19/06/2013
Soutien à nos ami.e.s du Collectif suite à la décision de la Commune de de les expulser! Voici leur communiqué:
Communiqué du Collectif Ortica
Suite à une rencontre le 17 juin 2013 dans les locaux du Service de l'Urbanisme de la Ville de Neuchâtel, le conseiller communal Olivier Arni nous a signifié la fin du contrat du bail de l'immeuble sis à la rue de la Main 2. Après avoir signé un accord en fin de mois d'avril et avoir pu mettre en oeuvre une majorité de points prévues dans celui-ci, notamment au niveau financier et avoir aussi mis fin définitivement à l'organisation de concerts, nous nous retrouvons à la rue.
Nous ne pouvons accepter la virevolte de la Commune dans cette affaire. Sous couvert des dispositions légales qu'elle invoque, c'est évidement une question politique qui s'est joué, l'existante pérenne d'une scène alternative à Neuchâtel face au désir de normalisation de la société que défend la Commune par l'entremise de Olivier Arni. C'est autant plus méprisant, que l'accord signé entre notre collectif et la Commune n'était donc fondamentalement qu'un dérivatif orchestré par le Service de l'Urbanisme et son sinistre dirigeant.
Au revoir les bouffes populaires et les soirées discussions, bonjour l'ennui et le mépris d'une classe politique plus prompt à sauvegarder ses intérêts qu'à s'ouvrir à une réelle demande d'une partie de la population - En témoigne d'ailleurs, le nombre régulier et important des participants aux événements précités. Bonjour aussi les bancs publics pour les habitant.e.s de la maison. On attends volontiers "une solution d'hébergement" comme le dit si bien Olivier Arni. Peut-être serait-il disposé à nous céder son jardin pour que nous puissions y camper...
Dans tous les cas, nous sommes sûr de notre projet, de l'impérieuse nécessité de celui-ci. Nous continueront de développer des alternatives de logement et de vie, et de résister à la décision inique de la Commune. Autant dire que nous profiterons au maximum pendant les 9 jours qui nous restent pour faire vivre cette maison et ainsi répondre aux besoins des jeunes à Neuchâtel. Ortica résiste!