16/03/2025
La nature en deuil.
Du 13 au 21 mars, la LPO et ses partenaires portent symboliquement le deuil de la nature. Pourquoi ? Pour nous alerter sur le recul sans précédent des politiques de protection de la biodiversité et sur la stigmatisation croissante de ceux qui, au quotidien, se battent pour préserver notre environnement — et, par extension, pour nous protéger nous-mêmes.
Le 13 mars, la LPO Île-de-France organisait une rencontre pour expliquer la situation et décrypter les enjeux. La veille, nous avions découvert leur appel et immédiatement décidé d’y assister. Pourquoi ? Pour comprendre. Comprendre ce qu’il se passe, pourquoi les acquis de la protection de la nature sont aujourd’hui menacés, et surtout comment, en tant que citoyen, nous pouvons agir.
Il nous arrive de réaliser des vidéos avec des organisations engagées dans la transition sociale et environnementale (coucou Ademe, France Nature Environnement, etc.). Jamais nous n’aurions imaginé que leurs actions et existences puissent être autant remises en cause par ceux mêmes qui sont censés les protéger et soutenir. Pourtant, leur mission est essentielle : nous informer, nous sensibiliser, et proposer des solutions concrètes face au péril climatique qui nous guette. Leurs alertes ne reposent pas sur des opinions, mais sur des faits scientifiques.
On s'inquiète souvent de la montée de l'anti-science et de la post-vérité outre-Atlantique, mais il semble que cette tendance gagne aussi du terrain chez nous. Comment en est-on arrivé là ? Pourquoi ceux qui défendent notre avenir se retrouvent-ils aujourd’hui pointés du doigt ? La nature est en péril, et les voix qui tentent de la défendre peinent à se faire entendre, parfois étouffées par des logiques de soi-disant pragmatisme économique et politique.
Nous n’avons pas la prétention de détenir les solutions, mais en tant que citoyens, nous devons soutenir ces personnes et ces organisations qui, chaque jour, œuvrent pour éclairer nos consciences et protéger notre environnement. Le changement climatique est une menace bien réelle. On prête à Géronimo cette citation : « Quand le dernier arbre aura été abattu, quand la dernière rivière aura été empoisonnée, quand le dernier poisson aura été pêché, alors on saura que l’argent ne se mange pas ».
C’est parfois décourageant, et le chantier est tellement grand qu’on peut se demander par où commencer.
Nous ne sommes évidemment et heureusement pas seul à le dire mais il est temps de se mobiliser, chacun à notre niveau.
En ces temps de discours guerrier, écoutons et soutenons ceux qui préparent et nous fournissent les vraies « armes » pour la bataille qui nous attend : celle de protéger notre planète (et nous avec).
Soutenons-les. Rencontrons-les. Et agissons, avec les moyens dont nous disposons.
La nature en deuil.Du 13 au 21 mars, la LPO et ses partenaires portent symboliquement le deuil de la nature. Pourquoi ? Pour nous alerter sur le recul sans p...