24/06/2024
En France, la santé va mal. La santé psychique encore plus mal. Alors, la santé mentale des jeunes, enfants et adolescents, c’est un peu la cinquième roue d’un carrosse devenu citrouille. Après les sempiternelles assises (en 2021 puis 2023) qui n’ont au final débouché que sur quelques mesures relevant du bricolage de mauvaise fortune, le gouvernement avait décidé d’y consacré un conseil national de la refondation.
Rappelons que lancé à l’échelle nationale en septembre 2022 par Emmanuel Macron sur des questions comme la santé ou l’école, le CNR n’a pour l’heure débouché sur rien. Bref, le gros flop.
Avec la dissolution et les législatives, la CNR consacré à la santé mentale, dont les professionnels de la psychiatrie dénoncent qu’il avait été préparé en toute opacité et sans concertation préalable avec les professionnels et les usagers de la psychiatrie, a été reporté sine die.
Retour avec Christophe Libert, le président de l’association des psychiatres infanto-juvéniles de secteur sanitaire et médico-social (API) sur un secteur en grande souffrance pour lequel personne ne prend jusque-là la mesure des dégâts qu’il inflige à ceux, enfants et adolescents, qui au final seront les adultes de demain.
D'assises infructueuses en CNR avorté, la santé mentale chez les jeunes est le cadet des soucis du gouvernement. Retour avec Christophe Libert sur un mal aussi silencieux qu'invisibilisé.