02/07/2023
[Treizième semaine]
Après avoir passer le week end sur la côte adriatique, nous quittons Rimini et reprenons la route le long de la cote, qui est autre qu’une station balnéaire géante et sans intérêt. Nous parcourons seulement 160 km en 4 heures. L’état des routes italiennes est vraiment déplorable entre travaux tous les 5 km, jonché de trous, nid de poule, et de pensements, qui nous font craindre à chaque instant d’éclater un pneu ou casser un amortisseur. Le lendemain, nous reprenons la route mais décidons de prendre l’autoroute, bien plus sûre( mais cela reste encore à voir….). 500 km plus bas en 5heures, nous arrivons à Polignano a mare, charmant village d’un blanc éclatant au sol marbré des Pouilles. C’est aussi un site qui accueille une des manches du championnat du monde de plongeon comme la Rochelle. Nous en voyons le plongeoir de plage petite plage bondée, sous une température écrasante. Après visite nous amorcerons notre traversée d’est en ouest, direction Alberobello.
Alberobello est un village très instagrammable. En effet, il est constitué de maisons cylindriques en pierres blanchies à la chaux avec une toiture conique de pierres sèches. Ses ruelles étroites, sans voiture, lui confère une ambiance apaisante de nous ressentons surtout en fin de journée.
C’est notre premier coup de cœur de la semaine.
Le lendemain, nous continuons notre traversée et faisons un arrêt de quelques heures à Matera, ville dont les maisons sont creusées, enchevêtrées dans la pierre, de chaque coté d’un ravin. Ce site est classé au patrimoine mondial de l’Unesco. Le contraste est saisissant en quelques rues entre le quartier commercial et le quartier pittoresque.
Nous devions dormir sur place mais le thermomètre approche les 40° et nous décidons de braver les derniers 300 km qui nous amènent au pied du Vésuve. Là, nous traversons une grande partie désertique de l’Italie. Que des champs, et pas âme qui vivent, et toujours sous une chaleur écrasante.
Arrivés à Ercolano, banlieue à une vingtaine de kilomètres de Naples, les difficultés de circulation ont repris dès la sortie de l’autoroute, avec une circulation dense, des routes étroites, défoncées et une conduite des italiens extrêmement dangereuses. Nous arrivons dans un petit camping propre mais cher (toujours l’eau chaude pour les do**hes à payer en supplément), et nous sympathisons avec nos voisins texans.
Nous décidons d’aller baigner Pepsy. Là, nous découvrons l’Italie du sud-ouest, à l’image de l’Italie des années 80, très sale, une déchèterie à ciel ouvert, les chats errants et en piteux état, les chiens hurlants toute la nuit, des banderoles à l’effigie de Maradona pullulant les balcons des cités. Le choc est saisissant par rapport à tout ce que l’on vient de vivre en Italie, nous sommes dans un autre temps !
Le lendemain, nous visitons le site d’Herculanum, un petit Pompéi, enseveli sous 20 mètres de cendres ardentes 24 heures après l’éruption du Vésuve en 79 après JC. Là, nous découvrons les vestiges des maisons, des thermes, des restaurants, des boutiques de l’époque.
Vendredi, nous prenons le train pour visiter Naples. Très grosse ville d’Italie, que nous parcourons à pied, avec ses rues piétonnes étroites très commerçantes, bondées de monde entre piétons, cyclo, scooters et quelques voitures, nous donnant une impression de folie permanente, très anxiogène pour nous. Et encore plus accentué dans le quartier espagnol.
Même si Nico a bien aimé l’effervescence de ce quartier.
La chaleur nous fatigue déjà et l’endroit anxiogène nous motive à quitter l’Italie.
La visite de Naples ne nous encourage pas à nous engager en camping-car à visiter Rome et la suite (Florence, la côte amalfitaine). Mais nous nous faisons promesse de revenir les visiter dans d’autres conditions.
Samedi, nous sommes de retour en France au-dessus de Menton à Sospel, après 12 heures de route et 900 kms et une arrivée avec bouchons à Vintimille et une route de montagne pour les 16 derniers kilomètres en lacets très difficile.
Très heureux de retrouver notre cuture française…et notre bonne vieille baguette de pain 😊
Bilan : Nous pensions rester beaucoup plus longtemps en Italie, c’est vrai. Nous avons adoré le Nord. La côte adriatique est pour nous, sans grand intérêt culturel à part profiter des plages et de la mer agréable. La région des Pouilles auraient pu être plus approfondie mais la chaleur déjà écrasante en cette période nous y a fait renoncer. 28° dès 7h30 le matin et jusqu’à 38° l’après-midi, conditions difficiles pour profiter pleinement des visites.
Cependant, nous avons apprécier l’accueil toujours chaleureux et souriants des italiens à notre égard.
Nous reviendrons dans ce pays, mais dans d’autres conditions de voyage.
A dimanche prochain, pour la suite des aventures…