La ficelle

05/09/2024

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La ficelle fait sa rentrée avec le Tata sénégalais de Chasselay, lieu peu connu dédié à la mémoire des Tirailleurs Sénégalais morts pour la France en 1940 dans des conditions inhumaines. Des crimes racistes perpétrés par les SS de l’armée allemande.

Après ce lourd passé, celui, plus léger, des années soixante et de la ville moderne de Firminy dessinée par Le Corbusier.

Puis un petit détour par le groupe sculptural du maître-autel de Notre-Dame de Paris. Qu’est-il devenu après l’incendie de la Cathédrale ?

Trois sujets aux valeurs de Mémoire.
Bonne lecture.

21/08/2024

Est ce normal?

11/07/2024

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Juillet.

Avant de partir en vacances, La ficelle a rencontré Daniel Streble, marionnettiste, et « son » Guignol, lors de ses dernières représentations. Depuis trente ans, en compagnie de sa famille, il anime la marionnette à la Croix-Rousse et, malgré quelques regrets, quitte la scène pour une retraite méritée. C’est l’histoire de
Guignol.
Un autre siècle pour un autre artiste, Jean-Michel Grobon, peintre de paysages d’après nature, le XIXème siècle aux accents flamands.
Puis, été oblige, La ficelle est partie en reconnaissance des châteaux des pierres dorées.

Bonne lecture.

24/03/2024

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En mémoire des canuts et de leur révolte, le journal La ficelle, créé à la Croix-Rousse, souhaite leur rendre hommage en plusieurs volets. 1831. Les canuts descendent dans la rue, c’est la première révolte ouvrière et sa portée universelle mérite d’être soulignée. En effet pour la première fois, des ouvriers d’une même industrie ont fait cause commune afin de revendiquer leurs droits. L’Echo de la Fabrique, le journal des ouvriers de la soie, les soutient dans leurs démarches. Un détour s’impose vers la tour télégraphe Chappe de Sainte-Foy-lès-Lyon, un exemple de système de communication de ce début de XIXème siècle.
Bonne lecture
Josette

16/02/2024

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Pour le premier numéro de cette nouvelle année, que nous vous souhaitons la meilleure possible, La ficelle s’intéresse au sous-sol de la Presqu’île.

En effet, grâce aux balades lyonnaises organisées par le Service Archéologique de laVille de Lyon,nous pouvons parcourirl’histoire de la ville. Depuisle quartier d’Ainay jusqu’aux Terreaux, plusieurs pans du passé nous sont révélés à partir des études des résidus des dépotoirs et des couches stratigraphiques. Géologie et objets nous racontent l’histoire passionnante du site et de ses habitants.

Puis un détour par la boucherie des Terreaux avec une histoire de viande rouge,source de santé ? Et une pensée émue pourle « Tour de laCharité », sauveur des bébés abandonnés.
Bonne lecture

11/12/2023

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Malgré une fin d’année 2023 marquée par des évènements mondiaux douloureux, tâchons de garder le cap en positivant.

Lyon est toujours là avec son histoire riche en monuments et personnages. Pour le mois de décembre, trois histoires.
La Manufacture des Tabacs.

Un bâtiment remarquable par sa dimension etson architecture du début du XXème siècle où le décor a son importance, tout autant que son utilisation.Pierre de taille, brique, fonte et céramique ont abrité l’entreprise de fabrication du tabac et des milliers de travailleurs.Tout aussi remarquable est sa rénovation
et sa transformation enCampus universitaire.
La Madone du Mas Rillier et son Carillon.

A quelques kilomètres de Lyon, sur un belvédère, s’élève la plus haute statue de France. Dominant la ville de Miribel, elle symbolise le renouveau de l’Art Sacré du début du XXème siècle, ainsi que les exploits techniques de l’époque. Symboles chrétiens, béton gigantesque etArt Déco tentent de s’harmoniser. Un Carillon de « haute volée » anime l’ensemble.

Hector Guimard, architecte d’art.

Une visite au Musée des Beaux-Arts de Lyon pour redécouvrirl’exposition de la chambre de l’Hôtel Guimard au mobilierstyle « GuimardArt Nouveau ».
Bonne lecture

11/12/2023

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Novembre et ses brumes, c’était avant.
Tout autant que l’architecture de la Renaissance à redécouvrir dans la cour d’honneur du musée Gadagne. Très bien restaurée, elle est le témoin de son histoire. De riches familles se sont succédé et ont apporté
des modifications à l’ensemble. Une contemplation s’impose : fenêtres à meneaux, moulures diversifiées, décors prismatiques…
Un peu plus t**d, au début du XXème siècle, on peut se souvenir des fêtes populaires de gymnastique avec les mouvements d’ensemble des élèves de toutes les écoles de Villeurbanne.
Et à Fareins, un peu plus loin de Lyon, la galerie ArtPraye mérite l’attention. Créée par un collectionneur « éclairé », elle présente les oeuvres d’artistes d’hier et d’aujourd’hui.

Ne pas les oublier ou les
faire découvrir, telle est la motivation de l’amateur d’art.

08/09/2023

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La Ficelle de septembre s’intéresse aux liens qui unissaient Lyon à Bonaparte. Des liens d’affection, peut-être, mais d’intérêts réciproques, certainement. De nombreux passages à Lyon du Général puis de l’Empereur en attestent. Depuis la Consulta, réunion extraordinaire qui proclame la transformation de la République cisalpine par le Premier consul, à la chapelle de la Trinité, jusqu’au retour de l’île d’Elbe et la déclaration « Lyonnais, je vous aime » de Napoléon, c’est tout un ensemble de faits qui marquent l’attachement du Général aux lyonnais. La chapelle de la Trinité, joyau baroque bien restauré, ouvre ses
portes lors des concerts. L’architecture est intéressante et l’acoustique excellente. A conserver en l’état !
Bonne lecture.

07/07/2023

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Deux roches remarquables issues du sous-sol du Beaujolais méridional.

La Pierre Dorée et l’Azurite.

L’une aux belles nuances orangées et l’autre d’un superbe bleu, toutes deux résultant d’un assemblage de calcaires ou de minéraux dû aux aléas des mouvements tectoniques, des changements climatiques, des effets chimiques…et des millénaires.
Le Château des Tours, situé lui aussi dans le Beaujolais, est un château-fort du XIIIème siècle.

Remanié au cours des siècles, il a cependant gardé son caractère militaire et un hourd datant de l’époque de sa construction, vestige unique en son genre. Quant au château de la Duchère, il a disparu, victime des promoteurs.

Un vent de constructions/destructions a soufflé sur la colline !! Le grand château aurait pu continuer d’abriter bon nombre de familles, et avoir sa place au milieu des barres de béton…détruites elles aussi plus t**d.

19/06/2023

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L’église Saint-Paul, mal connue, offre un intérêt tout à la fois historique et artistique. De nombreuses fois restaurée, ou reconstruite partiellement, depuis le VIIIème siècle, elle offre les traces de son histoire. Une structure romane, une tour-lanterne à huit côtés du plus bel effet, des arases de briques carolingiennes, un clocher-porche du XVème remanié au XIXème, six anges musiciens du XVIème sculptés sur un arc ogival, ainsi que des oeuvres du XIXème et XXème siècle. A découvrir.

Le Théâtre de la Cité de Villeurbanne, aujourd’hui TNP, retrace une partie de l’histoire du Théâtre à Lyon et sa périphérie. Depuis la rue des Marronniers jusqu’aux Gratte-ciel, c’est l’histoire d’une conception populaire du théâtre orchestrée par Roger Planchon.

Le jardin des Curiosités, un détour poétique.
Bonne lecture

13/04/2023

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La rue Impériale, le Palais de la Bourse et le Grand Bazar forment un ensemble typique du renouveau des villes du Second Empire.
Revitaliser et revaloriser la ville à la manière d’Haussmann. Repenser l’espace public. Elargir les voies. Faire entrer l’air et la lumière pour en finir avec l’insalubrité des logements et créer la rue des affaires. C’est l’objet de l’énorme chantier de la Presqu’île entre la place Bellecour et la place de la Comédie de 1853 à 1859. Les rues les plus rectilignes possibles et les immeubles aux façades raffinées et luxueuses remodèlent l’espace. La construction du Palais de la Bourse avec son imposante façade affiche l’importance de la ville dans le monde des affaires boursières et économiques comme le rappelle la
proximité des banques et du Grand Bazar.

17/03/2023

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Nous retournons à Vaise pour deux nouvelles histoires : son trésor et l’école vétérinaire

L’Ecole Royale Vétérinaire de Lyon, première école mondiale, créée en 1762. Un lieu de recherches qui non seulement s’intéresse aux maladies des animaux mais qui va permettre des innovations concernant la médecine humaine : vaccins contre la rage, la tuberculose… Une absence de frontière évidente entre les deux médecines, au regard des maladies issues des animaux.

Le Trésor de Vaise, deux ensembles d’objets précieux datant de l’époque romaine découverts lors de fouilles préventives en 1992.A qui appartenaient ces objets ?

Pourquoi ont-ils été cachés ?

Qu’est-il arrivé à leurs propriétaires ?
Puis faisons un détour vers l’entrée du Parc de la Tête d’Or pour un regard sur le lion du monument des Enfants du Rhône. La puissance de l’animal évoque la force et la résistance des soldats lyonnais morts lors de la Guerre franco-allemande de 1870.

19/02/2023

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Le quartier de Vaise en trois éclairages
Les années 1920 et la création d’une filature de soie artificielle. De nouveaux traitements des fils vont être employés dans la soierie et faire vivre des milliers de personnes qui eux-mêmes vont contribuer au développement de la
Rhodiaceta, « Rhodia » pour les familiers. Une aventure sociale et technologique vécue au rythme
de l’usine jusqu’à sa fin douloureuse dans les années soixante-dix.
A ce même emplacement, sur ordre du roi Louis XV, avait été créée la Pépinière royale, sur une partie des terrains des soeurs Sainte-Elisabeth. C’est une autre aventure que celle de la création d’une école pour la culture des arbres fruitiers et forestiers.
Et pour finir, dans un petit coin de ce même domaine, un regard sur la maison du Faizant, vestige de la Renaissance quand les riches marchands italiens venaient prendre le bon air à Vaise

16/12/2022

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Une fin d’année pour trois rencontres.
Les moulins-bateaux. Basés le long du Rhône, au siècle dernier, ils utilisaient le courant du fleuve pour faire tourner les roues à aube et actionner les meules à grains. Faire fonctionner des turbines par le même procédé en réhabilitant les moulins, une belle idée d’énergie renouvelable à fouiller !
La belle et séduisante Juliette Récamier nous permet d’évoquer son « salon » où les penseurs, écrivains et artistes se réunissent, mêlant politique et passions à travers les tumultes de l’époque, de la Révolution à l’Empire.
Et pour finir l’année, un clin d’oeil à la monumentale pendule de Tassin-la-Demi-Lune.
Bonnes fêtes !

Votre journal en téléchargement ici Une fin d’année pour trois rencontres.Les moulins-bateaux. Basés le long du Rhône, au siècle dernier, ils utilisaient le courant du fleuve pour faire tourner les roues à aube et actionner les meules à grains. Faire fonctionner des turbines par le même p...

18/11/2022

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Novembre sans brume …mais avec les Grandes Serres du parc et l’acier et le verre dans leurs grandes dimensions. Arbres gigantesques, ambiance humide et architecture du 19ème siècle à revisiter. Et pour entrer dans le parc de la Tête d’Or, son portail monumental, chef d’oeuvre de fer forgé.
Une fin de siècle à l’honneur !
Un détour par le Petit Perron, une maison des champs à Pierre Bénite découverte pendant les journées du Patrimoine. Un petit bijou Renaissance sauvé in extremis.
Bonne lecture.

15/10/2022

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Des expositions universelles, un hôtel château et un lustre géant.

Trois histoires de Lyon pour un mois d’automne.

Les trois Expositions universelles et coloniales de la fin du 19ème siècle jusqu’au début du 20ème mettent Lyon au diapason de la démesure dans les superbes cadres du Parc de la Tête d’Or et de la Halle Tony Garnier. Chaque ville de France veut faire mieux que sa voisine et surtout ne pas laisser les retombées économiques enrichir la seule ville de Paris. Tout est bon pour attirer les visiteurs, même les « zoos humains » !!

Toujours dans le cadre du prestige, l’hôtel Château Perrache se rend attractif sur le trajet Paris Méditerranée. Architecture et décors Art Nouveau sont offerts à la clientèle aisée du début du 20ème siècle.

Et dans la fausse note du Centre d’Echange de Perrache, un élément digne d’intérêt, le lustre géant de Jean-Pierre Vincent.
Bonne lecture

15/09/2022

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Une rentrée avec trois épisodes lyonnais.
Un grand tableau religieux du début du XVIème siècle, conservé au musée des Beaux-Arts, nous invite à la lecture de ses codes et significations à travers une possible lecture, ou relecture, des Evangiles. Une iconographie délicate
où les anges musiciens accompagnent les personnages de leur musique divine.
Une autre lecture nous rappelle le début de l’école laïque à Lyon.
Proclamation de la République et construction de sa première école à la Croix-Rousse : « Une école neutre religieusement et engagée politiquement ». Un progrès social à préserver.
Et pour finir, un coup d’oeil sur une architecture éclectique de la fin
du XIXème siècle et ses curieux mélanges de styles, la maison Blanchon.

08/07/2022

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Un jardin extraordinaire, un couteau à cataracte et un pont métallique, trois explorations pour une Ficelle d’été.
Le jardin de Victor et Jocelyne fut une découverte inattendue : Chaponost, les Monts du lyonnais en toile de fond et des œuvres artistiques au milieu des herbes folles et des coquelicots.
Des sculptures inspirées d’histoires d’enfance, de maisons et d’oiseaux et deux personnes en osmose pour faire vivre cet espace.
Un jardin où rien n’est laissé au hasard, sauf si le hasard a bien fait les choses. Tout est en correspondance. Tout est pensé. Une œuvre à part entière.
Une histoire de chirurgie à l’époque des Lumières. Le couteau à cataracte, une invention lyonnaise qui, certes, a fait avancer la science, mais qui nous fait apprécier d’être nés plusieurs siècles plus t**d ! Une histoire de médecine à l’Hôtel-Dieu.
Le pont ferroviaire de La Mulatière. Un enchevêtrement savant de poutrelles d’acier, de boulons, de rivets pour une superstructure métallique. Une œuvre d’art méconnue.
Bonne lecture !

09/06/2022

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Nous continuons notre course le long du Rhône pour une troisième et dernière partie jusqu’à son embouchure.

Après avoir traversé les beaux paysages de Provence, longé les castels, les villes fortifiées, les bourgs médiévaux, les
nombreux barrages et usines hydro-électriques, les retenues d’eau et leurs zones de nature, nous arrivons en Camargue, une région naturelle aux paysages et activités atypiques. Marais salants, lagunes et étangs permettent la culture du riz et la production de la « goûteuse » fleur de sel de Camargue. Une zone naturelle à protéger !

Puis nous partons pour Eveux et une magnifique leçon d’architecture : le couvent de La Tourette réalisé par Le Corbusier, véritable sculpture moderne, où formes, proportions et couleurs sont fascinantes de créativité esthétique.

Bonne lecture !

11/05/2022

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138e numéro !
Nous continuons de descendre le fleuve de Lyon à Arles. Somptueux et puissant, il s’en va droit vers la mer Méditerranée. Un parcours riche en histoire et sites pittoresques, mais aussi en aménagements pour l’amélioration du transport fluvial et la production hydroélectrique sans négliger les zones de nature protégée. C’est la vallée du Rhône dans toute sa richesse.
Le Palais de justice de Louis-Pierre Balt**d aux « 24 colonnes », un gigantesque monument et une belle restauration. Réputé pour sa façade néo-classique composée de colonnes corinthiennes, l’édifice est entièrement classé monument historique.
Bonne lecture !

08/04/2022

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Longer le Rhône depuis sa source jaillissante.
Redécouvrir les sites sauvages, les gorges, les plans d’eau, parcourir les pistes cyclables de
berges, pêcher la truite ou la carpe, s’essayer à la pratique du kayak… Première étape jusqu’à Lyon,
c’est La ficelle d’avril.

Le Trio Canabae créé par trois musiciennes instrumentistes, nous entraîne dans son univers poétique où instruments, voix et gestuelles se conjuguent. Le travail créatif en commun et le partage avec le public sont deux choses indissociables et c’est là où le trio prend son sens, disent-elles avec une énergie communicative.
Un véritable art vivant.

Une petite visite au Patineur de César, une monumentale statue du 20ème siècle innovant.
A regarder avec une nouvelle attention.
Bonne lecture

11/03/2022

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Trois éclairages pour ce mois de mars.

Une grande déception nous envahit concernant le sort des sculptures des frères Coustou représentant le Rhône et la Saône.Après une belle restauration, ces superbes bronzes du 17e siècle ne retrouveront plus leur place au pied du cheval de la place Bellecour mais resteront excentrés, voir- « confinés » sous le grand escalier du Musée des
Beaux-Arts, dans un angle sombre, à l’ombre des regards. Le placard…

On peut cependant espérer un sursaut de bon sens de nos décideurs pour leur trouver un site d’accueil à la mesure de ce qu’ils représentent pour les lyonnais.

Un coup de coeur pour le couvent des Visitandines à Fourvière, revisité avec réussite. Grâce aux œuvres de Reinoso, le bâtiment du 19e siècle se transforme en oeuvre contemporaine.

Sans être obligé de séjourner dans l’hôtel 4 étoiles, il est cependant agréable de prendre un café dans le jardin du cloître et de découvrir ce lieu hors du commun. Une pensée pour la Liberté de Bartholdi. Décuplée, copiée, elle demeure toujours l’icône symbole aussi bien dans de nombreuses villes françaises et américaines que dans de nombreux pays du globe.

Bonne lecture !

11/02/2022

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Le soleil prend de la hauteur et la pandémie s’éloigne… pour des jours lumineux !
Un début d’année avec Lacenaire, un personnage assassin et poète qui a fait la Une des journaux mais aussi alimenté, encore aujourd’hui, les fictions depuis sa mort en Interpellée par la fascination que celuici a exercé sur les auteurs de romans, de théâtre et de cinéma et même… sur les créateurs de mode, La ficelle s’empare du sujet peu banal.
Puis un détour par la Loge du Change et sa façade élégante, tout en remarquant les chasse-roues aux abords des porches témoins d’une époque révolue
Bonne lecture !

14/12/2021

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Décembre, mois de lumières et festivités.
Pour finir l’année, trois histoires de Lyon et ses environs.
L’arche des Merveilles à la Mort-qui-Trompe. Une arche à la belle architecture du premier pont sur la
Saône aujourd’hui disparu : le Pont de Pierre, spectateur d’une grande partie de l’histoire de
Lyon avec ses défilés festifs et ses naufrages, n’existe plus que par les images et les récits.
Le château de Cuire. Le bâtiment, ancienne seigneurie, domine toujours la
Saône depuis le XIVème siècle. C’est l’histoire de Cuire-la Croix-Rousse à travers les épidémies, les guerres et les successions.
Lyon a eu aussi son cardinal de Richelieu. Frère du cardinal ministre de Louis XIII, il préfère la prière aux mondanités.
Bonne lecture. Rendez-vous en février 2022

10/11/2021

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Octobre et ses déambulations dans la ville à la
découverte de lieux atypiques, pour trois « Lyon
d’autrefois et d’aujourd’hui ». Trois éclairages pour
trois lieux « revisités ».
A Villeurbanne, dans une ancienne usine de velours et
de tulle au jardin rustique plein de charme, le Village
Zéro crée un nouveau concept d’ateliers indépendants
(mais partagés) dont le Centre international de
l’estampe et du livre. Véritable lieu de conservation du patrimoine, il
soutient la création contemporaine en offrant ateliers de gravure et lieu
d’exposition.
La Halle Debourg et son festival « Peinture fraîche ». Une friche
industrielle du 7ème arrondissement de Lyon offre son espace aux
peintures monumentales et aux innovations créatives pour une approche
ludique de l’art urbain.
L’Hôtel du Gouverneur militaire, ancienne demeure du baron Vitta. Une
architecture et une fonction à connaître

19/10/2021

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La Ficelle d’automne salue le retour de la vogue des marrons et la fin du virus ?

En attendant, on peut s’intéresser à l’histoire de Lyon, tout d’abord à travers celle de l’Hôtel de Ville. Un fastueux
bâtiment symbole de pouvoir, et comme tout symbole,souvent pris pour cible par les contestataires.
Insurrections,répressions, pillages,saccages, emprisonnements, boulets de canons, jalonnent son
histoire. Mais c’est aussi une histoire d’architecture.

Du XVIIème siècle à nos jours, de grands artistes, architectes, peintres et sculpteurs, Maupin,
Desargues, Blanchet, Hardoin-Mansart, Mimerel, Fabish,se sont succédés pour embellir l’édifice qui a toujours belle allure sur la place des Terreaux.
Puis une autre histoire, de France celle-là, avec le lyonnais Pierre Poivre et sa passion pour les plantes et les épices en particulier. On peut le suivre sur les mers peu sûres du XVIIIème siècle, au milieu des pirates et des mers
démontées, partant à la recherche de terres où se trouvent les « précieuses plantes ». Et pour finir, un petit détour par le centre-ville avec une histoire de « sauvages urines » et comment s’en préserver.

Votre journal en téléchargement ici Le vin et l’eau à Lugdunum et les frères du Gros Caillou. Trois approches pour une période estivale, sans confinement, avec du soleil, et une pluie salvatrice. Le vin apprécié et cultivé, depuis que l’Homme a su manier la pioche, n’a pas changé dans...

15/09/2021

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Turner, la butte et l’ermite
Pour cette fin d’été, en espérant l’éradication prochaine du virus, La ficelle se balade. Le Mont-Cindre, l’un des Monts D’Or, reconnaissable par sa tour relais, mérite un détour.
Des forêts, des sentiers, des bars panoramiques, et un ermitage, vieux de plusieurs centaines d’années, orné de sculptures en ciment, grottes, personnages sculptés, pour une promenade dominicale.
Un autre voyage, aux côtés de William Turner, le peintre voyageur, avec de nombreux croquis de Lyon, ville-étape avant l’Italie, et des passages mémorables dans les cols du Mont-Tarare
et du Mont-Cenis.
Puis un retour par la montée de la butte des arquebusiers.

Bonne lecture.

09/07/2021

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Le vin et l’eau à Lugdunum et les frères du Gros Caillou.

Trois approches pour une période estivale, sans confinement, avec du soleil, et une pluie salvatrice.

Le vin apprécié et cultivé, depuis que l’Homme a su manier la pioche, n’a pas changé dans sa vinification, sa distribution et sa consommation. A peine ! De goût peut-être. Les Gaulois l’appréciaient, tout autant que les Grecs et les Romains. Quant à l’eau, Lugdunum en était largement pourvue grâce aux aqueducs qui l’amenaient jusque dans les fontaines et les citernes, comme celle qui se trouve à Fourvière, sous le lycée Saint-Just, la Grotte Bérelle. Peu connue, elle fait pourtant partie des monuments romains les mieux conservés.
Petit détour par le Quaternaire pour rencontrer les blocs erratiques transportés par les glaciers des Alpes.

Bonnes vacances

04/06/2021

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Trois sujets pour le mois de juin enfin déconfiné !

En attendant des vacances de liberté lointaine, il est toujours possible de flâner le long du canal de Jonage, à pied ou à vélo, de Jons à Cusset, en passant par le Grand Large, tout en admirant, n’ayons pas peur des mots, la grandiose usine hydro-électrique et son architecture néo-classique de la fin du XIXe siècle.

Un chantier gigantesque à découvrir. Un petit crochet par le parc de la Tête d’Or, toujours plaisant pour les promenades, avec ou sans sa pirogue de la fin du Néolithique. Qu’est-elle devenue ? Retour sur son parcours.

Un détour par la place Bellecour pour un salut au Veilleur de Pierre qui nous incite au souvenir des martyrs de la Deuxième Guerre Mondiale. Bonne lecture

12/05/2021

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En mai, deux articles en un.
Emile Guimet, fils de l’inventeur du bleu Guimet, a oeuvré pour la culture en finançant deux bâtiments à Lyon. L’un rue de la République, c’est le théâtre de Bellecour, l’autre dans le 6e arrondissement, le musée d’histoire naturelle. On retrouve la même volonté de l’industriel-voyageur d’enseigner la musique, les langues, l’histoire des civilisations et des religions. Les deux édifices construits en 1879 ont non seulement des similitudes architecturales, mais aussi une histoire riche et variée. Si le bâtiment de la rue de la République, bien encastré entre les immeubles, ne risque pas de disparaître, il n’en est pas de même pour le musée du boulevard des Belges. Son avenir est loin d’être
assuré, la nouvelle municipalité ayant enterré le projet de 2020, celui de devenir un pôle international de la danse.

Bonne lecture