13/07/2021
Un journaliste américain succombe aux charmes du pastis
Le breuvage anisé, à consommer avec modération, n’est pas réservé aux habitants du sud de la France, suggère le New York Times. Décrivant un rituel estival, le titre s’attarde sur la diversité des pratiques et sur un engouement qui dépasse les frontières provençales. Un liquide pâle, à la couleur camomille, un peu laiteux. Ce journaliste du New York Times écrit une ode au pastis, le “parfait apéritif pour les paisibles jours d’été”, à consommer avec modération tout de même. Siroter le breuvage, assis à l’ombre, à l’extérieur d’un café marseillais, constitue pour lui un idéal de relaxation. “Boire un pastis l’été ne va pas vous pomper toute votre énergie. Vous y puiserez plutôt la sagesse de comprendre que le repos est votre meilleur allié, qu’il vous épargnera des efforts inutiles. Or il est particulièrement recommandé de réduire son activité lors des étés chauds du Midi de la France, là où le pastis se sent chez lui.”
Soulignant la simplicité d’une boisson qui “ne fait appel qu’à deux ingrédients”, l’auteur semble surtout s’amuser du cérémonial entourant sa dégustation. En effet, derrière le concept enfantin du mélange de l’eau et du spiritueux se cache une multitude de pratiques. Des simples gobelets aux verres classiques (de formes et de tailles différentes), en passant par les récipients plus stylisés frappés du blason d’une marque, les barmans et les restaurateurs provençaux prennent quelques libertés dans le service. Les glaçons sont facultatifs mais moqués par les puristes, explique le quotidien américain. “Le pastis est une boisson à monter soi-même, chacun a sa recette. Trouvez la proportion d’eau et d’alcool qui vous va.”
Les boissons anisées ont la cote
Pas besoin donc d’être provençal ou même français pour devenir amateur de pastis. Le titre recueille le témoignage de la gérante du restaurant Pastis installé… à New York. Cette dernière affirme que le breuvage est populaire auprès de ses clients, “même s’il n’est pas encore assez en vogue à mon goût, parce que je suis très fan”, précise-t-elle.
Le sud de la France n’a d’ailleurs pas le monopole de l’attrait pour l’anis. On trouve les premières traces de boissons anisées aussi bien sur les côtes méditerranéennes qu’en Inde et en Chine, explique au New York Times un historien spécialisé. Ce dernier en profite pour en dresser la liste non exhaustive : arak libanais, raki turc, ouzo grec, sambuca italienne, mahia marocain, chinchón espagnol, jusqu’au pastis français. Un journaliste américain succombe aux charmes du pastis
Le breuvage anisé, à consommer avec modération, n’est pas réservé aux habitants du sud de la France, suggère le New York Times. Décrivant un rituel estival, le titre s’attarde sur la diversité des pratiques et sur un engouement qui dépasse les frontières provençales.
Un liquide pâle, à la couleur camomille, un peu laiteux. Ce journaliste du New York Times écrit une ode au pastis, le “parfait apéritif pour les paisibles jours d’été”, à consommer avec modération tout de même. Siroter le breuvage, assis à l’ombre, à l’extérieur d’un café marseillais, constitue pour lui un idéal de relaxation. “Boire un pastis l’été ne va pas vous pomper toute votre énergie. Vous y puiserez plutôt la sagesse de comprendre que le repos est votre meilleur allié, qu’il vous épargnera des efforts inutiles. Or il est particulièrement recommandé de réduire son activité lors des étés chauds du Midi de la France, là où le pastis se sent chez lui.”
Soulignant la simplicité d’une boisson qui “ne fait appel qu’à deux ingrédients”, l’auteur semble surtout s’amuser du cérémonial entourant sa dégustation. En effet, derrière le concept enfantin du mélange de l’eau et du spiritueux se cache une multitude de pratiques. Des simples gobelets aux verres classiques (de formes et de tailles différentes), en passant par les récipients plus stylisés frappés du blason d’une marque, les barmans et les restaurateurs provençaux prennent quelques libertés dans le service. Les glaçons sont facultatifs mais moqués par les puristes, explique le quotidien américain. “Le pastis est une boisson à monter soi-même, chacun a sa recette. Trouvez la proportion d’eau et d’alcool qui vous va.”
Les boissons anisées ont la cote
Pas besoin donc d’être provençal ou même français pour devenir amateur de pastis. Le titre recueille le témoignage de la gérante du restaurant Pastis installé… à New York. Cette dernière affirme que le breuvage est populaire auprès de ses clients, “même s’il n’est pas encore assez en vogue à mon goût, parce que je suis très fan”, précise-t-elle.
Le sud de la France n’a d’ailleurs pas le monopole de l’attrait pour l’anis. On trouve les premières traces de boissons anisées aussi bien sur les côtes méditerranéennes qu’en Inde et en Chine, explique au New York Times un historien spécialisé. Ce dernier en profite pour en dresser la liste non exhaustive : arak libanais, raki turc, ouzo grec, sambuca italienne, mahia marocain, chinchón espagnol, jusqu’au pastis français. https://www.courrierinternational.com/article/provence-un-journaliste-americain-succombe-aux-charmes-du-pastis