstacle à une réconciliation sincère entre la France et l'Algérie, car elle glorifie une figure étroitement liée aux pages les plus sombres de ce conflit.

Le retrait de la statue du général Bigeard ne reviendrait pas à effacer l’histoire, mais à l’assumer pleinement. Il ne s’agit pas de nier les faits ou de pratiquer un "amnésisme", mais de choisir les figures que nous décidons de célébrer et les valeurs que nous voulons transmettre aux générations futures.

Une telle décision serait un signal fort en faveur d’une mémoire critique et respectueuse des droits humains.

Retirer cette statue, c'est reconnaître que les actes de violence, même au nom de l'État, ne doivent jamais être glorifiés !

C'est également une manière d’honorer les victimes et de rappeler que la dignité humaine est une valeur non négociable.

Toul, comme d’autres villes françaises, a l’opportunité de montrer l’exemple en réinterrogeant ses symboles et en construisant un espace public qui reflète des valeurs d’humanité, de justice et de respect. En attendant le réveil de la municipalité une bataille juridique et morale s'intensifie.

KLL pour le Pavé Lorrain

08/01/2025

⬛️ LIESSE DANS LES RUES APRÈS LE DÉCÈS DE LE PEN, EXPLICATION EN VIDÉO

Du Nord au Sud de l'est à l'Ouest hier des dizaines de milliers de personnes ont souhaité la mort de Jean Marie Lepen décédé à l'age de 96 ans.

Nous avons complilé les rassemblements et nous avons également répondu en fin de vidéo aux personnes qui parlent de honte ou de manque de respect.

La mort de Jean-Marie Le Pen marque la fin d’une ère profondément controversée dans l’histoire politique française. Figure centrale de l’extrême droite, il a incarné, pour beaucoup, des idées rétrogrades et divisives qui ont contribué à la polarisation de la société. Son parcours politique, marqué par des propos racistes, antisémites et misogynes, a nourri des discours de haine et favorisé une stigmatisation systématique des minorités.

Se réjouir de sa disparition, ce n’est pas célébrer la mort d’un individu, mais plutôt exprimer un soulagement face à la fin symbolique d’une idéologie toxique qu’il représentait. Jean-Marie Le Pen a, à maintes reprises, minimisé les atrocités de la Seconde Guerre mondiale, qualifiant les chambres à gaz de « détail de l’histoire », un propos qui a choqué et blessé des millions de victimes et leurs descendants. Il a également ouvertement promu des idées xénophobes, contribuant à un climat de peur et de rejet envers les étrangers et les immigrés.

Son influence politique a permis la montée en puissance de l’extrême droite, avec des conséquences durables sur le paysage politique français. Les divisions sociales exacerbées, la banalisation des discours haineux et la remise en cause des valeurs républicaines comme l’égalité et la fraternité sont autant d’héritages que certains pourraient souhaiter voir disparaître avec lui.

Se réjouir de sa mort, c’est aussi espérer un avenir débarrassé de ces idées qui freinent le progrès social. Cela ne signifie pas oublier ou minimiser les leçons du passé, mais plutôt tourner la page sur une période marquée par la promotion d’une vision du monde excluante et réactionnaire.

En fin de compte, la disparition de Jean-Marie Le Pen est l’occasion de réfléchir à l’impact de ses idées et de s’engager résolument dans la construction d’une société plus inclusive, où le respect et la dignité humaine prévalent sur la haine et la division.

KLL pour le Pavé Lorrain

Adresse

Place Stanislas
Nancy
54000

Site Web

Notifications

Soyez le premier à savoir et laissez-nous vous envoyer un courriel lorsque Média Jaune de Lorraine publie des nouvelles et des promotions. Votre adresse e-mail ne sera pas utilisée à d'autres fins, et vous pouvez vous désabonner à tout moment.

Contacter L'entreprise

Envoyer un message à Média Jaune de Lorraine:

Vidéos

Partager

Type