La voie d'un yogi

La voie d'un yogi La voie d'un yogi c'est un podcast qui parle du yoga, de sa spiritualité, de ses textes fondateurs et de la pratique physique. Intéressés ?

Alors, en route sur la voie :)

07/07/2023

Il est temps de clore cette (courte) saison et de laisser le silence s’installer afin d’y retrouver l’inspiration.
La photo en post a été prise en mai 2023 sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle.
J’ai débuté le pèlerinage dans l’optique d’éprouver ma spiritualité et de trouver le silence.

J’ai rencontré de nombreux pèlerins, et me suis lié à eux.
J’en ai souvent recroisé en chemin, et j’en ai vu d’autres partir pour de bon.
Tout ceci constitue l’expérience spirituelle et humaine la plus intense que j’ai vécue.

Une expérience faite d’authenticité, de simplicité et de silence.

J’envisage une saison 3, mais je ne sais pas pour quand.
Une chose est sûre, ce ne sera pas cette année. J’ai besoin de prendre le temps.

Cela ne veut pas dire que j’abandonnerai ce compte 😊
Pour l’instant, l’heure est au repos 😴

Merci infiniment pour vos soutiens et votre fidélité.
C’est vous qui faites vivre « La voie d’un yogi » 🔥

20/04/2023

Cet épisode aura mis du temps à venir, mais le voici !

Pour célébrer les 3 années d’existence du podcast, je vous propose une exploration autour du triangle et du chiffre 3.

Un beau programme vous attend :
- Trikonasana : ses variantes et sa symbolique ;
- Les trois guna ;
- Les darshana du Samkhya et du Yoga (indispensables pour comprendre les guna et le discours de Patanjali) ;
- Symbolique du triangle et du chiffre 3.

Sans oublier le Souffle, seule et unique ligne directrice dans ce monde dérivant vers l’inconnu.

En attendant le prochain épisode qui viendra clore la saison, je vous souhaite une belle écoute 😊

06/12/2022

J’ai toujours considéré Paschimottanâsana comme une posture particulière.
À l’heure où les challenges éclosent pour gagner en souplesse ou obtenir des abdos en tablettes de chocolat, parvenir à poser le front sur les genoux devient l’accomplissement de longues heures de pratique de hatha-yoga.

Le chemin s’arrête-t-il pour autant ?
Notre vie change-t-elle pour autant ?

Exécuter une posture dans sa version aboutie nous épargnera-t-il des vicissitudes de nos existences ?

Bien que nous la nommions la pince, en référence à l’outil, la traduction de Pascimottanâsana est aux antipodes de cette idée de fermeture.

Nous nous inclinons vers l’avant pour nous ouvrir davantage. C’est ce que nous explorerons dans cet épisode.

Bonne écoute !

13/10/2022

Dhanurâsana est incontournable en hatha-yoga.

Cette extension sur le ventre nous donne la possibilité d’expérimenter notre force.
Tout comme le tir à l’arc, l’asana demande du temps pour être apprivoisé.

L’adepte cherche à se redresser et à élever ses jambes, porté par le désir d’aller toujours plus haut.
N’oublions pas cependant l’enjeu essentiel : sthira, shuka.

La fermeté et l’aisance.

Vivre la posture, peu importe l’amplitude.
Cultiver un souffle long et calme.

Bonne écoute !

04/10/2022

Merci à Esprit Yoga pour la mention sur les réseaux et dans leur dernier numéro 😊

Quel est votre rapport avec les inversions ?Dans ma pratique personnelle, j’en place toujours une (sauf contre-indicatio...
27/09/2022

Quel est votre rapport avec les inversions ?

Dans ma pratique personnelle, j’en place toujours une (sauf contre-indication).
J’entends par-là une posture dans laquelle mon bassin est au-dessus du cœur.
Cela peut être un chien tête en bas, un demi-pont ou alors sarvangâsana, halâsana voire sirsâsana.

Ces 3 dernières font l’objet du dernier épisode.

A un moment de ma vie, je ressentais le besoin d’exécuter sirsâsana.
Non pas pour satisfaire mon égo (quoiqu’au début, si, je l’admets 😅), mais parce qu’il fallait renverser mes repères et voir la vie autrement.
Et selon ma forme du jour, je l’explorais ou non.
À l’heure où je publie ce post, cela fait un moment que je ne l’ai pas exécutée.
Je m’en porte très bien 😎

Quand c’est pas folichon au niveau physique, je pars dans sarvangâsana.
Une posture tout aussi intense, mais dans laquelle je me sens plus en confiance et en sécurité.
Et lorsque le besoin de m’intérioriser se fait ressentir, Halâsana prend le relai.

S’inverser, c’est accepter ce qui est.
C’est passer d’une attitude de consommation à une écoute qui devient don de soi.

20/09/2022

Dans un monde oscillant entre réel et virtuel, il est difficile de garder les pieds sur terre.

Notre besoin d’ancrage n’a jamais été aussi prégnant.
Voilà que le yoga nous propose de tout renverser au risque de compromettre ce fragile équilibre.
Et si ce retournement s’avérait salutaire ?

Et si dans ces inversions nous sacrifiions une part de nous sur le foyer de l’intériorité ?

Cet épisode inaugure la seconde partie de cette saison.
Après l’exploration des voies du yoga, revenons à nos corps.

Les six épisodes de cette dernière partie seront donc dédiés à la pratique posturale.

Bonne écoute !

Le podcast est en pause (bien malgré moi) 😅.La bonne nouvelle : je reviens cet été ! (Donc très bientôt lol)Les raisons ...
09/06/2022

Le podcast est en pause (bien malgré moi) 😅.
La bonne nouvelle : je reviens cet été ! (Donc très bientôt lol)

Les raisons sont identiques à celles de février :

1️⃣ Ecole française de yoga.
Je suis en 3ème année, celle qui se conclut par un passage devant un jury (la 4ème année est celle de la soutenance d’un mémoire). Les devoirs s’accumulent et le travail en autonomie est exigeant. Je bouffe de la posture, et la littérature qui va avec.

2️⃣ Vie professionnelle.
Bien que ce soit plus calme en ce moment, je continue d’exercer mon métier de concepteur-rédacteur indépendant. Beaucoup d’entre vous savent qu’être entrepreneur.e demande du temps pour gagner en visibilité et des clients.
De plus, l’écrivain que je suis souffre de ne plus écrire autant (avant le podcast, j’ai écrit quelques romans).

3️⃣ Essoufflement.
Les épisodes sur les voies du yoga m’ont pris une tonne d’énergie. Je n’arrive même plus à mémoriser d’autres connaissances. Surcharge cognitive 🤯

4️⃣ Créativité.
Dans le cas du podcast, la régularité offre-t-elle suffisamment d’espace pour que la créativité reprenne son souffle ?
J’ai toujours priorisé la qualité sur la quantité. Je réfléchis sur comment aller plus loin.

5️⃣ Vie personnelle.
La vie de couple est une fleur délicate qui demande de l’attention et de l’entretien. Sans oublier la famille et les amis, la natation (que je pratique 2 fois par semaine) et mon cours de yoga.

Pour beaucoup d’entre vous, cette pause permettra de « rattraper votre re**rd ». Je mets les guillemets, car j’ai souvent lu cette phrase. Il n’y a rien à rattraper, chacun avance à son rythme. C’est un plaisir avant tout 😊

Pour celles et ceux qui ont déjà tout écouté, il n’y a pas de mal à réécouter d’anciens épisodes. Parfait pour se rafraîchir la mémoire ! 😎

Grâce à vous, le podcast mène sa vie tranquille. On a dépassé les 60 000 écoutes. Soit 10 000 écoutes supplémentaires sans réellement communiquer sur les réseaux. Ce qui me fait réfléchir à l’utilisation d’Instagram et de Facebook 🧐

Merci pour votre fidélité, vos messages d’encouragement en privé et vos donations.
C’est ensemble que l’on explore la voie du yoga !
On se retrouve très vite ! ❤️🙏

14/04/2022

Le chemin de la connaissance continue de se dévoiler au jñānin. Dans sa quête, ce dernier concentre ses efforts pour affuter son sens de la discrimination, viveka. Sa lame affutée, il parviendra à déchirer le voile de l’ignorance.

Mais la route est longue et ardue. Certains maîtres affirment que la voie du jñāna est la plus difficile de toutes. Au cours de cette seconde partie, nous verrons quelles sont les qualifications requises pour devenir jñānin et les deux voies qui mènent à la désidentification.

Cet épisode conclut notre exploration des trois grandes voies évoquées par Krishna dans la Bhagavad-Gita. Une quatrième subsiste, elle est même citée dans le chapitre 6 : le raja-yoga, ou yoga royal.

Ce yoga est aujourd’hui associé à celui de Patanjali. Puisque je lui ai consacré de nombreux épisodes lors de la première saison, je ne ferai pas d’épisode dédié au raja-yoga. Ça ne veut pas dire non plus que je laisse les yoga-sutra de côté ! Il y a encore tant de choses à dire et de liens à établir avec les autres textes.

Bonne écoute ! Et merci pour votre enthousiasme pour ces épisodes !

Ce mercredi 23 mars, le podcast « La voie d’un yogi » fête ses deux ans d’existence !Quelques chiffres :- 34 épisodes di...
23/03/2022

Ce mercredi 23 mars, le podcast « La voie d’un yogi » fête ses deux ans d’existence !

Quelques chiffres :
- 34 épisodes diffusés à ce jour ;
- 10h30 de durée totale ;
- 55 000 écoutes globales et 3 000 écoutes par mois ;
- +150h pour la recherche, l’écriture, l’enregistrement et le montage ;
- 1 personne derrière tout ça !

Ce qui devait être au départ un blog a pris un tournant et une ampleur bien différents de ce que j’avais imaginé.

L’objectif initial n’a jamais été de monétiser quoi que ce soit, mais avant tout de faire découvrir le yoga aux néophytes et de donner envie aux pratiquant.e.s d’aller plus loin dans la philosophie. Et aussi pour conserver une certaine liberté dans la création, c’est essentiel pour moi.

L’ensemble des commentaires et messages reçus me montrent que j’ai atteint mon objectif.
Merci pour vos encouragements et votre fidélité.

L’aventure est loin de s’arrêter !

23/03/2022

2.04 : Jñāna yoga, la voie de la connaissance (1/2)

Le karma-yoga forge notre volonté. Le bhakti yoga ouvre les portes de nos cœurs. Le jñāna-yoga quant à lui nous guide vers la connaissance. De quelle connaissance parle-t-on ? S’agit-il de l’accumulation de savoirs ? De connaître par cœur les textes anciens et sacrés ? Si je les étudie, cela fait-il de moi un jñānin ?

La connaissance que vise le jñānin va au-delà.

Bonne écoute !

https://smartlink.ausha.co/la-voie-d-un-yogi/2-03-bhakti-yoga-la-voie-de-la-connaissance-1-2

50 000 écoutes. À l’approche du deuxième anniversaire du podcast, ce cap symbolique vient d’être franchi. Et quoi de mie...
26/02/2022

50 000 écoutes.

À l’approche du deuxième anniversaire du podcast, ce cap symbolique vient d’être franchi. Et quoi de mieux qu’une photo de Holi, la fête des couleurs (18 mars 2022), pour ce post de célébration.

Je vous remercie d’être de plus en plus nombreux à m’écouter et à vous abonner sur les réseaux.

La deuxième saison vous plaît, les chiffres parlent d’eux-mêmes !

Vos messages me donnent la force de continuer.

Je reçois également de votre part des soutiens financiers via la page Tipeee. Ils sont d’une grande valeur. En plus d’être un pratiquant de yoga comme vous tous-tes, je suis surtout un créateur de contenus. Et comme mes camarades provenant de n’importe quel domaine, le financement participatif est important. Je ne me vois pas mettre des spots publicitaires sur le podcast. Ça ne correspond pas à mes valeurs (et l’association yoga-publicité me dérange). Je fais tout ça par passion 🔥

La rédaction du prochain épisode, sur le jñāna-yoga, a commencé. Comme je le disais dans une story, la recherche m’a pris beaucoup de temps. Mes activités professionnelles de prof de français langue étrangère et de rédacteur web m’ont obligé à ralentir celle du podcast en février. Sans oublier ma formation à l’école française de yoga et les nombreuses séquences et fiches pédagogie à réaliser ! Je fais beaucoup trop de choses, je l’admets 😅♈️

Pas de date de publication précise pour le moment, mais ce sera en mars 😃
En attendant, on reste connectés !

Quel est votre épisode préféré ?

Merci 🙏

Krishnamacharya tint ses propos lors d’un entretien avec Claude Maréchal. Il avait déjà un âge très avancé.Dans la concl...
04/02/2022

Krishnamacharya tint ses propos lors d’un entretien avec Claude Maréchal. Il avait déjà un âge très avancé.

Dans la conclusion de l’épisode sur le Bhakti Yoga, je vous confiais que diriger ma foi vers une divinité de l’Inde ne me correspondait pas. Ces paroles de Krishnamacharya me rassurent, car je n’ai pas envie de chanter les louanges de dieux auxquels je ne suis pas dévoué.

Depuis quelques années, et surtout depuis le début du podcast pour lequel j’ai intensifié mes recherches, je me suis éloigné de certaines pratiques comme les chants de mantra ou toutes ces croyances tournant autour des chakras. Je ne m’y retrouve pas/plus. J’ai la sensation que tout cela m’éloigne de l’essentiel. Un essentiel dont j’ignore tout.

Chanter des mantras, sans réellement comprendre leur signification et leur histoire mais pour le côté exotique, a-t-il un sens ?
Chercher absolument à ouvrir et harmoniser les chakras : cela fait-il de nous de meilleurs pratiquants ? Est-ce là l’unique chemin pour déchirer le voile de l’ignorance ?
(Et je doute que ça se fasse en un claquement de doigts ou pendant un cours de yoga d’une heure)

Les mots ont des effets puissants. Aussi bénéfiques qu’ils puissent être, ils ont la capacité d’emprisonner l’esprit. Ils risquent de nous éloigner de nos sensations, de goûter aux mystères de l’indescriptible parce qu’on pose un mot (comme chakra) sur une sensation, une expérience.

Avec les mots, nous rationalisons.

Or le yoga nous emmène sur le chemin de l’inouï et de l’insaisissable.

Le yoga nous invite à ouvrir le toit du langage pour observer le ciel.

14/01/2022

Dans cette seconde partie dédiée au Bhakti Yoga, je vous parle de la jouissance des sens et de l’enseignement de Vivekananda qui en découle.

Comment éviter de succomber aux flammes des désirs humains ? Le bhakta peut-il évoluer seul dans ce monde ou a-t-il besoin d’un guide ?

La discipline spirituelle qu’est le yoga ne peut se dissocier de la relation maître – élève. C’est auprès d’une âme plus élevée que l’on peut allumer sa lampe.

À quoi reconnaît-on un maître ?

C’est une question que je me pose depuis ma jeunesse. À l’ère d’une spiritualité 2.0 et celle d’une crise sanitaire qui divise, il est facile de se laisser embarquer par des imposteurs, surtout sur les réseaux sociaux.

Le monde a connu de véritables maîtres comme Vivekananda, Yogananda, Krishnamacharya, Ma Ananda Moyi, Sri Aurobindo et j’en passe. Or, la quasi-totalité d’entre eux ont quitté leur corps.

Je n’ai pas eu la chance de les rencontrer (et Dieu sait que j’aurais aimé rencontrer Yogananda et Ma Ananda Moyi !). Je suis né trop t**d, c’est ainsi.

D’autres comme Bikram Choudhury ou Yogi Bhajan ont embrassé ou reçu le titre honorifique de guru. Mais il y a une ombre au tableau. De nombreuses accusations d’attouchements et de viols pèsent sur eux.

Il m’est donc difficile de tomber en admiration, voire en dévotion, face aux grandes figures actuelles du yoga. Je me demande alors quels véritables maîtres spirituels restent-il à notre époque.

Peut-être sont-ils bien au chaud au fond d’une grotte, comme tout bon renonçant.

14/12/2021

Je suis très heureux de vous proposer cet épisode sur le Bhakti Yoga en deux parties. Tout comme pour le karma yoga, il y a beaucoup de choses à dire sur cette noble voie.

La Bhakti affirme ses couleurs religieuses. Il n’est nullement question de postures et de techniques propres au Hatha-yoga. C’est avant tout une relation de cœur à cœur.

La racine sanskrite -bhaj- évoque le partage et l’échange. On traduira alors Bhakti par dévotion.

N’y voyons pas un synonyme d’aliénation. Bhakti yoga nous parle surtout d’amour. Un amour si vaste et si infini que nulle autre forme d’amour ne peut égaler !

Puisqu’il est difficile de méditer sur l’Absolu sans attribut, le Bhakta élira une divinité à laquelle il se consacrera jusqu’à la fin de sa vie. C’est une relation privilégiée, puissante et profonde qui s’installe entre le Bhakta et son Ishta-devata. Mais pour cela, il faut du temps et surtout de la persévérance dans la pratique personnelle.

Il est légitime de se renseigner auprès d’autres dévots et de se documenter avant de choisir sa Personne divine (ou autre objet de dévotion). Dès lors que le choix est fait et inscrit dans le cœur, on ne revient pas en arrière. Passer d’une divinité à une autre par effet de nouveauté et de consommation est une insulte à la Bhakti et une terrible erreur de compréhension.

La première partie de l'épisode sur le Bhakti Yoga est disponible ! Bonne écoute !
13/12/2021

La première partie de l'épisode sur le Bhakti Yoga est disponible ! Bonne écoute !

Bouddha c’est un peu le maître de la punchline avant l’heure.Mais Bouddha c’est surtout l’un des plus grands Karma Yogin...
09/11/2021

Bouddha c’est un peu le maître de la punchline avant l’heure.

Mais Bouddha c’est surtout l’un des plus grands Karma Yogin que l’humanité ait connu.

Et ce n’est pas moi qui le dit, mais Swami Vivekananda dans son livre « Les yogas pratiques ». Selon lui, le Bouddha est le seul être ayant pratiqué parfaitement le Karma Yoga. On pourrait évoquer les prophètes, mais pour Vivekananda, ces derniers avaient des mobiles extérieurs qui les poussaient à une activité sans égoïsme. Certains se considéraient comme des incarnations de Dieu, d’autres comme des messagers. Dans leurs actions, ils attendent une sorte de récompense extérieure.

Ce qui n’est pas le cas de Bouddha qui a déclaré la phrase publiée dans ce post.

Bouddha est le karma yogin idéal, agissant sans mobile.

Pour en savoir plus, je vous invite à lire la suite dans les Yogas Pratiques 😃

Dès ce jeudi 4 novembre 2021, les Indiens s’apprêtent à célébrer pendant 5 jours Diwali, « la fête des lumières », une d...
04/11/2021

Dès ce jeudi 4 novembre 2021, les Indiens s’apprêtent à célébrer pendant 5 jours Diwali, « la fête des lumières », une des plus grandes fêtes de l’hindouisme.
Celle-ci a lieu à chaque nouvelle lune du mois de Karthik.

Diwali symbolise, en partie, la victoire de la lumière sur l’obscurité. Celle de la connaissance sur l’ignorance.

Diwali vient du sanskrit Dipavali. Dipa signifie lampe ou lumière ; avali série. Ce qui donne littéralement « série de lumières ».

Plusieurs divinités sont associées à cette fête. Certains dévots affirment que Diwali rend hommage à Rama sur sa victoire du démon Ravana, et le retour dans son royaume après 14 ans d’exil. D’autres fêteront l’anniversaire de Lakshmi, déesse de la Prospérité, épouse de Vishnu. Enfin, certains célébrants rendront hommage à Krishna.

Un rapide aperçu du déroulement de Diwali :

✨ Le 1er jour célèbre le Seigneur de la Mort, Yamraj, mais aussi Kubera, dieu de la richesse, Dhanvantari, dieu de l'ayurvéda et Lakshmi, déesse de la prospérité.

✨ Le 2ème jour se nomme le petit Diwali qui célèbre la victoire de Krishna sur le démon Narakasura, délivrant le monde de la peur. Quand il rentra dans son royaume, Krishna purifia son corps dans un bain sacré. Par conséquent, la coutume veut que l'on prenne un bain à base d'huiles naturelles avant le lever du soleil.

✨ Le 3ème jour est le pilier central puisqu’il s’agit de Diwali à proprement parler. On prie Lakshmi et Ganesh afin d’obtenir leurs faveurs et une vie prospère.

✨ Le 4ème jour marque le début de la nouvelle année. Jour où Krishna protégea le monde de la colère d’Indra en soulevant le mont Govardhan de son petit doigt.

✨ Le 5ème et dernier jour est dédié à l’amour entre frères et sœurs. Les sœurs appliquent le tilak sur le front de leurs frères qui leurs offrent des cadeaux pour les bénir à leur tour.

C'était le petit point culturel que j'avais envie de partager avec vous 😃

02/11/2021

Précédemment, j’écrivais que les rites et sacrifices rythmaient la vie de chaque individu, notamment celle du maître de maison. Ils forment une célébration du vivant.

Par ces rites, une relation se crée. Ainsi le désir est orienté vers cette relation d’échange.
En célébrant le vivant, le sacrifiant maintient l’ordre du dharma et s’en remet à plus grand que lui.

Le sacrifice revêt toute sorte de formes.
La Bhagavad-Gita mentionne des yogins qui sacrifient le souffle expiré dans le souffle inspiré, et vice-versa, retenant le cours de l’un et l’autre. On voit alors que le Pranayama, et Kumbhaka forment un sacrifice.

En écrivant cet épisode, de nombreuses interrogations m’ont traversé l’esprit. Arjuna est un guerrier. Krishna l’enjoint à combattre.

Qu’en est-il alors d’ahimsa, la non-violence ?
Eh bien, tout est une question de contexte, car historiquement, ahimsa ne concernait que la classe des brahmanes.

Une autre interrogation de taille me hante depuis le début de la crise sanitaire :
Est-ce que je pense suffisamment au collectif ?
Est-ce que j’agis pour son bien sans rien attendre en retour ou pour ma pomme ?

Et tandis que le développement personnel n’a jamais été aussi en vogue, je ne peux m’empêcher de me demander s’il ne nous a pas rendus égoïstes de façon pernicieuse.

27/10/2021

L’épisode que je vous propose est plus dense que les précédents. C’est la raison pour laquelle je l’ai scindé en deux parties. À ce propos, je vous remercie d’avoir répondu au sondage, car j’hésitais.

Premier des quatre yoga évoqué par Krishna, le karma yoga est un peu le fer de lance de la Bhagavad-Gita. Discipline spirituelle souvent réservée aux renonçants, le yoga prend alors une nouvelle ampleur grâce à l’enseignement de Krishna. Chaque individu vivant en société peut le pratiquer par le biais de ce fameux karma yoga, le yoga de l’acte.

Pour comprendre cette notion d’acte désintéressé, il est nécessaire de s’intéresser à l’hindouisme. Qu’on le veuille ou non, yoga et hindouisme sont intrinsèquement liés, puisqu’ils prennent racines dans le même terreau culturel.

Dans cette partie, nous partirons à la découverte des classes (Varnas) mentionnées dans la Bhagavad-Gita. Ces Varnas constituent le socle de référence des castes qu’on connaît aujourd’hui. Ce système de caste est sujet à controverse. Pour de nombreux Indiens, c’est carrément un tabou.

Je suis professeur de français langue étrangère et j’ai souvent eu des étudiants indiens. Dès que j’aborde avec eux la vie en Inde et les castes, tous me disent l’air gêné que c’est tabou.

La vie d’un Indien et d’une Indienne est religieusement définie et rythmée. Rythmée par 4 périodes de vie que nous verrons dans cette partie : l’âge de l’étudiant, celui du maître de maison, celui du retraité et enfin celui du renonçant.

Si je vous parle de tout ça, c’est parce que le karma yoga concerne les personnes vivant en société. Il se traduira par de nombreux rites et sacrifices qui, en plus de rythmer la vie, sont une véritable célébration du vivant.

Un dernier post sur la thématique du désert intérieur avec cette sagesse provenant des Pères du Désert. Le silence est u...
07/10/2021

Un dernier post sur la thématique du désert intérieur avec cette sagesse provenant des Pères du Désert.

Le silence est un élément clé en yoga. L’écoute du silence intérieur est ce qui nous amène à l’état de méditation et, ultimement, au Samādhi.

C’est dans le silence que l’on peut entendre le souffle de l’Eternel.

Durant mes week-end de formation, nos enseignants nous rappellent à quel point le silence est vertu que doit cultiver le/la professeur-e de yoga. Trouver le juste équilibre entre l’accompagnement par la parole et les temps de silence afin que les pratiquants goûtent à leur intériorité et à la paix.

Je vois aussi dans cette citation une invitation à moins de bavardages, à réduire nos charges mentales à l’heure où nous vivons dans un monde d’hypercommunication et d’hyperinformation. Retirer le préfixe « hyper » et reprendre son souffle dans le silence.

D’ailleurs ne dit-on pas « la parole est d’argent, mais le silence est d’or » ?

Namasté.

01/10/2021

J’ai découvert Marie-Madeleine Davy grâce à la directrice de l’école française de yoga de Lille. Après lui avoir confié mes remises en question, cette dernière m’a conseillé un premier livre de M-M Davy : « La Connaissance de soi ». Suite à cette lecture passionnante, je me suis tourné vers « Le désert intérieur », parce que le titre faisait écho en moi durant cette période.

Marie-Madeleine Davy (1903-1998) était maître de recherche au CNRS. Docteur en théologie catholique et protestante, elle s’intéressa à toutes les religions, à la psychanalyse, Jung en particulier et entretint de longs échanges avec les philosophes de son époque, Simone Weil, Gabriel Marcel, Nicolas Berdiaev, Bergson, Jankélévitch.

Bien qu’ils aient été écrits et publié au début des années 80, ces deux textes sont vibrants d’actualité.
Le rapport avec le yoga ? Pratyahara, le retrait des sens. Ce cinquième membre du yoga qui nous amène vers notre désert intérieur.

Voici un extrait de la quatrième de couverture :

« Le désert a toujours fasciné les hommes épris d'absolu. Les sables d'Egypte ont eu leurs ermites et le peuple juif est passé par l'épreuve du désert.
Le désert géographique symbolise celui du dedans, qui n'est pas un lieu mais un état d'écoute, de vision, de rencontre. Abandonner le monde, c'est se quitter soi-même. S'éloigner de la foule, c'est rompre avec la conscience grégaire où l'on menace de s'endormir.
Par la nudité qu'il exige, le désert provoque un éveil qu'il convient de couver dans la solitude. L'habitant du désert se doit d'y consentir. Si, conduit par l'Esprit, il pénètre silencieusement dans son fond, il fait sien le conseil donné par Hésyclius de Jérusalem : "Emerveille-toi, alors tu comprendras !"
Devant la crise qui ébranle métaphysiques, religions et valeurs, le désert intérieur n'est pas un refuge et n'offre aucun abri : il invite aux métamorphoses. »

24/09/2021

Je profite de ce premier épisode pour vous faire part des doutes, des interrogations et, je ne vais pas m’en cacher, des agacements vécus durant cette pause.

Je me suis éloigné de la pratique parce que je ne supportais plus de suivre mes cours en ligne. La frustration de retrouver mes enseignants et mes camarades derrière un écran m’a consumé. Je me sentais terriblement seul sur mon tapis. J’ai conscience que le yoga était une voie initialement solitaire, or je n’ai pas choisi d’être renonçant. L’énergie du groupe me manquait trop.

Je me suis éloigné de la pratique parce que j’étais las de voir sur Instagram des photos de postures plus « parfaites » les unes que les autres. Lassé de lire des discours trop orienté bien-être et licornes alors que je doutais (et n’étais pas le seul !).

Un jour, ma prof de philo a dit : « de quel yoga parle-t-on ? »

Tout est une histoire de vécu et de perception me direz-vous. Chacun vit le yoga à sa façon.

Ce que je souhaite, c’est plus de contextualisation. Cela passe forcément par la case Histoire. Efforçons-nous de comprendre pourquoi, par exemple, le Mahabharata décrit le yoga comme « une contrée sauvage, terrifiante, aride, pleine de gouffres et abondant en serpents et en bandits ».

Le monde yoga ce n’est certainement pas celui des Bisounours, surtout quand la Miviludes alerte sur la hausse des dérives sectaires dans le milieu. Plus que jamais, nous devons cultiver le discernement et éviter de tomber dans le piège de ces illusions. Choisir un chemin spirituel comme le yoga, c’est accéder à sa vulnérabilité et apprendre à regarder l’obscurité.

Ysé Tardan-Masquelier a justement écrit qu’au lieu dire « développement personnel », on devrait plutôt parler de « dépouillement personnel ». Avec la reprise des cours en présentiel, j’ai retrouvé le goût de la pratique. Sauf que je ne déroule plus mon tapis tous les jours. Peut-être que cette ascèse reviendra, ou peut-être pas. Tout est une question d’accepter ce qui est au présent et surtout d’accepter l’impermanence.

05/07/2021

Dès aujourd'hui, vous me retrouverez dans le podcast "Le yoga dans nos vies", animé par Alexane de la page Grow Up Yourself

On y parle de yoga, de mon parcours de vie impacté par cette discipline spirituelle et on philosophe sur la vie.

De mon côté, je planche toujours sur la saison 2 de La voie d'un yogi qui arrivera pour la rentrée de septembre 😄

18/06/2021

Lors de notre conversation avec et nous avons partagé, entre autres, notre vision de l’enseignement du yoga et comment inclure sa philosophie.

La philosophie et l’histoire du yoga sont des thématiques si vastes qu’elles demandent des années d’études et de lecture. Voire plus d’une vie !

Au-delà de son rôle de transmetteur, le/la professeur.e de yoga reste un être humain qui vit le yoga à travers ses expériences personnelles.

Même si le syndrome de l’imposteur reste tapi dans l’ombre, prêt à bondir sur nous à la moindre tentative, nul besoin d’un quelconque diplôme pour partager avec les élèves nos lectures, nos interrogations et l’impact que la philosophie du yoga a sur nos vies. 😃

Retrouvez l’intégralité de la conversation sur .

Quant à moi, je retourne aux préparatifs de la deuxième saison et vous tiendrai au courant.
Vous êtes de plus en plus nombreux à me suivre. Merci pour votre fidélité, vos encouragements et vos partages ! 🙏

Aujourd'hui, je célèbre un nouveau cap franchi pour La voie d'un yogi : celui des 20.000 écoutes ! Vous êtes de plus en ...
21/04/2021

Aujourd'hui, je célèbre un nouveau cap franchi pour La voie d'un yogi : celui des 20.000 écoutes ! Vous êtes de plus en plus nombreux à m'écouter et je vous en suis infiniment reconnaissant. 🙏🏻

De quoi me donner une force incroyable pour concevoir une deuxième saison digne de ce nom !

En ces temps incertains, continuons de célébrer nos victoires et d'apporter de la joie et de la couleur dans nos vies 🌈🥳

Bon, je porte encore le même t-shirt jaune 😂, mais je vous rassure, j’en ai d’autres de toutes les couleurs justement !

EPISODE 25 : J’avais conclu l’épisode 24 dédié au Samādhi avec cette phrase du poète persan Farid al-din Attar. Cette ci...
15/04/2021

EPISODE 25 : J’avais conclu l’épisode 24 dédié au Samādhi avec cette phrase du poète persan Farid al-din Attar.

Cette citation me suit depuis quinze ans et j’aime la relire de temps en temps.

Il faut dire aussi que le lien avec le mot « voie » se prête bien avec le nom du podcast 🤓

En connectant cette sagesse p***e au yoga, on peut y voir le binôme : abhysa et vairagya.
La pratique assidue (et répétée) et le lâcher prise.

Ce duo, avec Isvara Pranidhana, est le fondement même de l’enseignement de Patanjali.
Mais on le retrouve aussi dans les textes antérieurs aux Yoga-Sutra, formulés autrement.

Sans persévérance, le cheminement vers la réalisation de soi est très lent.
La flamme qui nous anime risque de s’éteindre.
L’excès de persévérance conduit à l’obsession et à une certaine violence envers soi-même.

C’est là que le lâcher-prise (ou détachement) intervient.
Vairagya c’est une invitation à se détacher des résultats de notre pratique.

🕉 Un enseignement phare de la Bhagavad-Gita. 🕉

Cultiver vairagya (et ce n’est pas évident !) c’est cultiver la bienveillance envers soi-même.
Rien ne sert de culpabiliser si l’on ne peut pas dérouler son tapis et pratiquer tous les jours.

Le yoga se vit autrement 😊

Rester devant la porte. Maintenir sa flamme intérieure 🔥 sans la transformer en un incendie qui nous consumme de l’intérieur.

Hari Om Tat Sat 🙏🏻

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