
07/02/2025
Premiere édition de notre actu' culturelle !
Cinéma 🎬
Je suis toujours là :
Un film mettant en scène la dictature au Brésil à travers l’histoire vraie d’un député enlevé par les bras armés du régime et la recherche de réponses par sa famille. La première partie montre un phénomène souvent occulté par nos esprits : la dictature n’est pas toujours grise, la joie et le bonheur sont, sous certaines conditions, possibles. Mais la dictature et sa réalité ne sont jamais bien loin : ses camions remplis de militaires ou ses barrages de police savent vous ramener à la réalité.
La chambre d’à côté :
Une critique de la législation quant à l’euthanasie humaine qui manque de subtilité. Les dialogues sont assez vides. On aperçoit en filigrane d’autres enjeux sociétaux : le dérèglement climatique ou les violences sexistes et sexuelles, qui par leur mauvaise mise en forme dans les dialogues semblent être moqués.
Les décors apportent au film une belle esthétique, et le jeu avec les couleurs vertes et rouges est assez beau. Cependant, cela semble parfois osciller vers la publicité de décoration d'intérieur.
Beaucoup de références culturelles, parfois mal amenées, un peu cataloguées, comme une volonté de prouver au monde ses connaissances.
Jouer avec le feu :
Un drame familial mettant en scène la radicalisation d’un fils vers l’extrême-droite face à un père cheminot de tradition syndicaliste, dans la Lorraine désindustrialisée.
L’intérêt est porté sur cette tension entre ces deux personnages – avec parfois le petit frère qui vient équilibrer le duo – mais est peu intéressante avec des dialogues pauvres qui enfoncent des portes ouvertes pendant 1h30. Le processus de radicalisation du fils, qui aurait pu être un sujet plus riche, est occulté par ce diptyque, et est très mal abordé. Le film offre en ce sens une dangereuse représentation de la radicalité.
L’esthétique du film étant néant, et la mise en scène pauvre, il faut quand même souligner les bonnes prestations des deux jeunes acteurs, Benjamin Voisin et Stefan Crepon, bien plus intéressant que Lindon, peu convaincant dans son rôle de prolétaire.
la suite en commentaire !!!