Journal Clin d'Oeil

Journal Clin d'Oeil Mensuel gratuit distribué de Morges à Yverdon ! 🗞

📍BONVILLARSNombreuses activités à la Truffière Didactique Au pied du vignoble de Bonvillars, à 14 km d’Yverdon, de nouve...
06/12/2024

📍BONVILLARS
Nombreuses activités à la Truffière Didactique

Au pied du vignoble de Bonvillars, à 14 km d’Yverdon, de nouvelles activités devraient réjouir les amatrices et amateurs de truffe. Le projet didactique associe éducation et dégustation sous forme de visites et ateliers.

Un projet novateur en Suisse et en Europe
«C’est grâce à l’Association Première Région Truffière de Suisse et aux Compagnons de la Truffe Vaudoise que la Première Truffière Didactique d’Europe est née», explique Isabelle Ravet. Diplômée de l’École Hôtelière de Lausanne, la cheffe de ce projet a travaillé vingt-cinq ans dans l’hôtellerie-restauration avant de rejoindre la Truffière Didactique. «C’est un monde surprenant! Je connaissais l’univers de la truffe en cuisine, mais je n’avais pas connaissance de tout ce qui existe derrière», confie celle qui s’occupe du projet de développement de la filière truffière du Nord vaudois. Depuis 2012, quatre associations de la truffe ont été fondées en Suisse romande. La particularité de la Truffière Didactique est son projet éducatif visant à apprendre le processus de la culture de la truffe jusqu’à la vente aux visiteuses et visiteurs.

Une parcelle de 6’000m² surplombant le lac de Neuchâtel
Les premières visites ont été organisées en 2022, au moment de l’inauguration de la truffière plantée en 2016. «L’APRTS a planté plus de 240 arbres de 12 essences différentes et de 40 cm de hauteur. En 2024, l’année 8, nous les taillons à hauteur d’homme. L’essentiel est de garder la force aux racines pour donner des nutriments à la truffe qui en donne en retour à l’arbre», explique Isabelle Ravet.

Une visite guidée par mois
La prochaine visite didactique guidée, le 4 décembre, sera suivie d’un apéritif truffé avec des produits du terroir et des vins de la région. «C’est un guide passionné, Pierre-Yves Masson, qui est dans le projet des truffes depuis plus de vingt ans qui explique à l’aide de trente panneaux didactiques tout ce qui a trait à la culture de la truffe. Les gens sont très contents d’apprendre comment ça se passe, parce que ça reste un monde mystérieux. Travailler avec le chien est particulièrement apprécié. Il existe d’ailleurs des formations spécialisées données aux maîtres et à leur chien», ajoute la cheffe de projet.

D’autres dates à retenir
En plus de ces visites mensuelles, un atelier sous forme de théâtre japonais a été pensé pour les enfants. Accompagnée de mets à la truffe et de vente de truffes fraîches si la saison le permet, l’histoire de Tara la truffe sera racontée cinq fois au Marché de Noël d’Yverdon lors de la Semaine de la truffe, du 9 au 15 décembre. Le 30 novembre, une balade en forêt avec un guide et son chien sera prolongée par un apéritif à Bonvillars. Ce jour-là à Suchy, une visite guidée est également organisée chez Pierre Pittet qui a planté la première truffière, accompagné de son chien. La visite sera suivie d’un partage de recettes et d’un repas comprenant trois plats servis avec des vins de la région. Le 13 décembre, une visite est prévue à la Truffière du Château de Mathod, incluant une exploration des jardins ainsi qu’une collation truffée et une dégustation des vins locaux.

🖋 MF

Plus d’informations sur le site truffevaudoise.ch

✨ PÉRIODE DE L’AVENTDeux nouveaux événements autour de St-NicolasUne fête de la St-Nicolas au Moulin d’Echallens et un t...
04/12/2024

✨ PÉRIODE DE L’AVENT
Deux nouveaux événements autour de St-Nicolas

Une fête de la St-Nicolas au Moulin d’Echallens et un train du St-Nicolas sur les voies du LEB marqueront la fin de l’année 2024 dans le Gros-de-Vaud. La R***e de Thierrens, le Téléthon des Jeunesses et huit Marchés de Noël complètent une offre riche en événements.

Dans le Gros-de-Vaud, à la fin de l’année, le nombre de manifestations est inversement proportionnel au nombre d’heures de jour. Autrement dit, il y a abondance d’occasions pour se rencontrer et échanger, histoire de compenser le manque de rayons de soleil par de la convivialité et de la chaleur humaine.

Cette fin d’année 2024 sera marquée par l’apparition de deux nouvelles manifestations: une Fête de la St-Nicolas, qui sera organisée le vendredi 6 décembre au Moulin d’Echallens, et le Train du St-Nicolas, qui circulera deux jours plus t**d sur la partie haute des voies du LEB.

Le saint homme viendra avec des chiens de traîneau à sa fête, qui se déroulera de 16h à 20h dans le périmètre du moulin. Du thé de Noël sera offert à tous, le Moulin ouvrira ses portes pour des visites gratuites à cette occasion, et des produits de boulangerie de saison seront mis en vente.

Le convoi de la nouvelle association Trains histori-
ques du Gros-de-Vaud (www.trains-historiques.ch) en l’honneur du St-Nicolas fera des allers-retours entre Cheseaux et Bercher le dimanche 8 décembre entre 10h et 17h. Les billets sont en vente sur le site d’Echallens Région Tourisme.

Après la St-Nicolas, il sera temps de mettre le cap sur Noël, avec sur le bord du chemin pas moins de huit haltes programmées à des Marchés de Noël (voir liste ci-contre). Enfin, la fin de l’année permettra de retrouver deux rendez-vous festifs incontournables: la R***e de Thierrens, qui animera la salle récemment rebaptisée «Salle Denis Meylan dit Bouillon» du 22 novembre au 14 décembre, et le Téléthon des Jeunesses, qui verra des membres des sociétés de jeunesse de tout le canton rallier Bioley-Orjulaz à la force du mollet les 6 et 7 décembre.
Parmi la liste des événements régulièrement mise à jour sur le site internet www.echallens-tourisme.ch, nous avons encore repéré deux spectacles proposés par l’Association pour l’Animation de Vuarrens: «Rien que la vérité» du magicien primé à Las Vegas Lionel Dellberg le vendredi 29 novembre et «Monsieur» de et avec Karim Slama le samedi 7 décembre (détails et billetterie sur le site
www.aavuarrens.ch). Enfin, ce même jour, l’Atelier typographique Le Cadratin fêtera la fin de l’année dans ses locaux situés sous l’ancien émetteur de Sottens.

🖋 SMR

Toutes infos sur www.echallens-tourisme.ch ou à l’Office du tourisme Echallens région, Place de l’Hôtel-de-Ville 3 à Echallens, du mardi au vendredi de 8h30 à 17h, samedi et dimanche de 10h à 16h. Tél. 021 881 50 62. Voir aussi page Facebook «Echallens région Tourisme» et compte Instagram echallensregiontourisme.

👁 Le clin d’œil de NathalieBouh!J’adore novembre! Ce mois merveilleux où quand tu pars de la maison le matin il fait nui...
28/11/2024

👁 Le clin d’œil de Nathalie
Bouh!

J’adore novembre! Ce mois merveilleux où quand tu pars de la maison le matin il fait nuit, quand tu rentres à la maison il fait nuit et entre les deux il fait brouillard. Novembre, c’est un mois pourri. La preuve, il commence par la fête des morts.

Vous avouerez qu’il y a plus festif. Et c’est même pas férié dans le canton de Vaud en plus. Le 31 octobre on ramasse des bonbons en mangeant de la soupe à la courge et le 1er novembre on amène des chrysanthèmes sur la tombe de Tata Gertrude. Je ne sais pas si vous avez fêté Halloween, mais moi pas cette année. Pourtant c’est cool, le 31 octobre c’est le seul jour de l’année où tu peux sonner à la porte des gens avec une tête de loup-garou, une tronçonneuse à la main, les habits recouverts de sang et on t’ouvre la porte avec un grand sourire. Mais les autres jours de l’année ça ne marche pas. Je le sais, j’ai essayé. Et même, un 31 mars j’ai sonné chez quelqu’un avec les mains pleines de cambouis en appelant à l’aide pour changer un pneu de ma voiture, personne n’a ouvert. Idem lorsque j’avais amené des muffins à mes tout nouveaux voisins, ils m’ont hurlé dessus «partez tout de suite ou on appelle la police!».

Bien sûr, c’est trop chou de voir les enfants déguisés aller de porte en porte, avec les parents derrière: «Tu as dit bonjour Toscane?» «Un seul bonbon Zéphyr! Et tu dis merci!» «On dit au revoir, Côme!». Je crois que c’est ça qui fait le plus peur. J’ai vu des costumes très réussis cette année, mais la palme du personnage le plus effrayant c’est un géant orange en cost**d avec une cravate rouge et des cheveux improbables.

Et malheureusement il ne sort pas seulement à Halloween. Non vraiment, je ne vois pas l’intérêt de cette fête, j’ai déjà assez peur les 364 autres jours de l’année, quand je regarde l’état du monde, mes primes d’assurances maladie ou ma tête dans le miroir le matin au réveil. Alors après la fête des morts, je trouve qu’on aurait bien besoin d’une fête des vivants! Avec un apéro géant où tout le monde aurait le sourire, on danserait sur du Gilbert Montagné et une vague d’amour déferlerait sur nous. Les gens heureux sont moins malades donc les coûts de la santé diminueraient drastiquement, les gens s’écriraient plein de lettres d’amour et donc la Poste ne fermerait plus ses succursales. Allez, on organise ça?

Nous vous partageons notre dernière UNE datée du 22 novembre 📸Bonne lecture à toutes et à tous!
22/11/2024

Nous vous partageons notre dernière UNE datée du 22 novembre 📸

Bonne lecture à toutes et à tous!

👁 Le clin d’œil de NathalieEt si on se pardonnait?L’autre jour, j’étais au téléphone avec une amie et je me suis fourvoy...
15/11/2024

👁 Le clin d’œil de Nathalie
Et si on se pardonnait?

L’autre jour, j’étais au téléphone avec une amie et je me suis fourvoyée sur une date, un truc tout simple, insignifiant, surtout au regard de ce qui se passe dans le monde. Comme souvent lorsque je me trompe (ce qui arrive peu souvent soyez-en sûrs), je me suis exclamée «Rooo mais je suis bête!». Elle m’a reprise, en me disant que je ne devais pas me dire cela. Sur le moment, je me suis dit qu’elle exagérait, puis j’ai réfléchi à tous ces mots que je me destine sans y penser mais qui ont un impact. Je suis sûre que vous aussi vous vous êtes souvent traité de «bedoume», «nul·le», «idiot·e». Et toujours pour des motifs tellement futiles. Oui, je me suis rendu compte que je me faisais à moi-même ce que je n’aurais jamais accepté de quelqu’un d’autre.

Réalisant tout cela, j’ai voulu grimper sur le toit et crier au monde «stop à l’autoflagellation»! Mais j’ai le vertige. Donc je choisis ces colonnes pour vous apostropher sans apostrophe, en vous proposant simplement: et si on se pardonnait? Est-ce qu’une petite surcuisson de ma viande vaut la peine de m’auto-qualifier de «nullissime»? L’erreur de laver une chemise à 60 degrés au lieu de 30 n’est-elle pas relative en comparaison avec les erreurs de dictateurs-dirigeants ou de ceux qui calculent les prévisions de l’AVS? Pourquoi est-ce que l’on est si dur·e avec soi-même? Pourquoi je ne me dirais pas aussi de temps en temps «bravo»? J’avoue, je ne finis pas une seule journée sans me culpabiliser de tout ce que je n’ai pas fait. Mais jamais je ne me tape sur l’épaule en me félicitant de ce que j’ai mené à bien. Alors si on commençait à être un peu indulgent avec soi? Vous inquiétez pas, les autres seront toujours là pour vous faire remarquer vos p’tits manquements. A ceux-là, décochez votre plus charmant et désarmant sourire en leur disant «Et alors?». Puis tournez les talons avec en vous ce sentiment si précieux, chaleureux, réconfortant et source de force inépuisable: la confiance.

📍 MORGESJérôme Laurent allie sport, photo et journalismeÀ seulement 18 ans, Jérôme Laurent a déjà un solide parcours en ...
11/11/2024

📍 MORGES
Jérôme Laurent allie sport, photo et journalisme

À seulement 18 ans, Jérôme Laurent a déjà un solide parcours en photographie. Autodidacte, son objectif est d’allier sa passion pour l’image et le journalisme, tout en gardant un pied dans le sport qu’il pratique au club d’aviron morgien.

De quelle manière avez-vous découvert la photographie et comment vous y êtes-vous formé?

💬 Mes parents ont toujours eu un appareil photo que l’on utilisait en voyage. Je m’y suis plus intéressé un peu avant le confinement et j’ai profité de cette période pour m’entraîner, en commençant par photographier des paysages. Il y avait beaucoup moins de monde, c’était agréable et permettait des prises de vue impensables! En 2021, j’ai reçu mon propre appareil pour Noël et je m’y suis mis plus sérieusement. Mon père m’a appris les notions de base et je me suis ensuite formé tout seul.

Qu’appréciez-vous dans cet art?

💬 Ce que j’apprécie le plus est la construction de l’image. J’aime arriver sur place en ayant déjà des idées d’images, calculé la position du soleil et pensé à tous les éléments essentiels en amont. N’étant pas un grand fan de montage, je préfère être dans la préparation sur le terrain plutôt que dans la retouche. Je cherche toujours à mettre en avant un angle un peu particulier, pour éviter les photos «carte postale». Depuis quelque temps, je laisse de côté les paysages pour des mises en scène plus travaillées, des portraits et des photos de sport qui sont parfois plus challenging.

Vous-même rameur, vous avez été le photographe de Raphaël Ahumada aux Jeux olympiques. Comment avez-vous vécu cette expérience?

💬 Après avoir déjà travaillé avec Raphaël, je suis allé le voir aux Jeux olympiques pour l’ambiance qui était impressionnante, et pour transmettre des photos au club. En plus des performances, j’ai photographié le camp des supporters présents pour le soutenir. C’était un challenge de réaliser ces portraits car ce ne sont pas mes sujets habituels! J’ai ramené des belles images, des bons souvenirs et des belles émotions!

💬 Quels autres mandats avez-vous réalisé?

Je travaille régulièrement pour le Journal de Morges, où j’ai effectué un stage d’été qui m’a beaucoup plu. J’ai également participé à la campagne de communication de Louis Margot pour lancer son projet de tour du monde à la force humaine «Human Impulse». Depuis qu’il est parti, j’écris les articles pour son site et reprendrai ses photos quand il reviendra. J’ai aussi travaillé pour la championne néerlandaise du Tour de France 2023 Demi Vollering, que j’ai photographiée aux championnats du monde 2024 à Zürich.

💬 Quels défis rencontrez-vous dans ce travail?

Même si le matériel n’est de loin pas ce qui fait une bonne image, il a son importance et l’un des défis pour prendre des photos de qualité est son prix. À 18 ans, l’achat d’un bon équipement pour couvrir des grands événements est difficile. Je fais le maximum avec mon matériel et j’en loue quand il le faut.

Comment envisagez-vous la suite dans ce domaine?

💬 J’ai commencé cette année un Bachelor en communication, droit et économie politique à Fribourg. Mon stage au Journal de Morges m’a confirmé que le milieu de la presse m’intéresse beaucoup donc je prévois de faire un master en journalisme par la suite, même si l’avenir de la presse m’inquiète un peu. L’idéal serait de combiner journalisme et photographie.

Quelle est votre photo la plus marquante et pourquoi?

💬 C’est une photo des inondations à Morges en juin dernier. Je rentrais de mon entraînement quand j’ai vu toute cette eau. Je suis remonté chez moi en vitesse pour prendre mon appareil. Ça m’a beaucoup marqué. La photo est en noir et blanc parce que, selon moi, les couleurs n’apportaient pas grand-chose, j’ai préféré les supprimer et jouer avec les contrastes qui apportent un côté plus dramatique.

🖋 MF

Le travail de Jérôme Laurent est à retrouver sur son site https://jeromephoto.myportfolio.com

Légende: La photo la plus marquante de Jérôme Laurent, prise lors des inondations à Morges en juin dernier.

📸 NB

📚 LIVRELa passionnante histoire du bailliage qui réunissait Echallens et Orbe racontée par Meinrad PittetDans son ouvrag...
08/11/2024

📚 LIVRE
La passionnante histoire du bailliage qui réunissait Echallens et Orbe racontée par Meinrad Pittet

Dans son ouvrage, Meinrad Pittet explique comment Bernois et Fribourgeois ont codirigé, du XVe au XVIIIe siècle, seize localités du district du Gros-de-Vaud plus Orbe et les incidences que cela a eu, notamment du point de vue religieux.

L’histoire du Gros-de-Vaud, Meinrad Pittet la connaît bien. D’abord parce qu’il est né et a grandi à Villars-le-Terroir, ensuite parce que sa passion pour l’histoire et l’écriture l’ont amené à étudier dans les détails la période durant laquelle, du XVe au XVIIIe siècle, les Bernois et les Fribourgeois ont présidé à la destinée de seize communes du Gros-de-Vaud et celle d’Orbe.

Deux événements ont amené ce docteur en sciences actuarielles à s’intéresser de prêt au bailliage commun d’Echallens et Orbe. En 1985, dans un restaurant au Noirmont, il se retrouve en face d’un journaliste alémanique de la Neue Zürcher Zeitung avec qui il parle de l’originalité de la région challensoise, notamment du point de vue confessionnel avec la cohabitation, plus ou moins heureuse, entre catholiques et protestants. Il en résultera un article dans le grand quotidien zurichois, un article que Meinrad Pittet traduira et fera paraître dans L’Echo du Gros-de-Vaud. «Et puis, en 2023, j’ai eu l’occasion de faire visiter le Gros-de-Vaud à des amis genevois et fribourgeois. Je me suis alors rendu compte que j’avais des lacunes historiques concernant le bailliage commun. J’ai donc décidé d’en relater l’histoire aussi complètement, précisément et simplement que possible.» A la lecture de Echallens et Orbe, une contrée dans la tourmente 1476-1789, on est convaincu qu’il s’agissait d’une excellente idée.

Rien ne remplacera la lecture de l’ouvrage, mais essayons de résumer les choses. A la fin du XVe siècle, le pays de Vaud est en grande partie sous la domination de la Savoie. Cependant, quelques territoires dans la région d’Echallens et d’Orbe appartiennent à deux familles bourguignonnes. Lorsque Charles le Téméraire perd les batailles de Morat et de Grandson, ces territoires deviennent propriété des huit cantons confédérés, dont Berne, et de leur allié, Fribourg. Nous sommes en 1476, tout le monde est encore catholique. En 1484, Berne et Fribourg (qui est devenu suisse) achètent le bailliage d’Echallens et Orbe aux autres confédérés. En 1528, Berne adopte la Réforme alors que les Fribourgeois restent fidèles au catholicisme. Si le bailliage prend fin en 1798 avec l’Indépendance vaudoise, les «frottements» entre catholiques et protestants vont perdurer chez nous. «Mais tout au long du bailliage, il n’y a pas eu de morts dus à des différends religieux, contrairement à ce qui se passera en Allemagne ou en France», tient à préciser Meinrad Pittet. Pour lui, les problèmes entre catholiques et protestants ont pris fin à partir des années 1970, avec le regroupement scolaire qui a réuni les élèves des deux confessions dans les salles de classe.

Pour en savoir plus, il ne vous reste plus qu’à commander ce livre qui a bénéficié de l’aide de la Banque Raiffeisen d’Assens, de la Fondation du Centre patronal vaudois et des Retraites populaires.
PMG

Commande du livre par courriel à [email protected] ou par téléphone au 079 236 41 16.

📍GROS-DE-VAUDSix jours d’affaires et de convivialité au menu du 45e Comptoir régional d’EchallensUn repas de gala marque...
04/11/2024

📍GROS-DE-VAUD
Six jours d’affaires et de convivialité au menu du 45e Comptoir régional d’Echallens

Un repas de gala marquera l’édition anniversaire de la foire commerciale du Gros-de-Vaud, qui ouvrira ses portes un jour plus tôt, soit le mardi 5 novembre. L’association Sport Vaud en sera l’invitée d’honneur.

Un multiple de cinq, ça se fête! L’édition 2024 du Comptoir régional d’Echallens, la 45e, verra donc un repas de gala être organisé le vendredi 8 novembre à midi avec, pour la partie animation, les blagues de l’humoriste Charles Nouveau. Proposées au prix de 70 francs, les places doivent être réservées sur le site internet www.comptoir-echallens.ch. Cette édition anniversaire sera également marquée par une extension des jours d’ouverture, la foire ouvrant ses portes mardi 5 novembre à 17h30.

Après la compagnie du Lausanne - Echallens - Bercher l’an passé, ce sera au tour de l’association Sport Vaud d’être mise en lumière en tant qu’invitée d’honneur. Fondée en juin 2021 à l’initiative du président de GymVaud Cédric Bovey, cette faîtière a pour but de créer des synergies et de porter auprès du Canton les demandes et besoins très souvent similaires des associations sportives vaudoises. Elle en regroupe trente, allant du foot au ju-jitsu et du cyclisme au curling. En tout, elle représente les intérêts de près de 160’000 sportives et sportifs vaudois.

Terroir, restauration et bar
Pour le reste, les visiteuses et visiteurs retrouveront avec bonheur l’agencement fort apprécié de la dernière édition, avec quelque 150 exposants répartis sous trois grandes tentes et des travées spacieuses. L’Espace Terroir de l’Association de développement Région Gros-de-Vaud (ARGdV) et d’Echallens Région Tourisme, avec sa pinte, seront également à nouveau au rendez-vous (voir article spécifique en page 13).

Du côté de la tente restauration, le choix sera assuré par la présence de quatre restaurateurs: L’Epis Taff’ et ses variantes de tartares, Indian Spice Griller et ses saveurs exotiques, Pascal Bedoy et ses plats traditionnels, et enfin le Golf du Brésil qui proposera des burgers de toutes sortes. Et juste à côté sera réinstallé le bar tenu par les différentes sociétés membres de l’Union des Jeunesses du Gros-de-Vaud et dont les horaires se prolongent bien après la fermeture des stands: jusqu’à 2h du matin en semaine, 3h le vendredi et le samedi et 21h le dimanche.

Forum économique
Comme à l’accoutumée, la commission «économie» de l’ARGdV profitera des infrastructures pour organiser son forum annuel. Il aura lieu mercredi 6 novembre dès 14h30 avec pour thème «Infrastructures sportives et économie: gouffre financier ou investissements rentables?» Sont attendus comme oratrice et orateurs la présidente du Conseil d’Etat Christelle Luisier, le président de l’Association suisse de football Dominique Blanc et le syndic de Cugy Thierry Amy, qui évoquera les questions de financement et de gouvernance des projets d’infrastructures régionales. Les inscriptions se font sur le site internet www.grosdvaud.ch.

Pour mémoire, l’idéal est de rejoindre la manifestation en utilisant les transports publics et notamment les trains du Lausanne - Echallens - Bercher, puisque la gare d’Echallens est située à quelques minutes à pied du site de la manifestation. Des parkings et un service de bus-navettes gratuits sont toutefois prévus pour les personnes préférant ou devant utiliser leur voiture.

🖋SMR

45e Comptoir régional d’Echallens, du 5 au 10 novembre 2024. Entrée gratuite. Horaires stands ma, me, je et ve 17h30 - 22h30, sa 13h30 - 22h30 et di 11h-19h. Toutes infos sur www.comptoir-echallens.ch. Voir aussi www.sportvaud.ch.

Nous vous partageons notre dernière UNE datée du 25 octobre 📸Bonne lecture à toutes et à tous!
31/10/2024

Nous vous partageons notre dernière UNE datée du 25 octobre 📸

Bonne lecture à toutes et à tous!

🎉 AU BAR DES ARTISTESJessie Kobel: «J’aime tous les styles, mais il faut que ce soit drôle, sinon ça ne m’intéresse pas!...
23/10/2024

🎉 AU BAR DES ARTISTES
Jessie Kobel: «J’aime tous les styles, mais il faut que ce soit drôle, sinon ça ne m’intéresse pas!»

Humoriste et comédien depuis l’adolescence, Jessie Kobel a fait son nid en Suisse romande et au-delà. Théâtre, r***es, one-man-show: il a déjà 18 spectacles à son actif, et cartonne dans tous ses projets.

Cette rubrique s’appelle «Au bar des artistes». Qu’est-ce que cela t’évoque?

💬 C’est l’endroit que je rejoins dès que je me suis changé après le spectacle, c’est la décompression, et la rencontre avec le public, à chaud. C’est aussi souvent là qu’il y a les meilleures afters…

A 31 ans, tu as déjà 15 ans de métier. Comment as-tu démarré si jeune? C’était une évidence pour toi?

💬 A 16 ans, j’ai commencé par la radio, tout en ayant le rêve de devenir humoriste. Ivan Madonia organisait les premières scènes ouvertes au Fri-Son, et moi je faisais de la pub pour ses soirées à la radio. Un jour je lui ai dit que j’avais envie de faire de l’humour, et il m’a dit de venir essayer. J’ai participé à un plateau humour avec Nathanaël Rochat, Gabriel Tornay, etc. et on a invité Recrosio et Barbezat à venir nous voir. Suite à cela, ils nous ont aidés à monter le Swiss Comedy Club, que j’ai intégré à sa création.

Depuis, tout s’est enchaîné?

💬 On jouait toutes les semaines à Lausanne, et à partir de là j’ai écrit mes premiers sketches. Cela a abouti à mon premier spectacle qui s’appelait «Get up, Stand up». Je ne me suis jamais arrêté. J’ai fait des festivals, des premières parties, et j’ai gagné le tremplin Morges-sous-Rire, ce qui m’a permis de jouer dans toute la francophonie. En gros: le Swiss Comedy Club m’a mis le pied sur scène, et ce qui en a découlé m’a professionnalisé.

Quels ont été tes mentors?

💬 D’abord Ivan Madonia, qui a ouvert le stand up en Suisse romande. Il a offert leurs premières scènes à de nombreux talents du paysage de l’humour romand actuel! Puis je citerais le Festival DécouvRire, qui m’a offert ma première grande scène. Lors de cette édition, le parrain était Yann Lambiel, qui m’a directement invité à Maxi-Rires. Là-bas, je suis passé juste avant Anthony Kavanagh, qui m’a pris en première partie, notamment à l’Arena. Et je mentionnerai évidemment Thierry Meury, qui m’a fait jouer ma première r***e, à Genève.

Entre one-man-show, théâtre et r***es: quel style t’éclate le plus?

💬 Quand je suis seul sur scène et que les gens rient, le ressenti est incomparable! A côté, les pièces et les r***es, c’est la récréation entre copains... J’y vais avec moins de pression, moins de trac. Finalement c’est archi-complémentaire: maintenant, j’amène des éléments de r***es dans mes solos, de la clownerie. J’aime tous les styles, mais il faut que ce soit drôle, sinon ça ne m’intéresse pas!

Tu t’apprêtes à rejouer dans la R***e Vaudoise dès fin octobre. Peut-on avoir quelques infos en primeur?

💬 On s’amuse à singer tout ce qui s’est passé en Romandie et dans le monde. On va parler des JO, de l’Eurovision, des conséquences du dérèglement climatique sur notre région… C’est plus sociétal que politique, et c’est vraiment LA r***e clownesque de Suisse romande!
Propos recueillis par Camille Destraz

Directrice et programmatrice du Théâtre du Pré-aux-Moines

A voir:
• La R***e Vaudoise – Port de Territet – dès le 8 octobre.
• «Une cellule grise pour deux» au Théâtre du Pré-aux-Moines à Cossonay le 9 février, puis à Fribourg, Estavayer et Payerne.
Toutes les dates sont sur: https://jessie-kobel.wixsite.com/jessiekobel/dates

Légende: Jessie Kobel rejouera dans la prochaine R***e Vaudoise, du 8 octobre au 8 décembre.

📷 Photo ©Pierre Vogel

⚽ FOOTBALL«Le FC Echallens Région a gagné en maturité»Le FC Echallens Région a beaucoup évolué durant ces dix dernières ...
21/10/2024

⚽ FOOTBALL
«Le FC Echallens Région a gagné en maturité»

Le FC Echallens Région a beaucoup évolué durant ces dix dernières années, et n’est plus seulement respecté par ses adversaires, mais désormais redouté. Retour sur cette transformation avec le capitaine Quentin Rushenguziminega.

Quentin Rushenguziminega est arrivé au FC Echallens Région pour la première fois en 2012, et y a trouvé une bonne équipe de 1re ligue, solidement installée à ce niveau depuis 1984. «Un phénomène qui était récurrent quand je suis arrivé pour la première fois il y a 12 ans, puis quand je suis revenu il y a 5 ans, c’est qu’Echallens était la belle équipe, qui joue bien, qui fait un bon premier tour et puis qui craque, et échoue à atteindre les finales. Depuis 2019, on a beaucoup travaillé là-dessus, ce qui a abouti à notre participation aux finales en 2022.

Notre mentalité a changé, car on sait désormais qu’on est capables de gagner le championnat». Le retour du capitaine en 2019 coïncide avec l’arrivée de John Dragani au poste d’entraîneur, et l’affirmation d’une volonté de bâtir un projet sur plusieurs saisons. «On est aujourd’hui dans la troisième année d’un cycle, analyse le capitaine. Il y a eu le cycle 2019-2022, qui s’est conclu par notre participation aux finales de promotion. Ensuite, on a perdu beaucoup de joueurs, on a reconstruit une équipe, commencé un nouveau cycle, et cette année, je sens qu’on arrive à maturité. Ça ne veut pas dire qu’on va gagner tous nos matchs, mais je pense qu’on arrive à l’aboutissement d’un long travail».

Ce long travail se décompose en de multiples facettes. Le plus grand chantier est bien sûr l’intégration de jeunes joueurs formés au club au sein de l’effectif de la première équipe. Plus facile à dire qu’à faire, car la marche entre le niveau juniors et le niveau élite est très haute, en particulier sur le plan physique. Des synergies entre les différentes sections du club ont donc été créées, sous l’égide du nouveau directeur sportif David Tenthorey, et les premiers résultats commencent à apparaître. L’ère Dragani a également marqué l’émergence d’une nouvelle génération de coaches incarnée par Fabio de Almeida, intronisé comme assistant en 2022, puis co-entraîneur en 2023 et enfin entraîneur principal cette saison. Le départ de John Dragani ne marque donc pas un point de rupture, mais plutôt une continuité dans l’évolution de l’équipe.

Comme son prédécesseur, Fabio de Almeida valorise le travail et les initiatives. Il n’hésite pas à féliciter ses joueurs après un geste manqué ou une action avortée, pourvu que l’idée initiale fût prometteuse. En outre, l’utilisation de technologies comme la caméra embarquée sur drone permet aux joueurs d’accéder à une compréhension globale du jeu, et de mieux appréhender leur rôle au sein du système-équipe. «Nos bonnes performances de ce début de championnat ne sont pas dues au hasard, assure Quentin Rushenguziminega. On a plus de maturité, je ne sais pas comment le dire autrement. Ça vient à la fois des joueurs qui étaient déjà là et qui ont gagné en épaisseur, et des très bons choix de transferts qu’on a faits cet été, avec des joueurs qui nous font beaucoup de bien comme Ahmet Özcan, Diogo Dos Santos, Jonathan Lima, Aziz Demiri, Arnaud Morard... Grâce à eux, on est une meilleure équipe cette année que l’année passée.»

Nouveauté de cette saison: le passage du terrain au banc de Gilberto Reis, l’inusable latéral de 38 ans devenu entraîneur assistant cet été. Il ne fait aucun doute que sa présence inspirante et sa rigueur feront merveille, mais comment les joueurs prennent-ils le fait d’être dirigés par celui qui était encore leur coéquipier il y a quelques mois? «Je pense que le plus dur, c’est pour Gilberto lui-même! Pour moi, c’est une légende du football vaudois, et même quand il était joueur, il avait déjà ce ‘truc’ de coach, ce rôle de leader et de motivateur. On craignait de le perdre après sa retraite sportive, alors on est extrêmement contents qu’il soit encore parmi nous». Il est probable que cette saison 2024-2025 marque une apogée pour le FC Echallens Région, reste à savoir jusqu’où elle le mènera.

Loric Roberti

👁 Le clin d’œil de NathalieBon anniversaire!Une chose est sûre dans la vie, c’est que chaque année tu prends une année d...
18/10/2024

👁 Le clin d’œil de Nathalie
Bon anniversaire!

Une chose est sûre dans la vie, c’est que chaque année tu prends une année de plus dans les dents. C’est aussi sûr et régulier que l’augmentation des primes maladie qu’on se prend aussi dans les dents. Et les soins dentaires ne sont pas remboursés dans la LAMal. Ça fait mal. Alors bien évidemment c’est une chance (de prendre une année de plus, pas les 5% d’augmentation), vieillir est un privilège. Et c’est aussi l’occasion, un jour par année, d’être fêté·e, de recevoir des messages sur Facebook de gens que l’on n’a pas vus depuis 10 ans, d’être gâté·e avec un joli bouquet de fleurs ou un aspirateur. Moi j’aime bien les anniversaires. Surtout le mien. Là, en septembre, c’est l’anniversaire de ma fille et c’est toujours un joli moment que de fêter nos enfants. Avec ma fille c’est simple, elle veut que ce soit une surprise mais que ce soit exactement comme elle le veut. Que j’organise tout mais que ce soit pareil que si elle l’avait organisé elle-même. Idem pour le cadeau. Tout simple, je vous dis! Alors évidemment elle est grande maintenant, donc la Suze a remplacé le thé froid, le filet de bœuf a remplacé les nuggets et si un invité vomit ce n’est pas parce qu’il a mangé trop de smarties.

Je me rappelle avec nostalgie les goûters d’anniversaire lorsque mes enfants étaient petits. C’était trop chou! Certes, à la fin de la journée tu avais plus l’impression que ton appartement avait été traversé par une horde de sangliers sauvages que par des gamins à l’école enfantine, mais c’était trop chou. Au début, novice, j’organisais les anniversaires chez moi. Erreur de débutant. Avant de le vivre, je n’aurais jamais pu imaginer le pouvoir de destruction que possèdent des enfants de 5 ans avec de la pâte à modeler ou de la peinture à doigts. Je faisais un gâteau au chocolat. J’organisais une chasse au trésor qui se terminait par des pleurs parce que Ethan voulait trouver le trésor mais c’est Léa-Anémone qui avait réussi avant elle. Le pire c’était d’affronter le regard des parents de Léa-Anémone quand ils venaient la rechercher en fin de journée, catastrophés devant la bosse sur son front et sa robe de princesse déchirée. L’impression d’être une mauvaise mère. Encore. Du coup, l’année suivante j’ai laissé la responsabilité à Ronald McDonald et ça s’est très bien passé! Parfois il faut savoir lâcher…

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