Editions du jeu de l'oie

03/02/2025

J'ai le plaisir de vous annoncer la sortie prochaine de Canton infos n°127 de février 2025. Le voici en avant-première dans sa version numérique. En première page, mon édito :
Prendre soin de notre corps, temple de l'âme
Récemment, au cours d'une de mes promenades quotidiennes en bord de Loire, je ramassai un petit papier par terre. (Comme beaucoup d'entre nous, je collecte volontiers les ordures abandonnées avec désinvolture par certains, parfois à quelques mètres d'une poubelle.)
À première vue à caractère publicitaire, le billet portait au verso ce message, avec lequel je me trouvai aussitôt en phase : « Prendre soin de son corps, c'est donner envie à son âme d'y rester ».
Le bien-être de la marche, le paysage grandiose, tout me prouvait la sagesse de cette maxime, que j'ai, à mon tour, souhaité partager avec vous.
L’hiver s’achève, laissant place aux premiers frémissements du printemps. En cette transition où la nature se régénère, notre corps murmure ses besoins d’équilibre : prendre soin de soi n’est pas une simple routine, mais un dialogue intime où chaque geste devient une invitation pour l’âme à s’ancrer dans sa demeure charnelle.
Au fil de la Loire où glissent les reflets changeants du ciel, notre rapport au corps s'inscrit dans cette danse, entre l'éphémère et l'éternité. Se chérir n'est pas une vaine gymnastique : c'est offrir à son âme un digne écrin.
Écouter le langage silencieux de la chair
Notre enveloppe corporelle, véritable temple de l'âme, réclame une attention patiente. Tel le jardinier qui observe la terre avant de semer, apprenons à en déchiffrer les signes : ces tensions qui trahissent le stress, cette fatigue révélant un sommeil négligé ou, au contraire, cette vitalité retrouvée après une marche dynamisante en forêt.
Par les sentiers vivifiants
S'étirer au petit matin, ployant tels les roseaux caressés par le vent. Parcourir l'herbe fraîche des levées, se gorger d'air pur. Savourer, au retour, une infusion galvanisante de thym, de sauge ou de gingembre au miel. Des rituels simples qui transforment notre corps en sanctuaire vibratoire : il devient complice de nos élans, non plus obstacle, mais notre allié.
Par les saveurs qui enchantent
L’assiette devient palette d’artiste lorsque les légumes, racines d’hiver, cèdent la place aux jeunes pousses. Croquer un radis rose et sa saveur piquante, humer un potage de cresson ou d'ortie qui embaume la cuisine, laisser fondre sur la langue un carré de chocolat noir : autant d’actes quasi sacrés qui enracinent l’âme dans le présent.
Nos marchés regorgent de trésors : épinards chargés de fer, poireaux verdoyants, pommes et noix aux cerneaux dorés. Cuisiner devient alors une méditation active, où couper les légumes en julienne se révèle une source de joie silencieuse.
L'âme s'abreuve de ces instants où le plaisir et la santé se confondent.
Par le repos conquérant
S'offrir une grasse matinée, une sieste, n'est pas paresse, mais bel et bien un acte salutaire – voire politique ! Ralentissant le tempo frénétique du monde, nous redonnons à chaque pore de notre peau sa fonction d'antenne sensible. Le corps régénéré devient une boussole intérieure.
À l'heure où les écrans gloutonnent nos existences, réapprenons l'art délicat d'habiter pleinement notre incarnation. C'est par les cinq sens éveillés que l'invisible se révèle – et quelle meilleure invitation pour l'âme qu'un corps apaisé, vibrant d'attention bienveillante ?
Se parer de beauté, comme une offrande à la Création
Enfilez une étoffe douce à votre épiderme. Coiffez vos cheveux en suivant leur mouvement naturel, tels les saules suivant le vent. Adoptez un parfum aimé. Ces choix qui peuvent paraître futiles s'affirment comme des actes d’amour. Autant de caresses qui disent à l’âme : « Vois comme ton hôte est accueillant. »
À l’heure où les bourgeons percent l’écorce, faisons de notre corps un jardin où l’âme se plaît à résider. Car chaque faveur offerte à ce véhicule terrestre est une prière murmurée à la vie. Une invitation permanente à habiter pleinement l’instant, et faire de notre existence une ode perpétuelle à la joie d’incarnation.
P.-S. Bonne Saint-Valentin !

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03/12/2024

Je suis heureuse de vous présenter le tout nouveau Canton infos de décembre 2024-janvier 2025. Il sera distribué dès jeudi dans vos commerces de proximité. En première page, mon édito :
Décembre, sous le signe du merveilleux, de la Saint-Éloi à la Saint-Sylvestre
Jadis, la fin de l'automne – ses nuits qui rallongent, l'obscurité gagnant – plongeait les êtres humains dans une angoisse croissante. Frayeur qui n'était dissipée qu'après le solstice, et le retour, très progressif, de la lumière, au tournant de février. Aussi des mythes, des contes et des légendes sont venus, innombrables, pour conjurer cette peur ancestrale.
Voilà pourquoi décembre, plus que tous les autres mois, concentre nombre de figures merveilleuses, dont le Père Noël n'est que l'avatar contemporain. Ces personnages ont tous en commun le thème de la mort et de la renaissance, lié au solstice et à la nouvelle année.
Saint Éloi, fêté le 1er décembre, ouvre le cortège de ces personnages dont la tradition relève plus du mythe que de l'histoire. Avant de devenir l'homme de confiance du roi Dagobert, saint Éloi, habile forgeron et sublime orfèvre, savait rajeunir dans le feu de sa forge, tel un alchimiste en possession des secrets de l'immortalité. La célèbre chanson, où il remet les choses à l'endroit, fait secrète allusion au renversement du solstice, l'instant où le temps bascule, où les jours se mettent à rallonger. À tel point qu'il était jadis fêté deux fois dans l'année, le 1er décembre et le 25 juin, soit aux deux solstices.
Saint Nicolas (6 décembre) est lui aussi un personnage mythique. Parmi ses nombreux miracles, la résurrection des trois enfants tués et mis au saloir. Mort et résurrection. Comme saint Éloi le forgeron, saint Nicolas a partie liée avec le monde souterrain : saviez-vous que le nickel tire son nom de ce diminutif de Nicolas, attribué aux lutins des mines ? Saint Nicolas, à l'instar des forgerons, maîtrise les quatre éléments : l'eau (il calme la tempête), la terre du sous-sol, le feu de la forge, et l'air : on le voit en effet volant dans les airs, à bord d'un traîneau tiré par les rennes.
Il est souvent accompagné de son alter ego le Père Fouettard, véritable homme sauvage, fantôme hirsute à la barbe rousse, horrible croquemitaine.
Incarnant le monde primitif, le Père Fouettard appartient à l'Autre Monde – celui des Fées – où il est le maître de l'abondance du monde souterrain. Le duo, formé par saint Nicolas et le Père Fouettard, est parfois inquiétant, comme les deux faces d'un même personnage. Et cette chevauchée aérienne rappelle la Chasse sauvage, horde volante de la mythologie médiévale, cortège de revenants apparaissant nuitamment, avec, à sa tête, le chasseur – ou le guerrier – Hellequin, associé à la violence des combats, de la chasse et de la mort.
Cette figure du Sauvage, force brutale issue de la nature, on la retrouve avec saint Sylvestre (31 décembre). Il exista certes un pape de ce nom, au IVe siècle. Mais le personnage célébré au tournant de l'année, et dont le nom provient du latin silva, la forêt, est bien plus sûrement à rapprocher du mythe de l'homme sauvage. Pour preuve, ce saint était invoqué pour protection contre les animaux dangereux.
Décembre, c'est donc le moment de l'affrontement entre les forces de la Lumière, qui appellent son retour, et les forces de la Nature qui, depuis le monde souterrain, préparent son renouveau. Ce combat n'est qu'apparent, car la marche inexorable du Cosmos et des étoiles ramène inéluctablement au printemps, après l'hiver, toutes les saisons étant complémentaires, et indispensables.
Autrefois, nos ancêtres, accomplissant les rites, entretenaient la flamme, la bûche de Noël devant brûler les trois jours du solstice, au plus fort de la nuit, afin que la Lumière revienne. Tel le feu de la forge de saint Éloi, destiné à affronter le monde sauvage, à surmonter ses dangers jusqu'à l'année nouvelle.
De nos jours, l'électricité illumine les nuits de décembre et égaye nos villes et nos villages. La lumière est omniprésente, et personne ne craint plus l'obscurité. Le grand saint Nicolas aux pouvoirs parfois inquiétants s'est métamorphosé en Père Noël à la bonhomie inébranlable.
Est-ce à dire que nous croyons ne plus rien avoir à craindre de la nature ?
Qu'en pensez-vous ?

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27/10/2024

Il y a déjà beaucoup de visiteurs au Salon des Gourmets de Sully-sur-Loire ! Je vous y attends avec les Editions du jeu de l'oie, à l'espace Blareau jusqu'à 18h.

12/10/2024

Les rendez-vous de l'histoire de Blois, c'est encore aujourd'hui et demain à la Halle aux Grains de Blois. Je vous y attend avec les Editions du jeu de l'oie sur le stand des Éditeurs au Centre, sous le chapiteau.

11/10/2024

Les Editions du jeu de l'oie sont présentes aux Rendez-vous de l'histoire de Blois, sur le stand de notre association "Éditeurs au Centre", numéro 242, jusqu'à dimanche !

05/10/2024

Le Festival Livre O Cœur, c'est aujourd'hui et demain, 5 et 6 octobre, à la serre du jardin des Plantes d'Orléans. L'occasion de profiter du beau temps pour flâner dans ce parc magnifique ! Je vous y attends avec les auteurs des Editions du jeu de l'oie, ici Christian Arnoult.

30/09/2024

Parution de Canton Infos n°124, octobre 2024. Il sera disponible dans les prochains jours dans sa version papier dans les commerces de proximité dans les 39 communes du Loiret des communautés de communes des Loges et du Val de Sully.

30/09/2024

Bonjour, Canton Infos d'octobre sera distribué dès mercredi. Le voici en version électronique. En première page, l'édito : n'hésitez pas à nous faire des retours !
En octobre, se gorger des chaudes couleurs de la nature !
Dès octobre, l'automne s'invite avec les premiers frimas, l'humidité persistante, la grisaille et la baisse de luminosité. Beaucoup d'entre nous se laissent aller à une certaine morosité, à l'instar des vers de Verlaine :
Il pleure dans mon cœur
Comme il pleut sur la ville
Et déjà nous pleurons le départ du soleil, avec Baudelaire, et son Chant d'automne :
Bientôt nous plongerons dans les froides ténèbres ;
Adieu, vive clarté de nos étés trop courts !
Haut les cœurs ! Redressons-nous !
Mais non, ouvrons les yeux ! Car l'automne, c'est la saison de l'abondance ! Et la lumière qui déserte le ciel réapparaît dans les couleurs les plus vives des fruits et des légumes : pommes, poires jaunes et rouges, courges de toutes les nuances de l'orange, raisins, coings et noisettes nous offrent de délicieux camaïeux des couleurs les plus chaudes.
Nous en apprécions le spectacle dans les vergers et les jardins. Mais surtout, nous en composons des coupes qui réchauffent nos intérieurs. Comme les potages, les gratins, les tartes et les confitures, qui réchaufferont ensuite nos corps.
Dans les forêts, les plus chanceux savent trouver les tapis de girolles qui illuminent le sous-bois, et les lactaires délicieux qui ravissent le regard de leurs orangés, avant de réjouir le palais des gourmets d'une savoureuse fricassée.
Et la nature prolonge quelques mois cette lumière venue de la terre, en ornant les arbres de leurs plus riches couleurs, l'or et le safran, le cuivre et l'ambre, le rubis et le vermeil, l'écarlate et le carmin, le bronze et l'ocre.
C'est ainsi que le promeneur inspiré, délaissant l'asphalte et le béton des villes, se réjouit, dans nos campagnes, des ambiances les plus chaudes et les plus réconfortantes.
Et plutôt que de suivre dans leur mélancolie les tristes poètes du XIXe siècle, je vous propose de vous régaler avec Raymond Richard (1911-1970), dont les œuvres destinées aux enfants méritent d'ensoleiller toutes les générations, tel Le bel automne est revenu :
À pas menus, menus,
Le bel automne est revenu
Dans le brouillard, sans qu'on s'en doute,
Il est venu par la grand'route
Habillé d'or et de carmin.
Et tout le long de son chemin,
Le vent bondit, les pommes roulent,
Il pleut des noix, les feuilles croulent.
Ne l'avez-vous pas reconnu ?
Le bel automne est revenu.
Et gorgeons-nous avec bonheur des couleurs de l'automne !

Parution de Canton Infos n°124, octobre 2024. Il sera disponible dans les prochains jours dans sa version papier dans les commerces de proximité dans les 39 communes du Loiret des communautés de communes des Loges et du Val de Sully.

21/09/2024

Je vous attends au Manoir des Tourelles, 1 avenue Arnodin, 45110 Châteauneuf-sur-Loire. Pour les Journées Européennes du Patrimoine, visites guidées à 14h30, 15h30, 16h30, 17h30 aujourd'hui et demain, samedi 21 et dimanche 22 septembre. Les Editions du jeu de l'oie sont installées dans le hall d'entrée.

03/09/2024

Canton Infos de septembre 2024 paraîtra sous sa forme papier dès jeudi, le voici en format numérique. En première page, mon édito :
Les violences conjugales envers les femmes : lutter contre ce fléau persistant
Les violences conjugales demeurent un problème majeur en France, malgré les efforts déployés. Les chiffres, alarmants, témoignent de l'urgence d'agir avec efficacité.
Une réalité terriblement choquante
En France, en 2022, 118 femmes sont décédées sous les coups de leur conjoint ou ex-conjoint : une femme tous les trois jours. Plus inquiétant encore, 267 femmes ont été victimes d'une tentative de féminicide la même année.
Ces chiffres, glaçants, ne représentent que la partie émergée de l'iceberg. Les forces de l'ordre ont en effet enregistré environ 240 000 femmes victimes de violences commises par leur partenaire ou ex-partenaire en 2022 : une hausse inqualifiable de 14 % par rapport à 2021.
Parallèlement, 87 000 femmes – ce n'est pas rien – ont été victimes de violences sexuelles. Une augmentation de 13 % en un an !
Une réponse abominablement insuffisante des pouvoirs publics
Malgré la mise en place de dispositifs tels le 3919 ou le portail de signalement en ligne, force est de constater que la réponse des pouvoirs publics reste clairement insuffisante face à l'ampleur inadmissible du problème. Le nombre de plaintes déposées demeure trop faible : seules 15 % des victimes des violences conjugales, et 6 % des victimes de violences sexuelles, déposent plainte. Cela témoigne d'un manque de confiance criant dans le système judiciaire, et d'obstacles persistants pour les victimes. De plus, le nombre de places d'hébergement d'urgence pour les femmes victimes reste incroyablement insuffisant, les laissant souvent sans solution pour échapper à leur agresseur.
Des propositions pour agir efficacement
Pour lutter plus efficacement contre ce fléau, plusieurs mesures s'imposent :
1. – Éviter les mains courantes en matière de violences conjugales, sauf choix éclairé de la victime. La main courante est juste une notification, qui n'enclenche pas de procédure.
2. – Rendre systématique une évaluation exacte des besoins de protection lors de chaque dépôt de plainte.
3. Augmenter intensément le nombre de places d'hébergement d'urgence et tenter le recours à des familles d’accueil.
4. Favoriser la protection des victimes, renforcer le recours aux ordonnances de protection et d'éviction du conjoint violent.
5. Parfaire la formation des professionnels de santé pour un repérage optimal des violences.
6. Déployer des outils numériques sécurisés permettant aux victimes de documenter les violences subies.
7. Renforcer les mesures quant aux auteurs de violences, pour prévenir la récidive.
8. Mener de larges campagnes de sensibilisation, à grande échelle, pour normaliser les mentalités.
Il est urgent d'agir
Il est impératif – absolument impératif – que les pouvoirs publics prennent la mesure de cette urgence, et mettent en œuvre une politique ambitieuse, efficace et coordonnée pour éradiquer ce fléau.
La vie, la légitimité et la dignité de centaines de milliers de femmes en dépendent.
Il est largement temps d'agir avec une vive détermination pour que chaque femme puisse vivre libre, en totale sécurité.

Parution de Canton Infos n°123, septembre 2024. Il sera disponible dans les prochains jours dans sa version papier dans les commerces de proximité dans les 39 communes du Loiret des communautés de communes des Loges et du Val de Sully.

25/08/2024

Une ambiance féerique à l'église Saint Marceau d'Orleans, richement décorée pour la fête de la Saint Fiacre. C'est aujourd'hui, dimanche 25 août jusqu'à 19 h. Le temps est idéal, je vous y attends nombreux sur le stand des Editions du jeu de l'oie !

25/08/2024

La fête de la Saint Fiacre, c'est aujourd'hui dimanche 25 août jusqu'à 19 h, autour de l'église Saint Marceau à Orléans. Le temps est idéal, je vous y attends nombreux sur le stand des Editions du jeu de l'oie !

20/08/2024

Dimanche prochain 25 août, j'ai le plaisir de vous inviter à la fête de la Saint-Fiacre à Orléans pour sa... 217e édition ! C'est effectivement depuis 1806 le rendez-vous incontournable du quartier de Saint-Marceau. Organisée par la Corporation Saint-Fiacre regroupant professionnels et passionnés de l'horticulture, cette fête met en valeur leur savoir-faire et leur créativité. L’église Saint-Marceau sera richement décorée de fleurs, de légumes et de fruits, offrant aux visiteurs un magnifique univers bucolique, à la fois original et surprenant.
À l'angle de la rue Saint-Marceau et de l'avenue Savary, je vous accueillerai sur le stand des Éditions du Jeu de l'Oie, toute la journée du dimanche 25 août de 10h à 19h. Ce sera l'occasion de découvrir la nouveauté déjà fort renommée "L'arbre du crime" de Patrick Masure, ou encore la bible des amateurs de rosiers "Les roses de l'Orléanais" par l'ARO, et l'ensemble du catalogue des Editions du Jeu de l'Oie. Les amateurs se réjouiront de la réimpression récente des "Bonimenteries du Girouet" de C'est Nabum, du "Dictionnaire des Chamaloires" de Brigitte Chemin et Emmanuelle Herpeux, ou encore de "Saint-Jean-de-la-Ruelle pendant la Seconde Guerre Mondiale" de Jean-Marie Bois et Jean-Pierre Bourdiot.

13/08/2024

Retenez bien cette date ! Les 5 et 6 octobre aura lieu le désormais mythique salon du livre d'Orléans, Festival Livre O Cœur, dans le cadre prestigieux de la Serre du Jardin des Plantes d'Orléans. Ce sera le samedi 5 octobre de 14h à 19h, et le dimanche 6 octobre de 10h à 18h. Les Editions du jeu de l'oie et leurs auteurs vous y attendent nombreux ! Partagez largement !

09/07/2024

Waouh ! Une lettre de félicitations du ministre de l'Agriculture pour la réalisation du livre "La forêt d'Orléans, mythes et réalités", toujours disponible après sa réimpression aux Editions du jeu de l'oie.

08/07/2024

Bonjour, le journal Canton infos de juillet-août 2024 sera disponible, dans sa version papier, dès ces prochains jours dans vos commerces de proximité, dans les trente-neuf communes de la Communauté de communes des Loges et de la communauté de communes du Val de Sully. En première page, mon édito :
S'ouvrir à l'inattendu
L'été venu, le rythme de beaucoup d'entre nous s'adapte à ce que l'on nomme les « vacances scolaires », mais qui s'étendent, au-delà des écoliers, à tous les domaines de notre société. En juillet et en août, les associations mettent leurs activités hebdomadaires en veilleuse, beaucoup d'institutions ferment leurs portes, et une bonne partie des Français adopte résolument le rythme du touriste.
Le touriste, étymologiquement, c'est celui qui accomplit un tour, terme anglais signifiant voyage, mais qui provient du français tour qui désignait, à l'instar de celui qu'accomplissaient les Compagnons, un circuit d'apprentissage, de découverte et d'initiation.
Cet été, comme chaque année, nombreux seront ceux qui partiront, un peu, beaucoup. Et nombreux ne quitteront pas leur demeure. Mais à tous il est donné d'endosser la posture du touriste. Je vous propose ainsi de vous préparer au voyage immobile.
Souvent, la présence des enfants, ou des petits-enfants, le favorise. Les arracher à leurs écrans, au moins quelques heures par jour, pour les ouvrir à une autre vie, celle qu'ils n'expérimentent ni à l'école ni sur Internet, voilà un programme qui saura tenir ses promesses.
Mais, même seul ou entre adultes, n'hésitons pas à profiter de tout le potentiel touristique que nous offre notre si belle région.
Sortir, découvrir la nature. Nous avons l'immense chance de bénéficier de centaines de kilomètres de bords de Loire et de chemins ruraux, de milliers d'hectares de forêt domaniale, de beaux et vastes parcs ouverts au public.
Constater et apprécier la beauté de ce qui nous entoure. Chercher à nommer les essences d'arbres, identifier les fleurs, observer les oiseaux, reconnaître les insectes.
S'ouvrir à l'éveil de ses sens. Écouter le bruissement du vent dans les frondaisons, le chant des oiseaux, la mélodie du ruisseau. Humer des parfums qui vont jusqu'à nous enivrer, tels ceux du tilleul ou de la rose. Sentir la chaleur du soleil sur notre peau, les gravillons du chemin sous nos pieds, la douceur de la main qui tient la nôtre… Goûter les fruits que la nature nous offre, mûres ou prunelles cueillies au long des chemins.
Au retour, ce sera l'heure du goûter, mais aussi de la cuisine ou de la pâtisserie. Et bien sûr, des confitures, si simples à confectionner avec les fruits de la nature sauvage, du jardin ou du marché, et qui nous promettent une année de suaves petits-déjeuners.
Et, puisque nous avons décidé de nous comporter en vacanciers, profitons des sorties que nous ont préparées les offices de tourisme. Vous le constaterez page 11, elles sont fort nombreuses et variées, nous promettant de découvrir notre patrimoine, notre histoire, nos espaces naturels.
L'été sera aussi le moment de bénéficier des excellentes animations de découverte de la nature, de la flore et de la faune concoctées par les associations spécialisées. Mieux connaître notre environnement, la biodiversité qui nous entoure, pour mieux la respecter et la protéger.
L'été, c'est aussi le temps des fêtes, des concerts, des festivals, ces grands moments de communion collectifs.
Et cette attitude d'ouverture, de curiosité, de réceptivité, adoptons-la aussi envers les autres. C'est le moment des rencontres et des révélations. S'ouvrir à de nouveaux visages, à de nouvelles idées, à de nouveaux modes de vie.
S'épanouir à l'inattendu. Et saisir la joie de l'instant.

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