BRAZZA NET CONGO

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Sous la responsabilité d'Ernest Blanchard DIMI

FAUSTIN LIEMLE CADAVRE OUBLIE Faustin Liem, ancien député de Sembé (Sangha) et Haut-Commissaire à l'enseignement primair...
14/09/2022

FAUSTIN LIEM
LE CADAVRE OUBLIE

Faustin Liem, ancien député de Sembé (Sangha) et Haut-Commissaire à l'enseignement primaire et secondaire sous le président Pascal Lissouba est décédé depuis le 2 juin. Mais son cadavre est en train de se momifier dans la chambre froide des pompes funèbres municipales de Brazzaville. Des hautes autorités républicaines auraient mis la famille en erreur en leur donnant des assurances pour une prise en charge de l’Etat qu’elles n’arrivent plus à suivre.

« On se moque de nous. Notre famille devient l’objet de la raillerie. On nous froisse d’être incapable d’enterrer l’un des nôtres qui fût secrétaire d’Etat et député de son vivant. On ne sait plus que faire », s’offusque, tout larmoyant, un membre de la famille à la rédaction de BRAZZA NET CONGO.
En effet, plus de 100 jours après la mort de l’ancien député et ex Haut-commissaire, la veillée mortuaire organisée au 8 de la rue Ebongo à Moukondo, derrière la pharmacie de l’espérance est quasiment déserte, alors que le cadavre n’est pas encore enterré. Des parents fatigués d’attendre l’aboutissement du dossier d’appui financier de l’Etat pour un dernier hommage digne des bons et loyaux services rendus à la République par ce dernier lors de son séjour terrien, ont regagné leur domicile. Les uns accusant les autres d’avoir cru aux promesses des politiciens.

« Tout était pourtant prêt pour l’inhumer modestement, mais en toute dignité, avec l’aide de quelques bonnes volontés, le 21 juin. Mais, la famille a été induite en erreur par un cadre qui lui a fait croire que le vieux méritait plus que ce qui a été préparé par la famille et les bonnes volontés », raconte un proche.
Faustin Liem reposerait donc déjà en paix. Mais, renchérit un autre parent, « il nous a été dit de tout suspendre, au motif que cet ancien Haut-commissaire et député mérite d’être enterré dignement par le gouvernement, en reconnaissance des services qu’il avait rendus à la nation. Cela a été bien accueille par la famille ».
« Depuis cette promesse, plus rien. Nous sommes abandonnés à nous-mêmes et n’avons aucun moyen d'accompagnement. Conséquence, aujourd’hui la famille divisée. Ceux qui avaient cru à ces promesses et qui avaient convaincu les autres de bonne foi, sur la nécessité de patienter ce que voudraient les autorités, sont mal vus et ne savent plus à quel saint se vouer. Nous nous demandons si, on n’est pas en train de déshonorer notre modeste famille qui aurait, malgré sa pauvreté, inhumé son fils », s’offusque un autre.

La famille s’inquiète et s’interroge suite au silence des cadres qui s’étaient engagés et qui ne daignent même plus recevoir les parents à la quête de l’information sur l’avancement du dossier. En désespoir de cause et divisée entre ceux qui voulaient organiser modestement les obsèques et ceux qui croyaient en la bonne foi des prometteurs d’un appui de l’Etat, la famille Liem exhorte ceux qui l’avaient contactée à un peu d’humanité pour que leur parent trouve enfin la paix éternelle. Et que son âme repose en toute tranquillité. Elle se tourne se tourne vers le gouvernement et sollicite son concours, afin que l'ancien député et secrétaire d’Etat soit enterré avant octobre.

Des informations sûres indiquent par ailleurs que le dossier financier y relatif se trouve boqué dans la paperasse d’un service du ministère des finances. « Un coup de pouce ou de fil d’une autorité publique suffirait à l’avancer », explique un parent.

UN DISTRICT, UN LYCÉE L’HEURE DE LÉKANA A SONNELa construction des neuf bâtiments servant de lycée d’enseignement généra...
13/09/2022

UN DISTRICT, UN LYCÉE
L’HEURE DE LÉKANA A SONNE

La construction des neuf bâtiments servant de lycée d’enseignement général du district de Lékana est finie.
Le joyau accueillera la promotion pilote de ses apprenants à la rentrée scolaire. Bati à quelques encablures de la cité, à l’entrée de Lékana centre précisément à gauche de la voie qui mène à Djambala, le lycée général de Lékana est pratiquement achevé.

Il offre neuf bâtiments. Les deux plus emblématiques abritent 12 salles pédagogiques et les bureaux des surveillants.

Les sept autres bâtiments serviront entre autres de bibliothèque, salle informatique, bloc administratif, laboratoire, logements d’astreinte du personnel ou bloc sanitaire. Toutes ces structures sont alimentées en électricité par le réseau Imboulou.

Le 12 septembre 2022, lors de sa visite d’inspection du niveau d’avancement des travaux de ce premier lycée de ce district des Plateaux sorti de la terre en dix mois, le ministre de l’enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation Jean Luc Mouthou a indiqué que les équipes pédagogiques qui feront sa mise en train sont connues.

Il reste, à quelques jours de la rentrée scolaire, à Jean Luc Mouthou de garantir juste l’équipement en tables-bancs et autres matériels didactiques ainsi que l’affectation des enseignants permettant son ouverture dès le 3 octobre prochain, jour de la rentrée scolaire 2022-2023, annoncé par le ministre.

FECOFOOTL’HEURE DU FAIT ACCOMPLILes 5 recommandations pour la bonne marche du foot congolais ne sont pas de la mer à boi...
07/09/2022

FECOFOOT
L’HEURE DU FAIT ACCOMPLI

Les 5 recommandations pour la bonne marche du foot congolais ne sont pas de la mer à boire pour la Fédération congolaise de football (FECOFOOT). Elles éprouvent simplement le sérieux et la bonne foi du président Guy Mayolas et ses collaborateurs et témoignent de la volonté du ministre à œuvrer pour l’éclosion d’un secteur en proie des critiques parfois subjectives.

La clé passe partout entre les mains du staff dirigeant de la FECOFOOT depuis le 2 septembre 2022, est consignée dans une déclaration conjointe des acteurs. Elle balise le chemin et redonne espoir au foot congolais, puisque le consensus des acteurs est non négociable.
Paraphée par le ministère en charge des sports, la FIFA, la CAF et la FECOFOOT elle-même, cette déclaration conjointe conditionne la tenue de l’assemblée générale élective par l’amélioration de la gouvernance, la mise en norme CAF des statuts de la FECOFOOT, la révision du code électoral, la normalisation des relations de la fédération avec la tutelle ministérielle ainsi que le développement du football des jeunes et féminin.

Des points à la portée de la Fédération dont la tâche est facilitée davantage, aussi bien par la fluidité de ces recommandations, que par l’accompagnement irréversible de la CAF et de la FIFA, qui en suivent la mise en œuvre.

L’amélioration obligatoire de la gouvernance de la FECOFOOT exclut le travail en autarcie symbole de l’opacité. Elle exige par contre, le respect de lois de la République et des textes fondamentaux de la FECOFOOT. Elle prescrit à, la Fédération, la transmission dans les délais des documents de base des assemblées générales électives, la modification préalable du code électoral par la révision des critères d’éligibilité au comité exécutif de la FECOFOOT, en harmonie avec les statuts et principes de la FIFA.
Le perfectionnement des relations FECOFOOT-ministère s’organise autour de la reconnaissance des prérogatives et du rôle légal de la tutelle, la transmission des rapports annuels d’activités à titre informationnelle, la transparence dans la gestion des programmes de développement du football avec la CAF et la FIFA.

L’application de ces recommandations salutaires pour le foot congolais est vivement attendue. Simples dans leur mise en œuvre, ces recommandations éprouvent à la bonne foi, le sérieux et la détermination de la FECOFOOT à œuvrer pour l’essor du foot congolais qui essuie trop de griefs souvent injustes et inappropriés. Leur approbation par le gouvernement tord le cou aux spéculations faisant sur des prétendues injonctions du ministre des sports. Elle traduit au contraire, la volonté manifeste de Hugues Ngouélondélé à œuvrer pour l’éclosion du foot congolais. La b***e est donc dans le camp de la FECOFOOT. Le moindre faux pas, montrera au public que c’est elle qui est de mauvaise.

CIFMCDES SOLDATS DE L’APOCALYPSE QUI PRÊCHENT LE PARADIS ?La suspension des activités de la Communauté internationale de...
04/09/2022

CIFMC
DES SOLDATS DE L’APOCALYPSE QUI PRÊCHENT LE PARADIS ?

La suspension des activités de la Communauté internationale des femmes messagères du Christ (CIFMC) met à nu les liaisons dangereuses, manipulations et harcèlements spirituels qui gangrènent le ministère du combat spirituel. Les vidéos montrant le gourou David Olangi donnant des ordres et des prophéties apocalyptiques au général Ndongo Mokana, jettent le doute sur les intentions réelles du fils Olangi, héritier biologique et spirituel mué en gourou et ses marionnettes qui promettent pourtant bonheur et paradis aux adeptes.

La vidéo qui discrédite la CIFMC, sème le doute et prouve que le ministère du combat spirituel et la fondation Olangi Wosho qui en est le bras social font du business de la foi, dure près d’une minute et demi. On y voit David Olangi, gourou autodésigné de cette congrégation après la mort de ses père et mère, fondateurs de la CIFMC qui s’adresse à « Papa Ndongo », le général à la retraite Ndongo Mokana, coordonnateur national de la CIFMC.

LE GOUROU, LE GENERAL, DES MILITAIRES

David Olangi semble avoir emprunté la voie tracée par les gourous des sectes apocalyptiques. Ces envoyés autoproclamés de Dieu qui ont brisé des vies et conduit des âmes en enfers dont Shoko Asahara, gourou japonais de Aum vérité suprême, Jim Jones du Temple du peuple, David Koresh de Branche des Davidiens ou Jo Di Mambro de l’ordre du temple solaire. Ces gourous faut-il le rappeler, avaient réussi à faire de leurs adeptes, des « soldats de l’apocalypse » qui ont basculé dans l’horreur, des su***des collectifs par immolation, fusillades, mutilations d’enfants et autres assassinats ; des attentats au gaz toxique sarin, des extorsions des biens et d’argents avant de rejoindre l’enfer.

Leur secret, ils avaient réussi à conditionner les adeptes, à en faire des robots, des véritables chairs sans cerveaux qui leur obéissaient aveuglement, au nom de Dieu et de la cause, convaincus qu’ils recevaient des ordres du créateur par ses envoyés ou ses égaux. Comme ces gourous, David Olangi s’adresse, au coordonnateur national de la CIFMC, mais au « général », l’officier supérieur admis à la retraite, le général Ndongo Mokana : « Papa Ndongo, on ne nous prendra pas en otage. S’il y a des militaires qui viennent ici, toi tu es général, tu nous amènes aussi des militaires ici. Je te donne cette autorité-là ».

LE PEUPLE S’INTERROGE

Cette vidéo serait passée inaperçue, si le gourou parlait des choses spirituelles, fortifications et exhortations liées à la quête du royaume des cieux. Or, il a dit « Dieu sait faire les choses. Il nous a donné un coordo général qui a fait beaucoup pour ce pays. Papa Ndongo, je te dis ton histoire dans ce pays n’est pas finie. Dieu a encore une histoire avec toi. Tu connais ce qu’on a parlé toi et moi. Dieu a encore une histoire avec toi dans ce pays. Qu’on ne nous prenne pas en otage. Les généraux sont là, les généraux sont avec nous. S’il faut venir avec les militaires, on viendra avec les militaires ». Des paroles de trop qui auraient amené le gouvernement à la suspension des activités de la CIFMC pour « garantir la paix et l’ordre public ».

Cependant, on reste circonspect sur le contenu que le gourou et le coordo mettent dans « Papa Ndongo, ton histoire dans ce pays n’est pas finie. Dieu a encore une histoire avec toi. Tu connais ce qu’on a parlé toi et moi…S’il faut venir avec les militaires, on viendra avec les militaires ». Un ministère du combat spirituel qui promet recourir aux militaires, ça change tout et ça suscite questionnement. En fait, le peuple veut comprendre.

NÉCROLOGIE URCIA PANDZOU PERD SON COMBAT CONTRE LE CANCERLa tumeur qu’elle trainait et pour laquelle elle aura attiré l’...
04/09/2022

NÉCROLOGIE
URCIA PANDZOU PERD SON COMBAT CONTRE LE CANCER

La tumeur qu’elle trainait et pour laquelle elle aura attiré l’attention et l’élan de solidarité des rares Congolais encore sensibles à la souffrance du prochain l’a emportée.

L’irréparable s’est produit le 3 septembre à Brazzaville, alors qu’Urcia attendait une évacuation sanitaire à l’étranger depuis un an.
Le décès de cette fille est annoncé par la page Facebook le Courrier du Congo, qu’anime Celmond Koumba, un des initiateurs de l’élan de solidarité en faveur de cette fillette. « Au moment où le gouvernement congolais a mis en marche toutes les batteries, afin que la petite Urcia soit évacuée en France pour une meilleure prise en charge sanitaire, la nature en a décidé autrement ce samedi 3 septembre 2022 dans la matinée : la petite Urcia Mpandzou quitte la terre des hommes après une longue et pénible maladie.

Difficile de retenir ses larmes et d'abréger cette parenthèse sans se rappeler aux bons souvenirs de tous ceux qui de loin ou de près lui ont apporté assistance multiforme et réconfort », signe-t-il.
En effet, âgée de quatre ans, Urcia issue d’une famille en difficulté souffrait d’une tumeur à l’œil droit. Il y a un an, « Clèche Louzolo Luanzambi, Dorrian Cherryl Passy Samba et Celmon Koumba » sont « allés à la rescousse de la jeune congolaise Urcia Mpanzou » et ses parents à Loudima Gare dans la Bouenza. Face au calvaire de la fille et au dénuement de ses géniteurs, ils ont lancé un mouvement de solidarité intitulé « sauvons Urcia Pandzou » à travers lequel, des personnes de bonne volonté ont adhéré dans l’idéal de la sauver.

Admise au CHU de Brazzaville, Urcia est internée au service de carcinologie et suivi par le professeur Jean- Bernard Nkoua Mbon, qui en est le responsable. On verra défilé à son chevet des sommités républicaines dont le chef du gouvernement Anatole Collinet Makosso et des philanthropes. Mais, hélas, la tumeur plus forte que la petite et toutes énergies extérieures apportées, a scellé prématurément le destin de la fillette.

COURSE AU POUVOIR QUI EN VEUT SI TANT A MOTTOM ?Léonidas Carel Mottom Mamoni n’a plus de fonction. « Molinga azongi civi...
01/09/2022

COURSE AU POUVOIR
QUI EN VEUT SI TANT A MOTTOM ?

Léonidas Carel Mottom Mamoni n’a plus de fonction. « Molinga azongi civil », dirait-on après la fin tragique de son aventure aux législatives à Ouesso II dont l’épilogue aura été son remplacement par madame Angèle Okoko née Doukouro. Mis, hors du système, Mottom ferait peur à ses adversaires et détracteurs qui, frappés par la paranoïa de le revoir un jour aux affaires, hallucinent et fantasment, alors qu’il est bien visible.

L’ombre de l’ex DQ hante l’esprit de ses tombeurs, ceux parmi ses ex-collègues députés, ministres et autres politiques qui, craignant vraisemblablement sa résurrection politique le voient tantôt arrêté par l’ex-DGST, tantôt dans un casier de la morgue des suites d’un su***de, alors que Léonidas Carel Mottom Mamoni passe des jours paisibles parmi les Brazzavillois et reste, comme à son habitude accessible.
Des indices convergent vers ce que la chute politique de Mottom prive de sommeil ses tombeurs et leurs complices. Des audios circulent sur internet dans lesquels des voix identifiables de certains de ses propres frères de la Sangha sont bien reconnaissables. Des messages à l’origine confidentiels et secrets entre les bourreaux, leurs complices et autres instigateurs présumés du coup sont ventilés sur le net les uns après les autres. La panique semble s’installé parmi les acteurs et tout laisse croire que la peur a changé de camp.

Même l’oraison funèbre suite à son grave et mortel accident politique, lu sur un plateau de télévision par un cacique du système qui proclamant la fin de la carrière politique de Léonidas Mottom disait devant le monde entier : « c’est fini pour lui, le jeune est mort là », ne rassurerait plus ceux qui avaient manigancé sa chute et sablé du champagne en apprenant enfin, la neutralisation politique de ce jeune qui a connu une ascension politique fulgurante.
L’on s’interroge sur le but final des fantasmes et hallucinations dans des cercles politiques sectoriels de la Sangha dont il est originaire, de connivence ou non avec des mercenaires politiques connus comme tels au niveau national. Le comble est que les publications, messages audios et écrits annonçant le su***de présumé ou la prétendue arrestation de Mottom par l’ex-DGST émanent des gens ayant des contacts directs avec ce dernier ou son entourage, donc qui peuvent recouper les faits, avant de ventiler des rumeurs.

L’on s’interroge si ces fantasmes seraient l’émanation des messes noires et homélies nocturnes dont le seul dessein serait de maintenir à terre « une réserve de la République » qui venait publiquement d’organiser son dernier festin à l’Assemblée nationale, de passer le témoin à son successeur, Destiné Hermella Doukaga et qui jurait « soutien et fidélité à sa formation politique et au président de la République ».
Les interrogations demeurent sur l’intention réelle des auteurs et complices de cette cabale dont des intellectuels qui insinuent des insuffisances dans les écritures comptables de l’ex- deuxième questeur. Car, le règlement intérieur de l’Assemblée nationale stipule dans son article 28 que « le deuxième questeur est chargé de la gestion du matériel du patrimoine ». La comptabilité étant de la compétence exclusive du premier questeur, selon l’article 27. Question, Mottom fait-il vraiment peur au point de donner de la paranoïa à ceux qui craignent sa résurrection politique ? Le temps, meilleur juge de l’histoire donnera son verdict.

POINTE-NOIREENFIN UN LYCÉE GÉNÉRAL PUBLIC A SIAFOUMOU Le complexe occupera 2 630 mètres carrés sur le site qui abrite en...
26/08/2022

POINTE-NOIRE
ENFIN UN LYCÉE GÉNÉRAL PUBLIC A SIAFOUMOU

Le complexe occupera 2 630 mètres carrés sur le site qui abrite en partie, l’école primaire de Siafoumou dans le 5ème arrondissement de Pointe-Noire, Mongo-Mpoukou. Ses trois blocs devront être fonctionnels dès la prochaine année scolaire, a-t-on retenu lors du lancement des travaux le 26 août par Jean Luc Mouthou, ministre de l’enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation.

Le lycée Siafoumou sera mitoyen de l’école primaire créée en 1949 et qui a formé tant de cadres dont l’ancien ministre Jean Baptise Taty Loutard. Le chantier confié au groupe synergie du Congo consiste en l’érection de plusieurs blocs dont un bloc administratif et pédagogique. « Il aura un bâtiment de type R+1 dont le rez-de-chaussée comprendra un laboratoire scientifique et deux salles de classe. Le premier étage abritera trois salles de classe. Le bâtiment R+2 aura 12 salles de classe, soit 4 salles de classe par niveau. Le bloc logement d’astreinte pour personnel sera composé de deux foyers de six pièces. On aura également un bâtiment de trois salles de classe à l’école primaire en remplacement de l’ancien qui sera démoli », selon la fiche technique présentée par Igor Cyrille Loubandzi, responsable du groupe Congo synergie.

Des commodités diverses telles des blocs latrines, un mât, une bâche à eau de 38 mètres cubes et une plateforme sportive sont prévues.
Alors que les autorités publiques, les parents d’élèves ou anciens élèves s’impatientent de voir le lycée déjà fonctionnel, le maitre d’œuvre indique que « la fin des travaux dépendra du contrôle technique et financier ». Mais tout se fait pour qu’il soit en service le plus tôt possible.

La construction du lycée de Siafoumou participe, à en croire Jean Luc Mouthou, à la mission qui lui incombe de rapprocher davantage l’infrastructure scolaire du domicile de chaque apprenant. « La semaine dernière nous avons procédé au même rituel à Moungali au quartier Moukondo à Brazzaville, après Inkouélé dans les Plateaux ou à Tchikapika dans la Cuvette où les problèmes similaires se posent. Vous nous verrez certainement à Nkayi où le troisième lycée d’enseignement général va être inauguré d’ici la rentrée des classes en attendant le grand lycée de Sadelmi à la périphérie de Brazzaville, sans oublier celui de Vindoulou à la périphérie de Pointe-Noire que nous avons inauguré cette année. Si vous nous avez suivi et que vous continuez à nous suivre jusqu’à maintenant, vous comprenez que la mission confiée à nous par le président de la République est entrain d’être exécutée. A Pointe-Noire, particulièrement à Siafoumou, le besoin était crucial. La jeunesse de ce quartier qui a abondamment voté le président de la République en 2021 attendait ce bijou. Nous sommes venus avec les autorités leur faire ce geste parce qu’elle le mérite », a déclaré le ministre en substance.

ENSEIGNEMENT GÉNÉRAL RÉAMÉNAGEMENT DÈS PROGRAMMES DES LA RENTRÉE SCOLAIREIl est annoncé par le ministre de tutelle Jean ...
25/08/2022

ENSEIGNEMENT GÉNÉRAL
RÉAMÉNAGEMENT DÈS PROGRAMMES DES LA RENTRÉE SCOLAIRE

Il est annoncé par le ministre de tutelle Jean Luc Mouthou. Dans son point de presse du 25 août, le ministre de l’enseignement préscolaire, primaire, secondaire et de l’alphabétisation a précisé que ce réaménagement concerne les deux premières classes du primaire et du secondaire premier degré. Il concerne le français, les ciences et les mathématiques et tout est mis en œuvre à Brazzaville, comme dans les départements de l’hinterland pour que chaque élève ait ses manuels à titre gracieux.

BRAZZA NET CONGO : Confirmez-vous la mise en œuvre des nouveaux programmes scolaires dès cette rentrée scolaire ?

JEAN LUC MOUTHOU : Nous sommes à quelques semaines de la rentrée scolaire 2022-2023. Nous nous organisons à apporter le renouveau nécessaire afin de permettre aux enfants d’améliorer le contexte de leur apprentissage. C’est à ce titre que nous avons révisé les programmes qui vont être exécutoires en octobre, c’est-à-dire à la rentrée scolaire. Pour cette année, l’arrêté du 22 août précise que les programmes éducatifs révisés des domaines d'apprentissage du français, des mathématiques et des sciences concernent les classes de CPI -CP2 du primaire et 6eme -5eme du collège. Il indique par ailleurs que les programmes scolaires révisés des classes restantes du primaire et du secondaire premier cycle (CE1, CE2, CM1, CM2, 4eme et 3 eme) seront mis en œuvre à partir de l'année scolaire 2023-2024.

B.N.C : Qu’est-ce qui justifie ce réaménagement des programmes scolaires ?

J.L.M : Depuis de longues années, le système éducatif congolais est confronté à de sérieux problèmes internes liés aux déperditions et des redoublements massifs tant au primaire qu’au secondaire, à la qualification déficiente des enseignants, à la qualité insuffisante des acquis scolaires, comme le montre les résultats des évaluations nationales…Au plan externe par exemple, l’évaluation internationale PASEC 2014 situe le Congo au niveau des pays les moins performants parmi le groupe des dix pays évalués et avec la particularité où les difficultés enregistrées par les apprenants en début de scolarité s’accentuent très significativement en fin de scolarité. Partant de ces constats, le gouvernement a entrepris la gratuité dans l’enseignement, la mise en œuvre du projet d’appui à l’éducation de base « PRAEBASE - 2004-2009 et 2010-2013 ». Malgré toutes ces actions, les résultats du Congo à l’évaluation PASEC 2019 pointent d’énormes faiblesses en mathématiques et en Français. Il est important de signaler que les programmes scolaires encore en vigueur existent depuis plus de 30 ans ; bien que des aménagements y ont été apportés, les constats sur la baisse de niveau des élèves et l’efficacité en matière d’encadrement des élèves par les enseignants demeurent. Dans le cadre de la stratégie 2015-2025, révisée pour la période 2021-2030, au regard des agenda internationaux sur l’éducation, la Banque Mondiale et le Gouvernement ont convenu de la réécriture des programmes de français, mathématiques et sciences au primaire et au collège, réalisée avec l’appui financier et technique du Projet d’Appui à l’Amélioration du Système Educatif (PRAASED). Un consultant international spécialisé en curricula appuie ce processus.

B.N.C : En quoi ces nouveaux programmes se distinguent-ils des anciens ?

J.L.M : Les programmes révisés marquent cinq ruptures majeures par rapport aux anciens programmes : une logique de continuum dans l’acquisition des savoirs et des compétences, en ce que les notions abordées au primaire forment un fondement de ce qui est abordé au secondaire dans la vision d’une éducation de base bâtie autour d’un socle de dix ans, une logique d’apprentissage qui place l’apprenant au centre des activités situationnelles en lien avec les contenus des notions essentielles abordées, une logique d’apprentissage en profondeur développée par le temps accordé aux apprentissages entrecoupés par des périodes de découverte des notions entrecoupées de moments d’évaluation ou de régulation et une logique d’acquisition des compétences à partir d’une méthodologie basée sur le traitement des situations. Ces programmes s’appuient sur une approche pédagogique centrée sur des situations liées au contexte de vie courante de l’élève pour que celui-ci développe des compétences. Ainsi, l’intérêt de ces nouveaux programmes éducatifs est d’améliorer le processus d’apprentissage. Les apprenants seront désormais face à un programme totalement aéré, couvrant le calendrier scolaire, de façon à opérer un apprentissage en profondeur et non plus superficiel à cause d'une surcharge de contenus.

B.N.C : A presqu’un mois seulement de la rentrée scolaire, avez-vous pris les dispositions pratiques permettant aux enseignant de s’approprier lesdits programmes dans leur intégralité ?

J.L.M : Il est prévu une série de formations des enseignants et du personnel d’encadrement au maniement de ces nouveaux programmes dans les chefs-lieux des départements. Ces formations vont débuter dès le 02 septembre prochain. Elles seront organisées en 2 vagues. La première vague va du 2 au 11 septembre. Elle concerne les départements de Brazzaville, des Plateaux, de la Cuvette, de la Cuvette-Ouest, de la Sangha et de la Likoula. Le second module du 20 au 29 septembre, est consacré aux départements de Pointe-Noire, du Kouilou, du Niari, de la Bouenza, de la Lékoumou et du Pool.

B.N.C : Les supports pédagogiques y relatifs sont-ils disponibles ?

J.L.M : Ces supports déjà acheminés dans les chefs-lieux de département, seront mis gracieusement à la disposition des élèves du CP1 et CP2 pour le primaire, de la 6ème et de la 5ème pour le collège dès la rentrée scolaire. Il s’agit des cahiers d’activités pour les élèves, faisant office de manuels scolaires et des programmes éducatifs et guides pédagogiques pour les enseignants. L’Etat ne fait aucune différence entre les élèves du privé et du public.

FRANCK NGOMA« LE COUPLE OTOKA-BOKAMBISSA A BESOIN DE L’EPAISSEUR »En réaction au rejet de leur requête en annulation des...
17/08/2022

FRANCK NGOMA
« LE COUPLE OTOKA-BOKAMBISSA A BESOIN DE L’EPAISSEUR »

En réaction au rejet de leur requête en annulation des résultats du vote à Mossaka I, Franck Ngoma, porte-parole du candidat non élu Dave Mafoula, dit qu’ils sont respectueux des institutions. Mais en réponse à Prudent Bokambissa, le suppléant du député élu Oscar Otoka, il estime que le binôme est à la recherche de la légitimé.

BRAZZA NET CONGO : Comment réagissez-vous au rejet de votre recours en annulation des résultats des législatives à Mossaka I par la cour constitution constitutionnelle ?

Franck Ngoma : Respectueux des instituions de notre République, nous avons pris acte des décisions de la Cour constitutionnelle, sachant qu’elles ne sont susceptibles d’aucun recours. Mais il faut rappeler que, si cette décision accorde de la légalité à ces acteurs, la légitimité elle, est restée dans les urnes et dans les cœurs des habitants de Mossaka I.

B.N.C : Pourquoi interpelliez-vous Brazza Net Congo suite à la publication de l’interview du suppléant élu, Prudent Bokambissa le 16 août dernier, parlant du candidat non élu Dave Mafoula dont vous étiez le porte-parole ?

F.NG : C’est triste de constater la flétrissure du discours de ceux qu’il faut considérer comme représentants du peuple. Il n’y a aucun sens d’éthique ni de maturité et aucun sens de responsabilité ni d’exemplarité. Lorsqu’on souffre de carence de légitimité, on évite de s’engager dans des démarches provocatrices pour tenter de gagner les faveurs de l’opinion. La réalité électorale de Mossaka est connue de toute la population. En tentant de dissiper les doutes qui pèsent sur leur élection, le couple Otoka-Bokambissa révèle, par imprudence politique leur part d’ombre.

B.N.C : Quelle conclusion tirez-vous de cette sortie médiatique du député Prudent Bokambissa ?

F.NG : En faisant la lecture de ces allégations, on s’aperçoit qu’il y a de la calomnie et de la bassesse. Avec cette légèreté langagière, ils s’exposent aux poursuites judiciaires du fait des calomnies et diffamations. De même, ils atrophient l’historique PCT des présidents Marien Ngouabi et Sassou N’Guesso, des secrétaires généraux Ambroise Noumazalay, Pierre Ngolo et Pierre Moussa. Le binôme Otoka-Bokambissa a besoin de l’épaisseur, de la maturité et du courage d’affronter sa propre conscience.

PRUDENT BOKAMBISSA« NOUS ETIONS SÛRS DE NOUS »Le rejet par la cour constitutionnelle, de la requête en annulation des ré...
16/08/2022

PRUDENT BOKAMBISSA
« NOUS ETIONS SÛRS DE NOUS »

Le rejet par la cour constitutionnelle, de la requête en annulation des résultats des législatives à Mossaka I introduite par Uphrem Dave Mafoula, candidat malheureux à la députation dans cette circonscription, ne surprend guerre le binôme gagnant, Oscar Otoka et Prudent Bokambissa. Dans cette interview post verdict, le suppléant réélu avec son titulaire revient avec force et détail sur l’aventure sans issue de leur challenger. Il réitère leur volonté de faire participer, au-delà des clivages politiciens, tout le monde à l’essor de la circonscription électorale de Mossaka I.

BRAZZA NET CONGO : Le rejet du recours en annulation des législatives à Mossaka I introduit par votre adversaire fait-il office de soulagement pour vous ?

PRUDENT BOKAMBISSA : Ce n’est pas un soulagement. Nous étions sûrs de nous. Nous savions dès le départ que cette requête à la Cour constitutionnelle était sans issue. Nous connaissons notre adversaire et ses méthodes expérimentées jadis dans les circonscriptions où il était candidat.

B.N.C : Avez-vous des preuves de vos affirmations ?

P.B : A Loukoléla, en 2017 par exemple, d’aucuns font état d’une rançon exigée au vainqueur pour abandonner les poursuites. Le lundi 30 mai à 10 h 40, répondant à un appel d’un de ses neveux, le député titulaire avait été surpris de l’avoir au bout du fil. Et, il proposait à l’honorable de lui léguer l’équivalent d’un an d’émoluments de député afin qu’il s’abstienne d’être candidat…Tout au long de la campagne, nous recevions les mains tendues de ses émissaires au motif que « tous les grands de ce pays ont procédé ainsi pour se retrouver seul dans leur circonscription ». Mais cette proposition qui fait de la politique un métier a été catégoriquement rejetée.

B.N.C : Pourquoi auriez-vous fait voter les mineurs et les RDC et corrompu les responsables de la CNEI selon votre adversaire, si vous étiez si sûrs de votre victoire ?

P.B : Même si ces accusations sans preuves ont été rejetées par la cour constitutionnelle, il faut quand dire que c’est étonnant de voir l’incendiaire ou le pyromane accuser le pompier…Au contraire, cette tentative est attribuable à notre jeune adversaire qui serait lié de chair et du sang à la RDC et passe des vacances et des jours de repos à Mbandaka, Basakusu ou Kolo Lingamba auprès de ses parents. La veille du vote, au domicile du titulaire, nous avons reçu nos délégués dans bureaux de vote pour les ultimes consignes, ce sont nos représentants que le jeune confond avec les présidents des bureaux de vote.

B.N.C : Croyez-vous que la plaidoirie de maitre Ibouanga, l’avocat de votre adversaire évoquant le nombre de votants supérieurs aux inscrits dans certains cas a été fausse ?

P.B : Si c’était le contraire, la cour l’aurait dit. L’avocat a aussi le devoir de conseil et son mérite s’évalue au nombre et à la qualité de procès gagnés…Les résultats officiellement proclamés par les services et autorités compétents font état d’un taux de participation de 20,5% d’inscrits. Faut-il encore se demander si le requérant les a lus et s’il les a vus.

B.N.C : Est-ce que le recours infructueux du candidat perdant i=entame votre volonté de travailler avec tout le monde, y compris ce dernier maintenant que votre victoire est confirmée ?

P.B : Un seul doigt ne suffit pas pour laver toute la face. Mossaka reste un chantier commun. Chacun devra y apporter sa pierre. Au-delà de tout, j’exhorte mon jeune neveu à se débarrasser des instincts non républicains.

B.N.C : A quoi faites-vous allusion ?

P.B : Il a été candidats aux locales. Mais ses listes n’étaient constituées que de trois familles toutes issues de villages voisins. Un Républicain ne saurait tenter d’escalader le mur de la parcelle de son adversaire pour rechercher quoique ce soit. Un républicain ne saurait s’infiltrer dans les locaux de la COLEL, arracher les procès-verbaux en pleine compilation et s’enfuir avec. Un républicain ne saurait baser sa campagne sur des messages aux relents de repli identitaire et à la chasse à certaines communautés…

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