28/02/2023
La vente de votre résidence principale est exonérée des plus-values, quel que soit le bénéfice réalisé sur la vente. Il est généralement préférable d’attendre que les frais liés à l’achat soient amortis. En effet, en dehors du prix de vente du bien en lui-même, un achat immobilier s’accompagne de nombreuses dépense:
- les frais de notaire (7 à 8 % du prix dans l’ancien et 2 à 3 % dans le neuf),
- les frais d’agence (3 à 10 % du prix),
- les frais de dossier du prêt immobilier ou encore l’assurance du prêt, sans compter les impôts locaux, les charges de copropriété, les frais d’entretien et les intérêts liés à l’emprunt.
Vous devrez également prendre en charge les frais liés à la réalisation des diagnostics obligatoires (performance énergétique, amiante, plomb, gaz, électricité, etc.). En cas d’hypothèque sur votre bien immobilier, vous devrez payer des frais de mainlevée sur l’hypothèque. Une taxe doit être payée si la plus-value est réalisée sur la vente d’une résidence secondaire, d’un investissement locatif ou d’un logement vacant, sauf s’il s’agit d’une première vente. Si le logement est situé dans une copropriété, vous pouvez être amené à payer des frais de mutation de copropriété pouvant varier de 160 € à 600 €.
Si vous revendez votre logement moins de 5 ans après l’avoir acheté, il est fort probable que votre crédit immobilier soit encore en cours. L’argent de la revente vous servira alors à solder le capital restant dû.
Si les prix de vente étaient plus élevés au moment de l’achat de votre bien immobilier, il se peut que le montant de la revente soit inférieur au capital restant dû. Vous devrez alors continuer à rembourser le capital dû après la revente du bien. En revendant votre logement rapidement, vous pouvez également être amené à payer des frais de remboursement anticipé de votre emprunt. Ces Indemnités de Remboursement Anticipé (IRA) ne peuvent excéder 3 % du capital restant dû ou 6 mois d’intérêts courus. C’est le plus petit de ces montants qui sera retenu. Les IRA sont négociables.