Les Editions de Jeu de l'Oie mettent en valeur le patrimoine culturel et naturel du Val de Loire.
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Les Editions du Jeu de l'Oie ont pour vocation la mise en valeur du patrimoine et des talents locaux de notre région, le Val de Loire et la Sologne. Bien sûr, le patrimoine est multiple : il est naturel, culturel, historique, culinaire… Il est aussi vivant. C’est pourquoi nous publions également des talents locaux, romanciers, poètes et illustrateurs dont la créativité concourt au dynamisme de n
otre région. Enfin, parce que nos territoires sont vivants, nous éditons un journal à vocation locale "Canton Infos", distribué gratuitement sur les 22 communes des cantons de Châteauneuf sur Loire et de Jargeau, dont le but est de créer du lien entre tous ceux qui y vivent.
Une ambiance féerique à l'église Saint Marceau d'Orleans, richement décorée pour la fête de la Saint Fiacre. C'est aujourd'hui, dimanche 25 août jusqu'à 19 h. Le temps est idéal, je vous y attends nombreux sur le stand des Editions du jeu de l'oie !
La fête de la Saint Fiacre, c'est aujourd'hui dimanche 25 août jusqu'à 19 h, autour de l'église Saint Marceau à Orléans. Le temps est idéal, je vous y attends nombreux sur le stand des Editions du jeu de l'oie !
Dimanche prochain 25 août, j'ai le plaisir de vous inviter à la fête de la Saint-Fiacre à Orléans pour sa... 217e édition ! C'est effectivement depuis 1806 le rendez-vous incontournable du quartier de Saint-Marceau. Organisée par la Corporation Saint-Fiacre regroupant professionnels et passionnés de l'horticulture, cette fête met en valeur leur savoir-faire et leur créativité. L’église Saint-Marceau sera richement décorée de fleurs, de légumes et de fruits, offrant aux visiteurs un magnifique univers bucolique, à la fois original et surprenant.
À l'angle de la rue Saint-Marceau et de l'avenue Savary, je vous accueillerai sur le stand des Éditions du Jeu de l'Oie, toute la journée du dimanche 25 août de 10h à 19h. Ce sera l'occasion de découvrir la nouveauté déjà fort renommée "L'arbre du crime" de Patrick Masure, ou encore la bible des amateurs de rosiers "Les roses de l'Orléanais" par l'ARO, et l'ensemble du catalogue des Editions du Jeu de l'Oie. Les amateurs se réjouiront de la réimpression récente des "Bonimenteries du Girouet" de C'est Nabum, du "Dictionnaire des Chamaloires" de Brigitte Chemin et Emmanuelle Herpeux, ou encore de "Saint-Jean-de-la-Ruelle pendant la Seconde Guerre Mondiale" de Jean-Marie Bois et Jean-Pierre Bourdiot.
Retenez bien cette date ! Les 5 et 6 octobre aura lieu le désormais mythique salon du livre d'Orléans, Festival Livre O Cœur, dans le cadre prestigieux de la Serre du Jardin des Plantes d'Orléans. Ce sera le samedi 5 octobre de 14h à 19h, et le dimanche 6 octobre de 10h à 18h. Les Editions du jeu de l'oie et leurs auteurs vous y attendent nombreux ! Partagez largement !
Waouh ! Une lettre de félicitations du ministre de l'Agriculture pour la réalisation du livre "La forêt d'Orléans, mythes et réalités", toujours disponible après sa réimpression aux Editions du jeu de l'oie.
Bonjour, le journal Canton infos de juillet-août 2024 sera disponible, dans sa version papier, dès ces prochains jours dans vos commerces de proximité, dans les trente-neuf communes de la Communauté de communes des Loges et de la communauté de communes du Val de Sully. En première page, mon édito :
S'ouvrir à l'inattendu
L'été venu, le rythme de beaucoup d'entre nous s'adapte à ce que l'on nomme les « vacances scolaires », mais qui s'étendent, au-delà des écoliers, à tous les domaines de notre société. En juillet et en août, les associations mettent leurs activités hebdomadaires en veilleuse, beaucoup d'institutions ferment leurs portes, et une bonne partie des Français adopte résolument le rythme du touriste.
Le touriste, étymologiquement, c'est celui qui accomplit un tour, terme anglais signifiant voyage, mais qui provient du français tour qui désignait, à l'instar de celui qu'accomplissaient les Compagnons, un circuit d'apprentissage, de découverte et d'initiation.
Cet été, comme chaque année, nombreux seront ceux qui partiront, un peu, beaucoup. Et nombreux ne quitteront pas leur demeure. Mais à tous il est donné d'endosser la posture du touriste. Je vous propose ainsi de vous préparer au voyage immobile.
Souvent, la présence des enfants, ou des petits-enfants, le favorise. Les arracher à leurs écrans, au moins quelques heures par jour, pour les ouvrir à une autre vie, celle qu'ils n'expérimentent ni à l'école ni sur Internet, voilà un programme qui saura tenir ses promesses.
Mais, même seul ou entre adultes, n'hésitons pas à profiter de tout le potentiel touristique que nous offre notre si belle région.
Sortir, découvrir la nature. Nous avons l'immense chance de bénéficier de centaines de kilomètres de bords de Loire et de chemins ruraux, de milliers d'hectares de forêt domaniale, de beaux et vastes parcs ouverts au public.
Constater et apprécier la beauté de ce qui nous entoure. Chercher à nommer les essences d'arbres, identifier les fleurs, observer les oiseaux, reconnaître les insectes.
S'ouvrir à l'éveil de ses sens. Écouter le bruissement du vent dans les frondaisons, le chant des oiseaux, la mélodie du ruisseau. Humer des parfums qui vont jusqu'à nous enivrer, tels ceux du tilleul ou de la rose. Sentir la chaleur du soleil sur notre peau, les gravillons du chemin sous nos pieds, la douceur de la main qui tient la nôtre… Goûter les fruits que la nature nous offre, mûres ou prunelles cueillies au long des chemins.
Au retour, ce sera l'heure du goûter, mais aussi de la cuisine ou de la pâtisserie. Et bien sûr, des confitures, si simples à confectionner avec les fruits de la nature sauvage, du jardin ou du marché, et qui nous promettent une année de suaves petits-déjeuners.
Et, puisque nous avons décidé de nous comporter en vacanciers, profitons des sorties que nous ont préparées les offices de tourisme. Vous le constaterez page 11, elles sont fort nombreuses et variées, nous promettant de découvrir notre patrimoine, notre histoire, nos espaces naturels.
L'été sera aussi le moment de bénéficier des excellentes animations de découverte de la nature, de la flore et de la faune concoctées par les associations spécialisées. Mieux connaître notre environnement, la biodiversité qui nous entoure, pour mieux la respecter et la protéger.
L'été, c'est aussi le temps des fêtes, des concerts, des festivals, ces grands moments de communion collectifs.
Et cette attitude d'ouverture, de curiosité, de réceptivité, adoptons-la aussi envers les autres. C'est le moment des rencontres et des révélations. S'ouvrir à de nouveaux visages, à de nouvelles idées, à de nouveaux modes de vie.
S'épanouir à l'inattendu. Et saisir la joie de l'instant.
Journal d'informations locales, Loiret, Châteauneuf-sur-Loire, Saint-Martin-d'Abbat, Sully-sur-Loire, Saint-Benoît-sur-Loire, Saint-Denis-de-l'Hôtel, Tigy, Vitry-aux-Loges, Saint-Benoît-sur-Loire, Jargeau, Neuvy-en-Sullias, Férolles,...
Un bel article sur Patrick Masure et son dernier livre "l'arbre du crime".
L’arbre du crime, une enquête dans les parcs et arboretums loirétains
Je suis très heureuse d'annoncer la parution aux Editions du jeu de l'oie du roman policier de Patrick Masure "L’arbre du crime, une enquête forestière en Sologne, val de Loire, forêt d’Orléans et Gâtinais".
"Contre toute attente, les membres de la S.D.F. figurent parmi les mieux logés de nos concitoyens. La Société de Dendrologie de France rassemble en effet les heureux propriétaires de belles demeures et de parcs remarquables, qui cultivent ensemble leur passion pour les arbres les plus rares. Mais au cours d’un voyage d’étude dans le Loiret, l’atmosphère policée de ce club élitiste est bientôt perturbée par des événements de plus en plus troublants. L’enquête, menée dans la plus grande discrétion par un ancien juge d’instruction, nous emmènera jusque dans la Chine du XIXe siècle."
Spécialiste de l’art des jardins, Patrick Masure manie tour à tour l’art du suspense et un humour parfois féroce pour captiver son lecteur dans cette enquête policière menée au sein des plus beaux arboretums et parcs du Loiret.
Livre broché, 294 pages, format 14 x 21 cm, ISBN 978-2-36831-119-6, 20 €.
Les Éditions du Jeu de l'Oie sont heureuses d'annoncer la parution du livre "L’arbre du crime, une enquête forestière en Sologne, val de Loire, forêt d’Orléans et Gâtinais" de Patrick Masure.
Le soleil s'invite sur la brocante du 3e dimanche à Châteauneuf-sur-Loire, place de la NouvelleHalle. Je vous y attends aujourd'hui dimanche 19 mai jusqu'à 18h. Vous admirerez la Nouvelle Halle datant de 1903, et vous pourrez même découvrir son histoire dans l'excellent livre de votre servante, "Châteauneuf sur Loire, chroniques d'hier et d'aujourd'hui " que je vous dédicacerai avec plaisir. Et. Si le cœur vous en dit, vous irez vous promener dans le parc du château et profiterez des animations de la fête des Rhododendrons !
Le soleil arrive sir la fête de la Marine. C'est au port de Saint Benoît sur Loire jusqu'à 17h. Les musiciens s'installent... A midi, sardinade géante !
Le Salon international de généalogie de Saint Benoît sur Loire, c'est aujourd'hui et demain, samedi 27 et dimanche 28 avril à l'espace Robert Souesme. Je vous y attends sur le stand des Editions du jeu de l'oie !
Canton Infos de mai sera distribué dès le premier jour du mois dans vos commerces de proximité*, le voici d'ores et déjà en format numérique. En première page, l'édito :
En mai, la lune rousse et le dragon
La lune, autant que le soleil, préside à la croissance des végétaux. Ainsi le prouve le calcul compliqué de la date de Pâques, symbole de résurrection. Cette fête est célébrée le dimanche qui suit la pleine lune consécutive à l'équinoxe de printemps. Pâques peut ainsi varier du 22 mars au 25 avril.
Car c'est en période de lune croissante que la végétation se développe le plus, avec pour apogée les trois jours de la pleine lune. Année après année, quelle que soit la date de Pâques, on observe que le plein épanouissement de la nature vient toujours la couronner.
Oui, mais il y a loin du réveil des végétaux à la récolte des fruits. La lunaison qui suit celle de Pâques est particulièrement crainte en raison des gelées tardives qui peuvent faire roussir les jeunes pousses – d'où son nom de "lune rousse". Ce phénomène n'est pas lié à la lune elle-même, mais aux écarts de température entre le sol et l'air ambiant, les nuits claires. Cette année 2024, cette lunaison s'étend du 8 avril au 8 mai, et s'achève la veille de l'Ascension.
Les processions des Rogations, pour conjurer les risques de la lune rousse
Depuis 470, l'Église catholique célèbre les trois jours des Rogations, le lundi, le mardi et le mercredi précédant l'Ascension, appelées également les Litanies mineures. En clôture de la période de la lune rousse, cette fête des Rogations se manifestait autrefois par une série de processions.
Dans sa Légende Dorée, Jacques de Voragine rapporte qu'on y implorait le patronage de tous les saints pour "conserver et multiplier les fruits qui commencent à naître", que l'on sonnait les cloches pour mettre en fuite les démons et que parfois, on y portait un dragon à la longue queue bo***ée de paille que l'on dégonflait devant la croix, le troisième jour, "montrant ainsi la soumission du diable au Christ".
Authentiques rites agraires, ces processions se donnaient pour mission de protéger les récoltes en pleine croissance. Des dernières gelées, bien sûr, mais aussi du risque de sécheresse : d'où l'appel au dragon, symbole de force terrestre et aquatique. Ces traditions évoquent singulièrement les défilés du nouvel an chinois, nous rappelant qu'au-delà des religions et des cultures, tous les êtres humains partagent la même crainte et le même respect à l'égard des forces de nature qui président à la fécondité.
Un saint vainqueur de dragon pour maîtriser les forces de la nature
Cette histoire de dragon en rappelle une autre, celle de saint Vrain, ou saint Véran, évêque de Cavaillon, dont les reliques ont été amenées à Jargeau au XIe siècle, au hameau nommé aujourd’hui « fontaine Saint Vrain » sur la route d'Ouvrouer. (Elles furent ensuite déposées en l’église de Jargeau à l’occasion de sa consécration en 1153.)
Saint Vrain réalisa son plus célèbre miracle à Fontaine-de-Vaucluse en débarrassant la Sorgue d'un horrible dragon ailé qui égorgeait et dévorait les hommes et le bétail. Ce monstre se soumit sans difficulté au saint homme qui, armé de la seule croix, lui passa une chaîne au cou, et le traîna jusqu'à la montagne du Luberon où il le libéra et le bannit loin des hommes.
Proche du roi Gontran d'Orléans, Vrain avait auparavant vécu dans notre région, et une autre version précise qu'il aurait également chassé un dragon de la ville de Jargeau.
Ces légendes symbolisent la victoire des hommes sur les forces naturelles, obscures et souterraines, qu'il ne faut pas anéantir mais maîtriser, car d'elles dépend la prospérité des récoltes.
Fêté le 19 octobre, jour de la translation de ses reliques, saint Vrain faisait l'objet d'un pèlerinage le 1er mai, fête de saint Marcou également vénéré à Jargeau. À peu de jours de là, le 23 avril, on fête un autre célèbre vainqueur de dragon, saint Georges.
* Dans le Loiret, dans les 39 communes des Loges et du Val de Sully.
Parution de Canton Infos n°120, mai 2024. Il sera disponible dans les prochains jours dans sa version papier dans les commerces de proximité dans les 39 communes du Loiret des communautés de communes des Loges et du Val de Sully.
Canton Infos d'avril sera distribué cette semaine dans vos commerces de proximité, si vous avez la chance d'habiter les 40 communes du Loiret se situant entre la métropole d'Orléans et l'agglomération de Gien. Pour tous, le voici en version numérique. En première page, mon édito :
En avril, jardiner pour profiter des plaisirs simples
Quand les beaux jours pointent, quand le petit matin offre le concert des oiseaux et que les soirées s'allongent, quel plaisir de profiter du jardin ! On y apprécie la douceur retrouvée, la caresse du soleil et la fraîcheur de la brise.
C'est le moment d'enfiler les gants et de reprendre les outils : le sécateur, qui taillera une dernière fois les rosiers, la bêche ou la binette pour préparer les massifs. On usera en dernière extrémité du taille-haies et de la tondeuse, car il faut bien penser aux oiseaux qui nichent dans les buissons, et à tous les habitants de la pelouse, si précieux auxiliaires qu'il ne faudrait surtout pas détruire involontairement.
Le jardinage revêt une vertu souveraine. On ne pense à rien d'autre, concentré sur sa tâche, dans l'instant présent. Peu à peu l'œuvre prend forme. Les plantations réalisées, nous aurons plaisir à les voir pousser, à les guider, palissant les grimpants, circonscrivant les exubérants, encourageant les récalcitrants.
Les fleurs coupées viendront embaumer les intérieurs. Les fruits et les légumes récoltés auront, évidemment, un bien meilleur goût que ceux fournis par le meilleur primeur.
Entretenir son jardin se révèle le loisir le plus sain qui soit – surtout depuis le bannissement des pesticides chimiques.
Certes, nombreux sont ceux qui ont la malchance de ne pas disposer d'un jardin privé. Heureusement, d'autres solutions existent. Les jardins partagés, les jardins familiaux offrent la possibilité, pour une somme extrêmement modique, de se livrer à ce loisir si profitable : il suffit de se renseigner auprès de sa mairie.
À Châteauneuf-sur-Loire, il est possible de s'adonner à cette activité bénéfique en rejoignant les bénévoles des Amis du Parc au jardin Jean Boucher, qui se situe dans le parc du château, tout près du pont traversant les douves, non loin de la piscine.
C’est en 1991 qu'est née l’idée de construire ce jardin thématique qui révélait les différentes phases du jardinage et de l’entretien des végétaux. La municipalité, qui encourageait ce projet, lui consacra un terrain communal de 1 500 m², mis à la disposition de l'association des Amis du Parc.
Ce jardin que l’on visite aujourd’hui résulte d'une œuvre collective, à laquelle ont contribué, dans sa conception, son élaboration et sa réalisation, des membres de la municipalité, de la Société d’Horticulture d’Orléans et du Loiret et, évidemment, les bénévoles des Amis du Parc.
Une clôture en châtaignier fut posée : ce bois, aux multiples vertus, ne se dégrade pas avec le temps. Quelques arbres fruitiers furent conservés, d’autres plantés, les uns au sein d'un espace en verger, les autres en espalier. Une pergola abrita bientôt les rosiers grimpants, tandis qu’une roseraie était aménagée pour les rosiers buissonnants.
Dans l’esprit des jardins médiévaux, les bénévoles consacrèrent un carré aux Simples. Simples : ainsi nomme-t-on les plantes aromatiques et médicinales.
Ils plantèrent aussi un potager, et un massif d’arbustes dédié aux démonstrations.
Évidemment, toutes les constructions (clôture, pergola, chalet pour le matériel) furent choisies avec soin pour s’insérer en parfaite harmonie dans le parc du château, validées par l’architecte des Bâtiments de France.
Dans ce jardin ouvert au public, les bénévoles des Amis du Parc entretiennent avec soin leurs plantations tout au long de l’année, et accueillent avec grand plaisir les nouveaux membres désireux de participer à cette belle aventure.
(Contact possible : 06 07 57 73 97.)
Parution de Canton Infos n°119, avril 2024. Il sera disponible dans les prochains jours dans sa version papier dans les commerces de proximité dans les 39 communes du Loiret des communautés de communes des Loges et du Val de Sully.
Bonjour, Canton Infos sera distribué dès le 1er février dans vos commerces de proximité, le voici dans sa version numérique en avant-première.
En première page, l'édito :
En février, le retour de la lumière
Un grand mois après Noël, la durée du jour a gagné plus d'une heure. Le retour de la lumière est enfin visible. Janvier achevé, nous pouvons désormais décrocher les décorations de Noël, ranger la crèche, symboles lumineux qui nous ont aidés à passer le cap des jours sombres.
À la Chandeleur, nous célébrons cette lumière revenue. Anciens habitants de nos contrées, les Gaulois fêtaient, au 1er février, Imbolc, dédié à la grande déesse Brigitte, à l'aide de rites agraires purificateurs. Les paysans pourvus de brandons se rendaient aux champs, sans doute pour en éliminer les parasites, de façon symbolique ou fort concrète. Cette fête était consacrée à la fertilité et à la préparation de la terre avant le printemps.
Le christianisme a adopté cette date en l'adaptant à sa propre mythologie : le 2 février, la Chandeleur, dite aussi « Saint Marie aux chandelles », on célèbre les relevailles de la Vierge, sa purification au Temple et la présentation de son nouveau-né au monde.
Tout change. Mais rien ne change, dans cette fête dédiée à la fertilité. Le personnage principal qui préside prend simplement un autre nom, passant de Brigitte à Marie, la jeune mère. Les thèmes principaux restent la purification, la lumière revenue sous la forme du Christ, « Lumière du Monde ». Même les torches, devenues des chandelles, restent au centre de la fête avec le rite catholique de la bénédiction des cierges.
Pour la plus grande partie de la population, dans notre monde en apparence désacralisé, ces rites de fertilité restent vivaces, toutefois. Nous continuons à confectionner des crêpes, à la Chandeleur.
De même forme et de même couleur que le soleil, la crêpe est réalisée à partir des fruits de l’agriculture et de l’élevage. Farine, lait, œufs, produits de l'énergie solaire, de la terre et du travail des hommes. Il est de tradition de prolonger le symbole en serrant une pièce d'or dans la main lorsque l’on fait sauter la crêpe. Quel beau rituel de fécondité et de prospérité, transmutant le soleil en crêpe, et la crêpe en or !
Très bientôt, nous renouvellerons cette liturgie païenne, fort sympathique. Ce sera Mardi Gras, cette année le 13 février.
Marquant la veille de l'entrée en Carême, quarante jours avant Pâques, Mardi Gras se place au dernier jour des débordements du Carnaval – qui pouvaient débuter, autrefois, dès l'Épiphanie.
Carnaval. Un appel vibrant lancé à la Nature par les êtres humains, cherchant à la réveiller par tous moyens. Tintamarre, danses frénétiques et déguisements qui figurent toutes les forces de la Nature concourant à la fertilité. À l'honneur, l'homme sauvage, l'ours, le géant, et bien sûr, le mannequin muni des attributs royaux, mis à mort à la fin de la fête : décapité, noyé ou bien souvent brûlé !
Cette mise en scène (macabre) que l'on perpétue de nos jours rappelle ce qui attend le souverain n'assurant pas la prospérité de son peuple, de Vercingétorix à Louis XVI…
Elle réaffirme aussi le cycle des générations, et la transmission, nécessaire. Nous en avons confirmation par nos fêtes traditionnelles.
De la Saint Vincent de Férolles (22 janvier) à la Saint Blaise de Cerdon (3 février), la règle est stricte. Chaque année, un nouveau roi, une nouvelle reine prend la responsabilité de la célébration.
À l'instar de ces rois et reines qui se lèvent et se remplacent, selon un rythme immuable, prenons conscience, nous aussi, de nos devoirs envers notre Cosmos. Assumons, avec droiture, cette responsabilité du monde, si éphémère soit-elle. L'est-elle ?
Pour transmettre un monde meilleur à celles et ceux qui viennent après nous. Avec nous.
Parution de Canton Infos n°117, février 2024. Il sera disponible dans les prochains jours dans sa version papier dans les commerces de proximité dans les 39 communes du Loiret des communautés de communes des Loges et du Val de Sully.
Mais oui, nous sommes aujourd'hui le 3e mercredi du mois : c'est donc mercredi de la culture aux Halles Châtelet d'Orléans jusqu'à 18h. Je vous y attends avec les auteurs des Editions du Jeu de l'Oie !
Le salon des auteurs regionaux, c'est aujourd'hui, samedi 13 janvier, jusqu'à 18h, à la bibliothèque Les Jacobins, 42 rue du 11 novembre, 45400 Fleury-les-Aubrais. Soyez nombreux !
Mercredi de la culture aux Halles Châtelet d'Orléans c'est aujourd'hui mercredi 20 décembre jusqu'à jusqu'à 18h. Je vous y attends avec les auteurs des Editions du Jeu de l'Oie !
Une belle journée commence au marché de Noël de Germigny-des-Prés, aujourd'hui dimanche 9 décembre jusqu'à 18h, j'y présente tous les livres des Editions du jeu de l'oie.
Où faire vos achats pour Noël ? Demain dimanche 9 décembre à la salle des fêtes de Germigny-des-Prés de 10h à 18h. J'y serai avec tous les livres des Editions du jeu de l'oie, et bien sûr la nouveauté "Les roses de l'Orléanais et leurs obtenteurs".
Un très beau livre à offrir ou à s'offrir, indispensable aux amateurs de roses !
Les Éditions du Jeu de l'Oie sont heureuses d'annoncer la parution du livre "Les roses de l'Orléanais et leurs obtenteurs".
Canton Infos n°116 sera distribué dans vos commerces de proximité dans les jours qui viennent. Voici la version numérique. En première page, l'édito :
Noël, le sapin, la bûche, le gui : pour que revienne la lumière !
Bientôt nous fêterons Noël, la fête universelle, sous nos latitudes, du solstice d'hiver. Étymologiquement, solstice signifie « le soleil s'arrête », sol stat. En réalité, ce n'est pas le soleil qui s'arrête, mais la Terre dont l'inclinaison, par rapport au soleil, augmente de moins de moins, jusqu'à s'arrêter, avant que le mouvement ne reparte en sens inverse. Cette année, cet instant se produira le 22 décembre à 3 h 27 du matin. Dès lors, les jours commenceront à rallonger, d'abord de façon imperceptible. Nous n'en aurons une première conscience qu'à partir de l'Épiphanie, le 6 janvier, soit douze jours après Noël.
Nos fêtes nous aident à nous mettre en harmonie avec le Cosmos. Nous célébrons, à Noël, la naissance de Jésus qui se proclame lui-même la « lumière du monde » (Jn 8,12). C'est cette lumière apparaissant dans les ténèbres qui est représentée par les crèches de Noël, dans nos églises, nos places de village mais surtout dans nos foyers où elles fascinent les enfants.
L'Épiphanie ? Ce mot signifie « manifestation » : le moment où la divinité se manifeste aux êtres humains. Nous célébrons ce jour-là l'épisode des rois mages, venus des trois continents, reconnaître le Dieu fait homme. C'est effectivement au 6 janvier que le retour de la lumière commence à se manifester aux yeux de tous.
Nous avons besoin de ces rites, de ces croyances ou de ces traditions, pour vivre au rythme de la Nature.
Pour preuve, à mesure que les Français se déchristianisent, ils adoptent, comme pour compenser, d'autres usages qui appellent le retour de la lumière.
Ainsi, nous installons un sapin dans notre maison, que nous décorons soigneusement, toujours sur le même modèle.
Le sapin, cet arbre qui pousse particulièrement droit, c’est l’axe du monde, l'axe de rotation de la Terre. Au sommet, l'étoile polaire, vers lequel pointe cet axe, seule étoile fixe dans notre ciel tout au long de l'année. Elle symbolise l'éternité, la permanence, dans un monde en perpétuel mouvement.
Les boules dont nous décorons notre arbre de Noël représentent les astres et les planètes, et les guirlandes rappellent la voie lactée. Dans l'attente de l'événement cosmique du solstice, notre sapin se révèle l'image d'un véritable cosmos en miniature.
La nuit de Noël, il est de tradition de faire brûler une grosse bûche dans la cheminée. Même dans nos logements chauffés à l'électricité, la bûche s'impose au moment du dessert sous forme de gâteau, indispensable qu'elle est au symbolisme de la lumière. En effet, elle révèle à elle seule le mystère de la vie. Grâce à la photosynthèse, l’arbre transforme pendant des années l’énergie, née de la lumière du soleil, en matière, le bois.
Faire brûler la bûche de Noël, c’est procéder à l’opération inverse, afin que la matière se transforme en énergie. C’est relâcher dans l’univers la lumière qui s’était concentrée dans l’arbre. Cette équivalence entre matière et énergie est relatée dans le mystère de l'Incarnation que célèbrent les chrétiens en cette nuit de Noël : Dieu se fait homme, le Verbe se fait Chair.
Pour accomplir la tradition, nous irons enfin cueillir le gui sous lequel nous nous embrasserons en fêtant la nouvelle année. Poussant à la cime des arbres, le gui réalise sa propre photosynthèse. En pleine vigueur en un temps où la forêt semble morte, il symbolise l’immortalité de la nature par-delà les saisons.
Tous ces symboles concourent, au moment où les ténèbres sont les plus épaisses, à porter l'espérance en nous et entre nous. Cette espérance que les chrétiens nomment « bonne nouvelle ».
L'espérance du retour de la lumière.
L'espérance que la vie sera toujours plus forte que la mort, et que le printemps refleurira.
Parution de Canton Infos n°116, décembre 2023, janvier 2024. Il sera disponible dans les prochains jours dans sa version papier dans les commerces de proximité dans les 39 communes du Loiret des communautés de communes des Loges et du Val de Sully.
Les mercredis de la Culture, c'est aujourd'hui, au Centre commercial des Halles Châtelet à Orléans, tout ce mercredi 15 novembre jusqu'à 18h. Pierre-François Chaumereuil, Christian Arnoult et moi-même dédicacerons nos ouvrages et vous présenterons l'ensemble du catalogue des Editions du jeu de l'oie, ainsi que d'autres livres des éditeurs de la région.
Le nouveau Canton Infos sera distribué dès demain dans vos commerces de proximité de 39 communes du Loiret.
En première page :
L'Édito de Cécile Richard
En novembre, à nos fourneaux !
Les premiers jours de novembre marquaient le début de l'année pour les Gaulois, qui fêtaient alors la fête de Samain, celle-là même qui nous revient aujourd'hui sous le nom d'Halloween.
Pourquoi le début de l'année ? Car les récoltes étant engrangées, les fruits ramassés, la terre se prépare lentement à un nouveau cycle, en commençant par une phase de régénération.
Les feuilles tombent, s'accumulent. Bientôt, elles pourriront grâce à l'humidité et à une multitude de micro-organismes qui les digéreront. Elles produiront alors l'humus, la nouvelle terre fertile, qui viendra nourrir l'ancienne. Les végétaux comme les animaux concourent ainsi, par leur mort, à la naissance des vivants de l'année suivante. La Nature ne connaît pas la notion de déchet, tout ce qu'elle produit est consommé, ingéré, restitué, et revivra dans d'autres êtres vivants, participant à sa pérennité.
En novembre, nous entrons dans la période la plus sombre de l'année. Elle durera jusqu'à début février, où l'on fêtera, à la Chandeleur, le retour visible de la lumière.
Pour l'heure, rentrons nous réchauffer dans nos maisons et, pourquoi pas, à l'instar de la Nature qui doit se régénérer, mettons-nous à nos fourneaux. C'est le moment de faire l'inventaire des placards, des congélateurs. De cuisiner ce qui a été engrangé.
La cuisine se révèle une activité fort complète, et si nous avons auprès de nous des enfants ou des petits-enfants, c'est une merveille de leur transmettre notre savoir. Une merveille, mais aussi un devoir, car celui qui sait cuisiner n'aura jamais faim.
Pour confectionner un plat, nous faisons appel à toutes nos compétences. Intellectuelles, tout d'abord, prenant le temps de mettre au point la recette, puis de nous procurer les denrées nécessaires. Ou, à l'inverse, de composer la recette en fonction des ingrédients dont nous disposons. Faire son marché, choisir les bons produits, échanger avec les commerçants et les autres clients, c'est cela, aussi, le plaisir de cuisiner.
Vient ensuite le temps de la réalisation proprement dite. Nous mettons alors en œuvre toute notre dextérité manuelle, maniant le couteau, mélangeant les produits, appréciant les cuissons.
Tous nos sens sont en éveil : la vue, qui nous a aidés à choisir les bons produits, évalue à présent la justesse des différentes opérations chimiques que nous accomplissons. Le toucher nous est fort utile, par le biais des différents ustensiles utilisés. Et songeons aussi à quel point il est agréable de préparer une pâte sablée du bout des doigts…
L'ouïe, vigilante, guette les chuintements ou les grésillements. L'odorat se réjouit d'un fumet prometteur, ou nous prévient s'il décèle des effluves de brûlé.
Enfin, le goût, avant de nous régaler de notre repas, nous vient en aide pour rectifier notre préparation.
Le repas servi à table sustente notre corps, et le plaisir des papilles s'allie à la douce sensation de satiété.
Et si l'on a la chance d'être plusieurs à table, il nourrit notre cœur et notre âme, dans le bonheur et l'amour du moment partagé.
PARUTION DE CANTON INFOS N°115 - novembre 2023
Parution de Canton Infos n°115, novembre 2023. Il sera disponible dans les prochains jours dans sa version papier dans les commerces de proximité dans les 39 communes du Loiret des communautés de communes des Loges et du Val de Sully.
16 Rue Street Nicolas
Châteauneuf-sur-Loire
45110
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C'est reparti pour le marché médiéval d'Orléans. Rendez-vous jusqu'à mercredi 8 mai 19h au stand S4 pour découvrir nos éditions et nos auteurs.
