04/04/2015
La cigarette électronique est aujourd’hui la méthode la plus utilisée pour arrêter de fumer. Son usage explique la forte baisse des ventes du tabac constatée depuis 3 ans en France*. Elle représente de ce fait une opportunité majeure pour la santé publique. Elle est utilisée à 98 % par d’anciens fumeurs ou des fumeurs dans le but de se sevrer complètement ou de fumer moins**. En entreprise, il convient donc de considérer les vapoteurs comme des ex-fumeurs ou des fumeurs en cours de sevrage tabagique qu’il faut aider à réussir leur projet, pour leur santé et la bonne marche de la société.
En tant que médecins, nous considérons que la e-cigarette fonctionne comme un substitut nicotinique mais qui serait adapté à l’usage du fumeur, ce qui explique son efficacité. Et comme les substituts nicotiniques, elle n’est responsable ni de cancers, ni d’infarctus, pour la simple raison que ces maladies résultent des goudrons, monoxyde de carbone et particules fines produits par la combustion du tabac. Dans la cigarette électronique, il n’y a ni tabac, ni combustion.
Le tabagisme passif a été défini comme la possibilité de contracter des maladies de fumeurs, des cancers et des infarctus notamment, dès lors qu’on est exposé de manière prolongée à la fumée du tabac. Ce sont ces mêmes goudrons, monoxyde de carbone et particules fines qui sont responsables du tabagisme passif. Le tabac et sa combustion étant complètement exclus du fonctionnement de la e-cigarette, le vapotage passif est impossible. Dans ce sens, l’OFT (Office français de prévention du tabagisme) a indiqué que « même dans les conditions les plus extrêmes, on ne peut atteindre des niveaux réputés toxiques dans une pièce où est utilisée l’e-cigarette.*** »
Une autre raison explique l’absence de dangerosité de la cigarette électronique pour les non fumeurs : la demi-vie des gouttelettes de la « vapeur » de l’e-cigarette est environ 100 fois inférieure à la demi-vie de la fumée de tabac, soir 11 secondes contre 15 minutes***. La vapeur disparaît très rapidement, alors que la fumée flotte longtemps dans l’air. En pratique, la vapeur ne diffuse que d’un mètre autour du vapoteur et se dissipe.
Rappelons enfin que la vapeur produite par les ci******es électroniques est la même que celle diffusée dans les salles de spectacles depuis des dizaines d’années sans danger. C’est même ce procédé de production de vapeur d’eau qui a été repris pour concevoir les e-ci******es.