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Dimanche 21 juillet de 9 h à midi sur ckrl.qc.ca et au 89,1 FM à Québec, l'émission CONTINUO dont voici un aperçu des CD...
07/20/2024

Dimanche 21 juillet de 9 h à midi sur ckrl.qc.ca et au 89,1 FM à Québec, l'émission CONTINUO dont voici un aperçu des CD présentés

LIBÉRATION 12 juillet 2024
07/12/2024

LIBÉRATION 12 juillet 2024

07/10/2024
07/10/2024
L’extrême droite n’existe pasJean-François Nadeau LE DEVOIR 2 juillet 2024Lorsqu’il débarque à Montréal en 1937 pour exp...
07/02/2024

L’extrême droite n’existe pas

Jean-François Nadeau LE DEVOIR 2 juillet 2024

Lorsqu’il débarque à Montréal en 1937 pour exposer les dangers de la montée du fascisme dans le monde, l’écrivain André Malraux raconte, à ceux qui viennent l’écouter, comment un avion de son escadrille a été abattu en Espagne. Il parle de la nécessité de combattre, « pour le peuple et pour un idéal de dignité humaine ». Il fait, au passage, l’éloge de Norman Bethune, ce docteur qu’incarna Donald Sutherland au cinéma, à qui l’on doit des avancées en médecine.

Le Devoir, dans ses pages de l’époque, considère l’auteur de La condition humaine, prix Goncourt 1933, comme un vulgaire propagandiste. Les auditoires de Malraux sont à majorité anglophones, écrit Le Devoir, comme si cela discréditait sa pensée. Le quotidien Le Canada, qui assiste aux mêmes événements, offre un compte rendu différent.

Nous le savons aujourd’hui : devant la montée de l’extrême droite en Europe, qui gronde dans l’Espagne de Franco comme une répétition générale du pire, André Malraux ne se trompe pas sur la nécessité de combattre le fascisme.

Le monde canadien-français que Malraux découvre, il en parle, dans un discours prononcé à Madrid, le 7 juillet 1937. « Dans un pays des plus pauvres, plutôt dans une des contrées les plus pauvres, qui ressemble tant à l’Espagne, au Canada français où se trouvent la même misère et le même courage, j’ai parlé pour l’Espagne. » Malraux raconte encore comment un simple ouvrier canadien-français lui offrit sa montre, sa seule richesse, pour financer la lutte contre la montée de l’extrême droite.

Dans cette société canadienne-française que connaissent mes grands-parents, les revendications sociales et politiques s’accumulent en un terrible fatras. Au milieu d’une crise générale, comment s’en sortir ? Le monde d’en bas se trouve écrasé par ceux d’en haut. Pour remédier aux faiblesses du système politique dont ils font les frais, plusieurs souscrivent à l’idée de l’affaiblir davantage, au nom d’élucubrations qui montrent du doigt des boucs émissaires.

Toute ressemblance avec ce passé, il est interdit de la noter, professent aujourd’hui les nouveaux administrateurs des mêmes vieilles peurs et des mêmes vieux ressentiments qu’autrefois. Ceux-là mêmes qui affirment que l’extrême droite n’existe pas, malgré des évidences qui nous préviennent du contraire, voient en revanche poindre partout, à les en croire, les doigts crochus de mouvements de gauche.

Les néofascistes cavalcadent de nouveau, en toute liberté, dans les prairies décomplexées de la haine des étrangers et des minorités. Ils chevauchent des rhétoriques usées, où il est toujours question de culture et de civilisation, comme s’il s’agissait de statues de marbre immuables. Ils préconisent des mesures coercitives, le renforcement des pouvoirs exécutifs. Leurs mots servent à labourer un champ de bataille plutôt qu’à cultiver un espace commun. Mais surtout, n’allez pas dire que leur idéologie, leurs obsessions d’une régénération chantée sur des airs identitaires, leur volonté de stigmatiser des minorités, c’est du déjà vu, du déjà connu ! « La plus belle des ruses du Diable est de vous persuader qu’il n’existe pas », écrivait Baudelaire.

En mai dernier, les partis d’extrême droite se sont rassemblés à Madrid, à l’invitation du parti ultranationaliste Vox. À la tribune se sont succédé la cheffe de file du Rassemblement national (RN) français, Marine Le Pen, le déjanté président argentin Javier Milei, lequel est désormais appuyé par le milliardaire Elon Musk, ou encore André Ventura, le dirigeant du parti ultranationaliste portugais Chega. Les voix de la première ministre italienne, Giorgia Meloni, du premier ministre hongrois, Viktor Orbán, ainsi que d’autres figures de la droite radicale se sont aussi fait entendre. Tous clament combattre les mêmes ennemis : les minorités, les immigrants, les étrangers, les mouvements sociaux. Vladimir Poutine, après tout, ne ressemble-t-il pas beaucoup, par plusieurs aspects, à ces gens-là ?

En voyant la Bolivie échapper, la semaine dernière, à un coup d’État, comment ne pas penser à l’assaut du Capitole aux États-Unis, le 6 janvier 2021, alors que Donald Trump, malgré ses mensonges en série, risque bel et bien de revenir à la tête du pays ? Cette situation mondiale fragile favorise, dans son ombre, la croissance de populismes de toutes sortes. Au Canada, la montée d’un Pierre Poilievre profite en partie d’un contexte mondial délétère pour s’autoriser à multiplier des coups de gu**le dignes, parfois, de chats de ruelle. Du jamais vu, en tout cas.

En France, le RN du clan Le Pen a beau battre des records d’absentéisme au Parlement européen, c’est à lui que l’électorat a confié une large part de sa représentation lors du scrutin du 9 juin. Ces mêmes élus risquent maintenant de faire des gains sans précédent lors du second tour des élections législatives du 7 juillet. Le RN promet de repousser les immigrants, tout en diminuant les taxes sur les carburants, ce qui revient à amputer les revenus de l’État tout en augmentant les profits des compagnies pétrolières. Le RN affiche par ailleurs la volonté d’exonérer les moins de 30 ans d’impôt. Âgé de 28 ans, le président du RN, Jordan Bardella, pourrait ainsi ne pas verser un sou à l’État s’il devient premier ministre, tout comme d’autres jeunes loups fortunés de son entourage. Dans un cadre où l’équité est mise de côté, la nouvelle extrême droite, soutenue par des milliardaires et des possédants, propose dans les faits de prendre le relais du néolibéralisme en assurant le renouvellement de son hégémonie, en profitant d’un moment mortifère où la crise de la démocratie atteint des sommets.

La montée des droites extrêmes témoigne d’un effondrement des systèmes de représentation politiques, dans un déni de démocratie de plus en plus généralisé, à une époque où les politiques néolibérales encouragent au chacun pour soi. Quoi qu’on en dise, les néofascistes et leurs partisans ne représentent pas, devant ce désastre, une menace pour le système, mais son pur produit.

Quand une démocratie est malade, disait Albert Camus, le fascisme se presse volontiers à son chevet. Et ce n’est pas pour prendre de ses nouvelles…

Photo de Ludivine Daoudi, candidate RN dans le Cavados

Dimanche 30 juin sur ckrl.qc.ca, l'émission CONTINUO animé par JY Bernard entre 9 h et midi. Voici l'aperçu des CD progr...
06/29/2024

Dimanche 30 juin sur ckrl.qc.ca, l'émission CONTINUO animé par JY Bernard entre 9 h et midi. Voici l'aperçu des CD programmés

DIMANCHE DE 9 H À MIDI SUR ckrl.qc.ca ou au 89,1 FM à Québec, l'émission CONTINUO animée par JY Bernard. Au programme :
06/08/2024

DIMANCHE DE 9 H À MIDI SUR ckrl.qc.ca ou au 89,1 FM à Québec, l'émission CONTINUO animée par JY Bernard. Au programme :

La cantatrice Marie-Nicole Lemieux ou l’art des grands écartsAu Festival de Saint-Denis, la Québécoise interprétera, pou...
06/05/2024

La cantatrice Marie-Nicole Lemieux ou l’art des grands écarts

Au Festival de Saint-Denis, la Québécoise interprétera, pour la première fois en France, la « Rhapsodie pour alto », de Brahms, le 20 juin. Elle fera, en septembre, l’ouverture de saison de l’Opéra Bastille, à Paris, dans « Falstaff », de Verdi.

Par Marie-Aude Roux (Strasbourg, envoyée spéciale)
LE MONDE 5 juin 2024

« Un café crème, avec de la vraie crème, comme à Vienne ! », se réjouit Marie-Nicole Lemieux, attablée, en cette fin de matinée du 28 mai, au Café Brant, à Strasbourg. La cantatrice québécoise, qui vient de donner un récital à Toulouse, a pris quelques jours de repos dans la capitale alsacienne. Une courte respiration avant de poursuivre à Cologne (Allemagne), puis au Festival de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), où elle interprétera, pour la première fois en France, Rhapsodie pour alto, de Brahms. Suivront, d’ici à la fin du mois de juin, un Gala Belle Epoque au Théâtre des Champs-Elysées, à Paris, puis Les Nuits d’été, de Berlioz, l’un de ses chevaux de bataille, au Festival de Carcassonne. « Je n’étais pas retournée au Capitole depuis ma prise de rôle de Carmen, en 2022, s’anime-t-elle. Il y avait encore le Covid, on faisait des tests tous les jours et je n’avais pas eu le temps de profiter de l’accueil incroyable du public. Et, là, cette joie m’est arrivée en plein visage. »

Le regard de la cantatrice s’embue d’un léger embrun lacrymal, qui allumera plusieurs fois dans ses pupilles le bleu plus vif de l’émotion. Souvenir de la mort de son père, disparu en 2020, évocation des angoisses existentielles qui l’habitent depuis toujours, ou de cette soif vitale de musique depuis l’enfance, qui ne s’étanche que dans la consolation d’œuvres, comme le dernier lied du Chant de la Terre, de Mahler, Der Abschied (« l’adieu ») – « après le combat contre la mort, l’espoir d’un monde de paix et de lumière », dit-elle.

Timbre rare de contralto
La Québécoise s’est imposée en Europe en 2000, après un Premier Prix doublé d’un Prix de lied remportés, à 25 ans, au prestigieux concours Reine Elisabeth, à Bruxelles. Elle a pour elle un timbre rare de contralto, profond, voluptueux, puisé au plus grave de la tessiture féminine. Dans le gosier et l’âme, une musicalité native et quelque chose de gargantuesque, qui n’exclut ni la finesse ni la sensibilité. Marie-Nicole Lemieux a déjà tout d’une wagnérienne. Mais ne le prouvera que vingt ans plus t**d, récemment, magnifique Fricka de L’Or du Rhin et de La Walkyrie, mis en scène par Romeo Castellucci dans le cadre du nouveau « Ring » monté à La Monnaie de Bruxelles, brutalement interrompu. « Mon corps se sent tellement bien dans Wagner, exulte-t-elle. Je chante jusqu’aux orteils, avec une incroyable sensation de plénitude. Il en avait vaguement été question au début de ma carrière, mais cela ne s’était jamais fait. Peut-être parce que j’ai commencé par du baroque. »

C’est en effet avec l’Orlando furioso de Vivaldi que Marie-Nicole Lemieux a conquis son public. D’abord au concert, puis en version scénique, enfin au disque, sous la direction de Jean-Christophe Spinosi, enregistrement qui leur vaudra, en 2005, une Victoire de la musique classique. Programmée dans Vivaldi et Haendel aux côtés de Philippe Jaroussky, de Sandrine Piau ou de sa compatriote Karina Gauvin, « qui vocalisent comme des mitraillettes », la contralto s’est longtemps fait à elle-même des procès en illégitimité. « Je chantais avec l’énergie du désespoir, déclare-t-elle. Cela permet beaucoup de choses, mais ça use ! Je me rassurais en me disant que ce n’était pas moi qui chantais, mais Orlando. Parfois, c’est dans l’adversité que l’on touche les gens. D’autres fois, on est content de soi et ça marche moins bien. »

Marie-Nicole Lemieux se souvient de ce récital Rossini du 24 mars 2017, au Théâtre des Champs-Elysées, où elle avait « craqué » un aigu dans l’air d’Arsace du Semiramide, « In si barbara sciagura ». Beaucoup auraient fait comme si de rien n’était. Elle, elle s’était adressée au public. Terrifiée comme quand elle perdait le sommeil, enfant, à l’idée de compter forcément parmi les réprouvés de ce Jugement dernier que promettait l’Eglise, le dimanche.

« Corps de contrebasse »
Sous les rondeurs voluptueuses d’un corps et l’érotisme magnétique d’une voix, une âme en noir, que la femme blessée dissimule sous d’hilarantes mimiques et des rires en cascade, elle qui attirait l’attention, jeune, en imitant les idoles de la chanson québécoise, de Diane Dufresne à Fabienne Thibeault, en passant, bien sûr, par Céline Dion, dont elle connaît le répertoire par cœur. « J’ai commencé à chanter dans un chœur d’opérette à 5 ans, raconte-t-elle. Mais je me suis toujours sentie attirée par la musique classique. Quelque chose de plus grand, qui m’aspirait. » Si elle avoue avoir été émue en écoutant Mon amour, de Slimane – « un mix entre Khaled et Demis Roussos » – au concours de l’Eurovision, elle sait que chanter Bach, Beethoven ou Mahler confine au spirituel. « Pour moi, l’art n’est pas une question d’ego, de pouvoir, ou l’envie d’être aimé : c’est une mission et un partage », professe-t-elle.

Née le 26 juin 1975 à Dolbeau-Mistassini, au Québec, Marie-Nicole Lemieux descend d’une de ces familles françaises émigrées du Perche vers la Nouvelle-France au XVIIe siècle. Elle a deux frères aînés. Tout le monde chante, à la maison, à l’église, dans les bois, où travaille son père, bûcheron, lequel aime particulièrement les voix de ténor. A l’adolescence, happée par ses études, elle cesse de chanter et en tombe malade. Avec l’assentiment parental, elle décide alors d’entrer aux conservatoires de Chicoutimi, puis de Montréal. « J’ai toujours été baraquée – et très en colère, confesse-t-elle. Très tôt, j’ai souffert de grossophobie, déjà au sein de ma propre famille. Plus t**d, j’aurais pu maigrir. Mais quelque chose se cabrait en moi, refusant le diktat du regard des autres. » La jeune femme ne se mure pas pour autant dans sa corpulence. Elle pratique la danse, le handball, le lancer de poids, fait le grand écart.

Ce « corps de contrebasse » qui empêche l’Icare en elle de monter trop près du Soleil est mentalement un atout. Qu’il dégage sur scène une puissance presque virile ou affiche des grâces de sylphide. Mais il éloigne d’elle certains rôles. Notamment cette Carmen qu’elle a naturellement dans la voix, abordée en 2017 en version de concert au Théâtre des Champs-Elysées, mais qu’aucun directeur d’opéra ne lui proposera à la scène avant 2022. Année où Christophe Ghristi, directeur du Capitole, à Toulouse, rompt la malédiction et l’engage pour la reprise d’une mise en scène de Jean-Louis Grinda, lequel, patron des Chorégies d’Orange, la reprogrammera au Théâtre antique, à l’été 2023, ce dont témoigne une captation réalisée par France Télévisions. « Accepter d’être filmée a été pour moi un exercice d’abnégation totale », assure la musicienne, dont le franc-parler se fait plus précis : « Quand on nous choisit, ce n’est pas pour entrer dans la robe, mais parce que l’on nous veut, nous. Mine de rien, cela m’a sûrement évité d’avoir à travailler avec des personnalités moches. »

Crise terrible
A la voir si vive et rayonnante, si drôle et espiègle, on a du mal à croire que Marie-Nicole Lemieux a failli tout arrêter au moment de la reprise d’après-Covid-19. Une crise terrible. La cantatrice n’a jamais caché que, derrière le succès et la reconnaissance, il y a un prix à payer. « Jusqu’à la pandémie, j’avais toujours considéré que ce que je vivais sur un plateau était plus important que les sacrifices qu’exige ce métier, que j’étais plus heureuse à chanter qu’à ne pas chanter », confie-t-elle. Mais l’arrêt du temps, l’absence de public et l’abandon de la carapace ont réactivé les monstres apprivoisés par vingt années d’une carrière menée sur les plus grandes scènes du monde, à mesure que s’agrégeaient au baroque et au bel canto le grand répertoire italien (Falstaff, Il trovatore et Un ballo in maschera, de Verdi, Gianni Schicchi et Madame Butterfly, de Puccini), l’opéra français (Les Troyens, de Berlioz, Werther, de Massenet, Ariane et Barbe-Bleue, de Dukas, Samson et Dalila, de Saint-Saëns, et, bien sûr, Carmen), sans oublier les grands cycles de mélodies et de lieder.

Le confinement a néanmoins permis à Marie-Nicole Lemieux de retrouver ses racines. « Je vivais en banlieue de Montréal, à Terrebonne, mais je n’étais de nulle part. J’étais en quête de savoir où je mourrais. Je pensais éventuellement à la France, note-t-elle. Et puis la fille de la nature est revenue. Les Canadiens français sont des enfants des forêts, du défrichage. Et c’est là mon territoire. » Marie-Nicole Lemieux, qui sera Mrs Quickly, l’une des trois commères de Windsor du Falstaff de Verdi, présenté en septembre à l’Opéra Bastille, à Paris, rêve désormais de posséder, un jour, dans les montagnes Laurentides, un cheptel de ces vaches pionnières à pattes courtes, dont le lait très crémeux produit le fameux 1608, un fromage vendu à la Laiterie Charlevoix de Baie-Saint-Paul. « Je suis une mystique avec des extases et un corps jouisseur, confirme-t-elle. On ne peut pas chanter et faire de l’opéra, si l’on n’est pas gourmand de tout. »

Concert au Festival de Saint-Denis, basilique de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), le 20 juin à 20 h 30. Festival-saint-denis.com ; Gala Belle Epoque, Théâtre des Champs-Elysées, Paris 8e, le 26 juin à 20 heures. Theatrechampselysees.fr ; Festival de Carcassonne, Théâtre Jean-Deschamps, Carcassonne, le 28 juin à 21 h 30. Festivaldecarcassonne.fr

Berlioz, « Les Nuits d’été ». Ravel, « Shéhérazade ». Saint-Saëns, « Mélodies persanes ».
Avec l’Orchestre philharmonique de Monte-Carlo dirigé par Kazuki Yamada, Erato/Warner Classics.

Marie-Aude Roux (Strasbourg, envoyée spéciale)

06/03/2024
Ce dimanche de 9 h à midi L'émission CONTINUO (ckrl.qc.ca OU AU 89,1 À QUÉBEC) PRÉSENTE :
05/19/2024

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DIMANCHE 19 MAI DE 9 H À MIDI SUR ckrl.qc.ca (ou au FM 89,1 à Québec): 3 heures de musique ancienne animées par Jean-Yve...
05/17/2024

DIMANCHE 19 MAI DE 9 H À MIDI SUR ckrl.qc.ca (ou au FM 89,1 à Québec): 3 heures de musique ancienne animées par Jean-Yves Bernard. Au programme :

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05/17/2024

DIMANCHE 19 MAI SUR ckrl.qc.ca de 9 h à midi (ou sur le FM 89,1 à Québec): 3 heures de musique ancienne. Voici le programme présenté par Jean-Yves Bernard

Kiev Independant today
05/17/2024

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05/15/2024
Face à la Une saturée de mauvaises nouvelles de ce 1er mai sur The Guardian, les mots de Paul Auster
05/01/2024

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THE GUARDIAN 1er mai
05/01/2024

THE GUARDIAN 1er mai

Saudi Arabia activist sentenced to 11 years in prison for ‘support’ of women’s rights   THE GUARDIAN 1er maiManahel al-O...
05/01/2024

Saudi Arabia activist sentenced to 11 years in prison for ‘support’ of women’s rights THE GUARDIAN 1er mai

Manahel al-Otaibi, who promoted female empowerment on social media, was arrested under anti-terror laws
Stephanie Kirchgaessner in Washington

A young women’s rights activist in Saudi Arabia was secretly sentenced to 11 years in prison by an anti-terrorism court after being arrested for “her choice of clothing and support for women’s rights”.

Saudi officials confirmed in a statement to the United Nations high commissioner for human rights that Manahel al-Otaibi was sentenced on 9 January for what the Saudi government called “terrorist offences”.

Al-Otaibi, who was sentenced in a secret hearing before the counter-terrorism court, was found guilty of charges related to a Saudi anti-terror law that criminalises the use of websites to “broadcasts or publishes news, statements, false or malicious rumors, or the like for committing a terrorist crime”.

Al-Otaibi, a certified fitness instructor and artist who frequently promoted female empowerment on her social media accounts, was arrested in November 2022.

Among other charges, Otaibi was accused by Saudi authorities of using a hashtag – translated to – to call for an end to male guardianship rules. Her sister, Fouz al-Otaibi was also accused of not wearing decent clothing but was able to flee Saudi Arabia before her arrest.

Another sister, Maryam, is a known women’s rights advocate who was detained, held, and eventually released in 2017 for protesting guardianship rules.

Amnesty International and ALQST, a rights group, called on Saudi authorities to immediately and unconditionally release al-Otaibi and said her imprisonment “directly contradicts authorities’ narrative of reform and women’s empowerment”.

“With this sentence the Saudi authorities have exposed the hollowness of their much-touted women’s rights reforms in recent years and demonstrated their chilling commitment to silencing peaceful dissent,” said Bissan Fakih, Amnesty International’s campaigner on Saudi Arabia.

Amnesty and ALQST pointed to an irony in Al-Otaibi’s case: the activist had been a vocal supporter of Crown Prince Mohammed bin Salman’s “radical changes”, including the alleged relaxation of dress code for women, and said in a 2019 interview that she felt free to express her views and wear what she likes thanks to the prince’s declarations. She was arrested a few years later.

Otaibi’s social media accounts on X and Snapchat portrayed her as a young and progressive woman who loves fitness, art, yoga, and travel, while also promoting women’s rights.

Rights groups say al-Otaibi has been subjected to severe abuse, beginning with her forcible disappearance for five months from November 2023 to April 2024. Once she was back in contact with her family, she said she was held in solitary confinement and had broken a leg after being subjected to physical abuse. Saudi officials denied the claims.

Her case follows a slew of similar cases in which Saudi women, in particular, have been subjected to draconian sentences for using social media accounts to express themselves. They include women such as Salma al-Shehab, sentenced to 27 years, Fatima al-Shawarbi, sentenced to 30 years, Sukaynah al-Aithan, sentenced to 40 years, and Nourah al-Qahtani, sentenced to 45 years.

Deux chercheuses dénoncent l’approche de Geneviève GuilbaultLA PRESSE 1er maiLa ministre des Transports et de la Mobilit...
05/01/2024

Deux chercheuses dénoncent l’approche de Geneviève Guilbault
LA PRESSE 1er mai
La ministre des Transports et de la Mobilité durable, Geneviève Guilbault, fait preuve d’une « vision des années 1970 » avec son approche du transport collectif, dénoncent deux chercheuses de Polytechnique Montréal. Catherine Morency, titulaire de la Chaire Mobilité, et Brigitte Bouchard-Milord, associée de recherche au même endroit, déconstruisent quatre affirmations de Mme Guilbault en commission parlementaire la semaine dernière.

« Ce n’est pas vrai. C’est exactement ce que le gouvernement a fait en 1990. Il avait un déficit au niveau de son financement, il a pris une partie de ses responsabilités [en transport collectif et en voirie locale] et l’a transférée aux municipalités », affirme Mme Bouchard-Milord. En contrepartie, le gouvernement s’était engagé à « conserver une participation importante dans le financement des dépenses d’investissement des organismes de transports en commun ». Mais « en pratique », si on additionne « les revenus perçus au titre de la taxe sur l’essence et des droits d’immatriculation par Québec et qu’on déduit les dépenses du réseau supérieur », il ne reste qu’environ 5 % de ces revenus par année pour améliorer l’offre de transport collectif.

La question du déficit d’exploitation des sociétés de transport a été au centre des échanges lors de l’étude des crédits budgétaires du ministère des Transports et de la Mobilité durable, la semaine dernière.

« Je suis totalement désespérée. Je ne peux pas croire qu’encore en 2024, il n’y a pas une vision intelligente qui existe du transport. On a une politique de mobilité durable, on sait ce que ça prend pour atteindre nos cibles, on sait que le transport collectif est notre principal outil pour faire la transition dont on a besoin, et rien de ça ne sort », déplore Mme Morency.

« L’État québécois a comme mission de gérer les routes et non pas le transport collectif. »
« Correction », disent les chercheuses, il s’agit d’un choix que l’État québécois a fait, pas d’un fait. « Elle est censée gérer le transport dans sa totalité et avoir une vision québécoise de la mobilité », déplore Catherine Morency.

« La job de la ministre, c’est d’énoncer une vision des transports à l’échelle du Québec. Elle doit se demander : comment je déplace le plus efficacement les biens et les personnes sur le territoire québécois pour minimiser les coûts totaux de transport et minimiser l’ensemble des externalités [comme la pollution] ? Respecter la capacité de payer des citoyens, ce n’est certainement pas leur dire : achetez-vous un char électrique. On n’est pas si niaiseux que ça », dit Mme Morency.

« Il faut trouver d’autres solutions que de juste transférer un déficit au gouvernement, déficit sur lequel le gouvernement n’a aucun contrôle direct parce qu’on n’est absolument pas impliqués dans la gestion des sociétés de transport. »
« On les connaît, les solutions », laisse tomber Catherine Morency. Taxe kilométrique ou indexation de la taxe sur l’essence et des immatriculations, les moyens de hausser les revenus sont étudiés depuis longtemps.

Mais les déficits des sociétés de transport sont également indissociables des choix de Québec, puisque les investissements dans le réseau routier sont en compétition directe avec le transport collectif. Exemple concret : Québec paie pour le prolongement de l’autoroute 19 à Bois-des-Filion et veut y mettre une voie réservée pour le transport collectif. Sauf que « la rentabilité du service n’est absolument pas étudiée », alors que l’autoroute augmente la capacité routière et pourra être empruntée sans péage par les automobilistes. La conséquence : « les sociétés de transport porteront l’odieux du déficit alors que le projet n’est absolument pas conçu pour rentabiliser les investissements publics ou atteindre n’importe quelle autre cible de mobilité durable ».

L’autre problème avec cette vision comptable, note Mme Morency, est que les sociétés de transport offrent un service public qui doit être équitable. « Si on gère ça comme une entreprise privée, tu vas couper les lignes qui ne sont pas rentables. On l’a vu dans le transport collectif interurbain en région », souligne-t-elle.

Or, elles doivent permettre aux gens qui n’ont pas de voiture ou ne peuvent pas conduire « de se déplacer à des heures moins fréquentes, dans des corridors moins fréquents ». « On ne peut pas faire des exercices de comptabilité stupides sur quelque chose qui est un service public », dit-elle.

« Le transport collectif sur un territoire donné est d’abord et avant tout la responsabilité des élus et des gestionnaires du territoire donné, et non pas de l’ensemble des 9 millions de Québécois. »
« Le gouvernement entend bien engloutir des milliards de dollars provenant de partout au Québec dans des projets locaux comme le troisième lien ou le pont de l’île d’Orléans », rétorquent Mmes Morency et Bouchard-Milord.

Autre exemple : les Montréalais paient avec leur taxe foncière pour entretenir un réseau local de rues empruntées par des automobilistes qui n’y vivent pas.

Mais au-delà de ça, la planification du transport collectif devrait se faire à l’échelle du Québec, estiment-elles.

« Aux Pays-Bas, le gouvernement a mis en place une grille de tarification et une continuité des réseaux à l’échelle du territoire. Avec une application, tu peux acheter ton billet local, interurbain, puis ton autre billet local pour aller du point A au point B. Au Québec, ça prend de la patience et du courage pour faire ça », dit Mme Bouchard-Milord. Mais puisque les gens ont souvent besoin de sortir de la ville, « ils finissent par s’acheter un véhicule. Et une fois que tu as ton véhicule dans ton entrée, tu l’utilises pour tes déplacements urbains », ajoute-t-elle.

04/30/2024

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