06/21/2024
La Douleur des Amours Impossibles
Ah, les amours impossibles. Ces histoires d'amour qu'on regarde souvent dans les films, mais qui, pour nous, deviennent une réalité cruelle. Pour quelqu'un avec le TDAH, aimer peut être comme construire un château de cartes dans une tempête.
Imagine-toi, les bras remplis d’idées, de rêves et d’espoirs, mais sans mode d’emploi pour les assembler correctement. Chaque geste, chaque mot, chaque action devient une pièce d’un puzzle qu’on ne sait pas toujours comment compléter. On veut bien faire, on veut aimer avec tout notre cœur, mais souvent, on se retrouve à démolir ce qu’on essaye de construire.
La douleur de ces amours perdus est souvent amplifiée par la conscience aiguë de nos erreurs. On se rappelle de chaque moment où on a été trop intense, trop distrait, ou trop imprévisible. Chaque bâti mal aligné, chaque brique de tendresse posée de travers, nous rappelle qu’on a contribué à l’effondrement de ce qu’on essayait de bâtir.
Aimer avec le TDAH, c’est souvent naviguer sans boussole. On veut faire plaisir, on veut que ça fonctionne, mais notre esprit bondissant nous joue des tours. On oublie des dates importantes, on change de plan à la dernière minute, on parle sans réfléchir. Et chaque faux pas est une pierre supplémentaire sur le chemin de la séparation.
Mais il y a aussi une beauté dans cette douleur. Elle nous rappelle notre humanité, notre capacité à ressentir profondément, à aimer avec une intensité que peu peuvent comprendre. Ces amours impossibles, bien que douloureux, nous enseignent des leçons précieuses sur nous-mêmes et sur la manière dont nous interagissons avec le monde.
Alors oui, la douleur des amours impossibles est réelle et parfois accablante. Mais chaque brique mal posée, chaque château de cartes effondré, nous rapproche un peu plus de la compréhension de notre propre cœur. Et peut-être, un jour, on trouvera quelqu'un qui saura voir au-delà de notre chaos, et avec qui on pourra construire quelque chose de solide et de beau, une brique à la fois.