07/09/2022
🎥 J'ai filmé mon premier en 2010.
Une édition très particulière marquée par une météo difficile et une décision d'annulation de l'épreuve 3h après le départ...
A l'époque, c'était déjà l'événement phare que avait gagné 2 ans plus tôt, marquant les esprits du haut de ses 20 ans.🏆
Pour North Face, nous étions 4 : 1 prod, 2 cadreurs et 1 monteur... à courir non-stop, nuit et jour, pour quelques minutes de highlights mis en ligne sur le web chaque 3 ou 4h...
🚀 Aujourd'hui, c'est devenu une vraie Live TV avec plus de 50 personnes, une régie, un carSat et des équipes de coureurs, vttistes et drones tous connectés en 4G à travers la montagne pour satisfaire, en 6 langues, plusieurs millions de téléspectateurs.
Je ne suis pourtant pas un fan de trail ni un aficionado du "toujours plus loin, toujours plus vite"... J'aime et je pratique la montagne à pieds ou à VTT, d'abord pour y admirer ses paysages grandioses, à mon rythme.
Donc, de préférence loin des foules et des lieux touristiques...
"Alors pourquoi est-ce que je retourne chaque année filmer l'UTMB ?". 🤔 Car en effet, je vis une relation de "je t'aime moi non plus" avec cet événement.
C'est à la fois une occasion de retrouver l'équipe, et revoir Chamonix, ses glaciers (du moins ce qu'il en reste...) car je n'y vais plus de mon propre élan, repoussé par la surfréquentation du lieu.
Et en termes de surfréquentation, on ne peut faire abstraction de l'impact engendré par un tel méga-événement, attirant des coureurs et leurs accompagnants de tous les coins du monde.
Néanmoins, je profite du moment, souvent en poste très tôt le matin, au calme et avant de voir passer les coureurs-stars et leurs hordes de paparazzi..
D'ailleurs, à chaque fois que j'ai filmé Kilian sur cette épreuve, j'ai l'impression que le nuage de mouches 🪰 qui lui tourne autour, au point parfois de lui barrer la route, n'a cessé de grandir.
Alors je comprends à quel point il doit aimer courir seul les fjords Norvégiens! 😅 ⛰️