Herald Of Dawn

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15/12/2024

Victor Frankenstein, et l'œuvre littéraire où il naquit en 1818. Pourtant, la littérature n'a pas été avare en hommages, pastiches, uchronies et transpositions, dans un autre contexte, des thèmes et des personnages du roman, poussant souvent le jeu jusqu'à intervenir dans la vie de son auteur, Mary Shelley, et dans celle de son entourage. Les auteurs qui se sont livrés à cet exercice abondent : Brian Aldiss, René Reouven, Frederico Andreazi, Walter Jon Williams… Hélas, aux yeux du profane, Frankenstein demeure le cliché cinématographique, au mieux autoparodique, l'image l'emportant définitivement sur l'écrit, ce qui n'a rien d'étonnant au vu d'une littérature ayant généré tant d'images. Pour revenir au roman de Theodore Roszak, disons que celui-ci est un retour gothique aux sources du fantastique et de la science-fiction, avec quelques intentions plus personnelles.

Autant l'affirmer d'emblée : on attendait énormément de l'auteur de Flicker (oublions sa trompeuse traduction en français : La Conspiration des ténèbres). Sans doute trop. Certes, le résultat est tout à fait honorable, car Theodore Roszak n'est pas le premier venu. Néanmoins, on n'atteint pas le vertige suscité par le mélange de la réalité et de la fiction, la première nourrissant la seconde au point de flouter les contours de l'une et de l'autre. Non, on reste en territoire connu, pour ne pas dire convenu. La faute à qui ? Sans doute au roman de Marie Shelley lui-même, ce Frankenstein ou le Prométhée moderne, auquel l'auteur se réfère directement. En effet, Les Mémoires d'Elizabeth Frankenstein démarre là où le texte de Marie Shelley s'achevait. À la mort de Victor Frankenstein, Robert Walton reste persuadé que la confession du démiurge demeure incomplète. Selon lui, il manque encore des éléments pour analyser et appréhender scientifiquement l'histoire de la déchéance de ce Prométhée moderne. Cette conviction le pousse donc à se rendre sur le continent afin de poursuivre son enquête sur les lieux mêmes de la tragédie, et c'est après une âpre négociation qu'il obtient du dernier membre vivant de la famille Frankenstein des documents rédigés de la main d'Elizabeth, la demi-sœur et fiancée de Victor. Il est ainsi informé de la partie demeurée secrète de l'histoire dont il nous fait part dans un souci très scientifique de restitution de la vérité. On le constate, la réinterprétation de Théodore Roszak se veut très proche du roman originel dont elle reprend d'ailleurs le dispositif narratif. Robert Walton est à nouveau le porte-parole du récit qui est introduit grâce à la correspondance secrète d'Elizabeth. L'auteur ne s'en tient cependant pas à un simple décalque en trompe-l'œil du roman gothique de Shelley. La confession de la jeune femme est encapsulée dans les commentaires de Walton, qui se livre à une véritable dissection du récit d'Elizabeth. Le procédé introduit un doute rationnel sur les éléments surnaturels de son récit, tout en les rattachant au réel. Ce réel est d'ailleurs nourri par une connaissance du contexte historique impressionnante. L'érudition était déjà un point fort de Flicker. On retrouve également le recul critique, lucide et sans concession de l'auteur, puisque son érudition s'attache à restituer les événements et le bouillonnement intellectuel et scientifique de l'époque des Lumières, tout en s'efforçant de lui ôter tout optimisme béat et tout pessimisme réactionnaire. « Nous vivons une ère de systèmes : le médium éthéré, les particules élastiques, les essences et les fluides subtils roulant et bondissant à travers le néant infini, le tout destiné à révéler la Grande Cause dont la maîtrise ferait de l'homme l'égal de Dieu. Le docteur Mesmer avait vécu sa vie en cherchant la clé qui révélerait le secret des secrets, et il l'avait trouvée, du moins le croyait-il. Mais combien cette quête peut rendre l'homme brutal, me dis-je. Combien l'amour de la vérité peut le pervertir, surtout quand il croit qu'elle est presque à portée. Que rien ne vienne alors lui barrer la route ! Il arracherait les portes du ciel pour ravir ce secret. Il trahirait sa bien-aimée. »

Cependant, malgré toutes ces qualités, la trame reste celle du roman de Mary Shelley et, même si Théodore Roszak brode allègrement son histoire cachée sur celle-ci, force est de constater les limites de l'exercice sur la fin du roman, en particulier dans la quatrième partie.

La relative déception repose sans doute aussi sur le sujet, qui n'était pas aussi porteur et familier que celui du cinéma et du pouvoir de l'image sur l'esprit crédule des spectateurs. Ici, le sujet est celui des « pseudosciences » et autres symboliques ésotériques. En effet, au fil de la confession d'Elizabeth, se dévoile un affrontement entre deux conceptions du monde, affrontement de nature sexiste qui ne peut trouver son achèvement que dans l'union parfaite, le mariage alchimique. Unir ce qui a été divisé. Faire Un de Deux. Telle est l'Œuvre à accomplir pour les adeptes exclusivement féminins de cette conception du monde. L'érudition de l'auteur fait une fois de plus ses preuves pour rendre authentique cette histoire cachée. Elle nous guide à travers les arcanes complexes de l'Alchimie et du Tantrisme, établissant des passerelles entre ces croyances. Il faut cependant convenir que l'hermétisme des symboles et le didactisme des explications finissent par lasser, car il faut supporter quand même une partie entière (115 pages !) sur le sujet. « Peu importe, mon enfant, le rassure Séraphina. Le moment venu, tu verras. Cette bête est un signe spécial ; c'est la salamandre qui sort des scories. Aussi farouche que paraisse la bête, c'est notre guide fidèle. Elle est le signe que le nigredo approche de sa fin. La réitération commence, autant en toi que dans le vaisseau. Souviens-toi : tout ce que tu vois dans le monde doit d'abord exister en toi. Tu ne verras jamais le Grand Œuvre s'accomplir au-dehors tant qu'il ne sera pas accompli au-dedans. Par-dessus tout, voyez comme le lézard se délecte dans les flammes. Le feu est son élément. Il savoure le feu comme tu finiras par le faire toi-même. Souviens-toi de ce que je t'ai dit : toutes les choses sont la signature de ce qui se trouve derrière elles. Que veut dire le fait qu'il existe l'homme et la femme ? Qu'il pénètre en elle ? Pourquoi sommes-nous créés deux pour ensuite brûler du désir de devenir un ? C'est le Un qui compte. Et cela vaut la peine de brûler toute une vie. » Ceci n'est qu'un aperçu sommaire, mais il y a déjà matière à refroidir grandement l'ardeur du plus méritant des lecteurs.

Etonnant roman, donc, qui, sous couvert de fiction, est bâti comme un pamphlet contre l'aveuglement généré, quel que soit son objet, par la recherche de la vérité. Intéressant roman qui, de par son point de vue féminin, est un hommage à Mary Shelley et une manière de réparer cet acte manqué que constitue la parution de son roman sous une identité masculine et avec un personnage principal masculin. Roman engagé, enfin, qui résonne comme un appel à la raison pour déchiffrer le monde et comprendre l'autre sans violer l'intégrité mutuelle. Aussi, en guise de conclusion, laisserons-nous la parole à Victor et Elizabeth Frankenstein :

« — Et te souviens-tu pourquoi ces étoiles doubles sont importantes ?

— Parce que leur masse peut-être calculée avec exactitude par la loi de Newton. C'est l'importance qu'un homme de science leur verra.

— Y a-t-il quelque autre importance ?

— Seulement que les binaires sont destinées à rester des compagnes de toute éternité… tels des amants contraints de poursuivre à jamais leur rotation en obéissant à la gravitation l'un de l'autre. Aldébaran, je crois, signifie le suiveur. Aimer est une façon de suivre, ne crois-tu pas ? Un désir d'être avec. Mais aucun des binaires ne conduit. Les deux suivent.

— Comme cela te ressemble de trouver de la poésie dans le calcul des masses.

— Il m'a été enseigné que le monde fourmille de symboles plus profonds que la science de l'homme ne le soupçonne, des messages que seul notre cœur peut déchiffrer.

14/12/2024
TITRE:LA CHUTEAUTEUR :ALBERT CAMUS La Chute de Camus explore le thème de la culpabilité : la thèse de ce roman philosoph...
14/12/2024

TITRE:LA CHUTE
AUTEUR :ALBERT CAMUS

La Chute de Camus explore le thème de la culpabilité : la thèse de ce roman philosophique tient en une phrase : nous sommes tous responsables de tout.
Si la Peste était concentrée sur l’action et sur les moyens de dépasser le sentiment d’absurde, la Chute quant à elle analyse le thème de l’inaction et ses conséquences.

RÉSUMÉ

La Chute est en effet le récit d’une confession, d’un homme à un autre dans un bar d’Amsterdam, sous la forme d’un monologue. Jean-Baptiste Clamence, ancien avocat parisien, relate l’évènement qui a bouleversé sa vie. Avant cet évènement, Clamence se décrit comme un parfait égoïste, amoureux de lui-même. Jusqu’au soir où, rentrant chez lui, il passe sur un pont duquel il entend une jeune fille se jeter. Il ne lui porte pas secours. A partir de ce moment-là, la culpabilité gonfle au point de devenir une obsession. Cet évènement éclaire d’un jour nouveau l’ensemble de son existence, qu’il juge alors comme inutile et prétentieuse : il ne se supporte plus et vit emmuré dans le remords.

ANALYSE DE LA CHUTE DE CAMUS

Au travers du personnage de Clamence, c’est l’humanité que dépeint Camus : égoïste, voire autiste, vivant dans le pur divertissement, l’homme moderne semble avoir perdu de vue les notions de justice et de responsabilité. L’injonction de Socrate « Une vie sans examen ne vaut pas d’être vécue » pourrait être celle de Camus dans ce roman. Camus affirme qu’il faut se juger soi-même sans complaisance grâce à une mise à distance entre le moi et le je. Car seul le moi peut légitimement formuler un jugement lucide sur le je.
Cependant, le bilan philosophique de cette auto mise en examen (de l’homme par l’homme) est lourd : quelles que soient nos tentatives pour nous améliorer, nous juger, tout le monde est coupable, personne ne sera sauvé de sa conscience. En ceci, l’existentialisme de Camus est patent.

13/12/2024

Je lui ai déclaré que je veux punir sa maison à perpétuité, à cause du crime dont il a connaissance, et par lequel ses fils se sont rendus méprisables, sans qu’il les ait réprimés.
-- 1 Samuel 3:13
LSG Sainte Bible

13/12/2024

Mention spéciale à mes nouveaux fans montants ! Wilson Paulemond, Christopher Malan, Actionnaire Räikkönen Houanye

13/12/2024

Que la terre te soit légère petit frère. Puisse Dieu à qui sont réservés tous les superlatifs absolus te reçoivent dans sa demeure paisible et éternelle.

R.I.P

13/12/2024
La terre était informe et vide: il y avait des ténèbres à la surface de l’abîme, et l’esprit de Dieu se mouvait au-dessu...
12/12/2024

La terre était informe et vide: il y avait des ténèbres à la surface de l’abîme, et l’esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux.
-- Genèse 1:2
LSG .

11/12/2024

Mention spéciale à mes nouveaux(elles) super fans ! Clod'or Clobul, Douadi Kadi, Alain Iavilisy, Hermès Trismégiste III

11/12/2024

LA POÉSIE ET SES PRINCIPALES FONCTIONS

3. LA FONCTION DIDACTIQUE : ”UNE AUTRE ARME” (humanisme et classicisme - 1/2)

INTRODUCTION
Il existe une dimension de la poésie que, à raison ou à tort, beaucoup confondent à la fonction engagée : c’est la fonction didactique. Cette confusion se comprend dans la mesure où toutes les deux ambitionnent d’éloigner l’homme du mal tel que l’injustice ou l’ignorance. Néanmoins le mal combattu par les poètes engagés est surtout l’expression d’une révolte contre une oppression sociale ou politique, avec un responsable pointé du doigt alors que la fonction didactique est surtout liée à l’enseignement, à l’éducation, à l’apprentissage de la vie, à la connaissance du monde.
Au fil des siècles, au regard de l’objectif que se fixent des poètes réunis autour de courants littéraires, nous nous rendons compte que cette fonction didactique est si imposante, si récurrente, si éminente, qu’on devrait s’y appesantir car il s’agit d’une arme redoutablement efficace contre l’ignorance.

1. L’HUMANISME.
C’est fort de cette considération que nous ne pouvons pas omettre l’humanisme de la liste des courants littéraires qui ont fait de ce projet d’écriture un point d’orgue. Comme son nom l’indique, ce mouvement artistique place l’homme au centre de toutes les préoccupations. Il a fait de la littérature en général et de la poésie en particulier un endroit privilégié des lettrés pour apprendre aux hommes à bien se comporter, à "être humain" ; les auteurs y prodiguent de la connaissance aux jeunes âmes surtout afin de leur éviter les conséquences désastreuses de l’ignorance. La lecture de la poésie devient ainsi un loisir dont l’utilité consiste à repousser les limites de cette ignorance. Dans la poésie de Pierre de Ronsard par exemple, le lecteur tire très souvent de la parole lyrique l’essence même de l’inspiration ronsardienne : une leçon.
À ce sujet, une des illustrations métaphoriques les plus incontournables est sans doute contenue dans ce poème dédié à Cassandre et commençant par le vers suivant : « Mignonne, allons voir si la rose… » Dans la première strophe de cette ode, en même temps qu’il établit la relation de ressemblance entre cette femme aimée et la fleur aperçue lors de leur promenade matinale, le poète invite sa dame à retourner voir le soir si cette rose avait gardé toute sa splendeur. Dans la deuxième strophe, un constat bien amer les attend : la fleur a fané ! l’auteur s’en désole et se met presque à blasphémer en regrettant le temps qui passe et ne laisse rien à la même place. C’est dans la dernière strophe que se dégage la leçon à en tirer, le fameux "carpe diem", c’est-à-dire le fait de savoir profiter de l’instant présent en pleine jeunesse puisque jamais celle-ci ne se renouvellera pas quand nous atteindrons la vieillesse.

2. LE CLASSICISME.
Toutefois, si on s'évertuait à identifier, à répertorier et à classer ces productions didactiques poétiques selon les courants littéraires, on se rendrait compte que le classicisme réunirait plus d’œuvres à ce sujet. Que ce fut dans le monde de la poésie que des autres genres, ce courant littéraire est réputé pour sa littérature foncièrement moraliste car le XVIIème siècle est placé, l’Académie française aidant, sous le sceau du « placere » et « docere » (« plaire » et « instruire »). Voilà pourquoi cette époque était fortement marquée par la règle des trois B : le Beau, le Bon et le Bien, par la promotion du modèle humain de perfection baptisé « l’honnête homme ». C’est ce projet d’écriture poétique bien en phase avec l’intention de plaire à l’opinion qui permettait à l’écrivain en général, au poète en particulier, de satisfaire les exigences de l’Académie française et de remporter les suffrages du public ; en un mot, cet artiste était tenu de produire des œuvres qui répondent à l’instruction.
Pour preuve, même dans un genre poétique pourtant considéré comme mineur, voir puéril, frivole à la limite aux yeux de certains, c’est-à-dire la fable, Jean de La Fontaine abreuve son lecteur de règles de conduite à tirer de chacune de ses pièces. D’ailleurs, c’est dès la préface que le fabuliste déclare : « Je me sers d’animaux pour instruire les hommes », comme pour faire comprendre que cette fonction moraliste est au cœur dudit projet.

Issa Laye DIAW
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10/12/2024

ARISTOTE ET LA QUESTION DE L'ÉTHIQUE DANS LA SOCIÉTÉ CONTEMPORAINE.

ARISTOTE DÉBARQUE DANS LA SOCIÉTÉ D'AUJOURD'HUI.

🛑INTRODUCTION.

Imaginons un instant qu'ARISTOTE, toge impeccable et sandales bien cirées, débarque en plein XXIe siècle. Face à nos débats sur l'intelligence artificielle, les réseaux sociaux ou encore les crises écologiques, il s’exclamerait peut-être: . Cet ancien philosophe grec, malgré son air austère, aurait beaucoup à dire sur nos choix éthiques. Alors, pourquoi ARISTOTE reste-t-il un incontournable pour comprendre l'éthique aujourd'hui ? Et bien, tout simplement parce qu’il nous propose une recette intemporelle : VIVRE UNE BONNE VIE EN CULTIVANT LES VERTUS. Dès lors, dans quelle mesure la philosophie éthique d'ARISTOTE peut-elle éclairer les défis moraux et sociaux de notre époque ? Est-il toujours pertinent d’appliquer une pensée vieille de plus de deux millénaires à une société si différente comme la nôtre ?

🛑I. COMPRENDRE ARISTOTE : L'ÉTHIQUE DES VERTUS.

🔸. LES BASES DE L'ÉTHIQUE ARISTOTÉLICIENNE : UN ART DE BIEN VIVRE.

ARISTOTE, dans son ••√ÉTHIQUE À NICOMAQUE••√, nous explique que le but ultime de la vie humaine est le bonheur, qu’il appelle eudaimonia. Mais attention, on ne parle pas de bonheur instantané comme croquer dans un burger un dimanche soir. En effet, pour lui, le bonheur n’est rien d'autre qu'un état durable lié à l’accomplissement de notre potentiel en tant qu’êtres rationnels; ce n’est pas un plaisir passager mais une activité conforme à la vertu, réalisée dans un cadre social. C'est dans cette lancée qu'il nous rappelle d'ailleurs dans son ouvrage ÉTHIQUE À NICOMAQUE que: (En gros, tout le monde cherche à être heureux mais ARISTOTE nous met en garde : il ne suffit pas de suivre ses envies sans réfléchir).

🔸2. LE RÔLE CENTRAL DES VERTUS : ENTRE EXCÈS ET DÉFAUT.

ARISTOTE développe sa fameuse théorie du juste milieu (mesotès). Par exemple: La vertu de courage n’est pas seulement l’absence de peur mais plutôt l’équilibre entre la témérité (trop d'audace) et la lâcheté (pas assez quand-même).
La générosité également (par exemple) n'est ni radinerie ni prodigalité (le juste milieu tout simplement).
Le secret d’une vie éthique chez lui, est donc de cultiver des vertus adaptées à chaque situation. C'est la raison pour laquelle il affirme: (••√ÉTHIQUE À NICOMAQUE••√).

CONCLUSION PARTIELLE : L’éthique d’ARISTOTE nous invite à une introspection permanente: comment équilibrer nos choix pour tendre vers l'excellence humaine ?

🛑II. LES VERTUS ARISTOTÉLICIENNES FACE À LA MODERNITÉ.

🔸1. LES RÉSEAUX SOCIAUX: UNE ÉCOLE DU VICE OU DE LA VERTU ?

Imaginons qu’ARISTOTE ait un compte Instagram (Surprenant et difficile en même temps), il nous demanderait certainement: (Ce n'est pas une citation au contraire c'est une supposition). Le problème à ce niveau c'est que chez ARISTOTE, les réseaux sociaux peuvent encourager l’excès (narcissisme, surconsommation) ou le manque (isolement, dépendance). Face à cela, il nous invitera certainement à apprendre à utiliser ces outils (les réseaux sociaux) avec modération, en cherchant à y cultiver des vertus comme l’honnêteté et le respect, ce qui peut inspirer des pratiques solidaires face aux inégalités sociales.

🔸2. LA CRISE ÉCOLOGIQUE : UN DÉFI ÉTHIQUE CONTEMPORAIN.

Selon ARISTOTE, l’éthique ne se limite pas à l’individu mais inclut la polis (la communauté). Et si la Terre était notre polis globale ? Nous pourrions appliquer son idée de justice distributive: CHACUN REÇOIT SELON SES BESOINS ET CONTRIBUE SELON SES CAPACITÉS. > (ARISTOTE, ••√POLITIQUE••√). Ici, la vertu d’équité devient cruciale pour gérer nos ressources naturelles et respecter les générations futures.

CONCLUSION PARTIELLE : L’éthique aristotélicienne, bien que conçue à une époque sans smartphones ni crise climatique, offre des principes universels pour réconcilier l'individu et la société.

🛑III. LES LIMITES ET LES DÉFIS : ARISTOTE EST-IL DÉPASSÉ ?

🔸1. UNE ÉTHIQUE ÉLITISTE ?

ARISTOTE semble parfois s’adresser à une élite (c'est-à-dire que sa philosophie se base sur une conception hiérarchique de la société comme l'esclavage, l'exclusion des femmes). Il exclut les esclaves et les femmes de sa réflexion éthique (pas très cool papa ARISTOTE). Les défis contemporains (comme les droits universels ou l’écologie) dépassent la perspective locale et communautaire d’ARISTOTE; nous prônons aujourd'hui l’égalité et la diversité. Peut-on vraiment appliquer une pensée si datée ?

🔸2. LES DILEMMES CONTEMPORAINS: DE L'IA (INTELLIGENCE ARTIFICIELLE) AUX BIOTECHNOLOGIES.

Les questions éthiques d’aujourd’hui (comme le clonage humain ou les algorithmes de l’IA) auraient sûrement dérouté ARISTOTE. Mais sa méthode (chercher le juste milieu) peut nous aider à naviguer ces eaux troubles. Par exemple: Jusqu’où automatiser nos vies sans perdre notre humanité ?

CONCLUSION PARTIELLE : ARISTOTE n’a pas toutes les réponses mais sa vision centrée sur la prudence et la réflexion critique reste un guide précieux les gars.

🛑CONCLUSION GÉNÉRALE.

En définitif, nous pouvons réaliser qu'entre ARISTOTE et nous, la conversation reste infinie. ARISTOTE nous enseigne que l’éthique est une quête continue. Il ne s’agit pas de suivre des règles rigides mais de cultiver des vertus adaptées à chaque situation. Dans une société en mutation rapide, son appel à la réflexion et au juste milieu est plus pertinent que jamais. Malgré ses 2 300 ans, ARISTOTE reste une figure étonnamment moderne pour nous guider dans nos choix éthiques. Donc l’éthique d’ARISTOTE, fondée sur la recherche du bien et la pratique des vertus, offre une base solide pour réfléchir aux défis contemporains. Cependant, son caractère contextuel et local invite à l’enrichir par des approches plus universelles. La quête d’une société vertueuse n’a pas fini d’évoluer.

OUVERTURE :
Et si en plus d’ARISTOTE, nous écoutions les voix modernes qui complètent ses idées? Des philosophes comme HANNAH ARENDT ou MARTHA NUSSBAUM apportent des perspectives riches sur l’éthique dans un monde globalisé. (ARISTOTE, face à un influenceur TikTok ?? Il dirait: , bref juste pour rire).

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