Archives internationales de musique populaire - MEG

16/06/2024

Solstice d'été 2024 au MEG > 20 juin

Passage de disques : musiques du Tout-monde, musiques concrètes, expérimentales, électroniques

18h00 : Amandine Casadamont & Madeleine Leclair
19h00 : Matmos [M.C. (Martin) Schmidt + Drew Daniel]

Free concert en extérieur
Pet friendly

En collaboration avec Konnekt. Merci à Nicolas Field, Thomas Florin, Luc Meier [La Becque | Résidences d'artistes]

Merci à Amandine pour la jolie affiche.

.geneve # amandinecasadamont

30/04/2024

MUSIQUE AU MEG | n°61 – « La symphonie neuronale. Pourquoi la musique est indispensable au cerveau », par Emmanuel Bigand et Barbara Tillmann.
En remontant le fil de récentes découvertes scientifiques majeures dans le domaine de la psychologie cognitive, les auteur.es expliquent comment et pourquoi l’écoute et la pratique de musique relie, même avant la naissance, les diverses formes d’intelligences humaine. Tout au long de la vie, la musique contribue au développement de l’enfant, favorise la sociabilité et s’avère être un excellent soutien scolaire. Elle permet de lutter contre le vieillissement cognitif et peut même guérir certains troubles cognitifs. Emmanuel Bigand est musicien et spécialiste de la psychologie cognitive ; Barbara Tillmann est chercheuse spécialiste des neurosciences. Édition humensciences, 2020. Disponible à la bibliothèque du MEG.

31/03/2024

MUSIQUE AU MEG | n°60 – Clochette drilbu
Le drilbu est une clochette de la famille des idiophones. Cet instrument fut acquis au Népal 1952 par Marguerite Lobsinger-Dellenbach lors de sa participation à l'expédition suisse vers l'Everest de 1952, conduite par Edouard Wyss-Dunant. La clochette, ainsi qu’une dizaine d’autres instruments, fut transmise au MEG, alors dirigé par Marguerite Lobsinger-Dellenbach. Cette clochette est un instrument important des rituels du bouddhisme tantrique comme l’indique la forme de sa poignée représentant une divinité. L’officiant des cérémonies religieuses l’agite sur des rythmes différents selon les rituels. Cette cloche est actuellement exposée dans une vitrine de la section Asie de l’exposition permanente du MEG.

29/03/2024

MUSIQUE AU MEG | n°59 – Djamel Allam - Laissez-moi Raconter... (Arjouth)
"Laissez-moi Raconter... (Arjouth)", premier disque de Djamel Allam en 1976, se tisse de notes empreintes d'émotion et de révolution. L’album fusionne les langues berbère, arabe, et française, propulsant la voix de la Kabylie au-delà des frontières. Djamel Allam, née en Algérie, a développé sa carrière musicale suite à ses séjours à Marseille aux côtés d'artistes renommés comme Léo Ferré et Georges Brassens. Grâce à l’encouragement de figures éminentes, il choisit la voie de la chanson kabyle et est propulsé au-devant de la scène, portant la voix de la culture berbère.
Cette opus groovy et folk a contribué à la renommée de Djamel Allam, notamment avec le succès intemporel de "Mara dioughal." Ce tube, régulièrement réinterprété, a transcendé les générations.
33 tours issu du Fonds Marco Botta conservé au MEG. L’Escargot. ESC 332. 1976.

29/03/2024

MUSIQUE AU MEG | n°58 – Soumaoro et l’Eclipse de l’I.J.A. - Le Tioko - Tioko.
Publié en 1978 sur le label gouvernemental est-allemand Eterna, ce disque est une véritable pépite de la musique populaire malienne des années 1970. Derrière l’appellation « Soumaoro et l’Eclipse de l’I.J.A » se cachent l’organiste Idrissa Soumaoro, professeur de musique à l’Institut des Jeunes Aveugles du Mali, et ses étudiants, dont les jeunes Amadou Bagayogo et Mariam Doumbia, plus connus sous le nom Amadou et Mariam, qui enregistrent ici leur premier disque. Composition de Mariam Doumbia, le titre « Bimoko » signifiant « l’Homme de nos jours » fait entendre la fusion du blues et du funk afro-américains avec les sonorités traditionnelles maliennes. Les timbres des voix mis en valeur par la technique de l’appel-réponse et les longues plages instrumentales d’orgue et de guitare font de ce disque un incontournable des musiques modernes ouest-africaines.
33 tours issu du Fonds Jean-Pierre Gonthard conservé au MEG. Eterna. 8 30 084. 1978.

29/03/2024

MUSIQUE AU MEG | n°57 - Centrafrique. Musique pour sanza en pays Gbaya.
Le petit lamellophone connu en Afrique centrale sous le nom de sanza est un instrument aux timbres très mélodieux. Il accompagne ici une sélection de "chants à penser " intimistes, enregistrés sur le terrain en 1977 par l'ethnomusicologue Vincent Dehoux auprès de ses meilleurs interprètes.
CD publié par le label AIMP/VDE-GALLO sous la direction de Laurent Aubert. AIMP XXVII. 1993.

29/02/2024

MUSIQUE AU MEG | n°56 – « Recording History. Jews, Muslims, and Music across Twentieth-Century North Africa » par Christopher Silver.
L’ouvrage présente une facette de l’histoire du XXe siècle en Afrique du Nord, mettant en lumière les liens entre des musiciens emblématiques et l'industrie de l'enregistrement, qui a contribué à les propulser. L’auteur, bien conscient de la tendance à distinguer les récits entre Juifs et Musulmans, une tendance stérile mais bien souvent prégnante, révèle par ses recherches et ses observations pointues qu’en fait la musique arabe les réunissait. Des milliers de disques influencés par des musiciens juifs ont traversé les frontières, diffusant à la radio des musiques engagées contre l’administration coloniale française de l’époque. Cette exploration offre des perspectives uniques sur les relations judéo-musulmanes à travers les musiques qui ont marqué l’histoire sociale de l'Afrique du Nord. Edition Stanford University Press, 2022. Disponible à la bibliothèque du MEG.
-musulman

09/02/2024

MUSIQUE AU MEG | n°50 – « La mélodie du monde. Les musiques extra-européennes en Allemagne autour de 1900 » par Isabelle Kalinowski. Entre Berlin et New York, au tournant du 20e siècle, l’enregistrement et l’étude des traditions musicales des amérindiens d’Amérique du Nord et d’autres musiques de tradition orale donnent naissance à un champ de recherche foisonnant, qu’on appellera plus t**d l’ethnomusicologie. Le passage en Allemagne d’un groupe de danseurs et musiciens amérindiens représente pour l’anthropologue Franz Boas et le philosophe Carl Stumpf une remise en question fondamentale : comment « entendre » ce qu’on n’a jamais entendu sans y projeter le déjà connu ? Un moment historique où différentes entreprises scientifiques expérimentales se croisent, avec en toile de fonds la persistance de schèmes coloniaux et la mise en hiérarchie brutale de réalités mal connues. Editions Cité de la musique - Philharmonie de Paris, 2023. Disponible à la bibliothèque du MEG.
# Boas # Stumpf

19/12/2023