13/10/2024
Il n'est pas rare de trouver, au détour d'un vieux document, le texte d'une chanson d'époque ; la poésie n'en est jamais bien savante, la rime souvent pauvre, et le sujet rarement respectueux. Cette chanson là a été trouvée au dos d'une procédure sans intérêt, (une vache qui a brouté le pré du voisin), mais elle a retenu mon attention car un membre de la famille y est cité ... Voici :
cest est lystoere de la vielle valerienne
quauroyt laissez ieusne chat aller a fourmaige
cestuy luy rominoist teuement quamour le vienne
grobis en grobis pour tout bon mariaige
nheust que des honour en son mesnage
et cest prince que ce croioist desia roy
lhors que moreust petit duc restast
dans necy oncques ne le pleurast
le deus des calendes doust iour benict
se manquast de peult quon fist feu de ioie
pucel le treuvast amant ou mattin le fist
que lappeloist mere son tettinet pressant
tant raminagrobis le con luy labourast
que blanche collombe luy en naquist
que tant tost toutes abandonnast
et la mere et la fillie desguerpist
hontaigie la pouvre vielle valerienne
a aultre sire a mariage se donnast
que ne la treuvast point vilaine
par les beaulx escus que la constituast
le bon cure panisset son c***r cosin
marie anne charlotte ceste colombe
se nommoyt et iusques en sa tombe
faure sappellast tant tost ou villain
faure la mariast de monsieur de lullin
le bon fermier luy en naquist ung matin
quelque marie aux frays tetins
que bien tost monsieur de lulin engrossast
au vray chiens ne font point chatz