SPORT,histoire ET réflexion

SPORT,histoire ET réflexion Le sport évolue et interroge."SPORT,histoire(s) Et réflexion" souhaite lancer des débats d'actual

15/01/2025

Afin de mieux suivre l'actualité du milieu sportif "Sport Histoire et Réflexion" vous propose de répondre à la question suivante :

Le sport bénévole en France a-t-il encore un avenir?

- OUI

- NON

09/01/2025

Afin de mieux suivre l'actualité du milieu sportif "Sport Histoire et Réflexion" vous propose de répondre à la question suivante :

Selon vous, Zidane doit-il selon vous, remplacer Deschamps?

SPORT, HISTOIRE ET REFLEXION et Jean-Bernard PAILLISSER vous souhaitent de passer de très belles fêtes en compagnie de v...
23/12/2024

SPORT, HISTOIRE ET REFLEXION et Jean-Bernard PAILLISSER vous souhaitent de passer de très belles fêtes en compagnie de vos proches et pour l'année qui vient : la santé, la paix, l'humour et beaucoup d’émotions sportives positives.

A mes côtés, Jo Gonzalez, médaillé olympique (argent). Tout Narbonne s'en souvient...

IRON MIKE PLIE MAIS NE ROMPT PASLe lieu du spectacle était bien choisi (Arlington), le public (70 000 personnes auquel s...
22/11/2024

IRON MIKE PLIE MAIS NE ROMPT PAS
Le lieu du spectacle était bien choisi (Arlington), le public (70 000 personnes auquel s’ajoutait Netflix) répondait présent, les primes étaient conséquentes (40 millions de dollars pour le vainqueur et 20 millions pour son challenger), on s’attendait à un retour triomphal de Mike (58 ans) face à un youtuber de 27 ans dont la mauvaise habitude est d’envoyer au tapis ses adversaires dès le premier round. Une fessée à ce jeune présomptueux qui osait défier une légende vivante …semblait donc inscrite sur le ring.
Expliquez-moi malgré ce scénario bien huilé, pourquoi les rôles se sont inversés. Jean-Philippe Lustyk, la voix et l’image de la boxe anglaise nous donne son avis.
- Comment mettre des mots sur le spectacle de boxe qui a opposé Mike Tyson et Jake Paul ?
Il s’agit plutôt d’un miracle, d’une illusion. A considérer la différence d’âge entre les deux protagonistes – plus de 30 ans – comment s’attendre à autre chose…
Le spectacle avait été préparé de longue date avec les réseaux sociaux. Du côté de Tyson, il s’agissait sans doute d’une thérapie prévenant une première mort sportive. Une manière de poursuivre l’aventure pugilistique, de célébrer un retour espéré…dans ce milieu qui lui a tant donné.
- A votre avis, Mike Tyson a - t ’il rempli son contrat ?
Tout à fait, il a tenu tout son match (8 rounds de 2 minutes) même s’il s’est trouvé en sérieuse difficulté lors des derniers rounds. Il est sorti bien ébranlé psychologiquement de cette défaite qui le renvoie cruellement à son âge et au temps qui passe. Il ne semblait pas présent après son match.
De plus, Il n’avait plus disputé de match de cette envergure depuis 2005.
Mais il ne sort pas humilié de cette rencontre par un KO. Je classe cette rencontre dans la catégorie des évènements d’exhibition sportive. Une revanche dans ce contexte me paraît donc très illusoire.
- La boxe a-t-elle perdu dans ce match hors échelle ?
La boxe ne peut - être responsable des conséquences d’un tel évènement suivi en direct par 70 000 spectateurs. Il faut bien faire comprendre aux puristes et aux détracteurs que cette surexposition ne peut porter préjudice au « noble art » mais qu’elle participe, à sa façon, à son rayonnement.

Propos recueillis par Jean-Bernard PAILLISSER

La seconde édition augmentée du "Grand livre de la boxe" de Jean-Philippe LUSTYK vient de paraître. Une pépite d'informations sur les grandes figures du milieu pugilistique et les combats qui ont fait date.
Un ouvrage de référence témoignant de la vitalité du "noble art" et de la passion de l'auteur pour une discipline qu'il défend si bien.

Un petit bonjour amical de Lausanne.
18/11/2024

Un petit bonjour amical de Lausanne.

Au départ d'une course de montagne, il y a une petite semaine. Mon fils termine 9ème de sa catégorie.
02/10/2024

Au départ d'une course de montagne, il y a une petite semaine. Mon fils termine 9ème de sa catégorie.

CEDRIC SOLER : Le samouraï catalan ne rend pas ses armesDepuis toujours, les Maîtres des arts martiaux et les fondateurs...
17/09/2024

CEDRIC SOLER : Le samouraï catalan ne rend pas ses armes

Depuis toujours, les Maîtres des arts martiaux et les fondateurs (créateurs de nouvelles disciplines de combat) sont généralement avares de leurs propos. Il arrive pourtant qu’un samouraï exprime sa passion pour les sports de combat et livre ses ambitions internationales. Cédric Soler, 45 ans, préparateur technicien en pharmacie à Canohès (Pyrénées-Orientales) est de ceux-là.
Il nous fait découvrir son jardin secret.
- Comment expliquez-vous votre singulier parcours dans les sports de combat?

- Les sports de combat ont été un exutoire durant une enfance difficile .qui m'a apporté des valeurs utiles dans ma vie d'adulte.
J'ai commencé par le judo à l'âge de 4 ans jusqu'à mes 14 ans .puis j'ai fait du taekwondo et de la boxe française en loisir .A l'âge de 19 ans j'ai fait du pancrace ainsi que du grappling (1) pendant 6 ans .Ensuite, j'ai pratiqué le Sambo combat (art martial russe) et obtenu ma ceinture noire en 2012. En même temps, j’ai repris le judo et obtenu ma ceinture noire en 2011. De 2010 à 2018, j'ai enseigné le Sambo combat J'ai alors décidé en 2018 d'arrêter l'enseignement et de me consacrer à mes compétitions. Je me suis donc donné les moyens : entraînement de 4 à 5 fois par semaine avec mon Maître (Sébastien Garguier combattant professionnel en MMA ) en journée jiujitsu brésilien .
-- Vous semblez être fasciné par la compétition et l'enseignement. Le choix est difficile?

- Que ce soit la compétition ou l'enseignement, les deux apportent une grande satisfaction. J'ai fait de la compétition, puis j’ai enseigné pour refaire de la compétition mais sans doute, j'aurai dû faire de la compétition puis terminer .par l'enseignement, c'est le cheminement classique et logique.
- Vous ressentez-vous comme "un combattant complet ? "

- Durant toutes ces années d'entraînement, j'ai obtenu pas mal de compétences dans le domaine technique mais dans les arts martiaux on apprend tous les jours, être un « combattant complet » représente une quête infinie.
- Après ce parcours réussi dans les sports de combat, vers lequel aimeriez-vous vous orienter ?

- Je continuerai à pratiquer tant que mon corps me le permettra les sports de combat. Ils représentent une partie intégrante de ma vie .Je ne me vois pas pratiquer un autre sport avec autant de passion.

- Quelles qualités physiques et mentales doit posséder un futur adepte des sports de combat?

- Il faut faire preuve d’une excellente résilience mentale c'est primordial. Il faut surtout savoir persévérer malgré les difficultés et la souffrance. Pour ce qui est du physique, il se forge au fil des entraînements. Il n’est pas nécessaire de posséder un physique particulier, être musclé ou très épais pour s’investir dans les sports de combat.

-Et la suite ?

S’agissant de la suite de ma carrière .je me prépare actuellement pour les championnats d'Europe 2025 de jiu-jitsu qui auront lieu à Lisbonne en janvier 2025.

Propos recueillis par Jean-Bernard PAILLISSER

(1) Le grapplling (« lutte » en anglais) représente les techniques de contrôle, projection, immobilisation et soumission d'un adversaire dans un combat debout ou au sol, à mains nues.


SON PALMARES------------------------------------------------------------------------
- Ceinture noire de judo 2011
- Vice-champion de la Coupe de France de jiu-jitsu 2021
- 3ème au championnat d'Europe de jiu-jitsu 2022
- Ceinture noire de sambo 2012
- Ceinture noire de jiu-jitsu brésilien 2023, la plus prestigieuse et la plus difficile à obtenir de tous les arts martiaux confondus.
Elle nécessite plus de 10 ans de pratique très assidue au minimum.

Les ambitions de TUDOREn recrutant récemment Marc HIRSHI pour 3 ans et  Julian ALAPHILIPPE, l'équipe suisse TUDOR confir...
24/08/2024

Les ambitions de TUDOR

En recrutant récemment Marc HIRSHI pour 3 ans et Julian ALAPHILIPPE, l'équipe suisse TUDOR confirme ses ambitions pour jouer dans la cour des grands du cyclisme international.

Rien de plus logique pour une marque dont le slogan est "Born to dare" (née pour oser).

Les 2 anciens vainqueurs de la Flèche Wallonne (entre autres) vont avoir les mains plus libres pour épouser leur rôle de leader qu'ils avaient respectivement du mal à jouer chez Quick-Step et l’ UAE Emirates, l'équipe dévouée à POGACAR.

L'équipe drivée par l'ex-champion olympique Fabian CANCELLARA se donne aujourd'hui les moyens de viser une place sur le World Tour.

Le rappel de l'aventure d'une équipe (41 coureurs représentant 11 nationalités) qui, depuis sa création en 2022 dispose d'une licence pro continentale chez les pros en 2023 n’est pas inutile. Elle entend bousculer les usages du peloton dans les grands tours et les autres monuments de la discipline.
La saison qui vient permettra de découvrir une équipe cycliste pas comme les autres.

Le défi fou de Kilian Jornet

Au plan international, Il a pratiquement tout gagné dans les trails, les courses de montagne, le ski alpinisme.

Le champion espagnol entend s’attaquer désormais aux sommets de plus de 4000 mètres ( Pour mémoire, 82 montagnes culminent au-dessus de 4000m dans les Alpes). Le patrimoine suisse des sommets sera donc privilégié dans ce défi surhumain avec un premier départ dans les Grisons.

L’ex-pensionnaire de Font-Romeu, vainqueur 2024 pour la dixième fois de Sierre-Zinal, entend ajouter une page supplémentaire de gloire à son riche palmarès en surpassant le « sprinter des cimes », le Suisse Ueli Steck, décédé en 2015.

L’extraterrestre, Kilian Jornet n’a pas fini de nous surprendre.

Messagère de la Paix"A priori, rien ne peut arrêter une flamme olympique en mouvement. En mai dernier, la flamme a fait ...
15/06/2024

Messagère de la Paix
"A priori, rien ne peut arrêter une flamme olympique en mouvement.
En mai dernier, la flamme a fait course commune avec sa complice du jour - la pluie - pour redonner à Perpignan des colorations sportives et historiques qui feront date.
Marie-Lise ROVIRA, Secrétaire-Générale de la Fédération française de boxe, en quelques foulées, a bien rempli son rôle de messagère de la paix et de l'engagement sportif devant un public conquis d'avance.
Une manière de célébrer sa solide expérience de bénévole et de dirigeante de club.
Une flamme émotionnelle si personnelle qui n'a pas vocation à s'éteindre...

Souvenirs, souvenirs...Toute ma gratitude au Faucigny Athletic Club de Cluses qui m'a permis d'aimer et de courir les co...
12/04/2024

Souvenirs, souvenirs...
Toute ma gratitude au Faucigny Athletic Club de Cluses qui m'a permis d'aimer et de courir les courses de montagne.

ISABELLE INCHAUSPE                    SANTE MENTALE, SPORT, ENVIEDocteur en psychologie, spécialiste de l’accompagnement...
01/04/2024

ISABELLE INCHAUSPE

SANTE MENTALE, SPORT, ENVIE

Docteur en psychologie, spécialiste de l’accompagnement des sportifs de haut niveau et des managers en entreprises depuis plus de 25 ans, Isabelle Inchauspé s'adresse à tous ceux qui ont envie…

Le phénomène de «santé mentale» est devenu un fait de société - il touche 13 millions de Français. C’est aussi un indicateur selon l’OMS qui lui reconnaît un statut de droit humais universel. C’est enfin une réalité à laquelle sont confrontés les sportifs de tout niveau.

Alliée ou ennemie de la performance, son rayon d’action s’avère très large. Isabelle INCHAUSPE, ex-sportive de haut niveau (tennis), aujourd’hui reconvertie dans l’accompagnement psychologique des sportifs qualifie ainsi la santé mentale : « C’est un terme qui pourrait se définir en fonction de personnes et de leurs activités de manière différente. Pour un athlète de haut niveau, la santé mentale est un état d’équilibre entre ce qu’il vit émotionnellement tous les jours et la pratique quotidienne de son sport. »
Un équilibre précaire, synonyme de sens. « Cet équilibre poursuit notre psychologue lui permettra de rester lucide dans ses prises de décisions. Il sera plus heureux dans l’exercice de son sport et dans l’acception de la souffrance que demande l’effort de son sport parce qu’elle est porteuse de sens.
La question paraît nouvelle mais elle ne l’est pas, souligne II : « Dans notre société la pression du résultat, la définition que l’on donne à la réussite « toujours plus » d’argent, de célébrité, de visibilité sur les réseaux sociaux est de plus en plus forte. Les sportifs n’échappent pas à ce phénomène. Des fédérations, des agents, des parents, des entraîneurs ou des sponsors peuvent demander toujours plus à l’athlète. Ce « plus » crée un déséquilibre émotionnel, une perte de contrôle de son projet et des surcharges de tout (entraînements, compétitions, sollicitations, etc.). Dans ce contexte, qui touche presque tous les sports aujourd’hui, la perte d’une bonne santé mentale va extrêmement vite et elle est de plus en plus fréquente donc visible. »
Le lien entre la préservation de la santé mentale et la réalisation de la performance demeure étroit. « Réaliser une performance dans le sport de haut niveau n’est pas uniquement un résultat c’est vivre son potentiel à 100% le jour J » observe II. Il faut être en pleine possession de ses moyens mentaux : poser des objectifs clairs et atteignables - gérer ses mentions paralysantes et utiliser ses émotions aidantes - prendre les bonnes décisions à l’instant T - et pouvoir lâcher prise pour aller au-delà de soi… Parvenir à une telle connaissance de soi et à une telle maitrise (forme d’équilibre) est indispensable pour performer. »

La santé mentale recouvre des aspects positifs… explique l’ancienne sportive : « Il existe plusieurs aspects positifs liés à une bonne santé mentale. Certains me paraissent incontournables :
- Ressentir du bien être dans ce que l’athlète vit et fait tous les jours : être en pleine conscience et en accord avec soi
- Développer une confiance en soi (liée au bien être)
- gérer ses émotions de manière juste : savoir s’adapter
- Savoir s’entourer de personnes ouvertes, aidantes dans le respect pour la réalisation du projet de l’athlète
- Oser innover dans la recherche de la performance : l’athlète se sent suffisamment lucide sur ses besoins et peu donc aller chercher des pistes pas encore utilisées. »
Le renforcement de la santé mentale des sportifs ne génère pas forcément des « recettes » universelles. « Plusieurs personnes peuvent aider l’athlète à se renforcer mentalement.
- tout d’abord l’entraîneur qui doit bien écouter les besoins de l’athlète et bien comprendre son projet pour connaitre les forces et les freins de l’athlète afin de mieux y répondre.
- des spécialistes comme des psychologues ou préparateurs mentaux qui vont donner de la conscience de soi et des outils de gestion de soi
- l’entourage proche qui va par son attention quotidienne aidante aider l’athlète à avoir une bonne santé mentale.
En revanche, je ne pourrais donner de recettes car il y a autant de recettes que d’athlètes… ».

JBP

LE CREDO D’ISABELLE

« Envie de gagner, envie d'avancer, envie de se surpasser, envie d'exprimer un talent,...
Envie, équilibre et jouissance sont à l'origine de toute grande réalisation, chacun peut gagner quels que soient son âge, ses compétences ou le domaine où il veut exceller, à la seule condition qu'il le désire vraiment ».

FACTEURS DEGRADANT LA SANTE MENTALE

Les facteurs dégradant la santé mentale des sportifs selon Isabelle sont les suivants :
- la pression du résultat : une attente de l’entourage trop importante qui crée de l’anxiété et ou du stress
- une mauvaise gestion du cadre général de l’athlète : objectifs mal posés ou pas adaptés - surcharge d’entrainement - peu d’écoute et trop d’autorité descendante
- des blessures souvent liées à une fragilité psychologique qui n’est pas entendue
- l’isolement : pas d’entourage assez présent et aidant au quotidien
- une perte de sens du projet sportif que l’on n’ose pas exprimer

Il en existe bien d’autres qui seront en général liés à l’histoire personnelle de l’athlète.

AU-DELA DU RING                   AU NOM DES MOTS, AU NOM DES POINGS  Jean-Yves TAYAC  est un boxeur de l’étrange. Il ex...
16/01/2024

AU-DELA DU RING

AU NOM DES MOTS, AU NOM DES POINGS

Jean-Yves TAYAC est un boxeur de l’étrange. Il excelle, outre le ring, dans plusieurs disciplines intellectuelles qu’il serait vain de citer exhaustivement au risque de s’y perdre. Il se définit volontiers comme un artiste au sens premier du terme ce qui ne l’empêche guère de connaître comme sa poche, le monde du ring et ses acteurs … dans toutes leurs dimensions.

Le « carré magique » qu’il célèbre dans son livre« Au-delà du ring » constitue sa passion lointaine pour la boxe. Elle le poursuit tel un effet miroir encore aujourd’hui alors qu’il entraîne de longue date la discipline. Il nous propose dans son livre-vérité de nous baigner dans son univers.

La boxe pourvoyeuse de valeurs humaines et citoyennes

La boxe salvatrice ? Assurément puisqu’elle l’a protégé de la rue et de ses démons. Elle l’a aidé à s’approprier des valeurs citoyennes et associatives qui l’ont conduit vers des domaines plus culturels (poésie, peinture, écriture…) « Les boxeurs éprouvent souvent des difficultés à s’exprimer et à dire le monde » constate- t-il. Et de poursuivre : « J’ai toujours voulu concilier deux modes d’expression, que l’on oppose trop souvent. Les poings et les mots doivent cohabiter et non se heurter.» Hors du ring, les boxeurs souhaitent s’exprimer car ils en ont le potentiel et ils en éprouvent le besoin. Ce besoin se construit comme une stratégie semblable à celle employée sur le ring.

Le boxeur, bourreau de lui-même

Le boxeur qu’il soit amateur ou professionnel n’a que la souffrance devant lui. JYT commente : «Le boxeur est le bourreau de lui-même par ses privations, ses régimes alimentaires, son entraînement proprement dit, son éthique… Il arrive paradoxalement que les grands champions n’aiment pas la boxe. Un des leurs a pu me dire :" J’ai choisi la boxe parce que je ne mérite pas de vivre. Il est évident que la plupart avaient beaucoup souffert personnellement avant de pousser les portes d’une salle de boxe. »
Le combat devient alors une source de vérités.

Le combat, rite initiatique ?

Il a quelque chose d’un parcours initiatique. Selon Héraclite « il serait le père de toute chose ». « Tout évolue autour de lui commente JYT mais le combat sous-tend un apprentissage préalable, il nécessite des efforts à accomplir sur soi-même qu’ils soient physiques ou mentaux pour accéder au ring. « La fameuse toile de Raphaël « L’Ecole d’Athènes » où figurent notamment Aristote et Platon, semble conjuguer la terre et le ciel à l’instar de la boxe. La bonne gestuelle vous fait cheminer vers le Ciel. On quitte les vicissitudes du réel par un dépassement vers le coup idéal. Dans un match de boxe comme dans la vie, on monte et on descend. C’est la magie de ce sport où rien n’est acquis d’avance. » A la question comment respecter son sport actuellement, JY Tayac répond : « Se respecter soi-même, respecter ses entraîneurs et ses adversaires. Apprendre de celui qui sait et être digne de sa confiance pour monter sur un ring ou devenir compétitif. De plus, il convient de chercher à s’améliorer en tant qu’homme .Tout donner, y compris le meilleur de soi. Une image à redorer A qui s’adresse ce livre à l’écriture pittoresque ? A un large public répond son auteur : aux boxeurs en général, ceux qui pratiquent, ceux qui osent l’expérience de vie pugilistique, ceux qui perçoivent la dimension humaine de cette activité en s’appropriant les valeurs qu’on peut acquérir en poussant la porte d’une salle de boxe. Je conçois que la boxe a une image à redorer. La boxe n’est pas que l’image que l’on donne souvent d’elle. Il faut se référer aux plus grands d’entre nous, Carpentier, Cerdan, Marvin Hagler pour retrouver foi en la boxe, à savoir une rigueur physique et morale qui ont fait grandir ce sport auprès des foules.
C’est un fait, la boxe redresse physiquement et moralement ceux et celles qui s’y investissent. « Au-delà du ring » bouscule, à cet égard, bien des idées reçues et c’est là toute sa richesse pour un militant pugilistique.
Propos recueillis par Jean-Bernard PAILLISSER

Sagement, le vélo attend sur les rives du Baïkal avec "Sport, histoire et réflexion", l'ouverture de la saison sportive....
10/01/2024

Sagement, le vélo attend sur les rives du Baïkal avec "Sport, histoire et réflexion", l'ouverture de la saison sportive. Il vous souhaite une excellente année faite de Paix, de Santé et d'Exploits.

JE  VOUS SOUHAITE DE PASSER DE TRES BONNES FETES DE FIN D'ANNEE.QUE L'ANNEE 2024 VOUS APPORTE BEAUCOUP DE LUMIERE, DE PE...
23/12/2023

JE VOUS SOUHAITE DE PASSER DE TRES BONNES FETES DE FIN D'ANNEE.

QUE L'ANNEE 2024 VOUS APPORTE BEAUCOUP DE LUMIERE, DE PERFORMANCES SPORTIVES, DE BELLES VICTOIRES ET SURTOUT DES SOURIRES.

RETOUR AU PAYS D'UN FIDELE CLERMONTAISLe retour au pays après une vie professionnelle bien remplie, constitue souvent un...
19/10/2023

RETOUR AU PAYS D'UN FIDELE CLERMONTAIS
Le retour au pays après une vie professionnelle bien remplie, constitue souvent un challenge personnel à l’issue incertaine.
C’est pourtant la voie prise par Gérard Bessière, maire de Clermont-l’Hérault dans l'Hérault (9100 habitants) ancien haut fonctionnaire du ministère des sports qui, au terme de son tour de France administratif, a su conserver ses racines languedociennes, la nostalgie de sa ville dont il a brigué avec succès la municipalité.
Retour d'un fidèle clermontais qui assume ses choix sans oublier ce sport qu'il a su servir à plus d'un titre.
- Votre itinéraire décrit dans votre ouvrage se veut à la fois positif et créatif. Un enfant se transforme avec les années en haut fonctionnaire puis en premier magistrat de son propre village. Cet itinéraire a- t-il valeur d'exemple selon vous?
Issu d'un milieu modeste et élevé dans le respect des autres par mes parents, je cultive depuis toujours la valeur travail qui me semble essentielle. Avec l'ardeur au travail, on progresse. C'est ce qui s'est produit dans ma carrière en partant de Clermont l'Hérault pour y revenir 40 ans, après un périple professionnel qui m'a conduit à Montpellier, Poitiers, Foix, Perpignan, Rouen, Reims, Aix-en-Provence, Montpellier, Font-Romeu et Paris.
- Votre ouvrage peut-il être qualifié de "mémoires d'outre - sport"?
Oui, en tant que pratiquant d'abord, et comme cadre au Ministère de la jeunesse et des sports. Mais je ne suis pas un véritable amateur de sport et de spectacle sportif. En revanche, le sport m'intéresse comme phénomène social et vecteur d'intégration et de cohésion sociale.
- Quelle place occupe le sport dans votre livre, activité que vous avez servie durant toute votre carrière?
Je pense porter en moi les valeurs du sport dans le rapport aux autres et à moi-même. Et puis je suis très favorable à la compétition, à la saine émulation dans le respect de l'adversaire.
- "Clermont au coeur", est-ce toujours votre combat intérieur pour les années à venir?
Clermont est dans mon coeur, cela ne s'est jamais démenti malgré les distances géographiques. Cette ville m'a tout donné et je lui dois beaucoup. Donc, je m'efforce de le lui rendre comme élu.
- Quand on entreprend un tour de France administratif comme le vôtre, comment rester fidèle à ses racines?
Je suis resté Clermontais jusqu'au bout des ongles et avec mon accent, où que je me trouve.
- Dans votre programme municipal, quelle est la part qu'occupe le sport populaire?
Le sport spectacle m'intéresse moyennement, en revanche, le sport pour tous est au coeur de mes priorités car les citoyens en sont les acteurs.
Propos recueillis par Jean-Bernard Paillisser

REGARDER AILLEURS …    Le désespoir en sport comme en politique est une faute a-t-on pu dire. Ainsi en va-t-il de la que...
29/09/2023

REGARDER AILLEURS …
Le désespoir en sport comme en politique est une faute a-t-on pu dire. Ainsi en va-t-il de la question de l’athlétisme dont les équipes de France n’ont pu confirmer lors des championnats du monde tous les espoirs portés par une population subjuguée à l’avance par les promesses des JO de Paris.
Sans revenir sur les causes de ce faux pas - analysé et repensé par les experts du ministère - qui faillit nous valoir le « zéro pointé » à l’instar de l’Allemagne et de la Suisse, quelques réflexions s’imposent.
Regardons ailleurs pour y voir plus clair. Le directeur sportif du groupe sportif Groupama-FDJ « La Française de Jeux » dans une interview accordée à « L’Equipe magazine, n°2136 » a pu déclarer : « Nous n’enverrons jamais au tour d’Espagne un élément qu’on n’estime pas prêt (…) pas facile de bâtir une sélection avec les fatigués, les vacanciers, les éclopés…
Ce principe de bon sens a été involontairement battu en brèche au vu du nombre d’athlètes blessés présents à Budapest : Kevin Mayer (tendon d’Achille), trois triples sauteurs, un espoir du 800 m, un sauteur en longueur.
Cependant, des raisons d’espérer vont se révéler aux JO de Paris. Le nombre de finalistes (30 répartis dans 13 disciplines, des records nationaux battus) aux récents mondiaux de Budapest plaident pour un sursaut incontournable des équipes de France. A cet égard, malgré une concurrence internationale accrue, la quantité peut produire la qualité. De quoi faire mentir un propos bien malheureux selon lequel, la France n’est pas et n’a jamais été un pays athlétique.
Et puis comment oublier nos « héros » du 4 X 400m (Ludvy Vaillant, Gilles Biron, David Sombe, Teo Andant), qui ont brisé la glace de l’amertume en remportant la médaille d’argent de la spécialité, reléguant aux vestiaires les déboires d’une délégation française en proie à la crise de nerfs.
Pour autant, regarder ailleurs notamment chez les valeurs sûres de l’athlétisme (Etats-Unis, Chine, pays scandinaves, Espagne) ne serait pas inutile. L’enjeu olympique mérite peut-être une connaissance pointue de cet « athlé d’ailleurs » productif et possédant encore des marges insoupçonnées en termes de préparation et de performance.
Jean-Bernard PAILLISSER

Crédit photo KMSP/FFA.JPG

RELAIS 4X400m: "ILS ONT BRISE LA GLACE DE L'AMERTUME"

GOUVERNANCE D’ENTREPRISE                                 CHRONIQUE D’UN TEMOIN ECLAIRE En publiant « Gouvernance d’entre...
24/09/2023

GOUVERNANCE D’ENTREPRISE
CHRONIQUE D’UN TEMOIN ECLAIRE
En publiant « Gouvernance d’entreprise, l’envers du décor en 100 anecdotes », Dominique Freymond, fondateur d’Alderus Consulting et administrateur indépendant entend faire œuvre pédagogique dans un environnement plutôt porté sur la discrétion et le conformisme.
Sans bouleverser l’ordre des choses, son ouvrage à partir d’anecdotes recueillies dans plus d’une quarantaine de conseils d’administration de grandes entreprises - Poste suisse, Allianz (suisse) et de PME actives dans les technologies de pointe notamment - donne des orientations précieuses au lecteur, découlant de situations réelles.
Dans le cadre de cet article, les nombreux conseils auxquels l’auteur a participé ne peuvent être tous cités nommément. De la simple start-up à la multinationale, Dominique Freymond a vécu dans le cœur des entreprises, là où se peaufinent la stratégie et les décisions collégiales des conseils d’administration.
Il préside aujourd’hui, entre autres, la Fondation du Château de Grandson et le comité finance et audit de la Stiftung für Kunst, Kultur und Gechichte (SKKG), à Winterthur, après avoir été notamment Chancelier d’Etat du Canton de Vaud, Secrétaire du Conseil d’Etat et du Grand Conseil.
Son témoignage entend dépasser la simple observation pour alimenter une réflexion qu’il souhaite partager.
Observer, c’est s’immerger
Dominique Freymond a observé durant sa vie professionnelle plus de 40 conseils d'administration et accompagné 250 entreprises. Toutes ces années d’immersion ont nourri son savoir-faire : « J’ai passé la moitié de ma carrière dans des activités opérationnelles et l’autre dans des activités stratégiques au niveau de Conseils d’administration. Cela m’a permis de réaliser l’importance de ces deux types d’activités et de se comporter avec la posture adéquate selon sa position. » Quelle règle pour l’administrateur ? « Le principe à suivre rappelle notre expert c’est de mettre le nez dans les affaires mais pas les mains dans le cambouis. Les Conseils d’administration réunissent de vraies personnalités qui se révèlent dans les crises. Ils sont aussi des lieux de pouvoir et d’ego. Mais, les membres d’un Conseil doivent agir avant tout en faveur des intérêts supérieurs et durables de l’entreprise. »
Réussir une bonne gouvernance
La bonne gouvernance d'une structure (entreprise, fondation, société anonyme, association) ne se décrète pas. Des qualités spécifiques sont à réunir pour l'obtenir.
« Dans les formations de l’Académie des Administrateurs que j’ai cofondée nous déclare Dominique Freymond, nous insistons sur la capacité à comprendre les spécificités de chaque structure en relation avec de nombreux facteurs (juridiction, conditions-cadres, statuts, taille et composition du conseil, etc.). La mise en place de bonnes pratiques telles que recommandées par le Code Suisse de Bonne pratique du gouvernement d’entreprise dépend des individus. Un élément déterminant est la qualité du binôme Président-e du Conseil – Directeur-trice général-e. Le succès dépend de la confiance réciproque entre les membres du Conseil et de la Direction dans une culture de confrontation positive. Le Conseil a le devoir de challenger la direction pour s‘assurer que les éléments nécessaires pour une bonne décision ont été pris en considération. »
Un tel contexte nécessite une meilleure formation responsabilisant les administrateurs.
Responsabiliser les administrateurs, une ardente obligation
« Gouvernance d’entreprise : L’envers du décor en 100 anecdotes » répond à un souci pratique d'information observé chez les membres de conseils d'administration. Ces derniers n’ont pas toujours conscience de leurs droits et obligations dans un environnement économique en constant changement.
« L’époque où l’on rejoignait un Conseil d’administration pour services rendus ou pour une fin de carrière honorable sans se soucier des responsabilités est révolue, martèle Dominique Freymond. Être membre d’un Conseil est devenu une profession qui exige des compétences pointues, une grande disponibilité et une bonne résistance au stress. Certains n’ont pas réalisé que leur responsabilité personnelle est engagée, par exemple en cas de faillite de l’entreprise. Les membres d’un Conseil ont le droit d’accéder à toutes les informations nécessaires pour prendre les bonnes décisions stratégiques et ils nomment les personnes chargées des activités opérationnelles. Ils ont des devoirs de diligence et de fidélité face à l’entreprise. Un-e membre de Conseil doit être présent-e aux séances et avoir pris connaissance des documents préparatoires. Il est parfois encore nécessaire de le rappeler.»
Une bonne dynamique de groupe contribue alors à l’objectif à atteindre collectivement.
La dynamique de groupe, un levier essentiel
Par sa complexité et les intérêts qu'elle entraîne, la dynamique de groupe se construit ou se décompose. Comment un conseil d'administration peut-il la promouvoir dans l'intérêt de l'entreprise ?
« La dynamique de groupe dépend du bon choix de la présidence du Conseil, puis des profils des personnalités qui le compose et des relations avec la direction générale confirme l’auteur de « L’envers du décor ». Le processus d’« on-boarding » des nouveaux membres est important afin qu’ils puissent se familiariser avec l’entreprise, ses activités, sa culture et ses enjeux. Prévoir des pauses et des repas en commun permet à chacun d’interagir dans un mode informel. Des séminaires ou voyages d’études sont aussi utiles pour mieux se connaître. Le Code Suisse recommande aussi une auto-évaluation annuelle du Conseil afin qu’il améliore son fonctionnement et sa dynamique. L’expérience et le tact de la présidence sont déterminants pour développer une bonne dynamique de groupe. Mais parfois un seul individu peut la casser rapidement… »
Les conseils dispensés valent aussi pour le milieu sportif dont le fonctionnement associatif se rapproche de plus en plus de celui de l’entreprise.
Quel message pour le milieu sportif ?
Les anecdotes rapportées par l’ouvrage ont valeur de modèle. De fait, un message peut être passé au milieu sportif dont le modèle économique se rapproche de celui de l'entreprise.
« Les enjeux d’une association ou d’une entreprise sportive sont les mêmes » soutient Dominique Freymond. Et de poursuivre : « Dans le sport, la performance est essentielle et c’est une valeur adéquate pour la direction. Au contraire, le Conseil d’administration ne doit pas tomber dans ce travers, garder sa capacité à prendre du recul et se préoccuper de stratégie pour assurer la pérennité de l’entreprise. Les milieux sportifs sont souvent organisés en association avec le risque de sous-estimer les enjeux financiers et de gouvernance. Pour le reste, nous avons affaire à une grande variété d’individus, dont souvent des passionnés et des bénévoles, et c’est eux qui feront la différence entre une bonne et une mauvaise gouvernance, quel que soit le domaine d’activités. »
Un ouvrage atypique et empli d’humour qui vise à rendre la vie d’un membre de Conseil d’administration aussi paisible qu’un long fleuve tranquille, malgré les défis et les contraintes rencontrés.
Bonnes pratiques, solutions pragmatiques doivent aider significativement l’administrateur quel que soit le support de son implication : de la société anonyme à la fondation, de l’entreprise publique à l’association.
A lire : « Gouvernance d‘entreprise. L’envers du décor en 100 anecdotes » par Dominique Alain Freymond. Edition Château & Attinger. http://www.xn--editions-chteau-ekb.ch/ 279 pages. 34 CHF

Jean-Bernard Paillisser
22 septembre, 09:08 ·
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GOUVERNANCE D’ENTREPRISE
CHRONIQUE D’UN TEMOIN ECLAIRE
En publiant « Gouvernance d’entreprise, l’envers du décor en 100 anecdotes », Dominique Freymond, fondateur d’Alderus Consulting et administrateur indépendant entend faire œuvre pédagogique dans un environnement plutôt porté sur la discrétion et le conformisme.… En voir plus

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