31/10/2024
LE DEVOIR DE MEMOIRE ...
Quatrième contribution
D.A.F, harkis et La DST.
Un passage délicat dans la guerre secrète et leur causalité aujourd'hui.
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Mon humble contribution, par ces postings, au devoir de mémoire pour le combat et les idéaux de la révolution du Premier Novembre 1954...
Et aussi surtout d'illustrer l'ignominie du colon et a jamais
n'oublier ce que fut leur occupation, et par la même dénoncer ces algériens qui encore en Algerie parle de la nostalgie de la France coloniale...
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Je vais ouvrir aujourd’hui la boite a Pandore sur un passage des plus délicat avec une zone d'ombre durant le glorieux combat pour sortir victorieux de notre guerre de libération.
Vous pouvez me jugez, me maudire ou même me haïr pour ce que je vais essayer d’exposer mais je vous demande qu’une chose n’insultez ni les chouhadas, ni les moudjahidines, ni les victimes innocentes.
Je n’ai pas de sympathie ni de pitié pour les collaborateurs de la force coloniale. Mais je dois savoir aussi me plier a la générosité du pardon pour ces pauvres délaissés que la misère et les souffrances ont abattus et aussi pour certains d'entre eux constamment menaces par les tortionnaires de la force coloniale et des colons sanguinaires…
Mais autant je peux pardonner a ces êtres fragilises autant je dénonce ceux qui ont portes l’uniforme après le déclenchement de notre révolution surtout ceux de la promotion Lacoste et ceux que De Gaulle avait compris qu’ils seraient “sa cinquième colonne” après l’indépendance qu’il préparait déjà, et il aurait même encouragé a affermir la stratégie de Wybot (patron de la DST et son vaste programme de l'infiltration de l'ALN.) dans le but de « franciser » de l'intérieur la future armée du pays indépendant et maintenir l'Algérie sous l’influence française.
Le seul a l’avoir compris et un jeune colonel de Biskra qui osera les exposer en 1964 lors de ce fameux congres du FLN ou il a vu que ALN devenue ANP, était en fait déclaration a ces anciens sous officiers et officiers de la france coloniale.
En moins d’une année après sa déclaration, il sera assassine par un "DAF" fils de Bachagah, le traitre Colonel Bencherif après un faux procès…orchestre par Ben Bella avec la complicité de Boumedienne ....
Cet homme ....C’est le feu Colonel Chaabani…
Ces assassins, des DAFistes… Les déserteurs de l’armée française, souvent désignés sous l'acronyme : « DAF », qui sont des groupes de sous-officiers et d'officiers algériens, en majorité des descendants d'une caste (notables, caïds et bachaghas ayant prêté allégeance à la France durant la colonisation de l'Algérie).
Accueillis avec suspicion par les officiers de l'ALN, ces “faux” déserteurs de l’armée française qui ont rallié t**divement l'ALN en 1960 les « DAF »ont réussi à gravir tous les échelons durant les premières années qui ont suivi l'indépendance de l'Algérie et ont pris progressivement des postes importants dans l'armée en restant dans l’ombre et les plus illustres des représentants « DAF » les futurs généraux de l'ANP de l'Algérie indépendante, comme Khaled Nezzar, Larbi Belkheir, Mohamed Lamari et Mohammed Touati ceux la même de la même façon, l'on peut avec certitude affirmer que les quelques dizaines d'entre eux qui ont accaparé le pouvoir en éliminant les vrais patriotes de façon radicale et qui déclencheront la sale guerre en 1992 allant même jusqu’a faire faire assassiner le President Boudiaf lorsque ce dernier s’est rendu compte de leur perfide trahison …
Quand a cet homme aujourd’hui qui a 79 ans, comment lui en vouloir par rapport a ces vrais traitres a la nation qui encore sévissent contre l’intérêt du pays… M. Abderrahmane Snoussi continue de vivre de ses chèvres, qu’il emmène paître chaque matin sur le terrain familial, dans les hauteurs. Harki de 1959 à 1962, le vieil homme accepte pour la première fois de parler de son passé avec un journaliste (art. paru dans le journal Le Monde) :
« Les Français avaient installé ici un poste très important, avec au moins huit cents soldats. Mon père, qui avait fait la seconde guerre mondiale, leur servait d’interprète. Le FLN l’a assassiné en 1955, j’avais 19 ans. Quatre ans plus t**d, les soldats français sont venus chez moi. Ils ont pris ma femme, et ils m’ont dit de venir travailler avec eux, sinon ils toucheraient à ma femme. C’est comme ça que je suis devenu harki. » Je fais mon devoir de mémoire, je n'oublierai jamais le mal que les harkis ont fait mais comment ne pas avoir un regard différend sur cet homme...qu'aurais je fait?
On trouve une seule allusion aux harkis, dans la loi du 5 avril 1999 « relative au moudjahid et au chahid [martyr] ». L’article 68 précise : « Perdent leurs droits civiques et politiques, conformément à la loi en vigueur, les personnes dont les positions pendant la révolution de libération nationale ont été contraires aux intérêts de la patrie et ayant eu un comportement indigne (Loi n° 99-07 du 5 avril 1999, parue au Journal officiel de la République algérienne le 12 avril 1999.). » Or, jusqu’à aujourd’hui, aucun décret d’application ne permet la mise en pratique de cette loi très générale, qui est donc restée lettre morte. Pourtant cette loi n'a pas exclue les Khaled Nezzar, Larbi Belkheir, Mohamed Lamari et Mohammed Touati et bien d’autres qui sont aux origines de la tragédie algérienne depuis son indépendance, et leur descendance (..Tounsi, Bouchouareb et d’autres fils de cadi et bachaghas…) ont fait et font obstacle a la démocratie pour lequel 1.5 millions de chouhadas sont morts…
Tahyia El Djezair...