09/02/2024
Vive la Démocratie !!
Commission sociale commencée mercredi à 18H00, finie à 18H30 pour l’opposition.
D’habitude, cette commission se passe bien , puisque personne ne vient remettre en question la nécessité d’aider les personnes en difficultés.
De plus, le CCAS de Marseillan travaille avec un budget de 165 000 euros. C’est une somme certes, mais très modeste par rapport au budget général de la commune, 15 millions d’euros.
Sauf que le maire avait décidé une fois de plus d’en découdre avec l’opposition (cf sa dernière sortie face à ma collègue Corinne Bastide « Elle dit n’importe quoi !! Coupez-lui le micro ! Coupez lui le micro !! Monsieur Sauvade, vous qui êtes quelqu’un de sensé, expliquez-lui qu’elle dit n’importe quoi !!! »).
Voilà donc que le type « sensé », en l’occurrence moi, indique que je n’aurais pas affecté les excédents du budget du CCAS de la même manière que le maire (56 000 euros, issus des dépenses non effectuées pour cause de COVID il y a 3 ans, non pas parce que des actions auraient été supprimées volontairement)
Moi : (m’adressant au maire) « Affecte ces 56 000 euros sur tes actions principales, sinon ton budget sera insincère ».
Le maire : « Tu nous accuses d’être insincères ? »
Moi : « Il est normal de jouer sur le reliquat comme tu le fais, pour aider les plus démunis. Je te dis juste d’utiliser différemment sur les marges sur la trésorerie du CCAS. Et tu renforces comme cela les lignes directrices du budget. Tu es gagnant ».
Le maire : « Notez dans le compte-rendu que Monsieur Sauvade nous accuse d’être insincères »
Moi : « Eh oh, j’ai pas dit cela ! J’ai juste dit que le budget du CCAS doit comporter des lignes directrices, et pas des sommes posées au hasard sur n’importe quel chapitre. Je citerai pour exemple … »
Le Maire : « Notez dans le compte-rendu que Monsieur Sauvade n’a rien à répondre ».
Moi : « Yves, tu cherches la bagarre, ce n’est pas la peine de continuer. Je suis venu ce soir pour travailler sur un budget de 165 000 euros, qui n’entraîne normalement aucune polémique. Ton choix c’est de mettre le bazar. Je vous laisse donc vous débrouiller entre membres de la majorité ».
Et le « sensé » (selon le maire) n’ayant pas de temps à perdre en débats stériles, a préféré quitter les lieux.
Décidément, depuis maintenant 2 mois, notre maire manque singulièrement de sérénité. Il semblerait que notre réunion publique réussie n’ait pas contribué à renforcer sa confiance, comme disent les jeunes.
Le dessin est de Monsieur K, publié dans "La Pieuvre du midi" de cette semaine, et relate notre réunion publique. Merci à eux d'avoir couvert cet événement.