Journal Clin d'Oeil

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👁 Le clin d’œil de NathalieEt si on se pardonnait?L’autre jour, j’étais au téléphone avec une amie et je me suis fourvoy...
15/11/2024

👁 Le clin d’œil de Nathalie
Et si on se pardonnait?

L’autre jour, j’étais au téléphone avec une amie et je me suis fourvoyée sur une date, un truc tout simple, insignifiant, surtout au regard de ce qui se passe dans le monde. Comme souvent lorsque je me trompe (ce qui arrive peu souvent soyez-en sûrs), je me suis exclamée «Rooo mais je suis bête!». Elle m’a reprise, en me disant que je ne devais pas me dire cela. Sur le moment, je me suis dit qu’elle exagérait, puis j’ai réfléchi à tous ces mots que je me destine sans y penser mais qui ont un impact. Je suis sûre que vous aussi vous vous êtes souvent traité de «bedoume», «nul·le», «idiot·e». Et toujours pour des motifs tellement futiles. Oui, je me suis rendu compte que je me faisais à moi-même ce que je n’aurais jamais accepté de quelqu’un d’autre.

Réalisant tout cela, j’ai voulu grimper sur le toit et crier au monde «stop à l’autoflagellation»! Mais j’ai le vertige. Donc je choisis ces colonnes pour vous apostropher sans apostrophe, en vous proposant simplement: et si on se pardonnait? Est-ce qu’une petite surcuisson de ma viande vaut la peine de m’auto-qualifier de «nullissime»? L’erreur de laver une chemise à 60 degrés au lieu de 30 n’est-elle pas relative en comparaison avec les erreurs de dictateurs-dirigeants ou de ceux qui calculent les prévisions de l’AVS? Pourquoi est-ce que l’on est si dur·e avec soi-même? Pourquoi je ne me dirais pas aussi de temps en temps «bravo»? J’avoue, je ne finis pas une seule journée sans me culpabiliser de tout ce que je n’ai pas fait. Mais jamais je ne me tape sur l’épaule en me félicitant de ce que j’ai mené à bien. Alors si on commençait à être un peu indulgent avec soi? Vous inquiétez pas, les autres seront toujours là pour vous faire remarquer vos p’tits manquements. A ceux-là, décochez votre plus charmant et désarmant sourire en leur disant «Et alors?». Puis tournez les talons avec en vous ce sentiment si précieux, chaleureux, réconfortant et source de force inépuisable: la confiance.

📍 MORGESJérôme Laurent allie sport, photo et journalismeÀ seulement 18 ans, Jérôme Laurent a déjà un solide parcours en ...
11/11/2024

📍 MORGES
Jérôme Laurent allie sport, photo et journalisme

À seulement 18 ans, Jérôme Laurent a déjà un solide parcours en photographie. Autodidacte, son objectif est d’allier sa passion pour l’image et le journalisme, tout en gardant un pied dans le sport qu’il pratique au club d’aviron morgien.

De quelle manière avez-vous découvert la photographie et comment vous y êtes-vous formé?

💬 Mes parents ont toujours eu un appareil photo que l’on utilisait en voyage. Je m’y suis plus intéressé un peu avant le confinement et j’ai profité de cette période pour m’entraîner, en commençant par photographier des paysages. Il y avait beaucoup moins de monde, c’était agréable et permettait des prises de vue impensables! En 2021, j’ai reçu mon propre appareil pour Noël et je m’y suis mis plus sérieusement. Mon père m’a appris les notions de base et je me suis ensuite formé tout seul.

Qu’appréciez-vous dans cet art?

💬 Ce que j’apprécie le plus est la construction de l’image. J’aime arriver sur place en ayant déjà des idées d’images, calculé la position du soleil et pensé à tous les éléments essentiels en amont. N’étant pas un grand fan de montage, je préfère être dans la préparation sur le terrain plutôt que dans la retouche. Je cherche toujours à mettre en avant un angle un peu particulier, pour éviter les photos «carte postale». Depuis quelque temps, je laisse de côté les paysages pour des mises en scène plus travaillées, des portraits et des photos de sport qui sont parfois plus challenging.

Vous-même rameur, vous avez été le photographe de Raphaël Ahumada aux Jeux olympiques. Comment avez-vous vécu cette expérience?

💬 Après avoir déjà travaillé avec Raphaël, je suis allé le voir aux Jeux olympiques pour l’ambiance qui était impressionnante, et pour transmettre des photos au club. En plus des performances, j’ai photographié le camp des supporters présents pour le soutenir. C’était un challenge de réaliser ces portraits car ce ne sont pas mes sujets habituels! J’ai ramené des belles images, des bons souvenirs et des belles émotions!

💬 Quels autres mandats avez-vous réalisé?

Je travaille régulièrement pour le Journal de Morges, où j’ai effectué un stage d’été qui m’a beaucoup plu. J’ai également participé à la campagne de communication de Louis Margot pour lancer son projet de tour du monde à la force humaine «Human Impulse». Depuis qu’il est parti, j’écris les articles pour son site et reprendrai ses photos quand il reviendra. J’ai aussi travaillé pour la championne néerlandaise du Tour de France 2023 Demi Vollering, que j’ai photographiée aux championnats du monde 2024 à Zürich.

💬 Quels défis rencontrez-vous dans ce travail?

Même si le matériel n’est de loin pas ce qui fait une bonne image, il a son importance et l’un des défis pour prendre des photos de qualité est son prix. À 18 ans, l’achat d’un bon équipement pour couvrir des grands événements est difficile. Je fais le maximum avec mon matériel et j’en loue quand il le faut.

Comment envisagez-vous la suite dans ce domaine?

💬 J’ai commencé cette année un Bachelor en communication, droit et économie politique à Fribourg. Mon stage au Journal de Morges m’a confirmé que le milieu de la presse m’intéresse beaucoup donc je prévois de faire un master en journalisme par la suite, même si l’avenir de la presse m’inquiète un peu. L’idéal serait de combiner journalisme et photographie.

Quelle est votre photo la plus marquante et pourquoi?

💬 C’est une photo des inondations à Morges en juin dernier. Je rentrais de mon entraînement quand j’ai vu toute cette eau. Je suis remonté chez moi en vitesse pour prendre mon appareil. Ça m’a beaucoup marqué. La photo est en noir et blanc parce que, selon moi, les couleurs n’apportaient pas grand-chose, j’ai préféré les supprimer et jouer avec les contrastes qui apportent un côté plus dramatique.

🖋 MF

Le travail de Jérôme Laurent est à retrouver sur son site https://jeromephoto.myportfolio.com

Légende: La photo la plus marquante de Jérôme Laurent, prise lors des inondations à Morges en juin dernier.

📸 NB

📚 LIVRELa passionnante histoire du bailliage qui réunissait Echallens et Orbe racontée par Meinrad PittetDans son ouvrag...
08/11/2024

📚 LIVRE
La passionnante histoire du bailliage qui réunissait Echallens et Orbe racontée par Meinrad Pittet

Dans son ouvrage, Meinrad Pittet explique comment Bernois et Fribourgeois ont codirigé, du XVe au XVIIIe siècle, seize localités du district du Gros-de-Vaud plus Orbe et les incidences que cela a eu, notamment du point de vue religieux.

L’histoire du Gros-de-Vaud, Meinrad Pittet la connaît bien. D’abord parce qu’il est né et a grandi à Villars-le-Terroir, ensuite parce que sa passion pour l’histoire et l’écriture l’ont amené à étudier dans les détails la période durant laquelle, du XVe au XVIIIe siècle, les Bernois et les Fribourgeois ont présidé à la destinée de seize communes du Gros-de-Vaud et celle d’Orbe.

Deux événements ont amené ce docteur en sciences actuarielles à s’intéresser de prêt au bailliage commun d’Echallens et Orbe. En 1985, dans un restaurant au Noirmont, il se retrouve en face d’un journaliste alémanique de la Neue Zürcher Zeitung avec qui il parle de l’originalité de la région challensoise, notamment du point de vue confessionnel avec la cohabitation, plus ou moins heureuse, entre catholiques et protestants. Il en résultera un article dans le grand quotidien zurichois, un article que Meinrad Pittet traduira et fera paraître dans L’Echo du Gros-de-Vaud. «Et puis, en 2023, j’ai eu l’occasion de faire visiter le Gros-de-Vaud à des amis genevois et fribourgeois. Je me suis alors rendu compte que j’avais des lacunes historiques concernant le bailliage commun. J’ai donc décidé d’en relater l’histoire aussi complètement, précisément et simplement que possible.» A la lecture de Echallens et Orbe, une contrée dans la tourmente 1476-1789, on est convaincu qu’il s’agissait d’une excellente idée.

Rien ne remplacera la lecture de l’ouvrage, mais essayons de résumer les choses. A la fin du XVe siècle, le pays de Vaud est en grande partie sous la domination de la Savoie. Cependant, quelques territoires dans la région d’Echallens et d’Orbe appartiennent à deux familles bourguignonnes. Lorsque Charles le Téméraire perd les batailles de Morat et de Grandson, ces territoires deviennent propriété des huit cantons confédérés, dont Berne, et de leur allié, Fribourg. Nous sommes en 1476, tout le monde est encore catholique. En 1484, Berne et Fribourg (qui est devenu suisse) achètent le bailliage d’Echallens et Orbe aux autres confédérés. En 1528, Berne adopte la Réforme alors que les Fribourgeois restent fidèles au catholicisme. Si le bailliage prend fin en 1798 avec l’Indépendance vaudoise, les «frottements» entre catholiques et protestants vont perdurer chez nous. «Mais tout au long du bailliage, il n’y a pas eu de morts dus à des différends religieux, contrairement à ce qui se passera en Allemagne ou en France», tient à préciser Meinrad Pittet. Pour lui, les problèmes entre catholiques et protestants ont pris fin à partir des années 1970, avec le regroupement scolaire qui a réuni les élèves des deux confessions dans les salles de classe.

Pour en savoir plus, il ne vous reste plus qu’à commander ce livre qui a bénéficié de l’aide de la Banque Raiffeisen d’Assens, de la Fondation du Centre patronal vaudois et des Retraites populaires.
PMG

Commande du livre par courriel à [email protected] ou par téléphone au 079 236 41 16.

📍GROS-DE-VAUDSix jours d’affaires et de convivialité au menu du 45e Comptoir régional d’EchallensUn repas de gala marque...
04/11/2024

📍GROS-DE-VAUD
Six jours d’affaires et de convivialité au menu du 45e Comptoir régional d’Echallens

Un repas de gala marquera l’édition anniversaire de la foire commerciale du Gros-de-Vaud, qui ouvrira ses portes un jour plus tôt, soit le mardi 5 novembre. L’association Sport Vaud en sera l’invitée d’honneur.

Un multiple de cinq, ça se fête! L’édition 2024 du Comptoir régional d’Echallens, la 45e, verra donc un repas de gala être organisé le vendredi 8 novembre à midi avec, pour la partie animation, les blagues de l’humoriste Charles Nouveau. Proposées au prix de 70 francs, les places doivent être réservées sur le site internet www.comptoir-echallens.ch. Cette édition anniversaire sera également marquée par une extension des jours d’ouverture, la foire ouvrant ses portes mardi 5 novembre à 17h30.

Après la compagnie du Lausanne - Echallens - Bercher l’an passé, ce sera au tour de l’association Sport Vaud d’être mise en lumière en tant qu’invitée d’honneur. Fondée en juin 2021 à l’initiative du président de GymVaud Cédric Bovey, cette faîtière a pour but de créer des synergies et de porter auprès du Canton les demandes et besoins très souvent similaires des associations sportives vaudoises. Elle en regroupe trente, allant du foot au ju-jitsu et du cyclisme au curling. En tout, elle représente les intérêts de près de 160’000 sportives et sportifs vaudois.

Terroir, restauration et bar
Pour le reste, les visiteuses et visiteurs retrouveront avec bonheur l’agencement fort apprécié de la dernière édition, avec quelque 150 exposants répartis sous trois grandes tentes et des travées spacieuses. L’Espace Terroir de l’Association de développement Région Gros-de-Vaud (ARGdV) et d’Echallens Région Tourisme, avec sa pinte, seront également à nouveau au rendez-vous (voir article spécifique en page 13).

Du côté de la tente restauration, le choix sera assuré par la présence de quatre restaurateurs: L’Epis Taff’ et ses variantes de tartares, Indian Spice Griller et ses saveurs exotiques, Pascal Bedoy et ses plats traditionnels, et enfin le Golf du Brésil qui proposera des burgers de toutes sortes. Et juste à côté sera réinstallé le bar tenu par les différentes sociétés membres de l’Union des Jeunesses du Gros-de-Vaud et dont les horaires se prolongent bien après la fermeture des stands: jusqu’à 2h du matin en semaine, 3h le vendredi et le samedi et 21h le dimanche.

Forum économique
Comme à l’accoutumée, la commission «économie» de l’ARGdV profitera des infrastructures pour organiser son forum annuel. Il aura lieu mercredi 6 novembre dès 14h30 avec pour thème «Infrastructures sportives et économie: gouffre financier ou investissements rentables?» Sont attendus comme oratrice et orateurs la présidente du Conseil d’Etat Christelle Luisier, le président de l’Association suisse de football Dominique Blanc et le syndic de Cugy Thierry Amy, qui évoquera les questions de financement et de gouvernance des projets d’infrastructures régionales. Les inscriptions se font sur le site internet www.grosdvaud.ch.

Pour mémoire, l’idéal est de rejoindre la manifestation en utilisant les transports publics et notamment les trains du Lausanne - Echallens - Bercher, puisque la gare d’Echallens est située à quelques minutes à pied du site de la manifestation. Des parkings et un service de bus-navettes gratuits sont toutefois prévus pour les personnes préférant ou devant utiliser leur voiture.

🖋SMR

45e Comptoir régional d’Echallens, du 5 au 10 novembre 2024. Entrée gratuite. Horaires stands ma, me, je et ve 17h30 - 22h30, sa 13h30 - 22h30 et di 11h-19h. Toutes infos sur www.comptoir-echallens.ch. Voir aussi www.sportvaud.ch.

Nous vous partageons notre dernière UNE datée du 25 octobre 📸Bonne lecture à toutes et à tous!
31/10/2024

Nous vous partageons notre dernière UNE datée du 25 octobre 📸

Bonne lecture à toutes et à tous!

🎉 AU BAR DES ARTISTESJessie Kobel: «J’aime tous les styles, mais il faut que ce soit drôle, sinon ça ne m’intéresse pas!...
23/10/2024

🎉 AU BAR DES ARTISTES
Jessie Kobel: «J’aime tous les styles, mais il faut que ce soit drôle, sinon ça ne m’intéresse pas!»

Humoriste et comédien depuis l’adolescence, Jessie Kobel a fait son nid en Suisse romande et au-delà. Théâtre, r***es, one-man-show: il a déjà 18 spectacles à son actif, et cartonne dans tous ses projets.

Cette rubrique s’appelle «Au bar des artistes». Qu’est-ce que cela t’évoque?

💬 C’est l’endroit que je rejoins dès que je me suis changé après le spectacle, c’est la décompression, et la rencontre avec le public, à chaud. C’est aussi souvent là qu’il y a les meilleures afters…

A 31 ans, tu as déjà 15 ans de métier. Comment as-tu démarré si jeune? C’était une évidence pour toi?

💬 A 16 ans, j’ai commencé par la radio, tout en ayant le rêve de devenir humoriste. Ivan Madonia organisait les premières scènes ouvertes au Fri-Son, et moi je faisais de la pub pour ses soirées à la radio. Un jour je lui ai dit que j’avais envie de faire de l’humour, et il m’a dit de venir essayer. J’ai participé à un plateau humour avec Nathanaël Rochat, Gabriel Tornay, etc. et on a invité Recrosio et Barbezat à venir nous voir. Suite à cela, ils nous ont aidés à monter le Swiss Comedy Club, que j’ai intégré à sa création.

Depuis, tout s’est enchaîné?

💬 On jouait toutes les semaines à Lausanne, et à partir de là j’ai écrit mes premiers sketches. Cela a abouti à mon premier spectacle qui s’appelait «Get up, Stand up». Je ne me suis jamais arrêté. J’ai fait des festivals, des premières parties, et j’ai gagné le tremplin Morges-sous-Rire, ce qui m’a permis de jouer dans toute la francophonie. En gros: le Swiss Comedy Club m’a mis le pied sur scène, et ce qui en a découlé m’a professionnalisé.

Quels ont été tes mentors?

💬 D’abord Ivan Madonia, qui a ouvert le stand up en Suisse romande. Il a offert leurs premières scènes à de nombreux talents du paysage de l’humour romand actuel! Puis je citerais le Festival DécouvRire, qui m’a offert ma première grande scène. Lors de cette édition, le parrain était Yann Lambiel, qui m’a directement invité à Maxi-Rires. Là-bas, je suis passé juste avant Anthony Kavanagh, qui m’a pris en première partie, notamment à l’Arena. Et je mentionnerai évidemment Thierry Meury, qui m’a fait jouer ma première r***e, à Genève.

Entre one-man-show, théâtre et r***es: quel style t’éclate le plus?

💬 Quand je suis seul sur scène et que les gens rient, le ressenti est incomparable! A côté, les pièces et les r***es, c’est la récréation entre copains... J’y vais avec moins de pression, moins de trac. Finalement c’est archi-complémentaire: maintenant, j’amène des éléments de r***es dans mes solos, de la clownerie. J’aime tous les styles, mais il faut que ce soit drôle, sinon ça ne m’intéresse pas!

Tu t’apprêtes à rejouer dans la R***e Vaudoise dès fin octobre. Peut-on avoir quelques infos en primeur?

💬 On s’amuse à singer tout ce qui s’est passé en Romandie et dans le monde. On va parler des JO, de l’Eurovision, des conséquences du dérèglement climatique sur notre région… C’est plus sociétal que politique, et c’est vraiment LA r***e clownesque de Suisse romande!
Propos recueillis par Camille Destraz

Directrice et programmatrice du Théâtre du Pré-aux-Moines

A voir:
• La R***e Vaudoise – Port de Territet – dès le 8 octobre.
• «Une cellule grise pour deux» au Théâtre du Pré-aux-Moines à Cossonay le 9 février, puis à Fribourg, Estavayer et Payerne.
Toutes les dates sont sur: https://jessie-kobel.wixsite.com/jessiekobel/dates

Légende: Jessie Kobel rejouera dans la prochaine R***e Vaudoise, du 8 octobre au 8 décembre.

📷 Photo ©Pierre Vogel

⚽ FOOTBALL«Le FC Echallens Région a gagné en maturité»Le FC Echallens Région a beaucoup évolué durant ces dix dernières ...
21/10/2024

⚽ FOOTBALL
«Le FC Echallens Région a gagné en maturité»

Le FC Echallens Région a beaucoup évolué durant ces dix dernières années, et n’est plus seulement respecté par ses adversaires, mais désormais redouté. Retour sur cette transformation avec le capitaine Quentin Rushenguziminega.

Quentin Rushenguziminega est arrivé au FC Echallens Région pour la première fois en 2012, et y a trouvé une bonne équipe de 1re ligue, solidement installée à ce niveau depuis 1984. «Un phénomène qui était récurrent quand je suis arrivé pour la première fois il y a 12 ans, puis quand je suis revenu il y a 5 ans, c’est qu’Echallens était la belle équipe, qui joue bien, qui fait un bon premier tour et puis qui craque, et échoue à atteindre les finales. Depuis 2019, on a beaucoup travaillé là-dessus, ce qui a abouti à notre participation aux finales en 2022.

Notre mentalité a changé, car on sait désormais qu’on est capables de gagner le championnat». Le retour du capitaine en 2019 coïncide avec l’arrivée de John Dragani au poste d’entraîneur, et l’affirmation d’une volonté de bâtir un projet sur plusieurs saisons. «On est aujourd’hui dans la troisième année d’un cycle, analyse le capitaine. Il y a eu le cycle 2019-2022, qui s’est conclu par notre participation aux finales de promotion. Ensuite, on a perdu beaucoup de joueurs, on a reconstruit une équipe, commencé un nouveau cycle, et cette année, je sens qu’on arrive à maturité. Ça ne veut pas dire qu’on va gagner tous nos matchs, mais je pense qu’on arrive à l’aboutissement d’un long travail».

Ce long travail se décompose en de multiples facettes. Le plus grand chantier est bien sûr l’intégration de jeunes joueurs formés au club au sein de l’effectif de la première équipe. Plus facile à dire qu’à faire, car la marche entre le niveau juniors et le niveau élite est très haute, en particulier sur le plan physique. Des synergies entre les différentes sections du club ont donc été créées, sous l’égide du nouveau directeur sportif David Tenthorey, et les premiers résultats commencent à apparaître. L’ère Dragani a également marqué l’émergence d’une nouvelle génération de coaches incarnée par Fabio de Almeida, intronisé comme assistant en 2022, puis co-entraîneur en 2023 et enfin entraîneur principal cette saison. Le départ de John Dragani ne marque donc pas un point de rupture, mais plutôt une continuité dans l’évolution de l’équipe.

Comme son prédécesseur, Fabio de Almeida valorise le travail et les initiatives. Il n’hésite pas à féliciter ses joueurs après un geste manqué ou une action avortée, pourvu que l’idée initiale fût prometteuse. En outre, l’utilisation de technologies comme la caméra embarquée sur drone permet aux joueurs d’accéder à une compréhension globale du jeu, et de mieux appréhender leur rôle au sein du système-équipe. «Nos bonnes performances de ce début de championnat ne sont pas dues au hasard, assure Quentin Rushenguziminega. On a plus de maturité, je ne sais pas comment le dire autrement. Ça vient à la fois des joueurs qui étaient déjà là et qui ont gagné en épaisseur, et des très bons choix de transferts qu’on a faits cet été, avec des joueurs qui nous font beaucoup de bien comme Ahmet Özcan, Diogo Dos Santos, Jonathan Lima, Aziz Demiri, Arnaud Morard... Grâce à eux, on est une meilleure équipe cette année que l’année passée.»

Nouveauté de cette saison: le passage du terrain au banc de Gilberto Reis, l’inusable latéral de 38 ans devenu entraîneur assistant cet été. Il ne fait aucun doute que sa présence inspirante et sa rigueur feront merveille, mais comment les joueurs prennent-ils le fait d’être dirigés par celui qui était encore leur coéquipier il y a quelques mois? «Je pense que le plus dur, c’est pour Gilberto lui-même! Pour moi, c’est une légende du football vaudois, et même quand il était joueur, il avait déjà ce ‘truc’ de coach, ce rôle de leader et de motivateur. On craignait de le perdre après sa retraite sportive, alors on est extrêmement contents qu’il soit encore parmi nous». Il est probable que cette saison 2024-2025 marque une apogée pour le FC Echallens Région, reste à savoir jusqu’où elle le mènera.

Loric Roberti

👁 Le clin d’œil de NathalieBon anniversaire!Une chose est sûre dans la vie, c’est que chaque année tu prends une année d...
18/10/2024

👁 Le clin d’œil de Nathalie
Bon anniversaire!

Une chose est sûre dans la vie, c’est que chaque année tu prends une année de plus dans les dents. C’est aussi sûr et régulier que l’augmentation des primes maladie qu’on se prend aussi dans les dents. Et les soins dentaires ne sont pas remboursés dans la LAMal. Ça fait mal. Alors bien évidemment c’est une chance (de prendre une année de plus, pas les 5% d’augmentation), vieillir est un privilège. Et c’est aussi l’occasion, un jour par année, d’être fêté·e, de recevoir des messages sur Facebook de gens que l’on n’a pas vus depuis 10 ans, d’être gâté·e avec un joli bouquet de fleurs ou un aspirateur. Moi j’aime bien les anniversaires. Surtout le mien. Là, en septembre, c’est l’anniversaire de ma fille et c’est toujours un joli moment que de fêter nos enfants. Avec ma fille c’est simple, elle veut que ce soit une surprise mais que ce soit exactement comme elle le veut. Que j’organise tout mais que ce soit pareil que si elle l’avait organisé elle-même. Idem pour le cadeau. Tout simple, je vous dis! Alors évidemment elle est grande maintenant, donc la Suze a remplacé le thé froid, le filet de bœuf a remplacé les nuggets et si un invité vomit ce n’est pas parce qu’il a mangé trop de smarties.

Je me rappelle avec nostalgie les goûters d’anniversaire lorsque mes enfants étaient petits. C’était trop chou! Certes, à la fin de la journée tu avais plus l’impression que ton appartement avait été traversé par une horde de sangliers sauvages que par des gamins à l’école enfantine, mais c’était trop chou. Au début, novice, j’organisais les anniversaires chez moi. Erreur de débutant. Avant de le vivre, je n’aurais jamais pu imaginer le pouvoir de destruction que possèdent des enfants de 5 ans avec de la pâte à modeler ou de la peinture à doigts. Je faisais un gâteau au chocolat. J’organisais une chasse au trésor qui se terminait par des pleurs parce que Ethan voulait trouver le trésor mais c’est Léa-Anémone qui avait réussi avant elle. Le pire c’était d’affronter le regard des parents de Léa-Anémone quand ils venaient la rechercher en fin de journée, catastrophés devant la bosse sur son front et sa robe de princesse déchirée. L’impression d’être une mauvaise mère. Encore. Du coup, l’année suivante j’ai laissé la responsabilité à Ronald McDonald et ça s’est très bien passé! Parfois il faut savoir lâcher…

📍 GROS-DE-VAUDUn automne festif et gastronomiqueLa convivialité et les saveurs sont à la fête en automne dans le Gros-de...
15/10/2024

📍 GROS-DE-VAUD
Un automne festif et gastronomique

La convivialité et les saveurs sont à la fête en automne dans le Gros-de-Vaud. 2024 ne fera pas exception à la règle avec trois événements phares: par ordre chronologique, la Fête du Taillé, le festival Croc’ the Rock et un repas de gala pour célébrer le 45e anniversaire du Comptoir régional d’Echallens.

Organisée tous les deux ans à Goumoens-la-Ville, la Fête du Taillé célèbre, comme son nom l’indique, le célèbre gâteau villageois composé d’une pâte levée, généreusement agrémentée de crème sucrée. Du vendredi 4 au samedi 5 octobre prochain, la huitantaine de bénévoles de la Brigade du Taillé seront aux fourneaux durant 50 heures consécutives pour en préparer des centaines de plaques à consommer sur place ou à ramener chez soi. Un marché artisanal et de produits du terroir, ainsi que diverses animations, notamment musicales, figurent également au programme de la manifestation.

Changement d’ambiance trois semaines plus t**d avec la 13e édition du festival Croc’ the Rock à Etagnières. Douze groupes se succéderont sur la scène de la salle de l’Etang du 24 au 26 octobre. Pour cette édition, plusieurs groupes se produiront pour la première fois en Suisse: Enola Gay, Gurriers et Tramhaus. Des groupes suisses sont également prévus sur l’affiche alléchante de cette édition et les Lambrini Girls promettent un show spectaculaire. Prenez vite vos billets sur leur site internet (www.croctherock.ch)

A l’occasion de son 45e anniversaire, le Comptoir régional d’Echallens étendra ses heures d’ouverture en ouvrant ses portes le mardi soir déjà, le 5 novembre en l’occurrence. Cette édition anniversaire sera aussi marquée par un repas de gala qui sera organisé le vendredi 8 novembre dès 11h30. Contre la somme de 70 francs, les participantes et participants pourront déguster un menu composé des spécialités des restaurateurs présents sous la cantine du comptoir tout en rigolant entre les plats aux vannes de l’humoriste Charles Nouveau. Les inscriptions sont ouvertes sur le site internet de la manifestation (www.comptoir-echallens.ch) et celui de l’office du tourisme Echallens Région (www.echallens-tourisme.ch).

Ce dernier site, récemment relooké et réorganisé, est également LE lieu où vous trouverez toutes les informations nécessaires si vous cherchez un marché à la ferme ou si voulez acheter des courges, de la raisinée, ou du pain cuit le matin même dans un four à bois villageois. Vous pourrez également y commander le tout nouveau jeu de piste «Quête dans le Gros d’Vaud», une sorte de jeu de plateau se jouant «en vrai» dans Echallens. Idéal pour une sortie en famille ou en groupe ainsi que, pourquoi pas?, pour un futur cadeau de Noël.

🖋 SMR

Toutes infos sur www.echallens-tourisme.ch ou directement à l’Office du tourisme Echallens région, Place de l’Hôtel-de-Ville 3 à Echallens, du mardi au vendredi de 8h30 à 17h, samedi et dimanche de 10h à 16h. Tél. 021 881 50 62. Voir aussi page Facebook «Echallens région Tourisme» et compte Instagram echallensregiontourisme

Légende: Evénement phare du Gros-de-Vaud, le festival Croc’ the Rock accueillera douze groupes du 24 au 26 octobre à Etagnières. Photo: CTR - Archive

Nous vous partageons notre dernière UNE datée du 27 septembre 📸Bonne lecture à toutes et à tous!
09/10/2024

Nous vous partageons notre dernière UNE datée du 27 septembre 📸

Bonne lecture à toutes et à tous!

🎉 AU BAR DES ARTISTESDominique Tille: «J’aime partager et faire confiance»On le dit «caméléon» et il est vrai que Domini...
23/09/2024

🎉 AU BAR DES ARTISTES
Dominique Tille: «J’aime partager et faire confiance»

On le dit «caméléon» et il est vrai que Dominique Tille multiplie les projets et les casquettes. D’abord reconnu pour ses compétences de directeur choral, le Lausannois de 44 ans est aussi chanteur, comédien et metteur en scène. Il brille actuellement dans le spectacle phénomène Sorcière – le musical à Montreux dont il assure également la direction musicale. Il poursuit la saison avec tant de projets qu’il ne sera pas possible de tous les citer, tantôt comédien humoriste, tantôt metteur en scène de comédies musicales ou chanteur de jazz. Interview d’un artiste solaire.

💬 Cette rubrique s’appelle «Au bar des artistes». Qu’est-ce que cela vous évoque?
C’est le lieu où l’on a plaisir à partager les joies de ce métier avec les collègues. Avant, c’est là qu’on a le trac, après, c’est là où on débriefe et qu’on est fier.

💬 Comment décririez-vous votre parcours?
Après un début de carrière toute tracée en tant que directeur de chœur, j’ai eu envie d’être sur scène moi-même, de développer des compétences qui pourraient m’aider à être un bon leader, de changer d’horizon. Pour explorer la comédie musicale, j’ai étudié à Lausanne, puis à New York. De fil en aiguille, j’ai évolué en tant que comédien dans des compagnies variées. J’ai la chance maintenant de pouvoir naviguer entre le théâtre musical, la mise en scène et la direction de chœurs. Mon motto, c’est qu’on est inspiré par ce qu’on fait. Je me nourris de mes expériences de chef de chœur pour mes mises en scène par exemple.

💬 Comment faites-vous pour enchaîner des projets aussi variés et aussi nombreux?
Ça paraît peut-être impressionnant de l’extérieur, mais c’est en fait plus facile d’enchaîner des projets très différents les uns des autres. Certaines activités me reposent d’autres activités. Comme quelqu’un irait faire son sport, moi je vais faire une répète (il rit). Je travaille par ailleurs beaucoup en équipe. J’aime partager et faire confiance, je n’ai pas peur de déléguer et de ne pas avoir la mainmise sur tout. Certaines périodes sont certes très chargées car rythmées par les saisons théâtrales, mais c’est la règle du jeu de ce métier.

💬 Vous avez passé plusieurs années à New York, qu’est-ce que ça vous a apporté?
Là-bas j’ai compris que le comédien-chanteur était avant tout un comédien. J’ai aussi réalisé la chance qu’on a d’être des créateurs romands. Aux États-Unis, ce sont les producteurs qui sont au centre des projets car ceux-ci se doivent d’être des succès commerciaux. Chez nous, c’est l’artistique qui prime! Il y a des différences culturelles qui m’ont marqué. À New York, on engage les meilleurs, sans céder à la facilité d’engager les gens qu’on connaît. Même si c’est une pression constante qui n’est pas saine, c’est également un phénomène qui pousse à se dépasser, à évoluer. Je crois que ça m’a appris à faire confiance aux gens: si tu es motivé, on te laisse le droit de travailler et d’y arriver. Ça relativise également tout ce qui est parcours académique. En Suisse, il y a plus de fidélité dans les engagements et on construit des relations artistiques belles et fortes.

💬 Qu’est-ce qui vous séduit dans le rôle de metteur en scène?
J’aime être à la tête d’un projet sans forcément en être l’unique créateur, j’inspire les autres pour créer un projet cohérent, pour valoriser les artistes en scène. C’est un rôle très stimulant intellectuellement. On fait des liens entre texte, musique et société tout en gérant une équipe, des énergies, des émotions. Ma phase préférée, c’est quand l’œuvre prend vie dans les corps des interprètes. Je m’attache à trouver le canal le plus sincère possible et accorde un soin tout particulier à huiler les rouages entre théâtre et musique.

🖋 Natacha Chapuis, productrice et programmatrice

Company :
31 décembre – Le Reflet, Vevey
14-15 mars – Théâtre du Pré-aux-Moines, Cossonay

Quand trois Poules :
En exclusivité les 11-12 janvier – Théâtre du Pré-aux-Moines, Cossonay

Icônes :
3-4 mai – Théâtre du Pré-aux-Moines, Cossonay
13-15 juin – CPO-Ouchy, Lausanne

Adresse

Place Des Balances 5
Echallens
1040

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