Journal De Kabylie

Journal De Kabylie Le journal de Kabylie est un acteur médiatique kabyle. Ses contributions peuvent contribuer au développement et à l'épanouissement de la communauté kabyle.
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Le journal de Kabylie est un acteur médiatique kabyle qui ambitionne de jouer un rôle crucial dans la construction d’une société informée, participative et dynamique. Il est une plateforme d’information qui contribue à la préservation, à la promotion et à la diffusion de la culture kabyle, Il servira de voix pour le peuple kabyle en exprimant les préoccupations, les aspirations et les opinions nat

ionales et internationales. Cela peut inclure la couverture des problèmes sociaux, économiques et politiques qui touchent la Kabylie. En fournissant un espace pour le dialogue et le débat, il contribue à la formation d'une opinion publique informée et participative. Il mettra en œuvre des forums où les citoyens peuvent discuter de questions importantes et partager leurs perspectives. Le Journal De Kabylie joue un rôle dans le renforcement de la démocratie en informant les citoyens sur les processus démocratiques, en surveillant les actions des autorités et en favorisant la transparence.

07/29/2024

ACTIVITÉS DE HRDK-HUMAN RIGHTS DEFENSE KABYLIA

La Radio Télévision Kabyle (RTK) a le plaisir de vous présenter une nouvelle émission de « TIMLILIT D UGDUD » animée par Raveh Chérifi.
L'invité de l'émission est Arezqi At Zmenzer qui revient sur les violations des droits humains par le régime algérien en Kabylie et les activités de l'ONG HRDK (Human Rights Defense Kabylia).

La Rédaction RTK
Le 20 juillet 2024

07/25/2024

HRDK - HUMAN RIGHTS DEFENSE KABYLIA
Communiqué du 20 juillet 2024

Rafle de militants kabyles
Les services de répression du régime algérien ont procédé début juillet à une rafle de militants kabyles dans la ville de Vgayet (ex Bejaïa) et sa région en usant de méthodes brutales caractéristiques des forces d’occupation coloniales. Certaines de ces arrestations ont eu lieu dans la nuit du 9 au 10 juillet vers trois heures du matin.
Liste des personnes arrêtées
Maître Sofiane Ouali, Mme Mira Moknache, MM Khoudir Bouchlagheme, Belayel Toufik, Malek Boudjemaa et son fils Mokrane, Benkerrou Ghilas, Achiche Tahar, Salim Bouaaza, le jeune lycéen Yuba Menguellet et son père, Mustapha Akkouche, Hakim Benouchene, Lounes Ghougad, Ferhaten Nadir et son père Ferhaten Boudjemaa, dont deux personnes (Malek Boudjemaa et Khoudir Bouchelaghem) sont d’anciens détenus d’opinion, libérés récemment après avoir purgé une peine de prison de plusieurs années.

Toutes ces personnes, comme les centaines de détenus politiques et d’opinion arbitrairement condamnés sur des dossiers absolument vides, sont des activistes pacifiques qui n’ont pas commis le moindre délit. Ils n’ont fait qu’exprimer publiquement ou sur les réseaux sociaux leur soutien aux détenus politiques ou leur opinion sur la situation qui prévaut en Kabylie, situation marquée par des violations récurrentes et très graves par le régime algérien du droit d’expression, du droit de réunion, du droit de manifester, etc. Même le recueillement sur la tombe d’une personnalité disparue, le chantre de la jeunesse kabyle Matoub Lounès, est criminalisé par le régime algérien.

Le droit à la défense attaqué
Maître Ouali est un grand avocat connu pour son engagement dans la défense des droits humains en Algérie, notamment en ce qui concerne la liberté d’expression. Devant les dérives autoritaires et les condamnations arbitraires par la justice algérienne de citoyens pour leurs opinions politiques, il s’est très vite distingué en assurant la défense de personnes poursuivies par une justice aux ordres du régime, pour des motifs totalement fallacieux et sur des dossiers vides.

Maître Sofiane Ouali s’est engagé dans le Collectif de défense des détenus d’opinion, malgré les intimidations et le harcèlement de la part des services de police algériens qui ont réduit au silence un certain nombre d’avocats et d’autres à se réfugier en Europe. Maître Ouali continue d’exercer son noble métier avec courage et dérange beaucoup les pratiques autoritaires du régime algérien.
D’autres avocats sont harcelés : Me Omar Boussag, membre du collectif de défense des détenus d’opinion, a été condamné par le tribunal d’Oran et Me Toufik Belala est harcelé par la brigade de gendarmerie de Birmandreis (Alger).

L’arrestation et le harcèlement de ces avocats constitue une grave violation du droit à la défense, hautement condamnable.

Brutalité des perquisitions au domicile
Les arrestations sont accompagnées systématiquement de perquisitions au domicile. Ces perquisitions sont opérées par des escouades de gendarmes et de policiers avec une brutalité totalement injustifiée et dont le seul objectif est le maintien du climat de terreur généralisée pour étouffer toute contestation ou critique vis-à-vis du régime.
Délai de garde à vue excessif
La corruption systémique de l’appareil judiciaire algérien, communément appelée « la justice du téléphone », s’étend aux services de police qui ne respectent aucun droit des personnes arrêtées :
- le délai de garde à vue n’est soumis à aucune loi et atteint des durées abusives: 8 jours de garde à vue pour Me Ouali et 11 jours pour Mira Moknache,
- interdiction aux personnes arrêtées de contacter leur avocat ou leurs proches,

- confiscation systématique de leur téléphone portable.
Ces arrestations prennent la forme de prise d’otage et de séquestration comme cela fut le cas de Mme Kamira Nat Sid, co-présidente du Congrès Mondial Amazigh enlevée chez elle et séquestrée pendant plus d’une semaine.

Toutes les conventions et traités violés par le régime algérien
Le régime algérien ne respecte aucune des conventions internationales sur les droits humains et les traités qu’il a ratifiés.

Les services de police et de gendarmerie se comportent comme les Tontons Macoute de triste mémoire qui ont sévi en Haïti sous le régime Duvalier.

Toute activité non contrôlée par le régime est interdite, jusque la vente-dédicace d’un livre. C’est ainsi qu’une descente de police a eu lieu le 29 juin 2024 dans la librairie Gouraya à Vgayet pendant la vente-dédicace du livre « La Kabylie en partage », de Dominique Martre, édité par les éditions Koukou à Alger.

La Kabylie est dans un état de siège permanent depuis plusieurs années. Les condamnations arbitraires d’innocents à de lourdes peines sont quotidiennes.
Soutien de la diaspora

Des rassemblements en soutien aux détenus politiques et d’opinion son organisés par la diaspora kabyle le 21 juillet 2024 à Paris et le 27 juillet 2024 à San Francisco. HRDK-Human Rights Defense Kabylia exprime sa totale adhésion à ces rassemblements.

HRDK dénonce et condamne fermement les pratiques du régime algérien tout en apportant son indéfectible soutien à tous les détenus politiques et d’opinion et aux personnes soumises au harcèlement et au chantage.

HRDK-Human Rights Defense Kabylia alerte la communauté internationale et les instances de défense des droits humains, et notamment les Rapporteurs de l’ONU sur les droits humains et la Cour européenne des droits de l'homme sur les très graves atteintes perpétrées par le régime algérien en Kabylie.

Paris, le 20 juillet 2024
Le Bureau de HRDK

07/18/2024

UNE RÉPRESSION CRIMINELLE S’ABAT SUR LA KABYLIE

La Radio Télévision Kabyle (RTK) vous présente une nouvelle émission de « TIMLILIT D UGDUD » animée par Mas Ravah Chérifi.

Cette émission est consacrée au harcèlement et à la répression criminelle qui s’abattent sur les militants de la cause kabyle, sous le joug du régime colonial algérien et sa dictature militaro-arabo-islamiste.

Les participants ont abordé, notamment, la pratique des signatures sous la contrainte que ce régime utilise dans le but de neutraliser les militants kabyles.

La Rédaction RTK
Le jeudi 18 juillet 2024












07/15/2024

TEBBOUNE SUR LES LIEUX DE SES CRIMES A TIZI-OUZOU

La Radio Télévision Kabyle (RTK) vous présente une nouvelle émission de « TIMLILIT D UGDUD » animée par Mas Ravah Chérifi.

Cette émission est consacrée au décryptage de l’actualité qui a prévalu ces derniers jours en Kabylie.

Les participants ont débattu sur la situation des prisonniers politiques kabyles et le cirque organisé pour la visite de Tebboune à Tizi-Ouzou.

La Rédaction RTK
Le lundi 15 juillet 2024












KABYLE

07/14/2024

LA LANGUE TAMAZIGHT/KABYLE DANS GOOGLE TRADUCTION

La Radio Télévision Kabyle (RTK) vous présente une nouvelle émission de « TIMLILIT D UGDUD » animée par Mas Ravah Chérifi.

Cette émission est consacrée à l’intégration de langue Tamazight/Kabyle dans Google Traduction (Google Translate).

Les participants ont débattu sur les enjeux que présente cet évènement majeur pour les peuples amazighs en général et le peuple kabyle en particulier.

La Rédaction RTK
Le dimanche 14 juillet 2024












KABYLE

07/14/2024
07/14/2024

HUMILIATION DE TEBBOUNE A TIZI-WEZZU

Voilà un prétendu « président de la république » qui, après de nombreux mois d’hésitation et de calculs, réalise enfin l’exploit de se déplacer à 100 km de sa résidence, dans une ville qu’il connaît bien pour y avoir occupé le poste de représentant du régime dans le passé.

Il connaît la ville et ses habitants. Il connaît aussi les Kabyles. Il sait à quel point les Kabyles le honnissent et le vomissent. Et pour cause ! La Kabylie n’a pas connu pires affres de la colonisation que celles qu’elle vit depuis l’intronisation de cette marionnette par les généraux du régime algérien.

La couverture médiatique par une presse totalement soumise par le régime dissimule mal l’échec cuisant de cette sortie à Tizi Wezzu.

Pour les besoins de la kermesse, il aura fallu le recours aux bonnes vieilles méthodes du parti unique. Les manœuvres de manipulation et de falsification apprises dans les bonnes écoles militaires de l’Union soviétique.

Sachant que les Kabyles ne se déplaceraient pas pour accueillir un criminel, le régime recourt d’une part à la menace en adressant aux fonctionnaires de toute la « wilaya » une injonction de se rendre à Tizi Wezzu sous peine de sanctions et d’autre part à l’acheminement de supplétifs en mal d’excursion depuis les régions limitrophes de la Kabylie en réquisitionnant plus d’une centaine de bus pour les transporter.

Malgré les annonces alléchantes de l’inauguration du nouveau stade de Tizi Wezzu et le lancement de la construction d’un nouvel hôpital, les habitants de Tizi Wezzu sont restés chez eux.

Nous avons vu qu’à part les affidés locaux du régime, bien connus des Kabyles, les habitants de Tizi Wezzu ont vaqué à leurs occupations dans l’ignorance totale de la mascarade folklorique tebbounienne. Ils méritent un grand merci.

L’essai sera à nouveau transformé lors de la prochaine mascarade électorale annoncée pour début septembre. Rendez-vous est pris pour le 7 septembre 2024.

Mmis n Wedrar
Tizi Wezzu, le 10 juillet 2024

07/10/2024

LE 2ème DIKTAT DE TEBBOUNE ET LE 4ème 0-VOTE KABYLE

La Radio Télévision Kabyle (RTK) vous présente une nouvelle émission de « TIMLILIT D UGDUD » animée par Mas Ravah Chérifi.

Cette émission est consacrée à la pseudo-élection ou installation de Tebboune pour un second diktat à la présidence coloniale algérienne et le prochain 0-vote kabyle en Kabylie.

Les participants ont débattu sur les dangers que présente cette mascarade électorale sur la Kabylie, et le remake du 4eme 0-vote kabyle, en Kabylie, qui n’est pas concernée, comme d’habitude, par le cinéma de ces élections. Ils ont également alerté sur les provocations de Tebboune qui veut déclarer sa « candidature » à partir de Tizi-Ouzou.

La Rédaction RTK
Le jeudi 11 juillet 2024










07/10/2024

LA KABYLIE EN ÉTAT DE SIÈGE

La marionnette du régime militaro-arabo-islamiste algérien a prévu de se rendre dans la ville de Tizi-Wezzu ce mercredi 10 septembre 2024.

Comme dans toute dictature qui se respecte, la ville a bénéficié gracieusement d’un toilettage impeccable pour montrer au dictateur combien le peuple l’adule. Des forces de police et militaires supplémentaires sont venues renforcer celles déjà présentes et fort nombreuses. Elles sont déployées partout dans la région de Tizi-Wezzu. Les établissements scolaires et les résidences universitaires sont utilisés pour leur hébergement. Les agents des services en civil infiltrent la population, à l’affût du moindre indice pouvant mettre en danger la petite personne du cher « berzidane ».

On ne peut faire dix mètres sans rencontrer des policiers, des éléments de la BRI ou des barbouzes en civil. La ville est totalement quadrillée ; un véritable état de siège.
La machinerie de la propagande et des fake news est mise en branle. Les journalistes dûment accrédités, dociles et soumis au régime, sont prêts pour déféquer leur littérature pro-régime nauséabonde.

Les fonctionnaires locaux sont réquisitionnés ; ils sont menacés de représailles par leur hiérarchie en cas d’absence à leur poste. Le régime algérien pare à tout, sachant que la population de la ville de Tizi-Wezzu le vomit. Des centaines de bus réquisitionnés sont prêts à ramener des populations totalement étrangères à la Kabylie pour la mascarade dont le régime algérien maîtrise parfaitement la recette. Ce régime est généreux : il leur offre une excursion gratuite avec journée chômée payée et sandwich cachire hallal garanti. Que demande le peuple ?

Par trois fois la Kabylie a exprimé son rejet franc et définitif du régime algérien par le boycott massif des trois dernières élections algériennes, sanctionnées par un cinglant « zéro vote ». Le peuple kabyle a montré par là qu’il a tourné la page algérienne et qu’il aspire à retrouver sa dignité et sa liberté confisquée, dans une Kabylie souveraine et indépendante comme avant l’annexion forcée de la Kabylie à l’Algérie française en 1857.

La Kabylie n’a jamais autant souffert que depuis l’arrivée de cette marionnette à la tête du régime algérien. Des arrestations en masse, des ISTN par milliers, tous les espaces d’expression fermés, une trituration du code pénal pour pondre le fameux article 87-bis qui criminalise toute activité ou opinion politique, une tentative de génocide en 2021 avec près de 500 Kabyles brûlés vifs, des milliers de têtes de bétail anéanties, des milliers d’hectares calcinés pour finir en apothéose avec un procès inspiré des pratiques de la Stasi et de la Securitate condamnant 38 jeunes Kabyles innocents à la peine capitale.

L’Algérie coche toutes les cases des méthodes coloniales en Kabylie. Les Kabyles qui ont eu à combattre le colonialisme français connaissent bien les pratiques de « l’opium et le bâton », de la responsabilité collective, de la guerre psychologique des fameuses SAS. Ils se dressent aujourd’hui devant la colonisation algérienne comme ils se sont dressés naguère contre la colonisation française. Ils ont bouté dehors le colon français ; ils bouteront dehors le colon algérien de la même façon. C’est seulement une question de temps.

En 1960, De Gaulle est passé par là. Deux ans après l'armée française est boutée dehors. Si De Gaulle s'est cassé les dents, que dire du minus teboune ?

Vive la Kabylie indépendante !

Aqvayli Amunnan
Tizi-Wezzu le 9 juillet 2024

07/09/2024

LE VOTE KABYLE ET LES ÉLECTIONS LÉGISLATIVES FRANÇAISES

La Radio Télévision Kabyle (RTK) vous présente une nouvelle émission de « TIMLILIT D UGDUD » animée par Mas Ravah Chérifi.

Cette émission est consacrée au décryptage des élections législatives françaises et la question du vote kabyle par rapport à ces élections.

Les participants ont débattu sur la question de l'existence d'un vote kabyle en France. Est-il seulement individuel ou bien peut-il être un vote communautaire en faveur des Kabyles de France ou de la Kabylie ?

La Rédaction RTK
Le mardi 9 juillet 2024










JUSTICE POUR AMAR SLIMANIAmar Slimani, un jeune Kabyle de 32 ans, originaire du village Iaagachen, Ait Mellikeche départ...
07/08/2024

JUSTICE POUR AMAR SLIMANI

Amar Slimani, un jeune Kabyle de 32 ans, originaire du village Iaagachen, Ait Mellikeche département de Vgayet, a été assassiné à Bobigny le 29 juin vers 6 h du matin par un policier qui n’était pas en service.
Amar a quitté sa Kabylie natale il y a quatre ans comme beaucoup de jeunes, désespérés de la situation sans avenir dans leur pays, à la recherche d’une vie meilleure en France. Il était en situation de précarité car, sans papiers, il ne travaillait que temporairement pour subvenir à ses besoins. Peintre de profession, ses amis dans son village le décrivent comme un jeune homme sans histoires, travailleur et bien éduqué, respecté de tous.

Sans domicile fixe, il s’était réfugié discrètement dans la dépendance d’un pavillon dans lequel il avait par le passé effectué quelques travaux. La propriétaire a appelé son petit-fils, un policier de 27 ans, pour lui signaler la présence d’un SDF. Celui-ci arrive muni de son arme de poing alors qu’il n’était pas en service et se livre à une véritable opération punitive en criblant de balles le malheureux Amar : l’autopsie révèle que Amar a été touché par six balles dont trois dans le thorax, deux dans le dos et une dans la tête pour l’achever.

La volonté de tuer est claire et aucune légitime défense ne peut être évoquée. Élément aggravant, le policier a pris des photos de sa victime pendant son agonie.
Maître Yassine Bouzrou, avocat de la famille d’Amar Slimani, plaide « le crime raciste et gratuit » faisant notamment référence aux termes employés devant les enquêteurs par le policier criminel pour qualifier sa victime.

Il faut rappeler que ce crime raciste intervient dans un contexte électoral marqué par une percée du Rassemblement National et la multiplication des comportements racistes à l’égard des étrangers.

Le policier a été mis en examen pour « meurtre sans circonstance aggravante » et incarcéré. La circonstance aggravante de racisme est pourtant avérée. Me Bouzrou, dénonce la proximité du procureur de la République, Eric Mathais, avec les policiers, ce dernier ayant affirmé sur les réseaux sociaux que « quelle que soit l’infraction commise, un policier ne peut pas aller en prison ». Me Bouzrou demande un dépaysement de l’enquête vers un autre tribunal.

HRDK-Human Rights Defense Kabylia qui défend les droits humains en général et particulièrement ceux des Kabyles en Kabylie et en dehors de la Kabylie, condamne vigoureusement cet acte raciste et se tient aux côtés de la famille de Amar Slimani, pour laquelle elle présente ses sincères condoléances.

HRDK exige du Ministère de la Justice français que toute la lumière soit faite sur cette affaire pour laquelle elle demande la qualification de crime raciste.

Le Bureau de Human Rights Defense Kabylia
Paris, le 7 juillet 2024

RÉPRESSION À VGAYET : LES VOIX KABYLES BÂILLONNÉES PAR LE RÉGIME ALGÉRIENVgayet (JDK) - le 29 juin 2024.  La répression ...
06/30/2024

RÉPRESSION À VGAYET : LES VOIX KABYLES BÂILLONNÉES PAR LE RÉGIME ALGÉRIEN

Vgayet (JDK) - le 29 juin 2024. La répression du régime algérien contre les voix kabyles a franchi un nouveau degré dans la ville de Vgayet, où Dominique Martre, écrivaine française, a été arrêtée à la librairie Gouraya, pendant la présentation de son livre "La Kabylie en partage". Cet ouvrage, publié par les Éditions Koukou à Alger et en vente depuis 2022, célèbre la culture kabyle,. La présentation de ce livre qui n’a pourtant rien de subversif semble avoir suscité l'inquiétude des autorités algériennes. Mme Martre était accompagnée de son mari et de son éditeur Arezki Ait Larbi. Ils ont tous été arrêtés par une escouade de la BRI et de la BMPJ et mis en garde à vue. Ainsi que des personnes venues assister à la présentation, parmi lesquelles Kader Sadji, Farid Zeroual, Merzoug Touati.

Ces arrestations, intervenues en plein événement littéraire, illustrent la nervosité du régime algérien face au moindre événement littéraire ou culturel kabyle. Les personnes arrêtées ont subi un interrogatoire et ont été empêchées d’avertir leurs proches ou avocat. Tous ont été finalement libérés vers 20h. Arezki Ait Larbi dénonce un « impitoyable “statut particulier” [de la Kabylie] dans la répression ».

Le harcèlement policier généralisé a touché dans le même temps deux autres Kabyles, Ghilas Benkrou et Lxudir Bouchelaghem, qui ont été arrêtés arbitrairement. Lxudir venait à peine de retrouver la liberté après une détention politique de trois annnées. Ces opérations d’intimidation montrent la volonté du régime de faire taire toute opposition et une politique de terreur délibérée.

Le racisme anti-kabyle et la répression sont de plus en plus critiqués par les observateurs internationaux et les défenseurs des droits humains. Ces actions mettent en lumière la détermination du régime algérien à étouffer toute voix kabyle et à réprimer toute tentative de revendication culturelle ou politique.

Alors que la tension demeure élevée à Vgayet, la communauté internationale est appelée à réagir contre ces atteintes aux droits de l'homme et à exercer une pression sur le régime algérien pour qu'il cesse ses pratiques répressives arbitraires. Les événements graves de cette journée rappellent que la lutte pour la liberté et la reconnaissance de l'identité kabyle est loin d'être achevée.

Aqvayli Amunnan

06/30/2024
UNE AVANCÉE MAJEURE POUR TAMAZIGHT Tamazight avance inexorablement au grand dam de ses détracteurs.  Elle fait désormais...
06/30/2024

UNE AVANCÉE MAJEURE POUR TAMAZIGHT

Tamazight avance inexorablement au grand dam de ses détracteurs. Elle fait désormais partie des langues que Google Traduction prend en charge.

Vous pouvez utiliser Google Traduction https://translate.google.fr/ pour traduire du texte de tamazight vers une autre langue et inversement.

Bravo et merci à tous ceux qui ont contribué à cette nouvelle avancée de Tamazight.

Ce logiciel repose sur une IA qui s'enrichit avec le temps: plus elle est utilisée, plus la traduction est exacte.

Alors, Kabyles, Imazighen de tous les pays, à vos claviers ! Et que vive Tamazight !

JOUR DE LA NATION KABYLE : LA FLAMME DE LA RÉSISTANCE KABYLE BRILLE MALGRÉ LA RÉPRESSIONLe 14 juin 2024, en dépit de la ...
06/15/2024

JOUR DE LA NATION KABYLE : LA FLAMME DE LA RÉSISTANCE KABYLE BRILLE MALGRÉ LA RÉPRESSION

Le 14 juin 2024, en dépit de la répression implacable du régime colonial algérien et des périls extrêmes encourus, les Kabyles ont hissé le drapeau kabyle à travers toute la Kabylie. Cette journée de la nation kabyle, bien que marquée par l'absence de rassemblements publics, a été l'occasion d'actes de courage silencieux et significatifs.

Les rues et les montagnes kabyles ont été subtilement ornées de drapeaux kabyles, placés avec précaution par des citoyens et militants résolus à affirmer leur identité et leur engagement pour l'indépendance de la Kabylie. Ces gestes héroïques se sont déroulés dans la clandestinité, loin de la surveillance des services algériens, afin d'éviter les représailles sévères, pouvant aller jusqu'à la peine de mort.

Ce symbole a été un acte de résistance contre l'oppression, une déclaration solennelle de l'attachement indéfectible du peuple kabyle à sa liberté et à sa nation. Chaque drapeau hissé représentait une voix silencieuse clamant la liberté et l'autodétermination, témoignant de la résilience et du courage intrinsèques des Kabyles.

En ce jour de la nation kabyle, la flamme de la résistance continue de brûler intensément dans les cœurs et les esprits, malgré les obstacles et les dangers omniprésents. Cette mobilisation discrète mais puissante rappelle que, même sous la plus grande des oppressions, le désir de liberté et de reconnaissance de la nation kabyle demeure inextinguible.

Le 14 juin 2001, une imposante marche de plus de deux millions de Kabyles avait convergé vers Alger pour présenter au régime colonial algérien un texte de revendication, la Plateforme d'El Kseur, fondement du Mouvement citoyen des Aarchs. Durant cette même période, la Kabylie avait été le théâtre de répressions sanglantes, où 128 martyrs, des manifestants pacifistes, furent assassinés par les forces de la gendarmerie coloniale algérienne. Ces citoyens, engagés dans une lutte pacifique, ont sacrifié leur vie pour la cause kabyle. Leur mémoire perdure et continue d'inspirer la quête inébranlable pour l'autodétermination et la liberté.

Aqvayli Amunnan
Kabylie
14 Juin 2024

DES FONCTIONNAIRES KABYLES CONTRAINTS DE LOUER LE RÉGIME ALGÉRIEN SOUS LA MENACELettre ouverte de Mounir BOUTEGRABETNous...
06/15/2024

DES FONCTIONNAIRES KABYLES CONTRAINTS DE LOUER LE RÉGIME ALGÉRIEN SOUS LA MENACE

Lettre ouverte de Mounir BOUTEGRABET

Nous dénonçons avec la plus grande fermeté les pratiques coloniales et oppressives infligées aux travailleurs kabyles en Kabylie, employés du secteur public.
En un acte de manipulation grossière, ces travailleurs ont été rassemblés par centaines, soumis à des séances de filmage collectif et individuel, et forcés de produire des déclarations élogieuses à l’égard de Tebboune et de ses actes criminels.
Ces enregistrements, prévus pour une diffusion massive sur les médias officiels algériens lors de la visite de Tebboune à Tizi-Wezzu qui pourrait avoir lieu en ce mois de juin, illustrent une fois de plus les méthodes répressives et autoritaires d’un régime en quête de légitimation par la contrainte.

Cette orchestration médiatique n’est pas simplement une atteinte aux libertés individuelles ; elle s’inscrit dans une tradition coloniale de déshumanisation et d’asservissement, où l’individu est réduit à un outil de propagande.
En obligeant ces travailleurs à faire des déclarations contre leur gré, le régime perpétue une forme moderne d’esclavage mental, où la dignité humaine est sacrifiée sur l’autel de la domination politique. Ces travailleurs, humiliés et contraints, ont courageusement pris les devants pour nous alerter de cette infamie. Leur démarche est un cri du cœur, un appel désespéré à la solidarité et à la compréhension de leurs frères et sœurs kabyles. Ils ne souhaitent pas être blâmés pour des paroles qui ne reflètent en rien leurs convictions profondes.

Ils ont été forcés de louer un homme et un système qu’ils abhorrent, dans une parodie de soutien orchestrée sous la menace et l’intimidation. Cette situation révèle l’essence même de l’oppression coloniale : la volonté de briser l’esprit de résistance et d’assujettir les âmes. En déniant à ces travailleurs le droit de s’exprimer librement, le régime colonial algérien cherche à éteindre toute flamme de liberté et à imposer un silence complice. Mais ces hommes et ces femmes, par leur acte de dénonciation, réaffirment leur engagement inébranlable pour l’indépendance de la Kabylie.
Ils se dressent, malgré les risques, comme des symboles de résistance et de dignité. Il est crucial de noter que la Kabylie ne votera pas pour Tebboune, et ne participera pas du tout à cette mascarade électorale. Ce refus catégorique de participer aux élections truquées est une manifestation claire de la volonté populaire kabyle de se libérer de l’oppression et de l’autoritarisme imposés par le régime.

Nous appelons la communauté internationale, les défenseurs des droits de l’homme, et toutes les consciences éprises de justice, à condamner ces pratiques ignobles et à soutenir la lutte légitime des Kabyles pour leur liberté et leur autodétermination.
Il est temps de mettre fin à cette parodie de justice, à ce simulacre de démocratie, et de reconnaître le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes. Dans cet esprit, nous nous tenons aux côtés de nos frères et sœurs kabyles, dans leur quête inébranlable de liberté, de dignité et de justice.

Vive la Kabylie libre et indépendante !
Exil, le 12/06/2024
Mounir BOUTEGRABET, Ministre de l’Intérieur au gouvernement provisoire kabyle en exil.

AMNESTY INTERNATIONAL QUALIFIE DE « PROCES INIQUE » L’AFFAIRE DE LARVAA N AT IRATENSous le titre « Algérie : 38 condamna...
05/31/2024

AMNESTY INTERNATIONAL QUALIFIE DE « PROCES INIQUE » L’AFFAIRE DE LARVAA N AT IRATEN

Sous le titre « Algérie : 38 condamnations à mort prononcées à l’issue d’un procès inique », Amnesty International revient dans son rapport annuel publié ce 29 mai 2024, sur l’affaire des condamnés à mort kabyles.

Rappelons que tous ces condamnés à mort sont originaires de la région de Larvaa n At Iraten (Tizi Ouzou), arrêtés à la suite de la tentative de génocide orchestrée par les services algériens en août 2021 en Kabylie. Cette affaire est communément appelée « l’affaire de Larvaa n At Iraten ».

Après un premier procès en novembre 2022, inspiré des méthodes staliniennes, dans lequel 54 sentences à la peine capitale ont été prononcées, dont cinq par contumace, le nombre de condamnations à mort a été ramené à 38, le 23 octobre 2023, par le tribunal criminel près la Cour d’Alger. C’est dire que ce tribunal joue avec les condamnations à mort comme un épicier joue avec des pois chiches.

« Le nombre de condamnations à la peine de mort en 2023 [en Algérie] est lié à une seule affaire pénale marquée par des violations importantes du droit à un procès équitable » écrit Hassina Oussedik, directrice d’Amnesty International Algérie, qui renouvelle son appel au régime algérien pour l’abolition de la peine de mort.

Les services algériens, qui ne sont pas à leur premier coup fourré après les assassinats d’Hervé Gourdel et d’Albert Ebossé, ont fomenté l’assassinat d’un jeune activiste du mouvement de contestation du Hirak, Djamel Bensmail, dans une nouvelle opération de diabolisation de la Kabylie. Cet assassinat a été commis dans un contexte très particulier.

En août 2021, la Kabylie a subi les incendies, d’origine criminelle, les plus meurtriers de son histoire : près de 500 personnes brûlées vives, des milliers d’hectares détruits, des milliers de bestiaux calcinés, la faune totalement décimée. Des scènes d’apocalypse. L’origine criminelle de ces incendies ne laisse aucun doute. De nombreux témoignages des habitants et des gardes forestiers ainsi que des vidéos montrent clairement la sophistication des moyens mis en œuvre pour organiser un tel embrasement. Des moyens dont seuls les services du régime algérien peuvent disposer. Dans la précipitation, le régime algérien accuse à la fois le Maroc, Israël et le MAK d’être à l’origine de ces incendies. Curieusement les accusations contre le Maroc et Israël n’auront pas de suite.

Le jeune Djamel, connu sur les réseaux sociaux pour son activisme dans le mouvement du Hirak, hostile aux tenants du pouvoir en Algérie, et ses positions favorables à la Kabylie était surveillé de près par la police politique algérienne. Venu apporter son aide à ses amis kabyles dans la lutte contre les incendies, il se retrouve embarqué dans un fourgon de police. Après lui avoir asséné des coups à l’intérieur du fourgon, les policiers le jettent en pâture à une foule meurtrie en le présentant comme le pyromane responsable des incendies qui ravageaient la région depuis deux jours. Les seuls responsables de la mort de Djamel Bensmail sont les services algériens.

Cette tragédie survient trois mois après que le régime algérien ait promulgué le fameux article 87-bis du Code pénal, qui criminalise toute opposition politique en l’assimilant à un acte terroriste et avoir, dans la foulée, classé le mouvement indépendantiste kabyle (MAK), pourtant profondément pacifique, comme organisation terroriste.

Le caractère politique de l’ « affaire de Larvaa n At Iraten » est clairement établi. Le pouvoir algérien a voulu donné un coup fatal à l’irrédentisme kabyle et à la montée de la revendication indépendantiste. Nombreux sont ceux parmi les condamnés à mort qui n’étaient pas sur les lieux de l’assassinat du jeune Djamel et certains étaient carrément à l’étranger. D’autres ont été condamnés pour leur appartenance, réelle ou supposée, au mouvement indépendantiste du MAK. Les juges algériens, si prompts à condamner sur des dossiers vides, font fi des cas de tortures rapportés par des prisonniers. Ces juges corrompus, au service du régime, ne donnent aucune suite et assurent l’impunité totale pour les tortionnaires.

Le régime algérien reste sourd à toutes les recommandations et les rappels à l’ordre exprimés lors de son EPU (Examen Périodique Universel) en 2022 et par les Rapporteurs de l’ONU sur les droits humains, Mme Mary Lawlor et Clément Nyaletsossi Voule, qui ont pointé des violations graves des droits humains par le régime algérien dans leurs rapports respectifs en 2023.

Le régime algérien se range du côté des dictatures de ce monde (Chine, Iran, Arabie saoudite) qui se distinguent par leurs violations graves et récurrentes des droits humains tandis que, sur le continent africain, des pays ont voté des lois en faveur de l’abolition de la peine de mort (Ghana, Kenya, Libéria, Zimbabwe).

Le lien vers le site d’Amnesty International : https://www.aialgerie.org/2024/05/29/algerie-38-condamnations-a-mort-prononcees-a-lissue-dun-proces-inique/?fbclid=IwZXh0bgNhZW0CMTAAAR2ShoiWc6kpW2Mv2it18lKn-30x1fjmbpfSd3cVYHA5EbllMeJGq5rWZ9M_aem_AcdKsgAyL2McL7v1PgQ92FOIHceRRC946Q99BD79VlbAAf89denbMruDvTjEUF6DYN2RZJPPJmr8lGVWD7o9IgFh

HRDK – Human Rights Defense Kabylia
Mai 2024

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