Capauxdiamants

Capauxdiamants Adresse postale : C.P. 26 Haute-ville, Québec QC G1R 4M8

01/06/2025

Cette année marquera le 400e de l’arrivée des Jésuites à Québec le 15 juin 1625.
Rappelons qu’ils sont déjà présents dès 1611 en Acadie.

Les Récollets, déjà présents depuis 1615 à Québec, ne peuvent assurer leur ministère spirituel car ils sont trop peu nombreux pour la grandeur et l’espace éloignés des lieux à desservir, et la compagnie des marchands qui les pourvoit va bientôt cesser de les aider. Ils ne peuvent donc faire venir d’autres membres de leur communauté n’ayant pas les ressources pour subvenir à leurs besoins.
Ils vont donc faire appel à la Compagnie de Jésus.
Ce ne se fera pas sans heurts ni déboires cependant. Nous vous en parlerons bientôt dans un billet particulier.

Rappelons simplement que les jésuites sont les membres de l'ordre religieux catholique masculin de la Compagnie de Jésus fondée en 1540 par Ignace de Loyola à Paris. Leur mission est de se mettre au service de l’Eglise catholique et particulièrement s’orienter vers l'évangélisation, la justice sociale et l'éducation.

Contemporains et étroitement liés à Samuel de Champlain, les Jésuites ont laissé de nombreux récits également sur leurs missions avec les autochtones dans le but de les évangéliser.
Nous nous servirons de leurs récits quelques fois sur cette page pour mettre de l’avant l’époque de Samuel de Champlain en Amérique du Nord. Car, tout comme Champlain et les Récollets, ils sont d’excellents ethnographes, anthropologues et explorateurs au-delà de leur mission principale.

📸 Missionnaire jésuite au XVIIe siècle - Henri Beau (1863-1949) source: Bibliothèque et Archives Canada

01/06/2025

En 2024, Paul-Émile Borduas (1905-1960) a été désigné personnage historique national dans le cadre du Programme national de commémoration historique de Parcs Canada. Cette désignation reconnait que l'artiste a profondément marqué la scène artistique et culturelle au cours de sa carrière. Pionnier de l'art abstrait et l'un des chefs de file du mouvement d'avant-garde au Canada, il est l'auteur principal du Refus global des Automatistes.

Au Québec, Le prix Paul-Émile-Borduas est d'ailleurs la plus haute distinction attribuée à une personne pour sa contribution remarquable aux domaines des arts visuels, des métiers d’art ou des arts numériques.

🖼 Voyez une partie de ses œuvres dans la collection MNBAQ: https://collections.mnbaq.org/fr/album/2206

01/06/2025

Dimanche 19 janvier 2025 à 14h00

Conférence: « Une riche histoire multimillénaire: La présence autochtone dans la vallée du Saint-Laurent» par Roland Tremblay

Quand les premiers Européens explorent puis colonisent la vallée du Saint-Laurent aux XVIe et XVIIe siècles, ils s'insèrent dans un univers culturel très diversifié et très ancien. Les groupes autochtones présents y ont des racines complexes et très profondes dont l'archéologie permet de dévoiler certains éléments insoupçonnés. Notre présentation fera un petit tour d'horizon de l'état actuel de nos connaissances sur l'origine, la chronologie et la diversité culturelle qui a formé l'occupation humaine autochtone de ce secteur du continent, en se basant sur les données archéologiques les plus à jour.

Roland Tremblay est un archéologue préhistorien ayant 35 ans d'expérience comme maître d'œuvre ou participant au sein de projets variés. Il a une expertise dans différents contextes régionaux et chronologiques, tant sur le terrain qu'au laboratoire. Ses champs d'intérêt concernent notamment l'occupation iroquoienne de la vallée du Saint-Laurent et la transformation de la culture matérielle autochtone au contact avec la société européenne. Il est auteur de nombreuses publications, dont l’ouvrage Les Iroquoiens du Saint-Laurent, paru aux Éditions de l’Homme en 2006. Il a travaillé régulièrement sur des projets archéologiques sur l'île de Montréal, dont sur la redécouverte du site Dawson en 2016 et sa fouille jusqu'en 2019. Et à l'automne 2024, il a dirigé le volet préhistorique sur de nouvelles interventions au site de la place Royale dans le Vieux-Montréal.

Gratuit

Réservations (Eventbrite) – 25 billets disponibles à partir du 23 décembre 2024: https://www.eventbrite.ca/e/presence-autochtone-dans-la-vallee-du-saint-laurent-19-janvier-2025-14h-tickets-1096467647249

15 billets disponibles le jour même de la conférence pour les entrées libres.

Maison du Pressoir
10865, rue du Pressoir
(514) 280-6783
[email protected]

La Maison du Pressoir est animée par la Société d’histoire d’Ahuntsic-Cartierville

01/06/2025
01/06/2025

6 JANVIER - ON FÊTE LES ROIS!

Noël et le jour de l'An sont passés mais les fêtes ne sont pas complètement terminées car aujourd'hui, jour de l'Épiphanie, on fête les Rois.

Voici ce qu'en dit le Réseau de diffusion des archives du Québec : «Jusqu'aux années 1960 au Québec, l'Épiphanie est une fête d'obligation importante. Selon les familles, la journée du 6 janvier est aussi l'occasion d'un repas appelé souper des Rois au cours duquel il est d'usage de déguster un gâteau spécial. Ce gâteau des Rois ou galette cache habituellement un pois et une fève qui, une fois repérés, servent à élire un roi et une reine d'un jour.

On ne sait trop d'où vient ce gâteau ou cette galette mais l'hypothèse la plus plausible est en lien avec la symbolique de sa forme et de sa couleur. Selon les recettes traditionnelles, le gâteau ou galette des Rois a une forme ronde, généralement plate et est de couleur jaune dorée, sorte de rappel des coutumes païennes autour du solstice d'hiver (soleil) et du cadeau offert par l'un des Rois mages (or).

La coutume de l'élection des Rois est très populaire en France et c'est probablement par cette filière qu'elle s'est transmise jusqu'en Amérique. Sa première apparition en France remonte au XIVe siècle puis elle prend une grande expansion à partir du XVIIe siècle.

Si au Québec l'aspect religieux de la fête des Rois est en perte de vitesse, la coutume de manger la galette persiste. On trouve en effet sur le marché à cette période plusieurs types de gâteaux pour célébrer les Rois. Dans plusieurs pays, l'Épiphanie marque l'apothéose des célébrations des Fêtes. À l'instar de Jésus qui reçoit les offrandes des Mages, des enfants du Mexique et d'Espagne, d'Allemagne ou de Russie doivent attendre le 6 janvier pour recevoir leurs cadeaux. Pour ces peuples, la coutume d'offrir des cadeaux le 6 janvier est davantage en lien avec les traditions chrétiennes d'Orient.»

Source : http://rdaq.banq.qc.ca

Illustration : Archives de la Côte-du-Sud, dessin d'Edmond-Joseph Massicotte

01/06/2025
01/02/2025

PRÊTS POUR LES FROIDS DE JANVIER?

Si la fin du mois de décembre a connu une température particulièrement clémente, janvier devrait reprendre ses droits avec un thermomètre affichant probablement des -10 et -15°C la semaine prochaine.

Mais M. Émile Bouchard de Saint-Nérée de Bellechasse avait prévu le coup en 1902. On peut imaginer la somme de travail déployée pour arriver à ce résultat.

Cette scène était généralisée dans les campagnes autrefois avant l'arrivée de l'électricité mais plusieurs ont conservé ou sont revenus à ce moyen de chauffer leur demeure.

En faites-vous partie?

Source : Journal Le Peuple-Courrier, 29 décembre 1982

01/02/2025

REGARD SUR LA PLACE D’ARMES

Situé au cœur du centre-ville, dans le quadrilatère des rues Loring, du Pont, Heriot et du parc Woodyatt, le stationnement public de la place d’Armes est aménagé comme son nom l’indique sur le site de l’ancien champ de manœuvres militaires de la colonie, un lieu historique au passé méconnu dont l’occupation remonte au début du dix-neuvième siècle, à l’époque de la fondation de Drummondville.

À la fin de la guerre de 1812-1814, qui oppose les États-Unis à la Grande-Bretagne, la Couronne britannique invite les soldats et les officiers licenciés à s'établir dans les cantons du bas Saint-François. Le surintendant désigné de la colonie à naître est Frederick George Heriot, un jeune officier ambitieux s’étant distingué lors du conflit anglo-américain.

Le 29 juin 1815, après une brève reconnaissance du terrain, le lieutenant-colonel Heriot aborde aux îles de l'actuel parc Woodyatt avec d’anciens compagnons d’armes dans le but de fonder un établissement militaire aux abords de la rivière Saint-François. Le chef-lieu sera plus t**d connu sous le nom de Drummondville. Sans t**der, sur le coteau surplombant les îles, le fondateur fait construire trois baraques en bois où sont entreposés les outils, les vivres, la poudre et les armes. Ces casernes rudimentaires tiennent aussi lieu de chapelle multiconfessionnelle, d’école, de cour de justice et de dortoir aux colons-soldats en attente d'un lopin de terre à défricher dans l’arrière-pays. Ainsi naît la place d'Armes. L’établissement couvre alors une surface de quatre mille mètres carrés, dont la portion nord-est fait office de champ de manœuvres.

De nouvelles troupes démobilisées se joignent au noyau initial en 1816. En tout, plus de deux cent soixante vétérans foulent le sol de la place d’Armes et s’y installent temporairement avant de s’établir sur le lot qui leur a été concédé dans le canton de Grantham, de Wickham ou de Durham. Plusieurs arrivent dans la colonie avec femme et enfants. Issus de diverses unités de combat de l’armée britannique, dont le 49e Régiment d’infanterie, le 4e Bataillon royal, le Corps des Voltigeurs canadiens et les Régiments suisses de Meuron et de Watteville, les pionniers de la région sont Anglais, Écossais, Irlandais, Suisses, Italiens, Allemands, Espagnols, Polonais et Français.

En établissant des guerriers habiles à combattre et faciles à mobiliser dans les cantons du bas Saint-François, l'administration britannique se donne à la fois les moyens de défendre à peu de frais l'un des accès à la vallée du Saint-Laurent tout en amorçant la mise en valeur des terres incultes arpentées dans la région peu après la Conquête. S’installer à demeure et cultiver le sol exigeant temps et efforts, les anciens soldats de Sa Majesté délaissent progressivement les armes pour les instruments agricoles. La colonie conserve néanmoins son cachet militaire durant ses premières décennies d’existence avec son champ de manœuvres, sa milice et sa toponymie rappelant la mémoire des braves de 1812.

Le grand brasier de 1826, toutefois, consume les trois baraques en bois à l’origine de la colonie et lui arrache un fragment de son identité, de même que 500 fusils appartenant à la milice locale. Ces bâtiments sont peu après reconstruits sur la place d’Armes, mais dédiés à des usages différents. L’un sert exclusivement d’école, l’autre de presbytère anglican. Le dépôt d’armes renouvelé conserve quant à lui sa vocation initiale et son utilisation s’intensifie durant les Rébellions de 1837-1838, alors que le colonel Heriot est chargé de lever douze compagnies de volontaires destinés à surveiller les déplacements des patriotes dans les comtés de Drummond, de Sherbrooke et de Stanstead.

La révolte terminée en 1839 et la paix garantie dans les cantons, les hommes de fer de Heriot troquent à nouveau leurs fusils pour des pioches et la place d'Armes perd graduellement sa fonction militaire. Au fil des ans, l'école et le presbytère érigés en front sur la rue Heriot cèdent la place à des immeubles commerciaux, alors que l'espace jadis utilisé comme champ de manœuvres est réaménagé en stationnement public.

Le paysage urbain ne laisse plus deviner aujourd’hui l’importance de ce lieu historique, le temps ayant profité de l’engouement de l’industrialisation et de la modernité pour en faire oublier toutes les traces. Les bâtiments en brique, les trottoirs en béton et le vaste plancher en asphalte réservé aux voitures ont quant à eux enfermé les vestiges restants dans un écrin de bitume. Heureusement, les recherches historiques permettent de se rappeler l’essentiel.

Un article de la Société d'histoire de Drummond signé par Martin Bergevin.

01/01/2025


Il fut une époque, où tôt le matin du jour de l’an, avec une certaine fébrilité, les enfants s’agenouillaient en cercle devant leur père. L’ainé(e) de la famille s’approchant pour demander, au nom de tous ses frères et sœurs, sa bénédiction. Le père levait alors les mains au-dessus de sa famille pour, d’un signe de croix, les bénir.

Même une fois devenus parents eux-mêmes, les enfants s’assuraient de revenir à la maison familiale pour recevoir cette bénédiction. Habituellement solennelle et souvent un peu maladroite, courte ou longue, elle était toujours effectuée avec bienveillance.
En l’absence de la figure paternelle, certaines familles se tournaient vers la mère pour recevoir la bénédiction. Ainsi, la tradition se perpétuait et la famille était bénie pour l’année.

En terminant, cette tradition s’est transformée passant de la bénédiction officielle aux vœux chaleureux de la part des parents à leurs enfants et famille, leur souhaitant ainsi le bien-être, le bonheur, la paix et la santé pour l’année débutante.

Nous en profitons pour vous souhaiter une belle et heureuse année 2025.

01/01/2025

Chronique mensuelle 🔥🏂 | Winter Life in Canada – Skating in the Club house, Quebec, 1853

Le patin a beau exister depuis longtemps – on a patiné sur des os bien avant de le faire sur des lames, notamment en Scandinavie –, la mode du patinage n’a commencé à se répandre qu’au XIXe siècle au Canada, essentiellement grâce aux Britanniques. Sitôt débarqué au pays, ce nouveau loisir a connu un succès instantané. Notre climat et ses glaces naturelles y ont sûrement contribué. Mais on aurait tort d’oublier le rôle crucial qu’ont joué les premiers clubs de patins canadiens, les fameux skating clubs.

C’est d’ailleurs au Skating club de Québec qu’on doit la première patinoire intérieure au pays. Érigé sur le quai de la Reine, en 1851, cet aréna de bois aux airs de grange ou de saloon pouvait sembler modeste avec ses 18 m de large sur 46 de long. Quand on pense aux températures glaciales de nos hivers, on se dit que les habitués ont tout de même dû apprécier s’y sentir à l’abri du vent, même si, apparemment, c’est surtout pour protéger la glace qu’on l’avait construit ! On évitait ainsi de voir la glace se détériorer sous l’effet de la pluie, du soleil ou du vent, ou ensevelie sous une épaisse couche de neige.

Pour les patineurs du temps, l’entretien de la glace était un gros irritant. Or, Québec faisait déjà partie des régions les plus enneigées au pays. La tenue des patineuses de cette image, des robes portées aux genoux sur de larges pantalons bouffants, vous a peut-être frappés. Des journalistes de passage à Québec la décrivaient comme un « Bloomer costume », du nom d’Amelia Bloomer. Cette féministe américaine avait tenté d’en répandre l’usage dès 1851, alors que le pantalon était strictement réservé aux hommes et que les jupes des dames devaient recouvrir leurs chevilles. Cette image, qui remonte à 1853, semble prouver que nos patineuses se sont démarquées par leur côté avant-gardiste dès les débuts du patin au pays.

Texte de : Catherine Lachaussée, Journaliste spécialisée en histoire

📷 Archives de la Ville de Québec CI-N0098-N009863

12/31/2024

Les Musées d'histoire de Montréal vous souhaitent une très belle année 2025! Même si l'histoire et le patrimoine sont forcément influencés par les courants de pensée et de vie de notre présent, les Musées d'histoire, comme le Festival d'histoire, sont là pour porter à votre attention des tranches de vie passées, des objets surprenants, et rappeler les faits et gestes de bien des gens qui, comme nous, essayaient de vivre pleinement leur vie en réalisant des grandes, ou des petites actions, et ainsi laisser leur marque.

Illustration : Montréal, été1642, Francis Back, 1991, Musée des Hospitalières de l’Hôtel-Dieu de Montréal © Raphaëlle et Félix Back

12/31/2024

C’est avec le dessin de la Chasse-galerie sous forme de canot volant, qu’il exécuta à la demande de l’auteur et journaliste Honoré Beaugrand pour agrémenter le conte du jour de l’An du même nom, publié dans la Patrie du 31 décembre 1891, que la carrière internationale de l’illustrateur Henri Julien prit son envol : en effet, en 1892, le Century Illustrated Magazine de New York diffusa cette illustration avec une version anglaise du récit de Beaugrand.

📕 Biographie d'Honoré Beaugrand (écrite par François Ricard et publiée en 1994) : https://www.biographi.ca/fr/bio/beaugrand_honore_13F.html

📕 Biographie d'Henri Julien (écrite par Nicole Guilbault et publiée en 1994) : https://www.biographi.ca/fr/bio/julien_henri_13F.html

🖼 Musée national des beaux-arts du Québec (MNBAQ)

A nos lectrices et à nos lecteurs nous voulons offrir nos meilleurs voeux de santé,paix,prosperité pour 2025.En avril ,l...
12/30/2024

A nos lectrices et à nos lecteurs nous voulons offrir nos meilleurs voeux de santé,paix,prosperité pour 2025.
En avril ,la r***e aura 40 ans.Pour poursuivre notre mission nous avons besoin de votre appui.Ce dernier peut prendre plusieurs formes;ABONNEMENT:ACHAT DE NUMÉROS:DONS EN ARGENT(recus pour fin d'impôt) etc.
Rien de plus facile :tel;656-5040 ou capauxdiamants.org

12/29/2024

DES HOCKEYEURS AGUERRIS À TOURVILLE!

Voici les hockeyeurs de la municipalité de Tourville pour la saison 1961-1962 où l'on retrouve, entre autres, les Anctil, Bélanger, Caron, Ouellet, Pelletier et Saint-Pierre.

L'OTJ de la municipalité est bien identifiée sur les vestes à gauche et à droite. Sur les autres gilets nous pouvons lire Guy Bélanger, distributeur Esso Imperial ainsi que Lord et frères.

Des souvenirs de ces parties ou de ces joueurs?

Photographie : Archives de la Côte-du-Sud, fonds Raymond Boutet

12/29/2024

Oublier. Effacer. Voilà où nous en sommes. La mémoire, dans sa fuite silencieuse, se dissout dans les tumultes de la modernité, là où l’urgence étouffe la profondeur. Ce n’est pas simplement un pas…

12/29/2024

Adresse

3, Rue De La Vieille-Université, Bureau 212
Quebec, QC
G1R5K1

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