Editions Parenthèses

Editions Parenthèses Maison d'édition indépendante, spécialisée en architecture, urbanisme, art, musique, photographie, sc

Vient de paraître :NOUVELLE ÉDITIONJosé Baltanas«Le Corbusier, parcours»250 × 200 mm, 192 p., nombreuses illustrations (...
27/08/2024

Vient de paraître :
NOUVELLE ÉDITION

José Baltanas
«Le Corbusier, parcours»

250 × 200 mm, 192 p., nombreuses illustrations (photographies, dessins, plans), 2024.
ISBN 978-2-86364-450-8

Une promenade photographique en architectures : Villa Fallet, Villa Stotzer, Villa jaquemet, Villa Jeanneret-Perret, Villa schwob, Une petite maison, Villa savoye, Pavillon suisse, Manufacture duval, Unité d’habitation, Couvent de La Tourette, Écluse de Kembs-Niffer, Pavillon d’exposition Heidi Weber…

« Je dessine un bonhomme. Je le fais entrer dans la maison ; il découvre telle grandeur, telle forme de pièce et surtout tel afflux de lumière par la fenêtre ou le pan de verre. Il avance : autre volume, autre arrivée de lumière. Plus loin, autre source lumineuse ; plus loin encore, inondation de lumière et pénombre tout à côté, etc. »

En librairie.

https://www.editionsparentheses.com/Le-Corbusier-Parcours-902

C’est la rentrée !!!Les nouveautés de septembre sont là !À vos libraires...
26/08/2024

C’est la rentrée !!!

Les nouveautés de septembre sont là !

À vos libraires...

Les livres en train de se faire :«Le vélo à voile», dessin de Paulo Mendes da Rocha, 1986.Livre des écrits de l'architec...
25/08/2024

Les livres en train de se faire :

«Le vélo à voile»,
dessin de Paulo Mendes da Rocha, 1986.

Livre des écrits de l'architecte à paraître en octobre…

Alain Delon dans le nouveau livre du photographe Bernard de Tournadre, à paraître en septembre…
19/08/2024

Alain Delon dans le nouveau livre du photographe Bernard de Tournadre, à paraître en septembre…

Les livres en train de se faire…«J’aimerais être architecte à Rio de Janeiro car, à la moindre erreur, la nature viendra...
10/08/2024

Les livres en train de se faire…

«J’aimerais être architecte à Rio de Janeiro car, à la moindre erreur, la nature viendrait à mon secours.»
Alvaro Siza…
À paraître…

Canicule corrections…Les livres en train de se faire : Alvaro Siza…
03/08/2024

Canicule corrections…

Les livres en train de se faire : Alvaro Siza…

Sous la direction de : Joséphine Billey, Alexia Fesquet, Agnès Jacquin, Alexis Pernet.«Plus grand que la SeineActeurs en...
17/07/2024

Sous la direction de : Joséphine Billey, Alexia Fesquet, Agnès Jacquin, Alexis Pernet.

«Plus grand que la Seine
Acteurs en réseau, Paysages en projets»

Collection : Architectures
18 × 26,5 cm, 304 p., 287 illustrations en couleur, 2021.
ISBN 978-2-86364-373-0

De Paris à la mer, la Seine traverse les territoires franciliens et normands, leur offrant un débouché sur la Manche et le trafic mondial. Son parcours dessine une vallée, un véritable milieu de vie à l’équilibre menacé par la pression anthropique et le dérèglement climatique.



https://www.editionsparentheses.com/plus-grand-que-la-seine

16/07/2024

Dans son livre qui vient de paraître «Baudrillard et le monstre (l’architecture)», Jean-Louis Violeau examine, à travers le cas de Jean Baudrillard, les fécondes interactions qui se sont tissées entre la philosophie, la sociologie et l'architecture contemporaine. Baudrillard ne s'est jamais ...

À propos de :Sophie Brones, «Beyrouth dans ses ruines»un article de Gilbert Nicolas dans Espaces et sociétés 2023/1 (n° ...
19/06/2024

À propos de :
Sophie Brones, «Beyrouth dans ses ruines»

un article de Gilbert Nicolas dans Espaces et sociétés 2023/1 (n° 188), pages 209 à 213.

«Sophie Brones, anthropologue, arrive pour la première fois à Beyrouth en 2002. Un ami beyrouthin lui montre les endroits qui peuplent ses souvenirs. Des endroits qui n’existent plus. Cette expérience fondatrice éveille en elle un questionnement dont les prémices remontent au temps de fouilles archéologiques auxquelles elle avait participé en Égypte : quelles significations porte le patrimoine d’une ville aux yeux de ses habitants ? Ainsi s’est-elle lancée dans une étude anthropologique du rapport des Beyrouthins au patrimoine, et des émotions qu’ils éprouvent envers les ruines. Elle a mené entre 2005 et 2010 une enquête qui a permis de « mettre en évidence des subjectivités révélant des appropriations singulières du passé » (p.7). Elle s’est entretenue avec différents acteurs concernés : architectes, urbanistes, professionnels, mais aussi nouveaux et anciens résidents ayant des liens affectifs avec d’anciens quartiers et des monuments désormais en ruines. L’autrice s’interroge donc sur les formes de conservation matérielle et symbolique du passé à la lumière des enjeux politiques, économiques, historiques et sociaux, et cerne finalement la place qu’occupent les ruines au sein de l’ambivalent cadre urbain d’aujourd’hui.
Brones structure son ouvrage en deux parties, au fil desquelles elle navigue avec grande attention à travers différents cadres spatiaux et temporels. La première section comprend trois chapitres. L’autrice y explicite la notion de patrimoine dans divers contextes historiques, son évolution au fil des époques, du Beyrouth ottoman à celui d’après la guerre civile des années 1970 et 1990. Elle interroge ainsi la dimension sélective de la patrimonialisation dans la reconstruction d’une ville et la réinvention d’un passé. Cette dimension rend la patrimonialisation tributaire de la recomposition de l’espace dans lequel elle s’inscrit.
Au fil de son premier chapitre, l’autrice met en évidence les limites de la loi ottomane de 1889 sur le patrimoine qui assure la protection des monuments et des vestiges de l’Antiquité sans protéger le vernaculaire, ainsi que celles de la loi de 1933 sur les antiquités, toujours en vigueur et « seule référence légale en matière de droit sur le patrimoine » (p. 27). L’auteure analyse l’impact entre cadre réglementaire et pratique, dans un pays où le clientélisme et les intérêts personnels font souvent loi. En outre, partant de la naissance du « phénicianisme » (p. 30) qui sert les ambitions politiques des mandataires et de la communauté maronite durant le xixe et le xxe siècle, Brones illustre les processus de patrimonialisation tendant à emprunter au passé pour le réinventer. Elle examine aussi l’émergence du courant architectural moderne, à l’aube de l’indépendance, et constate que, pendant cette ère, les biens patrimoniaux sont essentiellement perçus en tant que piliers de l’identité touristique du pays. L’autrice dépeint cette époque comme marquée par la destruction de bâtiments prémodernes et par le développement d’une architecture aux mains d’« une majorité d’ingénieurs civils peu soucieux du contexte social de leurs interventions » (p. 36). Pendant l’avant-guerre civile, l’architecture, dite de « spéculateurs », prend le dessus et accouche d’une multitude de bâtiments dont la construction est interrompue par le déclenchement de la guerre.
Ainsi commence la phase sur laquelle s’attarde le plus minutieusement Brones. Elle s’interroge sur la place de la patrimonialisation dans les travaux de reconstruction d’après-guerre. Elle revisite la création de la Société libanaise de développement et de reconstruction (Solidere), acteur principal de la reconstruction du centre-ville, et l’attention que porte cette société à la patrimonialisation. Brones dénonce la destruction, en 1983, de plusieurs souks endommagés par la guerre, « le souk el Nouriyyeh, le souk Sursock, et une partie du souk des Orfèvres » (p. 42) par la société de travaux publics Oger-Liban. À sa tête se tient alors Rafic Hariri, un richissime homme d’affaires, de retour d’Arabie Saoudite, devenu ensuite Premier ministre. Hariri fonde ensuite la société foncière privée Solidere, responsable du projet modernisateur de reconstruction du centre-ville en ruines, projet induisant « la démolition de près de 80 % de l’ancien tissu » (p. 43). S’élèvent alors les voix de l’opposition, la protection du patrimoine étant au cœur de la polémique. L’opposition obtient la mise en place de deux parcs archéologiques, que critique l’autrice, car la patrimonialisation constitue une tentative de réinventer un passé « mythique » (p. 50) : la société Solidere démolit les souks d’avant-guerre et les remplace par un site archéologique de ruines romaines. Pour Brones, la sélection patrimoniale sert un récit politique.
Dans son deuxième chapitre, elle se penche sur les quartiers péricentraux, dont la plupart ont conservé leur tissu ancien. Ainsi sont-ils devenus le fief des associations de défense du patrimoine, qui prennent conscience de leur vaine opposition au projet Solidere et se tournent vers ces quartiers où ils s’efforcent de défendre des objets architecturaux datant de l’époque ottomane et de l’époque mandataire. L’autrice relie les difficultés auxquelles ces associations se heurtent à la loi de 1933 et à l’appartenance de la plupart de ces « objets » à la sphère privée, les défenseurs étant eux-mêmes parfois propriétaires et les intérêts individuels s’opposant à l’intérêt public. Brones décrit ce paysage comme synonyme de complexité. Formée par d’anciennes élites, l’Association pour la protection des sites et anciennes demeures au Liban (Apsad), créée en 1965, constitue un des points centraux de l’analyse des « contradictions de l’héritage » (p.78).
S’ensuit un troisième chapitre, fondé sur l’étude de la maison de la famille Barakat, devenue Beit Beirut (la maison de Beyrouth). Symbole de conflits d’intérêts entre propriétaires et défenseurs, emblème du rôle de l’interaction entre sphère publique et sphère privée, vestige de la mémoire collective, témoin d’une guerre civile ravageuse, représentation typique de l’architecture sous mandat français, Beit Beirut est la concrétisation des propos de Brones à la lumière de tous les enjeux qu’elle mentionne précédemment. À travers ce musée, qualifié « mémoire de la ville », elle fait ressortir les conflits d’intérêts entre promoteurs, héritiers, défenseurs du patrimoine, dont l’Apsad, architectes et société civile. Après son expropriation, l’immeuble fait partie d’un projet culturel municipal auquel participent des experts de la mairie de Paris et des professionnels locaux. Brones dénonce certaines interventions (disparition de certains objets du passé, arrachage du vieux ficus, emblématique vestige de la « zone verte », la ligne de démarcation de la guerre civile). Rôle des communautés confessionnelles et politiques, monde des affaires, chevauchement entre la sphère publique et privée dans la préservation du patrimoine et dans le choix des vestiges ou bâtiments à conserver : cette partie présente une vision complexe de la question du patrimoine.
La deuxième section est consacrée aux conditions menant à la reconnaissance du patrimoine en tant que tel. Dans le quatrième chapitre, elle insiste sur le rôle des familles et des procédures d’héritage, à travers une enquête sur plusieurs cas et se demande si les turbulences du présent permettent d’envisager un avenir et de se soucier de la commémoration du passé. Sur cette base, l’autrice émet l’hypothèse que le climat perpétuel d’instabilité aurait rendu les cycles de destruction et de reconstruction inhérents à la mémoire collective et donc serait à l’origine des conceptions patrimoniales mêmes. Elle en vient ainsi à étudier l’assassinat de Hariri, les temporalités de la mémoire de cet événement ainsi que les soulèvements populaires, mouvements politiques, rassemblements et recueillements qui la marquent, analysant la façon dont se créent de nouveaux lieux symboliques en requalifiant d’anciens lieux historiques. Parmi ceux-ci, se trouve l’hôtel Saint-Georges, partiellement détruit et pomme de discorde entre ses propriétaires et Solidere. Théâtre de l’assassinat, qui s’est déroulé juste devant, une plaque commémorative, une flamme de bronze et un mémorial réinterprètent son sens mémoriel. La place des Martyrs, devenue ligne de démarcation durant la guerre, puis cœur du projet de Solidere, qui cherche à en faire une avenue, est aussi l’objet d’analyses précises. Après l’assassinat de Hariri, elle se transforme en lieu de commémoration et de rassemblement. L’événement la réinscrit ainsi dans son contexte historique. Enfin, la statue des Martyrs, œuvre de Marino Mazzacurati en l’honneur des victimes de la répression ottomane de 1916, percée de balles pendant la guerre civile, devient un hommage à tous les martyrs de l’après-guerre civile.
Ces constats poussent l’autrice à étudier le « comité des ayants droit du centre-ville » (p. 138) et à repenser l’expropriation en tant qu’un outil d’effacement « d’un cadre de sociabilités ». L’enquête révèle que la raison principale de la volonté de retourner au centre-ville est d’établir une « continuité », une « correspondance » à la rigueur, avec le passé d’avant-guerre. Ce qui fait de la sociabilité militante en soi une forme de patrimonialisation. Celle-ci prend ainsi d’autres aspects que la conservation matérielle, comme la transmission d’une mémoire demeurant intrinsèque au cadre spatial. Brones fait de la sorte ressortir deux différentes conceptions du patrimoine : celle du patrimoine matériel et celle de la mémoire et de l’héritage.
C’est à la lumière de ce constat que l’autrice passe en r***e, dans son cinquième chapitre, « Destins d’immeubles », plusieurs cas architecturaux symboliques, rares vestiges de l’ancien ordre urbain en plein milieu d’un ordre nouveau tels que le City Center, dôme de béton, symbole de l’architecture moderne (p. 146-153) ; la chapelle Mar Mansour, édifice religieux (p. 153-156) ; le Grand théâtre, monument culturel devenu objet de conflit (p. 156-160) et Ta tour Murr, rappel constant des épisodes de guerre (p. 160-164). L’autrice analyse les différentes étapes marquant la « vie » de ces bâtiments disputés par des investisseurs néolibéraux et des citadins nostalgiques. Finalement, l’autrice s’intéresse au quartier de Khandak al-Ghamik entre le centre-ville et les quartiers péricentraux, qui était habité par une bourgeoisie syriaque catholique en majorité, remplacée, peu à peu, par une communauté musulmane chiite. Elle s’entretient avec ses anciens résidents, partagés entre nostalgie et rejet, voire « déni » (p. 207).
Les réflexions de Brones, fondées sur une lecture fine de cas révélateurs des différentes logiques à l’œuvre, sont également une invitation à avoir pour la définition même du patrimoine un regard prenant en compte la complexité de sa relation au temps, à la mémoire, à des processus de destruction impliquant des dimensions multiples et à une constante redéfinition des rapports entre identités et spatialité.

https://www.cairn.info/r***e-espaces-et-societes-2023-1-page-209.htm

C'est avec une grande émotion que nous avons appris la disparition de Paul Chemetov (1928-16 juin 2024). Il venait de no...
17/06/2024

C'est avec une grande émotion que nous avons appris la disparition de Paul Chemetov (1928-16 juin 2024). Il venait de nous donner les derniers éléments pour ce qui sera son dernier livre dans lequel il revient sur l'ensemble de sa carrière.

En librairie en août.

Vient de paraître (en librairie):Jean-Louis Violeau«Baudrillard et le monstre (l’architecture)»165 × 240 mm, 144 p., nom...
10/06/2024

Vient de paraître (en librairie):

Jean-Louis Violeau
«Baudrillard et le monstre (l’architecture)»

165 × 240 mm, 144 p., nombreuses illustrations, 2024.

« L’architecture ne construit plus, dans sa forme ambitieuse, que des monstres — en ce qu’ils ne témoignent pas de l’intégrité d’une ville, mais de sa désintégration, non de son organicité, mais de sa désorganisation. »

Philosophe, sociologue, Jean Baudrillard fut dès les années soixante-dix un penseur de la « dissolution du réel », que la société de consommation aurait substitué par une série de « simulacres ». Connu pour ses analyses de la postmodernité, il décrit la façon dont l’image (d’un objet, d’une œuvre) apparaît comme plus réelle que l’original. Quel rapport le philosophe a-t-il entretenu avec [le monstre qu’est] l’architecture, lui qui était proche de Jean Nouvel ? Cet ouvrage au ton incisif entreprend d’y répondre au travers d’exemples qui s’affranchissent de la nécessité et de la fatalité du solide – de Disneyland aux tours jumelles du World Trade Center – et font le jeu des starchitectes.



https://www.editionsparentheses.com/Baudrillard-et-le-monstre-l-architecture

Éric Hazan (1936-2024) avait fait appel au génial Roman Cieslewicz (1930 - 1996) pour le graphisme de la collection de m...
10/06/2024

Éric Hazan (1936-2024) avait fait appel au génial Roman Cieslewicz (1930 - 1996) pour le graphisme de la collection de monographies d'architectes aux Editions Hazan…

07/06/2024

La fabrique est orpheline.

Nous avons appris le décès ce matin d’Eric Hazan, son fondateur en 1998 et celui qui depuis vingt-cinq ans a construit de ses mains larges et accueillantes son catalogue, livre après livre.

Né à Paris en 1936 dans une famille juive, d’une lignée d’éditeurs et d’imprimeurs, Eric se tourna vers la médecine et une carrière de chirurgien durant laquelle il révolutionna la discipline en réalisant le premier pontage coronarien en Europe et en charpentant son versant pédiatrique. En 1983, il reprit les éditions Hazan fondées par son père auxquelles il donna un second souffle. La fabrique fut la dernière aventure de sa vie professionnelle, sa maison, où il a accueilli tant d’ami•es et dont il a parfait les fondations pour résister aux tempêtes. Une maison qu’il a su au fil des ans imposer dans le paysage, sans rien céder de son indépendance ni de son audace, avant, délicatement, de céder la main.

Israël-Palestine, l’égalité ou rien (Edward Said), L’édition sans éditeurs (André Schiffrin), Aux bords du politique (Jacques Rancière), Pour en finir avec la prison (Alain Brossat), Pour le bonheur et pour la liberté (Robespierre) : ces titres parmi les premiers qu’il a publiés, il faut bien les lire car ils disent au fond l’essentiel de ses engagements, de son style, de son optimisme aussi qui le gardait d’accorder trop d’importance à l’ennemi.
Il souhaitait publier des livres qui soient des armes, des livres qui fassent bouger les lignes, et il fut toujours auprès des luttes : celles des filles voilées, du peuple palestinien, des camarades traqués par l’antiterrorisme ou matraquées par la police, de ses auteurs et autrices calomniées par la morale réactionnaire. S’il s’étendait rarement sur ses propres activités militantes qui le menèrent dans sa jeunesse en Algérie puis au Liban auprès du FLN et des luttes anticoloniales, s’il en avait trop vu pour afficher une préférence partisane, son camp était celui d’un communisme singulier, sans chef ni parti. Un communisme de l’amitié, intransigeant et généreux qui rassemblait sous sa bannière mille compagnons, de Walter Benjamin à Robespierre et aux insurgés anonymes de juin 1848.

Toutes celles et ceux qui ont travaillé à ses côtés savent à quel point il soignait les livres, depuis l’ébauche jusqu’aux tables des librairies où il était un flâneur assidu. Sa fermeté comme sa bienveillance, sa sagesse et son toupet ont fait de La fabrique ce qu’elle est, et une inspiration pour une séditieuse génération d’éditeurs et d’éditrices qu’il a vue éclore avec joie. Lui qui savait tant de choses était si humble devant le savoir des autres.

Il faut dire enfin combien il a pris soin de transmettre. Que ce soit dans ses écrits où, au détour d’une rue parisienne, il partageait la mémoire des combats de la Révolution française ou de la Commune, celle d’une histoire juive révolutionnaire à jamais irrécupérable par un État génocidaire ; que ce soit dans ses échanges avec les apprentis éditeurs et éditrices auxquel•les il confiait les ficelles du métier et le chemin pour aboutir à un livre ; que ce soit avec nous qui l’avons accompagné et à qui il a tout enseigné, tout donné.

Nous sommes orphelin•es mais son héritage nous protège en ces temps obscurcis où les monstres qu’il a toujours combattus se dressent sous les formes les plus obscènes.

« Si une petite maison d’édition comme La fabrique a un rôle, c’est celui de travailler au démontage de ces bobards. Tous nos livres, qu’ils traitent de la démocratie, de l’immigration, de la Palestine ou de l’insurrection qui vient, ont le même but : montrer où passe la véritable ligne de front. »

Stella Magliani-Belkacem et Jean Morisot (La fabrique éditions)
6 juin 2024

Éric Hazan (1936 - 6 juin 2024).Tu resteras notre guide et notre modèle…Un livre parmi tant d'autres, toujours indispens...
06/06/2024

Éric Hazan (1936 - 6 juin 2024).
Tu resteras notre guide et notre modèle…
Un livre parmi tant d'autres, toujours indispensables, dans ta seconde vie d'éditeur à La fabrique.



La fabrique éditions

Vient de paraître dans la collection «La Nécessité du paysage»:Ignasi de Solà-Morales«Territoires»14 × 22 cm, 208 p., 75...
03/06/2024

Vient de paraître dans la collection «La Nécessité du paysage»:

Ignasi de Solà-Morales
«Territoires»
14 × 22 cm, 208 p., 75 illustrations, 2024.
ISBN 978-2-86364-419-5

Avant-propos de Jean-Marc Besse
Traduit de l’espagnol par Isabelle Taudière

Première traduction française de l’ouvrage de référence du grand architecte catalan.



https://www.editionsparentheses.com/territoires

Présentation : StevensonMappa grafica24,5 × 17 cm, 192 p., 157 illustrations en couleur, 2024.ISBN 978-2-86364-446-1en p...
27/05/2024

Présentation :

Stevenson
Mappa grafica

24,5 × 17 cm, 192 p., 157 illustrations en couleur, 2024.
ISBN 978-2-86364-446-1

en présence de plusieurs membres du collectif Stevenson
(Guillaume Monsaingeon, Jean-Marc Besse, Milena Charbit, Gilles Tiberghien)

JEUDI 30 MAI 2024 — 19 H 30
LIBRAIRIE VOLUME
47, rue Notre-Dame-de-Nazareth
75003 Paris

Librairie Volume

Vient de paraître :Stevenson«Mappa grafica»24,5 × 17 cm, 192 p., 157 illustrations en couleur, 2024.ISBN 978-2-86364-446...
21/05/2024

Vient de paraître :

Stevenson
«Mappa grafica»

24,5 × 17 cm, 192 p., 157 illustrations en couleur, 2024.
ISBN 978-2-86364-446-1

« On me dit que certains ne s’intéressent pas aux cartes ; j’ai peine à le croire… » Robert Louis Stevenson
Aussi infini soit le monde des cartes, chacune d’elles résulte invariablement d’une combinaison de signes, de symboles et de formes. Généralement conventionnels, ces outils graphiques sont d’autres fois étonnamment personnels, joueurs et créatifs, voire teintés de poésie. Trames et couleurs, lettrages et chiffres, légendes, cadres, carroyages et lignes imaginaires : c’est à ce vocabulaire adapté à la représentation des mers, des continents, des sites ou des usages qu’est consacrée cette exploration passionnée des curiosités graphiques et géographiques. Nourri d’une érudition insatiable, ce voyage mêlant époques, lieux, provenances et supports, permet de mesurer et de savourer l’inépuisable inventivité de la langue des cartographes.
Le quatrième opus du collectif Stevenson…
Pour ce volume, le groupe est composé de Jean-Luc Arnaud (architecte et historien de la cartographie), Jean‑Marc Besse (philosophe), Guillaume Monsaingeon (philosophe), Gilles Palsky (historien de la cartographie).



https://www.editionsparentheses.com/mappa-grafica

Parus en 1990 et 1993 les livres de Roger Boulay et Emmanuel Kasarherou dans les collections des Editions Parenthèses, «...
18/05/2024

Parus en 1990 et 1993 les livres de Roger Boulay et Emmanuel Kasarherou dans les collections des Editions Parenthèses, «Architectures traditionnelles», et «Arts témoins»…
Tout un monde à redécouvrir…
Livres aujourd'hui épuisés.

Disparition de Germain Viatte (1939 - 3 mai 2024).Merveilleux souvenirs (émus) d'édition depuis notre rencontre à Marsei...
06/05/2024

Disparition de Germain Viatte (1939 - 3 mai 2024).

Merveilleux souvenirs (émus) d'édition depuis notre rencontre à Marseille.
Peu après son arrivée comme directeur des Musées de Marseille, il nous avait confié la réalisation du catalogue de la grande exposition pour le centenaire Le Corbusier à la Vieille Charité en 1987 («Le Corbusier et la Méditerranée»).
Il avait récemment préfacé la nouvelle édition du livre de Pierre Deffontaines («L'Homme et sa maison»), qui fut le temps de la guerre son père adoptif.

Vient de paraître :Espace JulienUne aventure musicaleà Marseille1983-2023170 × 240 mm, 368 p., 720 illustrations en coul...
25/04/2024

Vient de paraître :

Espace Julien
Une aventure musicale
à Marseille
1983-2023

170 × 240 mm, 368 p., 720 illustrations en couleur, 2024.
ISBN 978-2-86364-396-9

Une histoire hors norme dans un quartier emblématique de la ville — 6000 concerts, des milliers d’artistes —, racontée avec plus de 700 documents, entretiens et témoignages…

Création graphique de Esther Szac

en librairie.

https://www.editionsparentheses.com/espace-julien

19/04/2024

Un livre par jour :
"La maison japonaise depuis 1945" de Naomi Po***ck, Editions Parenthèses, 2023
(disponible)

Bon à tirer pour l'imprimeur !La première traduction française de Ignasi de Solà-Morales :TERRITOIRESdans la collection ...
15/04/2024

Bon à tirer pour l'imprimeur !

La première traduction française de Ignasi de Solà-Morales :
TERRITOIRES
dans la collection «La Nécessité du paysage».
Bientôt en librairie.



https://www.editionsparentheses.com/territoires

L'architecte italien Gaetano Pesce (1939-3 avril 2024) laisse une œuvre protéiforme considérable.À retrouver dans l'ouvr...
10/04/2024

L'architecte italien Gaetano Pesce (1939-3 avril 2024) laisse une œuvre protéiforme considérable.
À retrouver dans l'ouvrage sur le Cirva, ses réalisations en verre.

«Ce que nous voulons transmettre est riche de sens, non seulement la forme suit la fonction, mais elle comporte un troisième élément très important, à savoir le sens, qui peut faire réfléchir les gens sur les plans politique, socio-économique, religieux, philosophique, comportemental et personnel. »
Gaetano Pesce

https://www.editionsparentheses.com/une-maison-de-verre


Cirva

Parenthèses à la Foire du livre de Bruxelles !!!!
05/04/2024

Parenthèses à la Foire du livre de Bruxelles !!!!

Du 3 au 7 avril, 33 éditeurs de la région seront présents à la Foire du livre de Bruxelles.

Adresse

72, Cours Julien
Marseille
13006

Heures d'ouverture

Lundi 09:00 - 17:00
Mardi 09:00 - 17:00
Mercredi 09:00 - 17:00
Jeudi 09:00 - 17:00
Vendredi 09:00 - 17:00
Samedi 09:00 - 17:00

Téléphone

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