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[Nouvel article] 🛑 𝐄𝐟𝐟𝐨𝐧𝐝𝐫𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐮 𝐦𝐚𝐫𝐜𝐡𝐞́ 𝐝𝐮 𝐭𝐫𝐚𝐯𝐚𝐢𝐥 𝐞𝐭 𝐬𝐭𝐚𝐭𝐢𝐬𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐟𝐚𝐧𝐭𝐨̂𝐦𝐞𝐬 𝐚𝐮𝐱 𝐄𝐭𝐚𝐭𝐬-𝐔𝐧𝐢𝐬, par Marcos Barreira : ht...
12/11/2024

[Nouvel article] 🛑 𝐄𝐟𝐟𝐨𝐧𝐝𝐫𝐞𝐦𝐞𝐧𝐭 𝐝𝐮 𝐦𝐚𝐫𝐜𝐡𝐞́ 𝐝𝐮 𝐭𝐫𝐚𝐯𝐚𝐢𝐥 𝐞𝐭 𝐬𝐭𝐚𝐭𝐢𝐬𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐟𝐚𝐧𝐭𝐨̂𝐦𝐞𝐬 𝐚𝐮𝐱 𝐄𝐭𝐚𝐭𝐬-𝐔𝐧𝐢𝐬, par Marcos Barreira :
http://www.palim-psao.fr/2024/11/effondrement-du-marche-du-travail-et-statistiques-fantomes-aux-etats-unis-par-marcos-barreira.html

Une économie en reprise, avec un taux de chômage relativement bas, une inflation en baisse, des taux d’intérêt également en baisse et des indices boursiers en hausse. Tout cela semblait constituer une base cohérente pour que la démocrate Kamala Harris l’emporte sur Donald Trump. Deux semaines avant le scrutin, le scénario s’est confirmé avec l’annonce d’un PIB en hausse de 2,8 % au troisième trimestre, porté par la consommation des ménages. L’élection semble toutefois s’être jouée en dehors du champ économique. La solide victoire des Républicains sur tous les fronts aurait ainsi démontré le risque de réduire la politique aux données économiques brutes et l’importance d’un débat centré sur les « valeurs » et les « identités ».

🙏 Et à la fin c'est le Golem qui gagne. Le communiqué le plus impeccable sur les évènements d'Amsterdam : Articuler anti...
11/11/2024

🙏 Et à la fin c'est le Golem qui gagne. Le communiqué le plus impeccable sur les évènements d'Amsterdam : Articuler antiracisme et antifascisme n'est pas mission impossible, c'est même indispensable. L'antifascisme n'est jamais compatible avec l'antisémitisme.

Assimiler les agressions de jeudi soir à la Shoah est une grave trivialisation qui révèle le niveau de panique et de confusion ambiant. Mais si le racisme des supporters du Maccabi ne doit pas être éludé, s'en servir comme justification à une ratonnade antijuive est inexcusable. La plupart des réactions des franges décomposées de la gauche, dénoncées à juste titre par des camarades, tout comme celles de droite en miroir, n’ont pas attendu d’avoir des éléments avant de s’exprimer. Ils n’en ont rien à faire des victimes ou des faits, ils veulent juste produire une version qui alimente leur narratif.

Un cap clair contre les racismes, l'antipalestinisme et l’antisémitisme sous toutes ses formes, dans le livre de Jonas Pardo et Samuel Delor : https://editionsducommun.org/products/petit-manuel-de-lutte-contre-lantisemitisme

“Make Critical Theory Great Again” : 𝐑𝐞𝐯𝐮𝐞 𝐉𝐚𝐠𝐠𝐞𝐫𝐧𝐚𝐮𝐭. 𝐂𝐫𝐢𝐬𝐞 𝐞𝐭 𝐜𝐫𝐢𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐬𝐨𝐜𝐢𝐞́𝐭𝐞́ 𝐜𝐚𝐩𝐢𝐭𝐚𝐥𝐢𝐬𝐭𝐞-𝐩𝐚𝐭𝐫𝐢𝐚𝐫𝐜𝐚𝐥𝐞.https:/...
10/11/2024

“Make Critical Theory Great Again” : 𝐑𝐞𝐯𝐮𝐞 𝐉𝐚𝐠𝐠𝐞𝐫𝐧𝐚𝐮𝐭. 𝐂𝐫𝐢𝐬𝐞 𝐞𝐭 𝐜𝐫𝐢𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐝𝐞 𝐥𝐚 𝐬𝐨𝐜𝐢𝐞́𝐭𝐞́ 𝐜𝐚𝐩𝐢𝐭𝐚𝐥𝐢𝐬𝐭𝐞-𝐩𝐚𝐭𝐫𝐢𝐚𝐫𝐜𝐚𝐥𝐞.
https://www.editions-crise-et-critique.fr/jaggernaut/

Jaggernaut est à l’origine le nom du char processionnel de la déesse hindoue Vichnou. « Le culte de Jaggernaut », écrit Marx, « comprenait un rituel très pompeux et donnait lieu à un déchaînement du fanatisme qui se manifestait par des suicides et des mutilations volontaires. Les jours de grandes fêtes religieuses, des fidèles se jetaient sous les roues du char portant la statue de Vichnou-Jaggernaut ». Une métaphore, que Marx va employer à plusieurs reprises en parlant des êtres humains jetés « sous les roues du Jaggernaut capitaliste », afin de pointer la dimension sacrificielle, fétichiste et destructrice du capitalisme.

Se voulant une passerelle entre les mondes germanophone, lusophone et francophone, Jaggernaut constitue la première r***e en langue française liée aux courants internationaux de la « critique de la valeur » et de la « critique de la valeur-dissociation ». Inspirée par Marx mais sans s’y limiter, la critique de la valeur-dissociation procède d’une critique radicale du travail et de l’argent, de la marchandise et de la valeur marchande, de l’Etat et du patriarcat, du sujet moderne et des idéologies de crise.

Les articles de Jaggernaut – originaux ou traduits – analysent autant les problèmes théoriques de fond que les formes concrètes de la crise de la société. Animée par un collectif d’auteurs et de traducteurs, cette r***e comprend un dossier sur une thématique d’actualité et un « Varia ».

Editorial du n°1 de la r***e : “Make Critical Theory Great Again” :
http://www.palim-psao.fr/2019/04/make-critical-theory-great-again-par-le-collectif-jaggernaut.html
Prochains numéros :
- 7 février 2025 : parution du Jaggernaut n°7
- 11 avril 2025 : parution du Jaggernaut n°8

🔥🔥🔥 Impression fraîchement sortie de notre petit dernier : le deuxième tome des œuvres de l'historien et théoricien nord...
05/11/2024

🔥🔥🔥 Impression fraîchement sortie de notre petit dernier : le deuxième tome des œuvres de l'historien et théoricien nord-américain Moishe Postone. Prêt à secouer les étagères des meilleures librairies dès le 22 novembre, et déjà disponible en commande sur notre site (frais de port gratuits pour tous les continents) : https://editions-crise-et-critique.fr/.../prevente.../
Avec 3 ans de boulot, un grand bravo à tous les camarades du collectif Crise & Critique qui ont contribué, de près comme de loin, à cet immense et indispensable chantier : Stéphane B., Samuel, William, Fabrice, Clément L., Morgan, Lisa, Renaud, Nina, Sébastien, Edouard, Marc, Guillaume, Sacha et Frédéric !

Le premier tome : https://editions-crise-et-critique.fr/.../moishe-postone.../

[Rencontre] Jeudi 28 novembre 2024 - Lons-le-Saunier : Le Sexe du capitalisme : Rencontre autour de la critique de la va...
05/11/2024

[Rencontre] Jeudi 28 novembre 2024 - Lons-le-Saunier : Le Sexe du capitalisme : Rencontre autour de la critique de la valeur-dissociation et de Roswitha Scholz
19h au Local (30A Rue des Salines à Lons-le-Saunier)
Infos rencontre : http://www.palim-psao.fr/2024/11/le-sexe-du-capitalisme-rencontre-autour-de-la-critique-de-la-valeur-dissociation-et-de-roswitha-scholz-jeudi-28-novembre-a-lons-le-saunier.html

Avec son théorème de la « valeur-dissociation », Roswitha Scholz propose une critique féministe du patriarcat capitaliste au-delà du progressisme politique, du marxisme traditionnel et de tous les développements postmodernes.

Elle effectue une critique radicale de la modernité comprise comme patriarcat producteur de marchandises, ce qui la conduit à refuser de se laisser enfermer aussi bien dans la croyance en un progrès immanent de la modernité, que dans les « contradictions secondaires », l’essentialisme naturalisant ou le différentialisme post-structuraliste.

Les essais rassemblés dans ce volume mènent une discussion critique de divers courants et auteures féministes – de Judith Butler, Nancy Fraser et Maria Mies à Silvia Federici – afin d´analyser l’essence de la modernité comme totalité sociale brisée, où les deux pôles de la « valeur » et de la « dissociation » reproduisent le rapport patriarcal du masculin et du féminin jusque dans la barbarisation postmoderne et l’effondrement du patriarcat producteur de marchandises. Ce dernier, déjà entamé, n´aura aucune portée émancipatrice.

Roswitha Scholz est, aux côtés de Bobby Kurz et des membres de la r***e Exit !, l’une des principales théoriciennes en Allemagne du courant de la critique de la valeur-dissociation (Wert-Abspaltungskritik). Elle s’attache à théoriser le lien entre capitalisme et patriarcat moderne ainsi que les métamorphoses de ce patriarcat, et à dépasser les féminismes de l’égalité et de la différence, comme les féminismes intersectionnels, déconstructionnistes, matérialistes, écoféministes ou de la « lutte des classes ».

🔥 4 citations d'Anselm Jappe, 𝐒𝐨𝐮𝐬 𝐥𝐞 𝐬𝐨𝐥𝐞𝐢𝐥 𝐧𝐨𝐢𝐫 𝐝𝐮 𝐜𝐚𝐩𝐢𝐭𝐚𝐥 (Editions Crise & Critique, 2022) : https://www.editions-cr...
05/11/2024

🔥 4 citations d'Anselm Jappe, 𝐒𝐨𝐮𝐬 𝐥𝐞 𝐬𝐨𝐥𝐞𝐢𝐥 𝐧𝐨𝐢𝐫 𝐝𝐮 𝐜𝐚𝐩𝐢𝐭𝐚𝐥 (Editions Crise & Critique, 2022) : https://www.editions-crise-et-critique.fr/.../anselm.../
➡ Aucun groupe social défini par son rôle dans la production de la valeur ne pourra, en tant que tel, être considéré comme étant « en soi » au-delà de la logique capitaliste et donc nécessairement voué à son dépassement. Il n’y a pas de sujet nécessairement « révolutionnaire » – que ce soit la classe ouvrière, les peuples du tiers-monde, les femmes ou les marginaux ‒, aucun « bon pôle » prêt à s’approprier le monde et qui n’en est empêché que par la « manipulation » ou la violence des classes dominantes. La valeur est une forme « a priori » ‒ au sens kantien ‒ égale pour tous, ce qui signifie que pour chacun ses intérêts se présentent d’abord sous la même forme abstraite d’argent et de « droits démocratiques ».
p. 46
➡ Le marxisme traditionnel n’a pas su reconnaître dans les classes une catégorie dérivée du rapport-fétiche capitaliste, mais les prenait à tort pour les véritables acteurs de la société, subsumant alors l’ensemble des catégories reproductives du capital sous la raison dernière d’une subjectivité sociologique. Les sujets collectifs, comme les classes, ne sont pas en réalité les acteurs de l’Histoire, mais sont eux-mêmes constitués, recomposés et ensuite dissous, par le mouvement sans sujet de la valeur dont ils sont de façon immanente les différentes personnifications et agrégats sociologiques ‒ aux intérêts opposés, mais au sein d’une forme commune présupposée. Le conflit entre prolétariat et bourgeoisie n’était pas autre chose qu’un conflit à l’intérieur du rapport capitaliste : le conflit entre un pôle personnifié de ce rapport et son autre pôle. L’auto-mouvement tautologique et sans sujet de l’accumulation du capital, n’étant pas la répétition du même au sein des mêmes formes empiriques, sociologiques et historiques, la phénoménalisation sociologique du rapport-capital n’a pas toujours endossé la forme des grandes classes sociales évoquées par Marx au xixe siècle et prises à tort pour l’essence du capitalisme. Il constitue un rapport dynamique qui ne cesse de modeler et réencoder ses supports concrets et visibles pour les rendre adéquats à ses conditions transformées. La dérivation de la structure sociologique du capitalisme est ainsi elle-même changeante au cours de son histoire et de sa trajectoire de production.
p. 50-51
➡ le capitalisme est un système fétichiste et inconscient, régi par le « sujet automate » (Marx) de la valorisation de la valeur. La domination personnelle des propriétaires juridiques des moyens de production sur les vendeurs de force de travail n’est que la traduction « sociologique », visible en surface, du mécanisme auto-référentiel de l’accumulation du capital
p. 66
➡ Le fait que les activités dissociées ne produisent pas directement de la valeur ne signifie pas qu’elles constituent une dimension « libre » ou « non réifiée » : elles jouent un rôle auxiliaire pour le travail abstrait et en portent l’empreinte. Concrètement, le « travailleur » mâle ne pourrait pas créer de la valeur s’il n’avait pas une femme qui s’occupe de son bien-être, lui fait le ménage, élève ses enfants. La valeur est donc structurellement « masculine », même si des femmes peuvent arriver à produire de la valeur, voire parfois à commander sa production. Selon la critique de la valeur-dissociation, la société de la valeur et du travail se fonde, historiquement et logiquement, sur une logique d’exclusion : n’y compte pour « sujet » à plein titre que celui qui a complètement intériorisé la mentalité de travail et ses corollaires – autodiscipline, rationalité, dureté envers soi-même et les autres, esprit de concurrence, etc. –, en expulsant tout le reste (et c’est la « dissociation »). Le sujet « mâle » et le non-sujet « femme », sont constitués sur le plan de la subjectivité par cette dissociation-valeur. La dissociation ne concerne pas seulement les femmes sur le plan socio-psychique. Pour survivre et être performant dans l’univers de la marchandise et du travail, de la politique, de la science et de l’État, le sujet masculin lui-même, socialement dominant, doit intérioriser, à travers la violence envers lui-même, l’autodiscipline, les contraintes sociales objectives afin de se rendre adéquat au fonctionnement de cet univers. Processus qui va faire de son genre le « sexe du capitalisme ». Dans ce processus de subjectivation, l’homme endosse la forme du sujet moderne. Il est dès lors le sujet de connaissance et de volonté, il est par-dessus tout, sur le plan logique et historique, le sujet économique et le sujet politique – l’homo economicus et l’homo politicus –, et enfin le sujet qui arraisonne et domine la nature. Mais il ne peut devenir ce sujet dominateur qu’au prix d’une dissociation interne : le mâle doit expulser et refouler tout ce qui ne peut assumer la forme du travail et la forme de la valeur, et l’attribuer extérieurement au non sujet de l’Autre : la femme et le non-blanc, le tzigane et le surnuméraire. Et ce procès d’expulsion et de refoulement de ce dissocié, sera aussi constitué par la peur de son retour, qui pourra toujours se transformer en une haine des femmes, une peur de la démasculinisation, etc. L’exclusion des femmes, des non-blancs et d’autres sujets « mineurs » n’était donc pas une « inconséquence » dans le cadre d’une logique de la valeur vide de contenu propre et qui, en suivant son principe, devrait englober le monde entier et pourrait bien le faire un jour ; au contraire, cette exclusion a été constitutive dès le début, même si ses formes empiriques ont beaucoup changé depuis l’époque des Lumières.
p. 78-79

Le capitalisme, ce n’est pas uniquement « les capitalistes » : c’est avant tout une totalité sociale, l’ensemble des relations, déterminées par le capital et sa logique propre, qui structurent la vie moderne. Aussi doit-il être analysé et combattu dans sa totalité. La critique de la va...

04/11/2024
𝐂𝐨𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐥𝐚 𝐜𝐫𝐢𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐭𝐫𝐨𝐧𝐪𝐮𝐞́𝐞 𝐝𝐮 𝐜𝐚𝐩𝐢𝐭𝐚𝐥𝐢𝐬𝐦𝐞Se dire anticapitaliste n’est pas réservé aujourd’hui à des cercles marxistes...
03/11/2024

𝐂𝐨𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐥𝐚 𝐜𝐫𝐢𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐭𝐫𝐨𝐧𝐪𝐮𝐞́𝐞 𝐝𝐮 𝐜𝐚𝐩𝐢𝐭𝐚𝐥𝐢𝐬𝐦𝐞
Se dire anticapitaliste n’est pas réservé aujourd’hui à des cercles marxistes/communistes ou des cercles anarchistes confidentiels. Même la nébuleuse de la « Gauche » ne constitue pas le seul milieu où l’on critique le capitalisme. Il est quasiment de bon ton, aussi bien politique, économique et moral de dénoncer au moins un « capitalisme déchaîné ». Pourtant, à creuser un peu, on découvre assez rapidement derrière cet anticapitalisme une sorte d’altercapitalisme qu’il faudrait qualifier d’utopique dans le mauvais sens du terme. http://www.palim-psao.fr/2019/06/contre-la-critique-tronquee-du-capitalisme-par-johannes-vogele-et-paul-braun-introduction.html?fbclid=IwY2xjawGUxXFleHRuA2FlbQIxMQABHXL-CKV2yNVh83W-WdWTRfkzl4F2aQGwUNnxuhrdVH3ZaT8S3AymGQq-iQ_aem_HjclauXzdOtRy6GqT-x3cw

Contre la critique tronquée du capitalisme * Introduction à une intervention Johannes Vogele & Paul Braun Se dire anticapitaliste n’est pas réservé aujourd’hui à des cercles marxistes/communistes ou des cercles anarchistes confidentiels. Même la nébuleuse...

Un camarade garde encore l'espoir d'éduquer une partie de la frange décomposée de la gauche "décoloniale" pro-Hamas/pro-...
02/11/2024

Un camarade garde encore l'espoir d'éduquer une partie de la frange décomposée de la gauche "décoloniale" pro-Hamas/pro-Hezbollah. Bon courage ! Sinon, on peut lire cet article décisif, "𝐈𝐧𝐭𝐞𝐫𝐧𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐚𝐥𝐢𝐬𝐦𝐞 𝐞𝐭 𝐚𝐧𝐭𝐢-𝐢𝐦𝐩𝐞́𝐫𝐢𝐚𝐥𝐢𝐬𝐦𝐞 𝐚𝐮𝐣𝐨𝐮𝐫𝐝'𝐡𝐮𝐢", de Moishe Postone : http://www.palim-psao.fr/2023/10/internationalisme-et-anti-imperialisme-aujourd-hui-par-moishe-postone-inedit.html?fbclid=IwY2xjawGTXRxleHRuA2FlbQIxMAABHXv7MO9I2Aiw3PaqBJdWCioFnS3R24PvgA7S17VIYHjgcmDviYy-JTfDxA_aem_JSj_yKH67diDIIFnGgO8Xw

Pour une critique de la prétendue "rupture de 1492", voir l'historien Jérôme Baschet, Quand commence le capitalisme ? (éd. Crise & Critique, 2024) : https://www.editions-crise-et-critique.fr/.../jerome.../

NON AU MEETING DE BEZALEL SMOTRICH À PARIS LE 13 NOVEMBRE
31/10/2024

NON AU MEETING DE BEZALEL SMOTRICH À PARIS LE 13 NOVEMBRE

[Impression imminente] ➡ Parution le 22 novembre en librairie : Moishe Postone, 𝐋𝐚 𝐒𝐨𝐜𝐢𝐞́𝐭𝐞́ 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐞 𝐦𝐨𝐮𝐥𝐢𝐧 𝐝𝐞 𝐝𝐢𝐬𝐜𝐢𝐩𝐥𝐢𝐧𝐞....
18/10/2024

[Impression imminente] ➡ Parution le 22 novembre en librairie : Moishe Postone, 𝐋𝐚 𝐒𝐨𝐜𝐢𝐞́𝐭𝐞́ 𝐜𝐨𝐦𝐦𝐞 𝐦𝐨𝐮𝐥𝐢𝐧 𝐝𝐞 𝐝𝐢𝐬𝐜𝐢𝐩𝐥𝐢𝐧𝐞. 𝐋𝐞𝐬 𝐩𝐞𝐧𝐬𝐞́𝐞𝐬 𝐜𝐫𝐢𝐭𝐢𝐪𝐮𝐞 𝐚̀ 𝐥'𝐞́𝐩𝐫𝐞𝐮𝐯𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐭𝐫𝐚𝐧𝐬𝐟𝐨𝐫𝐦𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧𝐬 𝐡𝐢𝐬𝐭𝐨𝐫𝐢𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐝𝐮 𝐜𝐚𝐩𝐢𝐭𝐚𝐥𝐢𝐬𝐦𝐞 (Ed. Crise & Critique).
En prévente : https://www.editions-crise-et-critique.fr/.../prevente.../

➡ Les décennies récentes ont été marquées par des bouleversements saisissants : la chute de l’URSS, l’avènement du néolibéralisme, la crise mondiale et l’effondrement écologique. Ces événements ont ébranlé l’illusion d’une « Fin de l’Histoire » et souligné l’urgence de comprendre la dynamique de la modernité et ses transformations. Moishe Postone, connu pour sa réinterprétation de Marx, offre dans cet ouvrage une analyse de ces mutations et explore les phases du capitalisme, du XIXe au XXIe siècles. Il montre que le capitalisme et sa compulsion de productivité se trouvent au cœur de ces transformations. Cette propension vorace, toujours avide d’expansion et de profit, consume chaque effort dans la nécessité insatiable de produire et consommer toujours plus, toujours plus vite. Cette dynamique est comparable aux moulins disciplinaires des prisons de l’ère victorienne, où les prisonniers actionnaient manuellement les roues. Elle constitue une société disciplinaire nouvelle, où les structures de l’action ne sont pas seulement externes, mais se trouvent être intériorisées par les individus eux-mêmes, les forçant à se conformer à ses normes et à ses impératifs.
À travers une analyse éclairante des auteurs de l’École de Francfort ainsi que des figures éminentes du marxisme et de la philosophie, telles que Jürgen Habermas, Jacques Derrida, Nancy Fraser, Giovanni Arrighi, Robert Brenner ou encore David Harvey, Postone explore la manière dont le champ intellectuel a saisi ces transformations et confronte ces auteurs avec leurs limites et impensés.

Une lecture incontournable pour comprendre les rouages complexes du capitalisme et saisir l’histoire des pensées critiques qui l’ont étudié.

[Nouveau] 🔴 Influences externes ou participation inconsciente ? Psychanalyse et sciences cognitives, par Sandrine Aumerc...
13/10/2024

[Nouveau] 🔴 Influences externes ou participation inconsciente ? Psychanalyse et sciences cognitives, par Sandrine Aumercier.

À la demande de la rédaction de la r***e In Analysis, ce texte constitue un commentaire de l’article de Didier Courbet « Inconscient économique et influences non conscientes de la publicité. Des effets délétères pour la liberté, le bonheur et la santé ? ». Il est à paraître dans la rubrique « Débat » du numéro consacré à « l’inconscient économique » :

À la demande de la rédaction de la r***e In Analysis, ce texte constitue un commentaire de l’article de Didier Courbet « Inconscient économique et influences non conscientes de la publicité. Des ef…

Une note sur Fredric Jameson et Robert Kurz, par Marcos Barreira
12/10/2024

Une note sur Fredric Jameson et Robert Kurz, par Marcos Barreira

« À notre époque, c'est Robert Kurz qui a tiré les conclusions les plus définitives de cette situation dialectique dans son livre impressionnant L'Effondrement de la modernisation, qui aborde toute la question du "développement" mondial du point de vue...

🔥 [On recommande vivement] Présentation du livre 𝐿𝐴 𝐺𝑅𝐴𝑁𝐷𝐸 𝐷𝐸𝑉𝐴𝐿𝑂𝑅𝐼𝑆𝐴𝑇𝐼𝑂𝑁. 𝑃𝑜𝑢𝑟𝑞𝑢𝑜𝑖 𝑙𝑎 𝑠𝑝𝑒́𝑐𝑢𝑙𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑒𝑡 𝑙𝑎 𝑑𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑑𝑒 𝑙'𝐸𝑡𝑎...
11/10/2024

🔥 [On recommande vivement] Présentation du livre 𝐿𝐴 𝐺𝑅𝐴𝑁𝐷𝐸 𝐷𝐸𝑉𝐴𝐿𝑂𝑅𝐼𝑆𝐴𝑇𝐼𝑂𝑁. 𝑃𝑜𝑢𝑟𝑞𝑢𝑜𝑖 𝑙𝑎 𝑠𝑝𝑒́𝑐𝑢𝑙𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑒𝑡 𝑙𝑎 𝑑𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑑𝑒 𝑙'𝐸𝑡𝑎𝑡 𝑛𝑒 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑝𝑎𝑠 𝑙𝑒𝑠 𝑐𝑎𝑢𝑠𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑐𝑟𝑖𝑠𝑒, d'Ernst Lohoff & Norbert Trenkle (Editions Crise & Critique, 2024) à la MRES à Lille avec Lohoff, Gérard Briche et Paul Braun, traducteur de l'ouvrage.
Présentation de l'ouvrage et table des matières : http://www.palim-psao.fr/2024/10/parution-de-la-grande-devalorisation.pourquoi-la-speculation-et-la-dette-de-l-etat-ne-sont-pas-les-causes-de-la-crise-d-ernst-lohoff-norbert-trenkle-editions-crise-critique-octobre-2024.html

https://www.youtube.com/watch?v=l4LTQ7a1Rng

Exposé d'Ernst Lohoff pour la présentation du livre "LA GRANDE DEVALORISATION" paru chez Post-éditions.http://www.post-editions.fr/LA-GRANDE-DEVALORISATION.h...

[Make Critical Theory Great Again] ★ Parution en Librairie aujourd'hui ★  – 𝐋𝐚 𝐆𝐫𝐚𝐧𝐝𝐞 𝐝𝐞́𝐯𝐚𝐥𝐨𝐫𝐢𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧. 𝑃𝑜𝑢𝑟𝑞𝑢𝑜𝑖 𝑙𝑎 𝑠𝑝𝑒́𝑐...
11/10/2024

[Make Critical Theory Great Again]
★ Parution en Librairie aujourd'hui ★ – 𝐋𝐚 𝐆𝐫𝐚𝐧𝐝𝐞 𝐝𝐞́𝐯𝐚𝐥𝐨𝐫𝐢𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧. 𝑃𝑜𝑢𝑟𝑞𝑢𝑜𝑖 𝑙𝑎 𝑠𝑝𝑒́𝑐𝑢𝑙𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑒𝑡 𝑙𝑎 𝑑𝑒𝑡𝑡𝑒 𝑑𝑒 𝑙’𝐸𝑡𝑎𝑡 𝑛𝑒 𝑠𝑜𝑛𝑡 𝑝𝑎𝑠 𝑙𝑒𝑠 𝑐𝑎𝑢𝑠𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑐𝑟𝑖𝑠𝑒
Auteurs : Ernst Lohoff & Norbert Trenkle.
Avec une postface 2024 inédite.
Editions Crise & Critique

📚 Qui porte la responsabilité de l’inflation galopante et de la crise économique depuis 2008 ? Les « banquiers cupides » ou les États criblés de dettes ? Pour Ernst Lohoff et Norbert Trenkle, rien n’est plus naïf et dangereux que de croire en la légende du coup de poignard dans le dos d’une « économie réelle » saine, sacrifiée à la cupidité de quelques banquiers et spéculateurs. Ces réponses superficielles masquent une vérité plus profonde. L’expansion vertigineuse des marchés financiers depuis quarante ans découle d’une crise structurelle du capitalisme, enracinée dans les années 1970. La Troisième Révolution industrielle a accéléré l’éviction de la force de travail, privant la production de profits et érodant les bases de la valorisation du capital au sein de l’« économie réelle ». Cette crise n’a été différée qu’en recourant massivement au crédit et à la spéculation, capturant par anticipation la valeur future. Après les crises de 2008 et du Covid-19, l’effondrement a été évité uniquement grâce à l’intervention massive des États et des banques centrales.

Cette analyse novatrice, détaillant l’histoire et les transformations du capitalisme depuis le XIXe siècle, s’appuie sur une lecture de la théorie marxienne et de son concept de « capital fictif », défiant la récente « renaissance de Marx ». Ici, Marx n’est pas simplement le théoricien de la lutte des classes, mais celui qui a élaboré une critique radicale d’une société basée sur la production de marchandises, destinée à buter sur ses propres contradictions.

𝐋𝐞𝐬 𝐚𝐮𝐭𝐞𝐮𝐫𝐬

Ernst Lohoff (1960) et Norbert Trenkle (1959) sont membres de la rédaction de Krisis-Beiträge zur Kritik der Warengesellschaft, une r***e emblématique de la Critique de la valeur. Ce courant international élabore une critique radicale du capitalisme fondée sur une relecture novatrice de Marx, à contre-courant du marxisme traditionnel. Il ont fait paraître de nombreux essais théoriques dans la r***e Jaggernaut et plusieurs ouvrages, tels que L’Exhumation des dieux. Avec Robert Kurz, ils ont également cosigné le Manifeste contre le travail.

Commande depuis notre site (pour tous les continents frais de port gratuits) : https://www.editions-crise-et-critique.fr/.../ernst.../

[New] 🛑 𝐍𝐞𝐰 𝐜𝐨𝐥𝐝 𝐰𝐚𝐫 𝐨𝐫 ‘𝐰𝐨𝐫𝐥𝐝 𝐜𝐢𝐯𝐢𝐥 𝐰𝐚𝐫’? 𝐖𝐞𝐫𝐭𝐤𝐫𝐢𝐭𝐢𝐤 𝐚𝐧𝐝 𝐭𝐡𝐞 𝐜𝐫𝐢𝐭𝐢𝐜𝐚𝐥 𝐭𝐡𝐞𝐨𝐫𝐲 𝐨𝐟 𝐜𝐚𝐩𝐢𝐭𝐚𝐥𝐢𝐬𝐦 𝐢𝐧 𝐚𝐧 𝐚𝐠𝐞 𝐨𝐟 𝐜𝐨𝐧𝐟𝐥𝐢𝐜𝐭, by Fr...
09/10/2024

[New] 🛑 𝐍𝐞𝐰 𝐜𝐨𝐥𝐝 𝐰𝐚𝐫 𝐨𝐫 ‘𝐰𝐨𝐫𝐥𝐝 𝐜𝐢𝐯𝐢𝐥 𝐰𝐚𝐫’? 𝐖𝐞𝐫𝐭𝐤𝐫𝐢𝐭𝐢𝐤 𝐚𝐧𝐝 𝐭𝐡𝐞 𝐜𝐫𝐢𝐭𝐢𝐜𝐚𝐥 𝐭𝐡𝐞𝐨𝐫𝐲 𝐨𝐟 𝐜𝐚𝐩𝐢𝐭𝐚𝐥𝐢𝐬𝐦 𝐢𝐧 𝐚𝐧 𝐚𝐠𝐞 𝐨𝐟 𝐜𝐨𝐧𝐟𝐥𝐢𝐜𝐭, by Frederick Harry Pitts (2024, in European Journal of Social Theory)

Cet article explore la contribution de la Wertkritik, une tendance contemporaine de la pensée marxiste critique allemande, à la théorisation du capitalisme, et en particulier à sa relation avec les conflits géopolitiques et la guerre. Contre le déterminisme marxiste et libéral traditionnel, la Wertkritik souligne que ce ne sont pas les « forces de production » organisées rationnellement qui motivent le développement historique du capitalisme, mais plutôt les forces de destruction. Cet article suggère que la Wertkritik éclaire le développement capitaliste contemporain dans la mesure où elle met en évidence la façon dont l'apparent tournant « post-néolibéral » vers une politique industrielle pilotée par l'État est motivé moins par une volonté de libérer les forces productives dans la poursuite d'une économie plus dynamique ou plus verte que par la gestion des forces destructrices qui se déploient, représentées dans les nouvelles formes de conflit et de concurrence entre les puissances militaires et économiques belligérantes. L'explication que cela offre des dynamiques culturelles qui façonnent un contexte de convergence autoritaire fournit des matériaux essentiels pour une théorie critique d'un capitalisme conditionné par des tensions géopolitiques croissantes. Proposant le concept de « guerre civile mondiale » comme alternative aux rationalisations inhérentes aux notions dominantes d'une « nouvelle » ou d'une « seconde » guerre froide, cette théorisation offre également des pistes pour une praxis émancipatrice en phase avec le contexte actuel.

This article explores the contribution of Wertkritik, a contemporary tendency in German critical Marxist thought, to the theorisation of capitalism, and in part...

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Se voulant une passerelle entre les mondes germanophone, lusophone et francophone, la r***e Jaggernaut, et les éditions Crise et critique, se proposent de développer en langue française la "critique de la valeur" et la "critique de la valeur-dissociation". Inspirée par Marx, mais sans s'y limiter, elles procèdent d'une critique radicale du travail et de l'argent, de la marchandise et de la valeur marchande, de l'Etat et du patriarcat, du sujet moderne et des idéologies de crise.

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