01/12/2025
💙💕𝐌𝐞𝐬 𝐠𝐫𝐨𝐬𝐬𝐞𝐬𝐬𝐞𝐬 𝐞𝐭 𝐦𝐨𝐧 𝐫𝐨̂𝐥𝐞 𝐝𝐞 𝐦𝐞̀𝐫𝐞!🙏
(Texte écrit en 2016 sur lequel je suis retombée ce matin. Toujours d'actualité)
Ce fut une période de ma vie, être enceinte, où bien des émotions se bousculaient, comme bien des femmes : peurs, insécurités, espoir, connexion...
J'ai adoré être enceinte.
J'aurais passé mon temps à laisser mes mains sur mon ventre pour sentir bouger cette vie qui n'arrêtait pas de faire des vagues en moi.
J'ai senti une connexion puissante avec ces 2 âmes que j'ai porté. Je leur parlais, je les ressentais à un niveau très élevé.
Le livre "Les 9 marches" de Daniel Maurois m'a aidé énormément à comprendre le processus d'incarnation de l'âme : les choix de l'âme, comment les parents sont choisi, le milieu géographique, la préparation avec les guides, la façon dont l'âme du bébé communique avec les parents, etc.
À ma 2e grossesse, mes connaissances du monde de l'âme étaient plus étoffées, j'étais encore plus à l'écoute. J'ai donc eu un merveilleux cadeau : j'ai su exactement le moment de la conception. C'était une certitude car j'ai vécu ce soir-là une expérience énergétique hors du commun : le temps s'est arrêté.
J'étais comme dans un autre état vibratoire qui faisait que je me sentais hors du temps. Ce fut fascinant comme expérience.
Mais pour moi, le plus difficile était à venir.
J'ai toujours eu au plus profond de moi un besoin énorme de liberté. Et qui dit enfants, dit beaucoup moins de temps pour soi.
Un medium m'a dit un jour : si tu étais née à une autre époque, tu n'aurais pas eu d'enfants. Et il avait raison.
Pour ne pas perdre l'amour de mon conjoint, pour plaire à nos familles, parce que je ne m'aimais pas assez, que je n'avais pas confiance en moi, j'ai accepté quelque chose qui allait à l'encontre de ce que je désirais.
Dans les mois et les années qui ont suivi, j'ai donc vécu l'incompréhension et le jugement de mon conjoint et de ma belle-famille car je n'avais pas la fibre maternelle aussi développée que bien des femmes.
Oh, j'aurais donné ma vie pour mes enfants, leur sécurité était importante, mais je ne ressentais aucun accomplissement à être mère. Au contraire, je me sentais enchainée, je sentais que je n'existais plus comme individu, mais que je n'existais que pour combler les besoins de mes enfants. Et tout ça devient un cercle vicieux.
J'entendais ces mères dire en parlant de leur enfant : j'ai si hâte de le retrouver, il me manque. Et chaque fois que j'entendais cela, je me jugeais et me tapais sur la tête car moi je ne ressentais pas cela. Je me trouvais donc anormale, méchante, sans coeur.
Aujourd'hui, je sais qu'il n'y a rien pour rien dans la vie. J'ai consenti à accueillir ces 2 âmes, un contrat a été prit. Nous avions donc des choses à vivre, à régler, tous les trois. J'ai entre autre pu mieux comprendre ma mère, en était moi-même mère. Et il est certain que j'ai vécu à certains moments, des moments magiques avec mes enfants. On apprend énormément sur soi, en ayant des enfants. Et on se trouve des forces et un courage que l'on ne soupçonnait pas, car ils nous poussent à nous améliorer sans cesse.
Ça m'a énormément aidé également avec ma clientèle, à comprendre cette réalité.
Lorsque le père de mes enfants est décédé il y a 2 ans, me laissant seule avec mes 2 gars de 13 et 15 ans, j'ai eu tellement peur de toute cette responsabilité qui était maintenant sur mes épaules.
Un soir je lui ai parlé, en pleurant et il m'a dit : "tu as tout ce qu'il faut, fais-toi confiance, moi j'ai confiance en toi." Et cela m'a fait un bien énorme, qu'il ait confiance en moi. Ça m'a permis de faire tout ce qu'il fallait pour prendre soin de moi et d'eux. Ça m'a poussé à consulter, à prendre un temps d'arrêt, pour me recentrer, et voir ce dont j'avais besoin, et quels outils étaient bons pour moi.
Derrière chaque épreuve, il y a un cadeau caché. Il faut simplement être à l'écoute, prendre du recul, pour le voir. Tout a un sens. Tout est là pour qu'on s'aime de plus en plus, pour qu'on prenne soin de soi, qu'on se recentre, qu'on revoit nos priorités, nos besoins, qu'on se pardonne, qu'on soit doux avec soi. Amour, amour, toujours l'amour.
Voilà, c'était un peu plus de moi. Si je m'ouvre ainsi à vous, c'est que je sais que certains se retrouveront dans ce que j'ai écris, dans ce que j'ai vécu et j'espère qu'ainsi ils se pardonneront d'avoir été si durs avec eux.
Il n'y a personne de méchant sur Terre, que des souffrants. N'oubliez jamais cela. Si vous vous ne vous respectez pas, les autres ne le feront pas à votre place. Tout part de soi.
Namaste chers amis!
Lucie Ratté
Maître Reiki Usui et Lightarian
Sage-Femme de l'Ame
www.lucieratte.com