Quelles sont les heures d'ouverture ?

Lundi 06:00 - 20:00 Mardi 06:00 - 20:00 Mercredi 06:00 - 20:00 Jeudi 06:00 - 20:00 Vendredi 06:00 - 20:00 Samedi 06:00 - 20:00 Dimanche 06:00 - 20:00

Radio Voix des Jeunes de Bangui

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Central African Republic
Bangui
Radio Voix des Jeunes de Bangui

Station radio - organisation non gouvernementale. Fondé par Sosthène FOUNGALA. La radio s'appuie sur trois axes :

1. Sur ce, BONNE ECOUTE!!!
(2)

Radio Voix des Jeunes de Bangui est la première radio communautaire dédiée à la promotion de l'entrepreunariat des jeunes de Bangui. Nous œuvrons pour la promotion d'expression et de l'éducation à la vie citoyenne des jeunes afin de leur créer un espace d'échanges, de rencontres, de discutions et de partage d'expériences et enfin favoriser la culture du vivre ensemble. C'est une radio qui se veut

être une radio de "proximité" visant à informer et sensibiliser les communautés fragilisées par les récentes crises à faciliter un dialogue structuré dans le domaine du développement intégré, de l'entrepreneuriat des jeunes, de la consolidation de la paix et de la cohésion sociale en Centrafrique. Ligne éditoriale de la Radio Voix des Jeunes

Les orientations éditoriales de RVJ 94.8 FM (Radio Voix des Jeunes) sont basées sur une véritable alternative de programmes centrés plus sur la notion de découverte et de partages d’expériences, de passerelle d'informations et d’échange, de mise en avant des spécificités de la radio, telles que la réalisation d'émissions par les jeunes, la présence en direct sur le territoire et la production de créations artistiques et de contenus radiophoniques, de la promotion de l’entreprenariat des jeunes. Radio de communication sociale de proximité : Elle donne ainsi la parole, sous forme d'entretiens, aux jeunes de Bangui et/ou porteurs d'initiatives ou de projets et se positionne en passeur d'informations autour du cadre de vie, du quotidien et des préoccupations des jeunes, la consolidation de la paix et la culture du vivre ensemble. Elle traite des actualités quotidiennes des huit arrondissements de Bangui, des Quartiers et du sur le plan nationale. Elle diffuse les actualités culturelles, notamment en développant des partenariats avec des structures liées à la culture. Média de terrain, elle assure la couverture médiatique en direct d'évènements culturels, sportifs ou autre.

2. Radio en milieu scolaire : Installée à proximité de la faculté des sciences de Bangui, elle intègre dans sa programmation des réalisations d'élèves et étudiants non seulement à titre individuel et volontaire mais aussi dans le cadre de projets portés par leurs enseignants. L'atelier artistique accueille les élèves et étudiants pour un travail sur la lecture et l'interprétation de textes, sous forme de créations artistiques diffusées sur l'antenne. Elle est également un moyen de communication et de diffusion d'information sur les activités de la Cité Scolaire, sur le système éducatif et sur les préoccupations de la jeunesse.

3. Radio d'un rythme et d'une couleur propres et définis : la couleur d'antenne se veut à tendance
chanson Centrafricaine, pop, rock,RNB. Elle est basée sur l'idée de surprendre l'auditeur et de l'ouvrir à une radio alternative de découvertes musicales, en mettant l'accent sur la diffusion des artistes locaux, ainsi que de créations artistiques.

16/02/2022

Le président Vladimir Poutine a reçu ce jour le Chancellier Allemand autour d'une table Ronde de 6 mètres. La cause? le Chancellier aurait refusé de se soumettre au test de PCR Russe. Par conséquence un geste barriere de 6 mètres s'est imposé pour le tête-à-tête.
Par Sosthene Foungala. source DW.

24/01/2022

Déclaration du nouvel homme fort du Bourkina

24/01/2022

Nouveau homme fort de Burkina?

24/01/2022

Est-ce le début de la fin de France Afrique? les peuples souverains d'Afrique décident de prendre leur responsabilité ?

05/01/2022

Sport
DW - Bundesliga en direct à la radio voix des jeunes et en livestream DW samedi 7 janvier 2022 de 14H25 TU à 16H30 le match de cette semaine opposera l'équipe du Bayer 04 Leverkusen à celle du Union Berlin.
Restez connecté sur la 94.8fm depuis Bangui

05/01/2022

Alliance
Séance de travail en préparation du sixième sommet UE-UA
Le président du Conseil européen, Charles Michel
Crédit photo: Dario Pignatelli/EU Council/dpa

Le prochain sommet entre l'Union européenne et l'Union africaine aura lieu les 17 et 18 février 2022, dans la capitale belge Bruxelles.

La nouvelle alliance entre l’Union européenne (UE) et l’Union africaine (UA) devrait être fondée sur la prospérité, la paix et des valeurs communes, a annoncé le président du Conseil européen, Charles Michel. Le responsable européen s’exprimait le 19 décembre à Bruxelles (Belgique), lors d’une séance de travail avec des dirigeants africains, consacrée à la préparation du sixième sommet UE-UA, prévu les 17 et 18 février 2022 dans la capitale belge.
L’UE soutient une approche globale pour renforcer les systèmes sanitaires et la production de vaccins africains, a ajouté Michel, cité dans un communiqué publié sur le site web du Conseil européen. Les participants à la séance de travail ont abordé les thèmes et les priorités clés, y compris des solutions de financement innovantes pour le partenariat UE-UA, la reprise économique et la double transition écologique et numérique, a-t-on indiqué.
Cette rencontre s’est déroulée en présence notamment de Félix Tshisekedi, président de la RDC et président en exercice de l’UA, Moussa Faki Mahamat, président de la Commission de l'UA, et Macky Sall, président du Sénégal qui prendra la présidence de l’UA pour la période 2022-2023.
Le Conseil européen définit les orientations et les priorités politiques générales de l'UE. Il est composé des chefs d'État et de gouvernement des États membres de l’UE et du président de la Commission européenne.
Le cinquième sommet UE-UA a été organisé les 29 et 30 novembre 2017 à Abidjan, en Côte d'Ivoire, sous le thème « Investir pour la jeunesse ». Ce sujet est devenu une priorité essentielle aussi bien pour l'Europe que pour l'Afrique, 60 pour cent de la population africaine ayant moins de 25 ans. L’Union européenne est l’un des premiers partenaires de l’Afrique en matière d’investissement, de commerce et d’aide au développement ou humanitaire.

05/01/2022

Développement économique

Libye : Formation en e-marketing au profit de jeunes diplômés
L’Agence allemande de coopération internationale (GIZ) a lancé, en Libye, un appel à candidatures pour une formation en marketing numérique (e-marketing) à l'intention de jeunes libyens en chômage et à la recherche d’un emploi dans le secteur privé.
Crédit photo: Julian Stratenschulte/dpa

L’objectif est d'aider les bénéficiaires à trouver un emploi dans une entreprise privée ou à améliorer leurs propres projets.

En Libye, l’Agence allemande de coopération internationale (GIZ) a lancé un appel à candidatures pour une formation en marketing numérique (e-marketing) à l'intention de jeunes libyens en chômage et à la recherche d’un emploi dans le secteur privé.
La pandémie Covid-19 oblige, la formation se tiendra en ligne et profitera à 15 bénéficiaires, a indiqué la GIZ. Sont éligibles des jeunes diplômés en marketing, en gestion d'entreprise ou dans un autre domaine lié au marketing, et qui sont actuellement à la recherche d'un emploi dans le secteur privé, a-t-on précisé de même source.
La formation portera sur les connaissances de base en marketing numérique, les moyens de commercialisation, l’optimisation pour les moteurs de recherche (SEO, en anglais), ainsi que les bases de la conception Web. À l’issue de cette formation, les participants doivent être capables d’améliorer la présence en ligne des entreprises pour attirer plus de clients, et maîtriser l’e-marketing efficace de produits ou de services.
L’objectif est de les aider à trouver un emploi dans une entreprise privée, ou à améliorer leurs propres projets dans le domaine d’ e-marketing, et ainsi mieux commercialiser leurs produits ou services. La formation fait partie du programme « Soutenir l’emploi et le développement économique en Libye », financé par le ministère fédéral allemand de la Coopération économique et du Développement (BMZ).
Ce programme est mis en œuvre en coopération avec les ministères libyens du Travail, de l’Enseignement et de l’Éducation, ainsi que des municipalités, associations et ONG. Il vise à favoriser des opportunités d’emploi au profit des jeunes notamment les femmes et les catégories marginalisées.
En Libye, pays dépendant de la rente pétrolière, l’économie est contrôlée par l’État, premier employeur. La majorité des Libyens actifs travaillent dans le secteur public qui connaît un suremploi. Selon la GIZ, le pays affiche l’un des taux de chômage parmi les plus élevés au monde, notamment chez les jeunes et les femmes. D’après la même source, il n'y a pratiquement pas de petites et moyennes entreprises (PME) en Libye.

05/01/2022

Sport
Handball : La Coupe d'Afrique des nations 2022 reportée à juin
La CAN de handball réunit, tous les deux ans, les meilleures équipes africaines.
Crédit photo: Robert Michael/dpa/Symbolbild

Le report intervient après deux recours en annulation concernant le tirage au sort de la compétition continentale.

Initialement prévue du 13 au 23 janvier 2022 au Maroc, la 25ème édition de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) masculin de handball a été reprogrammée pour la période du 22 juin au 2 juillet 2022. Cette décision a été prise par la Confédération africaine de handball (CAHB) qui organise la compétition continentale tous les deux ans.
Suite au tirage au sort de la 25ème édition, organisé par visioconférence, le 8 décembre dernier à partir du siège de la CAHB à Abidjan (Côte d’Ivoire), la Confédération a « enregistré deux recours en annulation » de l’Algérie et de la Zambie, auxquels elle a donné une suite favorable, a-t-on indiqué.
« Au regard de la pertinence des arguments énoncés, et dans l’optique de mieux appréhender la situation », la CAHB « a pris une mesure de suspension des résultats du tirage au sort et de report de la compétition » à une date ultérieure », a-t-on expliqué. Le tirage au sort de la 25ème CAN sera repris et sa date « sera communiquée ultérieurement », a-t-on ajouté.

04/01/2022

Fondation
Appel à candidatures pour un programme d'entrepreneuriat en Afrique
L'Afrique a le taux d'entrepreneuriat le plus élevé au monde, et les femmes africaines ont deux fois plus de chances de créer une entreprise que les femmes du reste de la planète, selon la Banque africaine de développement (BAD).
Crédit photo: picture alliance/dpa

Le programme de la Fondation Tony Elumelu concerne, entre autres, les nouvelles startups « opérant dans n'importe quel secteur ». L'Afrique a le taux d'entrepreneuriat le plus élevé au monde.

La Fondation Tony Elumelu (TEF, en acronyme anglais), une institution caritative africaine, a lancé un appel à candidature pour son programme d'entrepreneuriat au titre de l’année 2022. « Les entrepreneurs africains ayant des idées d’affaires ou des entreprises existantes de moins de 5 ans sont encouragés à postuler dès maintenant pour un capital d'amorçage de 5000 dollars (non remboursables, ndlr), un mentorat, une formation en gestion d'affaires », a annoncé la fondation. Le programme d'entrepreneuriat de la TEF concerne, entre autres, les nouvelles startups « opérant dans n'importe quel secteur ». Les candidats doivent postuler sur le « hub » numérique pour les entrepreneurs africains.
La TEF a versé, dans le cadre de son programme d'entrepreneuriat pour 2021, près de 25 millions de dollars à environ 5.000 entrepreneurs dans 54 pays africains, a-t-on rappelé, soulignant que 68 pour cent des bénéficiaires sont des femmes. Ceux-ci ont été sélectionnés parmi un pool de plus de 400.000 candidatures, en fonction de leur innovation, de leurs performances et de leur potentiel de croissance pour créer des emplois et éradiquer la pauvreté sur le continent.
Depuis sa création en 2010, la TEF a financé un total de 15.847 entrepreneurs qui ont créé plus de 400.000 emplois directs et indirects. L'Afrique a le taux d'entrepreneuriat le plus élevé au monde, et les femmes africaines ont deux fois plus de chances de créer une entreprise que les femmes du reste de la planète, selon la Banque africaine de développement (BAD).

04/01/2022

Santé
Égypte : Construction d’un grand complexe médical pédiatrique
Ce projet sera érigé au sein de l’Université internationale du Caire, sur une superficie de 88.000 mètres carrés.
Crédit photo: Jonas Güttler/dpa

D’un coût de 3,4 milliards de livres égyptiennes (plus de 191 millions d’euros), ce projet sera érigé au sein de l’Université internationale du Caire, sur une superficie de 88.000 mètres carrés.

L'Egypte a lancé, le 27 décembre, dans la Ville du 6 Octobre (Nord), les travaux de construction d’un complexe médical pédiatrique, qui sera, selon le Caire, « le plus grand » au Moyen-Orient. D’un coût de 3,4 milliards de livres égyptiennes (plus de 191 millions d’euros), ce projet sera érigé au sein de l’Université internationale du Caire, sur une superficie de 88.000 mètres carrés.
Le choix du site permettra de faire le lien entre les études universitaires et la formation pratique, a annoncé le ministère égyptien de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Le complexe médical comprendra un centre qui formera des jeunes médecins dans toutes les spécialités de la pédiatrie, ainsi qu’un Institut de formation d’infirmiers, a-t-on ajouté. Il offrira des services médicaux dans des spécialités rares telles que le strabisme, la génétique, cathétérisme et cardiologie, le cerveau et les nerfs, la chirurgie générale, la chirurgie plastique, l’urologie, l’ophtalmologie et l’échographie, a-t-on poursuivi.
D’une capacité de 300 lits, le complexe comprendra dix salles d'opération ultramodernes ainsi que dix unités de soins intensifs desservant environ 90 patients entre les lits et les crèches. Il renfermera également des logements pour les médecins et les infirmiers, et un hôtel pour les familles des patients.

01/01/2022

Élevage
Benin : « Projet de sédentarisation des troupeaux de ruminants »
L'élevage a contribué au PIB agricole du Bénin à hauteur de 13 pour cent, en 2018.
Crédit photo: Daniel Bockwoldt/dpa

D'une durée de cinq ans, le projet doit aider à réduire les conflits, à empêcher la transmission de maladies, mais aussi à créer de nouveaux emplois.

Le Bénin, qui veut réduire les conflits liés à la transhumance, a lancé le 23 décembre, dans la commune de Gogounou (Nord), le « Projet de sédentarisation des troupeaux de ruminants » (ProSeR). D'une durée de cinq ans, ce projet, doté d’un budget de 35 milliards de francs CFA (plus de 53 millions d’euros), est cofinancé par le Bénin et la Banque ouest-africaine de développement (BOAD), a indiqué le gouvernement béninois.
Selon la coordonnatrice du ProSeR, Roukayath Chabi Toko, le projet contribuera à la réduction des conflits liés à la transhumance, à l'amélioration de la productivité et la production du bétail, à la sécurisation des espaces pastoraux, à la création d'emplois et à la lutte contre la pauvreté. Le ProSeR porte notamment sur « la libération et la sécurisation » de 57.000 hectares au profit des exploitations d'élevage, et la construction sur 1000 hectares, à Gogounou, d'un campement pastoral « pilote » pour installer 98 ménages d'éleveurs sédentaires.
Il porte également sur la promotion de la production fourragère, la valorisation des sous-produits agricoles et agro-industriels, et l'amélioration génétique des races locales par l'insémination artificielle avec les semences de géniteurs de races performantes. Il s’agit aussi de l'amélioration de la santé à travers les campagnes de vaccination contre notamment la fièvre aphteuse et la dermatose nodulaire.
Au Bénin, l’effectif des ruminants est estimé, en 2017, à près de 2,5 millions de têtes de bovins et 3 millions de têtes de petits ruminants, a annoncé, en juillet 2020, le ministère béninois en charge de l’Agriculture. L'élevage a contribué au PIB agricole du Bénin à hauteur de 13 pour cent en 2018, a-t-on rappelé.
Selon ce département, les déplacements réguliers de ces animaux et des éleveurs, à la recherche de ressources pastorales (eau et pâturage), affectent la productivité du bétail, la biodiversité, l’équilibre des écosystèmes et occasionnent parfois la propagation des maladies animales, l’introduction de nouvelles maladies dans les zones traversées. Ces déplacements peuvent déboucher sur des « conflits graves avec comme conséquence d’importants dégâts matériels et humains », a-t-on déploré.

31/12/2021

La direction ainsi que tous les personnels souhaites à toutes les auditrices et à tous les auditeurs de la radio voix des jeunes, le vœux de bonheurs de joie et de reussite pour cette nouvelle année 2022.
Restez toujours connecté sur notre frequence 94.8fm depuis Bangui et ses environs.
Que le dieu de nos ancêtres puisse protéger notre pays la République Centrafricaine.
Sosthene Foungala président fondateur.

31/12/2021

31 décembre 2016 au 31 décembre 2021 ca fait 6 ans aujourd'hui.
Joyeux anniversaire Radio Voix des Jeunes de Bangui

31/12/2021

Conseil de sécurité

RDC : Le mandat de la MONUSCO prorogé d’un an.
Les « priorités stratégiques » de cette Mission de l’ONU sont de contribuer à assurer une protection « efficace, rapide, dynamique et intégrée » des civils menacés.
Crédit photo: Monusco

Les « priorités stratégiques » de cette Mission de l’ONU sont de contribuer à assurer une protection « efficace, rapide, dynamique et intégrée » des civils menacés.

Le Conseil de sécurité de l’ONU a prorogé « à titre exceptionnel » le mandat de la Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) pour 12 mois de plus, soit jusqu’au 20 décembre 2022. Cette décision a fait l’objet d’une résolution adoptée à l’unanimité des 15 membres du Conseil, réunis le 15 décembre. Présentée par la France, la résolution a maintenu l’effectif maximum autorisé de la MONUSCO à 13.500 militaires, 660 observateurs militaires et officiers d’état-major, 591 policiers et 1.050 membres d’unités de police constituées.
Le Conseil a parallèlement invité le Secrétaire général de l’ONU à envisager de réduire « encore » les effectifs militaires de la Mission et sa zone d’opérations, en tenant compte de l’évolution « positive » de la situation sur le terrain, conformément à la stratégie conjointe de retrait progressif et échelonné de la MONUSCO. Il a « instamment » demandé à la MONUSCO de se retirer du Tanganyika d’ici à la mi-2022 et de consolider sa présence en Ituri, au Nord-Kivu et au Sud-Kivu, trois provinces situées à l’Est du pays, où persistent des conflits ouverts.
Le Conseil a décidé que les « priorités stratégiques » de la MONUSCO sont de contribuer à assurer une protection « efficace, rapide, dynamique et intégrée » des civils menacés dans les provinces où la Mission est actuellement déployée. Il s’agit aussi d’appuyer la stabilisation et le renforcement des institutions de l’État en RDC ainsi que les principales réformes de la gouvernance et de la sécurité.
Dans le domaine sécuritaire, la MONUSCO continuera d’avoir comme priorité d’offrir au gouvernement congolais un appui au désarmement, à la démobilisation, au rapatriement, à la réinstallation et à la réintégration des combattants étrangers non soupçonnés des crimes internationaux les plus graves et les aider à retourner à une vie civile pacifique. Elle devra également assurer la protection du personnel, des installations et du matériel des Nations unies, tout en surveillant l’application de l’embargo sur les armes concernant la RDC.
Le 1er juillet 2010, la MONUSCO a succédé à une précédente opération de maintien de la paix des Nations unies : la Mission de l'Organisation des Nations unies en République démocratique du Congo (MONUC), créée par le Conseil de sécurité le 30 novembre 1999.

31/12/2021

Transports

Rwanda : Les taxi-motos à Kigali équipées de compteurs intelligents.
L'Autorité de régulation des services publics du Rwanda (RURA) a annoncé la réintroduction, à partir du 7 janvier 2022, des compteurs intelligents pour les « taxi-motos » opérant dans la capitale Kigali.
Crédit photo: Ulrike Koltermann/dpa

La réintroduction aura lieu à partir du 7 janvier. L'installation avait été arrêtée à la suite de plaintes de passagers et de conducteurs, qui trouvaient que le coût était prohibitif.

L'Autorité de régulation des services publics du Rwanda (RURA) a annoncé la réintroduction, à partir du 7 janvier 2022, des compteurs intelligents pour les « taxi-motos » opérant dans la capitale Kigali. La RURA a prévenu qu’après cette date, aucun opérateur de taxi-moto ne sera autorisé à travailler sans ces compteurs qui génèrent automatiquement le tarif après le dépôt d'un passager.
L'installation de compteurs intelligents avait été arrêtée à la suite de plaintes de passagers et de conducteurs, qui trouvaient que le coût était prohibitif. La RURA a affirmé que les prix ont été réduits, mais que les longues distances sont déconseillées. Jusqu'à présent, 9000 opérateurs de moto ayant reçu leur gadget sont prêts à travailler et appellent le public à l'utiliser pour l'essayer avant la date annoncée, a-t-on indiqué.
L'installation et la maintenance des compteurs resteront sous la responsabilité de la société Yego Innovision, retenue comme unique fournisseur, avec un objectif de 26.000 motos en service à Kigali. Plus t**d, ils déploieront l'exercice dans d'autres régions du pays.
Les deux parties, usagers et conducteurs, ont salué l'initiative, estiment que tous les problèmes soulevés ont été résolus et sont d'accord pour utiliser à nouveau les compteurs, a rapporté le quotidien rwandais « The New Times ». En effet, cette initiative facilite le paiement sans espèces, allant dans le sens de la lutte contre le Covid-19, a ajouté la même source.

31/12/2021

Infrastructures

Djibouti : Projet pour améliorer la connectivité commerciale.
Le « projet de corridor économique régional de Djibouti » soutiendra la réhabilitation de 42 kilomètres du corridor sud Djibouti-Addis-Abeba, qui relie l'Éthiopie aux marchés mondiaux via l'accès au port de Djibouti.
Crédit photo: Stefan Puchner/dpa

Le projet encouragera la construction d’infrastructures à la fois résistantes au climat et conformes aux normes de sécurité routière.

La Banque mondiale (BM) a approuvé un crédit de 70 millions de dollars pour améliorer la connectivité et la logistique régionales à Djibouti, le long du couloir Djibouti-Addis-Abeba. Le projet soutient les efforts déployés pour renforcer le rôle de Djibouti en tant que port de transit majeur dans la région de l'Afrique orientale et centrale, a indiqué la BM. Un corridor routier amélioré, plus efficace et plus sûr, attirera des investissements, facilitera le commerce régional et national et créera de nouveaux emplois et opportunités économiques, en particulier pour les femmes, a-t-on souligné.
Le projet s’inscrit dans l'objectif global de réduction de la pauvreté des autorités de Djibouti. « Compte tenu de la position stratégique de Djibouti dans la Corne de l'Afrique, le secteur des transports joue un rôle essentiel dans l'économie nationale et régionale », a déclaré IIlyas Moussa Dawaleh, ministre de l'Économie et des Finances de Djibouti en charge de l'Industrie. « L'amélioration de la connectivité régionale et des connexions entre les régions de Djibouti renforcera notre résilience pour parvenir à une croissance plus durable et inclusive », a-t-il dit.
Le « projet de corridor économique régional de Djibouti » soutiendra la réhabilitation et la modernisation de 42 kilomètres du corridor sud Djibouti-Addis-Abeba, qui relie l'Éthiopie, autrement enclavée, aux marchés mondiaux via l'accès au port de Djibouti, a expliqué la BM. Le projet encouragera la construction d’infrastructures à la fois résistantes au climat et conformes aux normes de sécurité routière.
Le prêt de la BM financera le déploiement de systèmes de transport intelligents visant à simplifier les processus administratifs et à améliorer la circulation des marchandises tout en renforçant la capacité des institutions à assurer la gestion des routes. Les interventions prévues amélioreront également les services de transit et les procédures douanières afin de réduire les ret**ds le long du corridor et le temps de dédouanement au port de Djibouti.
Le projet de corridor économique régional de Djibouti est le deuxième d'une série de projets visant à soutenir le développement de corridors de transport régionaux dans le cadre de l'« Initiative pour la Corne de l'Afrique » qui comprend cinq pays : Djibouti, l'Érythrée, l'Éthiopie, le Kenya et la Somalie. Lancée en 2019, cette initiative vise à approfondir l'intégration régionale et à forger des liens économiques plus étroits.

30/12/2021

DOSSIER

2) Élections en Libye : L’occident veut une nouvelle date « définitive »
L’Allemagne, les États-Unis, la France, l’Italie et le Royaume-Uni ont appelé les Libyens à fixer une nouvelle date « définitive » pour les élections présidentielles, initialement prévues le 24 décembre.
Crédit photo: Nadine Weigel/dpa

Réunis les 27 et 28 décembre à l’Est du pays, des parlementaires libyens ne sont pas parvenus à fixer une nouvelle date pour le scrutin.
Par Mounir Ben Hassan

L’Allemagne, les États-Unis, la France, l’Italie et le Royaume-Uni, cinq pays occidentaux impliqués dans le règlement du conflit libyen, ont appelé les Libyens à fixer une nouvelle date « définitive » pour les élections présidentielles, initialement prévues le 24 décembre mais reportées sine die à cause des désaccords entre camps rivaux. « Nous appelons les autorités libyennes concernées à respecter le souhait de la population libyenne, qui désire que ce scrutin ait lieu rapidement, en fixant le plus tôt possible une date définitive pour le vote et en publiant sans délai la liste finale des candidats à l’élection présidentielle », ont dit des porte-parole des ministères des Affaires étrangères des cinq pays, dans une déclaration conjointe.
Le 22 décembre, la Haute commission électorale nationale (HNEC) a annoncé le report du scrutin et proposé que les élections se tiennent le 24 janvier 2022. Réunis les 27 et 28 décembre à l’Est du pays, des parlementaires libyens ne sont pas parvenus à fixer une nouvelle date pour le scrutin, et ont programmé une nouvelle réunion dans une semaine.
« Nous rappelons que des élections libres, régulières et crédibles permettront au peuple libyen de se doter d’un gouvernement représentatif et unifié et de renforcer l’indépendance, la souveraineté, l’intégrité territoriale et l’unité nationale de la Libye », ont ajouté les porte-parole des ministères des Affaires étrangères, soulignant qu’il est « important de préserver la dynamique en faveur de la réalisation de ces objectifs ». Pour les cinq pays, « le transfert de pouvoir entre l’actuel exécutif de transition et le nouvel exécutif doit avoir lieu après l’annonce des résultats de ces élections législatives et présidentielles organisées dans les meilleurs délais ».
Les cinq pays ont mis en garde que « les personnes ou entités à l’intérieur ou à l’extérieur de la Libye qui entraveraient, compromettraient, manipuleraient ou falsifieraient le processus électoral et la transition politique devront être tenues pour responsables et pourront être inscrites sur la liste du comité des sanctions des Nations unies conformément à la résolution 2571 du Conseil de sécurité ». « Nous n’hésiterons pas à demander des comptes à ceux qui menacent la stabilité ou compromettent le processus politique et électoral en Libye par la violence ou l’incitation à la violence », a-t-on indiqué.

30/12/2021

DOSSIER

1) Libye divisée : Les élections aggraveraient le conflit.
Le politologue Riadh Sidaoui, directeur du « Centre arabe de recherches et d'analyses politiques et sociales » (Caraps) basé à Genève.
Crédit photo: Riadh Sidaoui

Pour le politologue Riadh Sidaoui, « tenir des élections dans un pays divisé militairement comme la Libye va aggraver la situation et exacerber le conflit et la guerre civile ».
Par Mounir Ben Hassan

Les élections présidentielles libyennes, initialement prévues pour le 24 décembre, n’ont pas eu lieu. Pour le politologue Riadh Sidaoui, directeur du Centre Arabe de Recherche et d'Analyses politiques et sociales (CARAPS) basé à Genève, tenir des élections dans une Libye militairement divisée risque d’exacerber le conflit. Sidaoui a répondu aux questions de la dpa.
Malgré les pressions de la communauté internationale, les élections libyennes n’ont pas eu lieu. D’après vous, pourquoi?
Tenir des élections dans un pays divisé militairement comme la Libye va aggraver la situation et exacerber le conflit et la guerre civile, car les perdants ne reconnaîtront pas les résultats du scrutin.
D’ailleurs, c’est une nouveauté dans l’histoire des élections que des candidats en lice ont derrière eux des milices armées et sont soutenus militairement par des puissances étrangères qui se livrent à une guerre par procuration (sur le sol libyen, ndlr). À titre d’exemple, Khalifa Haftar, qui contrôle l’Est libyen, est à la tête d’une armée constituée de presque 100.000 hommes. Il est soutenu, entre autres, par les Émirats arabes unis et l’Égypte. À l’Ouest, des candidats ont derrière eux des milices armées soutenues par le Qatar et la Turquie.
À cela s’ajoute la présence, sur le territoire libyen, de 20.000 mercenaires et soldats étrangers. L’accord de cessez-le-feu, signé le 23 octobre 2020, a exigé leur départ (au plus t**d le 23 janvier 2021, ndlr), mais ils sont toujours là. Quant à l’embargo imposé par l’ONU sur les armes en Libye, les nations unies elles-mêmes confirment qu’il est inefficace puisque les armes continuent d'affluer vers les deux camps rivaux. Face à une telle situation, je me dis : Mais de quelles élections parle-t-on ?
Dans vos analyses concernant la Libye, vos évoquez un « problème structurel » et une « réalité sociologique » qui empêchent la démocratisation du pays.
Je veux dire par « problème structurel », l’absence d’un État qui monopolise la violence légitime et qui a une seule armée, une seule police et un seul service de renseignement. Hors en Libye, on assiste à des micros États au sein d’un seul pays. L’Est est contrôlé par Haftar, d’autres milices contrôlent le Sud, et même à l’Ouest où est basé le gouvernement de Tripoli, il y a plusieurs milices qui se disputent le pouvoir.
Concernant la « réalité sociologique », il s’agit du caractère tribal de la société libyenne. Une société tribale n’a pas une culture démocratique et n’est pas prête pour une démocratie. Les élections législatives de 2014 en étaient un exemple : Les islamistes de Tripoli (Ouest) ont perdu les élections, mais ils ont refusé les résultats, d’où l’éclatement du Parlement libyen en deux – l’un à Tobrouk (Est) et l’autre à Tripoli, avant le déclenchement de la guerre civile. Toutefois, les pays occidentaux impliqués dans le règlement du conflit libyen, et en particulier les États-Unis, ne prennent pas en considération ces deux concepts.
Le 21 décembre, Fathi Bachagha à fait le déplacement à Benghazi où il a rencontré Haftar. S’agit-il d’un rapprochement entre deux « frères ennemis » ?
Fathi Bachagha et l’autre candidat aux présidentielles, Abdulhamid Al-Dabaiba (originaire de Misrata, et actuel chef du gouvernement d’unité nationale, ndlr) représentent la bourgeoisie de Misrata et sont en concurrence. Apparemment, il y a un clivage au sein de cette bourgeoisie, et Bachagha veut ouvrir d'autres perspectives avec l’Est.
À votre avis, comment instaurer une paix durable en Libye ?
Avant de passer aux élections, il faut d’abord une conférence pour aboutir à une réconciliation nationale, à un compromis. Ensuite, il faut construire un État avec une armée et une police réunifiées.
Je proposerais aux Libyens un gouvernement de coalition nationale, même éternelle, à la suisse. La Suisse, depuis 1959, a choisi la formule magique, ça veut dire il n'y a pas d’opposition : tous ceux qui gagnent aux élections parlementaires gouvernent, et la gauche et la droite gouvernent ensemble en Suisse depuis 1959. Concernant les Libyens, c’est la même chose. Certes, le pouvoir est un gâteau, le pétrole est un enjeu pour les forces étrangères.

24/12/2021

Agriculture

Partenariat pour professionnaliser la filière laitière tunisienne

L’Allemagne accompagnera la Tunisie dans la professionnalisation de la chaîne de valeur de la filière du lait.

Crédit photo: Rainer Jensen/dpa

Ce partenariat entre la Tunisie et l'Allemagne porte notamment sur la préservation des ressources naturelles et l’adaptation au changement climatique.

L’Allemagne accompagnera la Tunisie dans la professionnalisation de la chaîne de valeur de la filière du lait, et l’augmentation de la productivité et des revenus des éleveurs tunisiens. Une convention en la matière a été signée entre l’Agence allemande de coopération internationale (GIZ) et deux institutions publiques tunisiennes : l’Agence de Promotion des Investissements Agricoles (APIA) et l’Office de l’Élevage et des Pâturages (OEP).
Ce partenariat porte sur la préservation des ressources naturelles, l’adaptation au changement climatique, l’organisation et la gouvernance de la filière, le renforcement des compétences et l’utilisation des solutions digitales pour un meilleur suivi des éleveurs, a annoncé l’APIA. Selon la GIZ, l’objectif est d'améliorer la situation socio-économique des petits exploitants agricoles dans les zones rurales grâce à des innovations durables visant à augmenter la productivité et les revenus agricoles.
Le partenariat s'inscrit dans le cadre du projet « Innovations pour l'Agriculture et l'Agroalimentaire » (IAAA) mis en œuvre en Tunisie dans le cadre du « Programme global Centres d'innovation verte pour le secteur agroalimentaire » de la GIZ. Ce programme, mis en œuvre entre 2014 et 2023, concerne 14 pays africains (Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Côte d’Ivoire, Éthiopie, Ghana, Kenya, Malawi, Mali, Mozambique, Nigeria, Togo, Tunisie, Zambie) et l’Inde.

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