11/29/2024
[𝐑𝐞𝐠𝐚𝐫𝐝 𝐬𝐮𝐫 𝐧𝐨𝐬 𝐚𝐫𝐜𝐡𝐢𝐯𝐞𝐬 #𝟖] ⏳
Pour prolonger l’exploration de nos archives donnant à penser la relation entre caméra et vivant, nous invitons nos lecteur‧rice‧s à un voyage dans le temps...
Un voyage dans le temps, non seulement en nous penchant sur un article publié en 1994, mais également parce que, au travers de celui-ci, l’auteure Nicole Everaert-Desmedt interroge les manières de représenter différents rapports vécus à la temporalité.
En l’occurrence, dans le film 𝐿𝑒𝑠 𝐴𝑖𝑙𝑒𝑠 𝑑𝑢 𝑑𝑒́𝑠𝑖𝑟 (Wim Wenders, 1987), ces multiples ordres temporels sont successivement vécus par un même personnage, Damiel.
Ange devenant humain, il troque ainsi son immortalité contre une condition de mortel.
Toutefois, son parcours ne prendra sens que lorsqu’il découvrira l’intensité de l’instant présent aux côtés de Marion, vécue comme une autre forme d’intemporalité malgré le caractère fatalement non continu de sa vie d’humain.
Everaert-Desmedt propose alors de se saisir des catégories sémiotiques de Charles Sanders Peirce comme des clés pour rendre compte de la représentation de ces différentes conceptions du temps, d’une manière d’être 𝑣𝑖𝑣𝑎𝑛𝑡 à une autre.
Bonne lecture de l’article 𝐿’𝑒́𝑡𝑒𝑟𝑛𝑖𝑡𝑒́ 𝑎𝑢 𝑞𝑢𝑜𝑡𝑖𝑑𝑖𝑒𝑛 : 𝑙𝑎 𝑟𝑒𝑝𝑟𝑒́𝑠𝑒𝑛𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒𝑠 𝑡𝑒𝑚𝑝𝑠 𝑑𝑎𝑛𝑠 Les Ailes du désir 𝑑𝑒 𝑊𝑖𝑚 𝑊𝑒𝑛𝑑𝑒𝑟𝑠, de Nicole Everaert-Desmedt (1994) :) !
Un article de la r***e Cinémas, diffusée par la plateforme Érudit.