10/10/2024
Airtel et Moov africa quelle bassesse communicationnelle ?
Depuis une semaine ou deux, Airtel Tchad et Moov Africa Tchad ont lancé des services de transfert d'argent, respectivement appelé Airtel Money et Moov Money, promettant ainsi une solution simple et rapide pour les transactions et bien d’autres sous services. Malheureusement, l'expérience utilisateur sur le terrain laisse souvent à désirer. Ces services, bien que prometteurs, souffrent d'un manque de communication efficace avec les clients, tant avant, pendant qu'après leur lancement.
Nous avons été confrontés avec mes amis hier à une situation frustrante : malgré nos efforts pour trouver un forfait SMS de 50 messages à N'Djamena juste pour causer avec nos coco, nous sommes repartis bredouilles. Les points de vente et les agents n'ont pas su nous apporter une explication claire. Dans un contexte où l'accès à internet est encore restreint au Tchad, il est paradoxal de constater que les opérateurs misent essentiellement sur la communication digitale. Sans nier l'importance du numérique, il est crucial de ne pas négliger les canaux traditionnels et d'adapter les offres aux besoins réels des consommateurs. Les Tchadiens ont besoin de solutions simples et accessibles pour communiquer au quotidien.
Offrez le choix aux gens, quoi ! Continuez à proposer l'ancien système, mais mettez en avant les avantages du nouveau avec des arguments convaincants. Laissez-les comparer et choisir ce qui leur convient le mieux. . Au Tchad, on aime bien savoir ce qu'on fait avant de sauter le pas .Vous verrez, tout le monde va finir par adopter Airtel Money et Moov Money sans qu'on vous le demande. Au Tchad, le bouche-à-oreille, ça marche mieux que n'importe quelle moyen ou 8technique de communication et publicité. Mais vous, vous voulez nous imposer votre nouveau système comme ça, d'un coup, sans nous préparer ? C'est comme vouloir faire l'amour sans préliminaires, ça ne marche pas comme ça avec les clients ! Mais vos histoires d’intérêt ou de commission entre vous et vos distributeurs ça ne nous regarde alors régler.
Pour ce genre de service et pour un pays comme le Tchad c’est simple :
Une communication plus claire et transparente aurait pu être mise en place. Les opérateurs auraient dû mieux expliquer les avantages concrets de ces services, en utilisant un langage simple et accessible à tous. Une formation plus approfondie des agents et des distributeurs aurait également permis de garantir une meilleure prise en charge des clients dès le départ. Des campagnes de communication plus intensives auraient pu être menées pour sensibiliser le grand public aux nouveaux services. Voilà que nos mamans souffrent depuis trois à cause de cette histoire.
TDM Consulting