Revue Cinémas

Revue Cinémas Cinémas est une r***e spécialisée consacrée d’abord aux études cinématographiques...

Cinémas est une r***e spécialisée consacrée d’abord aux études cinématographiques et aux travaux théoriques ou analytiques.

[𝐑𝐞𝐠𝐚𝐫𝐝 𝐬𝐮𝐫 𝐧𝐨𝐬 𝐚𝐫𝐜𝐡𝐢𝐯𝐞𝐬  #𝟖] ⏳Pour prolonger l’exploration de nos archives donnant à penser la relation entre caméra et...
11/29/2024

[𝐑𝐞𝐠𝐚𝐫𝐝 𝐬𝐮𝐫 𝐧𝐨𝐬 𝐚𝐫𝐜𝐡𝐢𝐯𝐞𝐬 #𝟖] ⏳

Pour prolonger l’exploration de nos archives donnant à penser la relation entre caméra et vivant, nous invitons nos lecteur‧rice‧s à un voyage dans le temps...

Un voyage dans le temps, non seulement en nous penchant sur un article publié en 1994, mais également parce que, au travers de celui-ci, l’auteure Nicole Everaert-Desmedt interroge les manières de représenter différents rapports vécus à la temporalité.

En l’occurrence, dans le film 𝐿𝑒𝑠 𝐴𝑖𝑙𝑒𝑠 𝑑𝑢 𝑑𝑒́𝑠𝑖𝑟 (Wim Wenders, 1987), ces multiples ordres temporels sont successivement vécus par un même personnage, Damiel.
Ange devenant humain, il troque ainsi son immortalité contre une condition de mortel.
Toutefois, son parcours ne prendra sens que lorsqu’il découvrira l’intensité de l’instant présent aux côtés de Marion, vécue comme une autre forme d’intemporalité malgré le caractère fatalement non continu de sa vie d’humain.

Everaert-Desmedt propose alors de se saisir des catégories sémiotiques de Charles Sanders Peirce comme des clés pour rendre compte de la représentation de ces différentes conceptions du temps, d’une manière d’être 𝑣𝑖𝑣𝑎𝑛𝑡 à une autre.

Bonne lecture de l’article 𝐿’𝑒́𝑡𝑒𝑟𝑛𝑖𝑡𝑒́ 𝑎𝑢 𝑞𝑢𝑜𝑡𝑖𝑑𝑖𝑒𝑛 : 𝑙𝑎 𝑟𝑒𝑝𝑟𝑒́𝑠𝑒𝑛𝑡𝑎𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑒𝑠 𝑡𝑒𝑚𝑝𝑠 𝑑𝑎𝑛𝑠 Les Ailes du désir 𝑑𝑒 𝑊𝑖𝑚 𝑊𝑒𝑛𝑑𝑒𝑟𝑠, de Nicole Everaert-Desmedt (1994) :) !

Un article de la r***e Cinémas, diffusée par la plateforme Érudit.

[𝐑𝐞𝐠𝐚𝐫𝐝 𝐬𝐮𝐫 𝐧𝐨𝐬 𝐚𝐫𝐜𝐡𝐢𝐯𝐞𝐬  #𝟕] ⏳ Ce mois-ci, la r***e Cinémas convie ses lectrices et lecteurs à penser les paysages du D...
10/29/2024

[𝐑𝐞𝐠𝐚𝐫𝐝 𝐬𝐮𝐫 𝐧𝐨𝐬 𝐚𝐫𝐜𝐡𝐢𝐯𝐞𝐬 #𝟕] ⏳

Ce mois-ci, la r***e Cinémas convie ses lectrices et lecteurs à penser les paysages du Dakota du Sud jusqu’à ceux d’Arizona, en traversant le Wyoming, l’Utah et le Colorado, tels que mis à l’image dans les films 𝐷𝑎𝑛𝑐𝑒𝑠 𝑤𝑖𝑡ℎ 𝑊𝑜𝑙𝑣𝑒𝑠 (1990) et 𝑆𝑢𝑛𝑐ℎ𝑎𝑠𝑒𝑟 (1996).

En effet, dans le cadre de l’𝗲𝘅𝗽𝗹𝗼𝗿𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗺𝗲𝗻𝘀𝘂𝗲𝗹𝗹𝗲 𝗱𝗲 𝗻𝗼𝘀 𝗮𝗿𝗰𝗵𝗶𝘃𝗲𝘀 𝗿𝗲́𝗳𝗹𝗲́𝗰𝗵𝗶𝘀𝘀𝗮𝗻𝘁 𝗹𝗮 𝗿𝗲𝗹𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻 𝗲𝗻𝘁𝗿𝗲 𝗰𝗮𝗺𝗲́𝗿𝗮 𝗲𝘁 𝘃𝗶𝘃𝗮𝗻𝘁, nous invitons à (re)découvrir l’article de Maurizia Natali, paru en 2001 dans le numéro 𝐿𝑒 𝑃𝑎𝑦𝑠𝑎𝑔𝑒 𝑎𝑢 𝑐𝑖𝑛𝑒́𝑚𝑎 du volume 12 de la r***e, et intitulé 𝑇ℎ𝑒 𝑆𝑢𝑏𝑙𝑖𝑚𝑒 𝐸𝑥𝑐𝑒𝑠𝑠 𝑜𝑓 𝑡ℎ𝑒 𝐴𝑚𝑒𝑟𝑖𝑐𝑎𝑛 𝐿𝑎𝑛𝑑𝑠𝑐𝑎𝑝𝑒 : Dances with Wolves 𝑎𝑛𝑑 Sunchaser 𝑎𝑠 𝐻𝑒𝑎𝑙𝑖𝑛𝑔 𝐿𝑎𝑛𝑑𝑠𝑐𝑎𝑝𝑒𝑠.

Par l’analyse de ces deux fictions, l’autrice décrypte les couches d’imaginaires occidentaux qui sont encapsulées dans les images de territoires américains traversés par des protagonistes blancs à la rencontre de, et rencontrés par, des personnes des peuples Sioux et Navajos.
Tout en rappelant combien les manières dont ces films donnent à voir le paysage ne sont jamais que des références à un large répertoire de représentations picturales dont la constitution est bien antérieure au cinéma, l’autrice discute du pouvoir de l’𝑒𝑥𝑐𝑒̀𝑠 𝑚𝑛𝑒́𝑚𝑜𝑛𝑖𝑞𝑢𝑒 qui serait propre aux images en mouvement, c’est-à-dire l’intensité émotionnelle que peuvent provoquer celles-ci, lorsqu’elles rappellent et mettent en mouvement des imaginaires visuels déjà forgés par ailleurs.
Mais, après que l’imagerie paysagère a été parmi les instruments subtils et puissants pour fonder l’identité américaine sur le fantasme d’un territoire vaste et primitif à coloniser, Maurizia Natali ouvre son texte en interrogeant si s’en vient l’épuisement du sublime de telles vues sur des décors naturels.

Un article de la r***e Cinémas, diffusée par la plateforme Érudit.

[𝐑𝐞𝐠𝐚𝐫𝐝 𝐬𝐮𝐫 𝐧𝐨𝐬 𝐚𝐫𝐜𝐡𝐢𝐯𝐞𝐬  #𝟔] ⏳Le vent frais de la rentrée appelle à entamer un second acte d’exploration des archives d...
09/30/2024

[𝐑𝐞𝐠𝐚𝐫𝐝 𝐬𝐮𝐫 𝐧𝐨𝐬 𝐚𝐫𝐜𝐡𝐢𝐯𝐞𝐬 #𝟔] ⏳

Le vent frais de la rentrée appelle à entamer un second acte d’exploration des archives de la r***e Cinémas ! Dans cette série de publications, après avoir ravivé des textes réfléchissant les relations entre écrit et image (voir les posts "Regard sur nos archives" #1 à #5), nous proposons désormais une 𝗽𝗹𝗼𝗻𝗴𝗲́𝗲 𝘀𝘂𝗿 𝗹𝗲𝘀 𝗿𝗲𝗹𝗮𝘁𝗶𝗼𝗻𝘀 𝗲𝗻𝘁𝗿𝗲 𝗰𝗮𝗺𝗲́𝗿𝗮 𝗲𝘁 𝘃𝗶𝘃𝗮𝗻𝘁.

En guise d’entrée dans la matière, l’archive que nous vous invitons à (re)découvrir est un article de Françoise Beaulieu, paru au printemps 1995 dans le numéro spécial 𝐶𝑖𝑛𝑒́𝑙𝑒𝑘𝑡𝑎 1, traitant du film de Pierre Perrault 𝐿’𝑂𝑢𝑚𝑖𝑔𝑚𝑎𝑔 𝑜𝑢 𝑙’𝑜𝑏𝑗𝑒𝑐𝑡𝑖𝑓 𝑑𝑜𝑐𝑢𝑚𝑒𝑛𝑡𝑎𝑖𝑟𝑒 (1993). Davantage qu’un documentaire sur les bœufs musqués de la Baie-aux-Feuilles, 𝐿’𝑂𝑢𝑚𝑖𝑔𝑚𝑎𝑔 fut, pour son réalisateur, une occasion de s’exprimer sur la quête impossible de la représentation totale du réel par le documentaire audiovisuel.

Dans son texte, L’Oumigmag, 𝑐𝑒 𝑑𝑖𝑓𝑓𝑖𝑐𝑖𝑙𝑒 𝑝𝑎𝑟𝑐𝑜𝑢𝑟𝑠 𝑒𝑛𝑡𝑟𝑒 𝑙𝑒 𝑚𝑜𝑡 𝑒𝑡 𝑙𝑒𝑠 𝑐ℎ𝑜𝑠𝑒𝑠, Françoise Beaulieu entreprend une interprétation sémiotique de la tentative de représentation des bœufs musqués par Perrault. Face aux limites de ce que peut montrer la caméra du vivant, Beaulieu suggère que la poésie spéculative et métaphorique prononcée en voix off est une proposition faite à chaque spectateur‧rice d’avoir une compréhension des animaux qui lui soit personnelle. Par-là, Perrault évite les écueils de la compréhension des bœufs musqués comme un ensemble uniforme et prévisible d’individus semblables dont il n’existe qu’une seule grille de lecture, au lieu d’une multiplicité, notamment vernaculaire.

Bonne lecture !!

Un article de la r***e Cinémas, diffusée par la plateforme Érudit.

09/25/2024

[OFFRE D'EMPLOI]

📥 La r***e d'études cinématographiques R***e Cinémas cherche un.e coordinateur.trice de production.

⌛️ Vous avez jusqu'au 4 octobre à 17h pour soumettre votre candidature à r***[email protected]

[𝐑𝐞𝐠𝐚𝐫𝐝 𝐬𝐮𝐫 𝐧𝐨𝐬 𝐚𝐫𝐜𝐡𝐢𝐯𝐞𝐬  #𝟓] ⏳ Dernière journée du mois d’août, derniers instants estivaux, dernière exploration de nos...
08/31/2024

[𝐑𝐞𝐠𝐚𝐫𝐝 𝐬𝐮𝐫 𝐧𝐨𝐬 𝐚𝐫𝐜𝐡𝐢𝐯𝐞𝐬 #𝟓] ⏳

Dernière journée du mois d’août, derniers instants estivaux, dernière exploration de nos archives portant sur la relation entre l’écrit et l’image !

Aujourd’hui, c’est le travail d’écriture de la critique cinématographique que nous vous invitons à mettre sous la loupe.

Pour cela, nous vous proposons de (re)découvrir l'article 𝐿’𝑒́𝑐𝑟𝑖𝑡𝑢𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑐𝑟𝑖𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒, co-écrit par Michel Larouche et Serge Cardinal, et publié dans le numéro double intitulé 𝐿𝑎 𝑐𝑟𝑖𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑐𝑖𝑛𝑒́𝑚𝑎𝑡𝑜𝑔𝑟𝑎𝑝ℎ𝑖𝑞𝑢𝑒 du volume 6 de la r***e, paru au printemps 1996.

Les auteurs observent la tension propre à l’écriture de toute critique d’un film, en tant que texte répondant à une double obligation d’intermédiaire.
Si la critique doit tenir la promesse de rendre compte du film en tant que "texte" premier, l’on attend également qu’elle le situe par rapport à des référents au sein d’un système institutionnalisé : par exemple, par rapport aux films d’un même genre…

L'élaboration de la critique implique alors un certain degré de créativité pour parer aux limites de l’adaptation textuelle d’un objet qui, lui, est audiovisuel.
En ce sens, Larouche et Cardinal mette en lumière un jeu entre écriture qui imite, se confond – à l'image de la critique de 𝑆𝑙𝑒𝑒𝑝 (Warhol, 1964) par Ron Padgett –, et écriture qui se situe en face à face pour faire émerger ce qui, du film, constituera ses figures d'altérité – avec pour exemple la critique écrite par Jean-Pierre Leonardini du film 𝐽𝑒́𝑠𝑢𝑠 𝑑𝑒 𝑀𝑜𝑛𝑡𝑟𝑒́𝑎𝑙 (Arcand, 1989), le premier étant français et le second étant québécois.

Un article de la r***e Cinémas, diffusée par la plateforme Érudit.

[𝐋𝐮𝐦𝐢𝐞̀𝐫𝐞 𝐬𝐮𝐫 𝐮𝐧 𝐧𝐨𝐮𝐯𝐞𝐚𝐮 𝐭𝐞𝐱𝐭𝐞] ✨« 𝘏𝘢𝘮𝘦𝘥𝘪 (the cook) », 𝘭’« interpreter » 𝘦𝘵 𝘭𝘦 « speaker-𝘪𝘯𝘵𝘦𝘳𝘱𝘳𝘦̀𝘵𝘦 » : 𝘭𝘦 𝘤𝘰𝘮𝘮𝘦𝘯𝘵𝘢𝘵𝘦𝘶...
07/29/2024

[𝐋𝐮𝐦𝐢𝐞̀𝐫𝐞 𝐬𝐮𝐫 𝐮𝐧 𝐧𝐨𝐮𝐯𝐞𝐚𝐮 𝐭𝐞𝐱𝐭𝐞] ✨

« 𝘏𝘢𝘮𝘦𝘥𝘪 (the cook) », 𝘭’« interpreter » 𝘦𝘵 𝘭𝘦 « speaker-𝘪𝘯𝘵𝘦𝘳𝘱𝘳𝘦̀𝘵𝘦 » : 𝘭𝘦 𝘤𝘰𝘮𝘮𝘦𝘯𝘵𝘢𝘵𝘦𝘶𝘳 𝘥𝘦 𝘧𝘪𝘭𝘮 𝘥𝘢𝘯𝘴 𝘭𝘦𝘴 𝘢𝘳𝘤𝘩𝘪𝘷𝘦𝘴 𝘤𝘰𝘭𝘰𝘯𝘪𝘢𝘭𝘦𝘴

Dans cet article, Vincent Bouchard met en lumière le rôle du commentateur, une figure négligée dans les documents décrivant les projections audiovisuelles de propagande déployées dans plusieurs colonies africaines entre les années 1930 et 1950.

En effet, lorsqu’il était présent, un interprète local commentait en direct les projections dans la langue vernaculaire, permettant l’appropriation des contenus éducatifs et propagandistes aux spectateur‧rice‧s. Les équipes sur le terrain pouvaient observer combien ces commentateurs étaient des médiateurs efficaces auprès des publics africains, favorisant leur appropriation des contenus.

Toutefois, une fouille d’archives révèle combien ces observations n’ont été que faiblement rapportées par les administrateurs coloniaux, et ont eu peu d’influence sur la mise à jour des consignes données aux organisateurs de séances, avant les années 1950.

En retraçant la piste des interprètes – leurs mentions archivées, et la terminologie employée –, l’on comprend la faible valorisation de l’oralité dans les pratiques cinématographiques européennes de l’époque, et ainsi une des multiples causes de l’inefficacité de la propagande coloniale audiovisuelle en Afrique.

Le lien vers l'article : https://www.erudit.org/fr/r***es/cine/2024-v30-n3-cine09299/1111125ar/
Belle lecture à vous !

Image : Collection RMCA Tervuren ; photographie de J.P. Jourdois (Inforcongo), CC BY 4.0

[𝐑𝐞𝐠𝐚𝐫𝐝 𝐬𝐮𝐫 𝐧𝐨𝐬 𝐚𝐫𝐜𝐡𝐢𝐯𝐞𝐬  #𝟒]  ⏳Comme à chaque fin de mois, nous nous retrouvons pour un nouveau "Regard sur nos archive...
07/26/2024

[𝐑𝐞𝐠𝐚𝐫𝐝 𝐬𝐮𝐫 𝐧𝐨𝐬 𝐚𝐫𝐜𝐡𝐢𝐯𝐞𝐬 #𝟒] ⏳

Comme à chaque fin de mois, nous nous retrouvons pour un nouveau "Regard sur nos archives" !
Nous poursuivons l'exploration des idées qui alimentent cette relation entre l'écrit et l'image. Aujourd'hui nous vous invitons à découvrir ou redécouvrir l'article d'André Gaudreault et Philippe Marion intitulé 𝐷𝑢 𝑓𝑖𝑙𝑚𝑖𝑞𝑢𝑒 𝑎𝑢 𝑙𝑖𝑡𝑡𝑒́𝑟𝑎𝑖𝑟𝑒 : 𝑙𝑒𝑠 𝑡𝑒𝑥𝑡𝑒𝑠 𝑑𝑒𝑠 𝑐𝑎𝑡𝑎𝑙𝑜𝑔𝑢𝑒𝑠 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑐𝑖𝑛𝑒́𝑚𝑎𝑡𝑜𝑔𝑟𝑎𝑝ℎ𝑖𝑒-𝑎𝑡𝑡𝑟𝑎𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛, publié au printemps 2005 dans notre numéro spéciale, 𝐶𝑖𝑛𝑒́𝑙𝑒𝑘𝑡𝑎 5.

L'article analyse comment les descriptions des films ont évolué entre 1895 et 1910. Au début, les catalogues de films utilisaient des descriptions courtes et rythmées pour imiter l'expérience visuelle des films. Avec le temps, ces descriptions sont devenues plus narratives et littéraires, mettant l'accent sur la dramatisation et le récit pour capter davantage l'intérêt des lecteurs. Cette évolution reflète la reconnaissance croissante du cinéma comme un médium distinct avec ses propres caractéristiques.

Un article de la r***e Cinémas, diffusée par la plateforme Érudit.

[𝐋𝐮𝐦𝐢𝐞̀𝐫𝐞 𝐬𝐮𝐫 𝐮𝐧 𝐧𝐨𝐮𝐯𝐞𝐚𝐮 𝐭𝐞𝐱𝐭𝐞] ✨𝘓𝘦𝘴 𝘤𝘢𝘵𝘦́𝘨𝘰𝘳𝘪𝘦𝘴 𝘥𝘦 𝘭’𝘦𝘹𝘦𝘮𝘱𝘭𝘢𝘳𝘪𝘵𝘦́. 𝘓𝘢 𝘴𝘦́𝘮𝘪𝘰𝘵𝘪𝘲𝘶𝘦 𝘥𝘦𝘴 𝘧𝘰𝘳𝘮𝘦𝘴 𝘥𝘦 𝘷𝘪𝘦 𝘢𝘶 𝘴𝘦𝘳𝘷𝘪𝘤𝘦 𝘥𝘦 𝘭𝘢 𝘵𝘩...
07/22/2024

[𝐋𝐮𝐦𝐢𝐞̀𝐫𝐞 𝐬𝐮𝐫 𝐮𝐧 𝐧𝐨𝐮𝐯𝐞𝐚𝐮 𝐭𝐞𝐱𝐭𝐞] ✨

𝘓𝘦𝘴 𝘤𝘢𝘵𝘦́𝘨𝘰𝘳𝘪𝘦𝘴 𝘥𝘦 𝘭’𝘦𝘹𝘦𝘮𝘱𝘭𝘢𝘳𝘪𝘵𝘦́. 𝘓𝘢 𝘴𝘦́𝘮𝘪𝘰𝘵𝘪𝘲𝘶𝘦 𝘥𝘦𝘴 𝘧𝘰𝘳𝘮𝘦𝘴 𝘥𝘦 𝘷𝘪𝘦 𝘢𝘶 𝘴𝘦𝘳𝘷𝘪𝘤𝘦 𝘥𝘦 𝘭𝘢 𝘵𝘩𝘦́𝘰𝘳𝘪𝘦 𝘤𝘢𝘷𝘦𝘭𝘭𝘪𝘦𝘯𝘯𝘦 𝘥𝘦𝘴 𝘴𝘵𝘢𝘳𝘴

Tom Cruise, Georges Clooney, Morgan Freeman, Dwayne Johnson dit The Rock, Cary Grant… De rôle en rôle, tôt ou t**d, chacun de ces acteurs est devenu une star.

Mais, au cours de sa trajectoire sur nos écrans, quels éléments filmiques ont façonné la star ?

Une façon bien particulière de mouvoir son corps, une personnalité qui s’esquisse d’interprétation en interprétation, un certain discours moral récurrent, un même style d’interaction avec les personnages avec qui l’écran est partagé… Autant de manières d’être et d’agir qui traversent les films dans lesquels l’interprète apparaît, retiennent l’attention et emportent l’adhésion de son audience.
Reste que cette figure exemplaire doit conserver sa place dans la constellation de notre star-système collectif, à l’épreuve des éventuels pas de côté lors de choix de rôle, ou encore à l’épreuve des décennies qui viennent à nuancer ce que le corps peut.

Dans cet article, Benjamin Lesson propose une grille de lecture qui permettra l’étude de la figure médiatique des actrices et acteurs au regard de leurs rôles. Pour bâtir cette grille, l’auteur entreprend une mise en dialogue originale entre la philosophie de Stanley Cavell et la sémiotique des formes de vie, principalement celle développée par Alain Perusset.

Belle lecture 😊

Un article de la r***e Cinémas, diffusée par la plateforme Érudit.

[𝐋𝐮𝐦𝐢𝐞̀𝐫𝐞 𝐬𝐮𝐫 𝐮𝐧 𝐧𝐨𝐮𝐯𝐞𝐚𝐮 𝐭𝐞𝐱𝐭𝐞] ✨𝘝𝘦𝘳𝘴 𝘭𝘦 𝘧𝘶𝘵𝘶𝘳 𝘱𝘢𝘳 𝘭𝘦 𝘱𝘢𝘴𝘴𝘦́ ? 𝘚𝘪𝘯𝘨𝘶𝘭𝘢𝘳𝘪𝘵𝘦́𝘴 𝘤𝘰𝘯𝘵𝘦𝘮𝘱𝘰𝘳𝘢𝘪𝘯𝘦𝘴 𝘥𝘶 𝘤𝘪𝘯𝘦́𝘮𝘢 𝘥𝘦 𝘴𝘤𝘪𝘦𝘯𝘤𝘦-𝘧𝘪𝘤𝘵𝘪𝘰...
07/15/2024

[𝐋𝐮𝐦𝐢𝐞̀𝐫𝐞 𝐬𝐮𝐫 𝐮𝐧 𝐧𝐨𝐮𝐯𝐞𝐚𝐮 𝐭𝐞𝐱𝐭𝐞] ✨

𝘝𝘦𝘳𝘴 𝘭𝘦 𝘧𝘶𝘵𝘶𝘳 𝘱𝘢𝘳 𝘭𝘦 𝘱𝘢𝘴𝘴𝘦́ ? 𝘚𝘪𝘯𝘨𝘶𝘭𝘢𝘳𝘪𝘵𝘦́𝘴 𝘤𝘰𝘯𝘵𝘦𝘮𝘱𝘰𝘳𝘢𝘪𝘯𝘦𝘴 𝘥𝘶 𝘤𝘪𝘯𝘦́𝘮𝘢 𝘥𝘦 𝘴𝘤𝘪𝘦𝘯𝘤𝘦-𝘧𝘪𝘤𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘣𝘳𝘦́𝘴𝘪𝘭𝘪𝘦𝘯

Qu’est-ce que l’histoire d’un genre cinématographique peut dire de l'histoire d'un pays ?

Dans cet article, Alfredo Suppia passe en r***e le développement du cinéma brésilien de science-fiction depuis les années 1950, dans le contexte d’une forte disparité de la modernisation technique au travers du Brésil.

À la lumière des principaux aspects discutés, la science-fiction se révèle être un moyen d’exposer des regards critiques sur la société brésilienne et des spéculations alarmantes sur son avenir. Parmi ces champs de bataille, Suppia souligne par exemple la place des œuvres afrofuturistes brésiliennes, mais aussi la croissance d’un cinéma conservateur utilisant les codes de la science-fiction.

Finalement, si la science-fiction dans le cinéma brésilien est parfois perçue comme un « intrus extraterrestre », soit un genre venu d’un Occident lointain et difficilement imitable, l’exposé de sa filmographie depuis la moitié du 20e siècle permet à Suppia de défendre la légitimité et l’authenticité des cinéastes du Brésil dans leur appropriation de ce genre.

Un article de la r***e Cinémas, diffusée par la plateforme Érudit.

[𝐋𝐮𝐦𝐢𝐞̀𝐫𝐞 𝐬𝐮𝐫 𝐮𝐧 𝐧𝐨𝐮𝐯𝐞𝐚𝐮 𝐭𝐞𝐱𝐭𝐞] ✨The Rezort (2015) : 𝘡𝘰𝘮𝘣𝘪𝘦𝘴, 𝘙𝘦𝘧𝘶𝘨𝘦𝘦𝘴 𝘢𝘯𝘥 𝘉 𝘗𝘳𝘰𝘵𝘰𝘤𝘰𝘭𝘴Le Royaume-Uni s’est enfin remis d...
07/08/2024

[𝐋𝐮𝐦𝐢𝐞̀𝐫𝐞 𝐬𝐮𝐫 𝐮𝐧 𝐧𝐨𝐮𝐯𝐞𝐚𝐮 𝐭𝐞𝐱𝐭𝐞] ✨

The Rezort (2015) : 𝘡𝘰𝘮𝘣𝘪𝘦𝘴, 𝘙𝘦𝘧𝘶𝘨𝘦𝘦𝘴 𝘢𝘯𝘥 𝘉 𝘗𝘳𝘰𝘵𝘰𝘤𝘰𝘭𝘴

Le Royaume-Uni s’est enfin remis de la pandémie d’un virus, non seulement mortifère, mais rendant les morts « vivants », occasionnant donc une invasion de zombies. Sept années ont passé et ceux que l’on appelle les « Zee’s » sont désormais tout à fait maîtrisables. Certains sont mêmes les vedettes d’une excursion touristique aux allures de parc-safari : sur une île au milieu de l’océan, le Rezort offre à ses touristes le loisir de partir à la chasse au zombie comme gros gibier…

Telle est la prémisse de 𝘛𝘩𝘦 𝘙𝘦𝘻𝘰𝘳𝘵 (2015), film britannique réalisé par Steve Barker, dont l’accueil à sa sortie ne lui pas permis de se distinguer des autres récits de zombies dans le paysage cinématographique.

Pourtant, par l’analyse à l’œuvre dans cet article, Emilio Audissino met en lumière combien 𝘛𝘩𝘦 𝘙𝘦𝘻𝘰𝘳𝘵 est pensé pour aborder des sujets politiques plus ancrés dans le réel qu’ils ne peuvent y paraître. Les rapports entretenus par les humains aux zombies se révèlent être des métaphores de thèmes centraux au climat socio-politique britannique en 2015, avec les questions migratoires au cœur des dynamiques ayant menées au Brexit.

D'un film de zombie indifférencié à oeuvre subversive, voire prémonitoire à quelques égards...

Belle lecture!

Un article de la r***e Cinémas, diffusée par la plateforme Érudit.

[𝐋𝐮𝐦𝐢𝐞̀𝐫𝐞 𝐬𝐮𝐫 𝐮𝐧 𝐧𝐨𝐮𝐯𝐞𝐚𝐮 𝐭𝐞𝐱𝐭𝐞] ✨𝘓𝘢 𝘷𝘳𝘢𝘪𝘴𝘦𝘮𝘣𝘭𝘢𝘯𝘤𝘦 𝘥𝘢𝘯𝘴 𝘭𝘢 𝘴𝘦́𝘳𝘪𝘦 Bates Motel : 𝘭’𝘢𝘥𝘩𝘦́𝘴𝘪𝘰𝘯 𝘢𝘶 𝘳𝘦́𝘤𝘪𝘵 𝘦𝘵 𝘭𝘢 𝘮𝘪𝘴𝘦 𝘦𝘯 𝘪𝘯𝘵𝘳𝘪...
07/01/2024

[𝐋𝐮𝐦𝐢𝐞̀𝐫𝐞 𝐬𝐮𝐫 𝐮𝐧 𝐧𝐨𝐮𝐯𝐞𝐚𝐮 𝐭𝐞𝐱𝐭𝐞] ✨

𝘓𝘢 𝘷𝘳𝘢𝘪𝘴𝘦𝘮𝘣𝘭𝘢𝘯𝘤𝘦 𝘥𝘢𝘯𝘴 𝘭𝘢 𝘴𝘦́𝘳𝘪𝘦 Bates Motel : 𝘭’𝘢𝘥𝘩𝘦́𝘴𝘪𝘰𝘯 𝘢𝘶 𝘳𝘦́𝘤𝘪𝘵 𝘦𝘵 𝘭𝘢 𝘮𝘪𝘴𝘦 𝘦𝘯 𝘪𝘯𝘵𝘳𝘪𝘨𝘶𝘦 𝘥𝘦 𝘭𝘢 𝘴𝘦́𝘳𝘪𝘦 𝘵𝘩𝘳𝘪𝘭𝘭𝘦𝘳 𝘥𝘦 𝘵𝘺𝘱𝘦 « 𝘢𝘯𝘵𝘦́𝘱𝘪𝘴𝘰𝘥𝘦 »

Quel sont les points communs des intrigues des séries télévisées 𝘉𝘳𝘦𝘢𝘬𝘪𝘯𝘨 𝘉𝘢𝘥 (2008-2013), 𝘋𝘦𝘹𝘵𝘦𝘳 (2006-2013) et 𝘏𝘢𝘯𝘯𝘪𝘣𝘢𝘭 (2013-2015) ?

En voilà un :
Les trois fictions de genre policier relèvent le défi de tenir en haleine leurs spectateur·rice·s malgré qu’elles révèlent le criminel dès le premier épisode : il s’agit de leurs protagonistes eux-mêmes…

C’est également le cas de la série 𝘉𝘢𝘵𝘦𝘴 𝘔𝘰𝘵𝘦𝘭 (2013-2017), préquelle ou plutôt « antépisode » du célèbre 𝘗𝘴𝘺𝘤𝘩𝘰 (1960) de Alfred Hitchcock, suivant l’adolescent Norman Bates dont l’on connaît déjà la destinée de meurtrier. Mais alors, par quel procédés narratifs et quels dispositifs audiovisuels cette série maintient-elle l’intérêt de son audience au fil des épisodes ?
C’est ce qu’interroge Anne-Sophie Gravel dans cet article, par une entrée double : D’abord, elle se penche sur la manière dont la violence a été représentée dans la série de telle sorte qu’elle n’aille pas à l’encontre de l’attachement à Norman Bates. Dans un second temps, elle discute la représentation de la maladie mentale de ce dernier, comme motrice d’intrigue autour de la véracité des faits présentés.

Le lien vers l'article : https://www.erudit.org/fr/r***es/cine/2024-v30-n3-cine09299/1111121ar/

Belle lecture ! 😊

Un article de la r***e Cinémas, diffusée par la plateforme Érudit.

[𝐑𝐞𝐠𝐚𝐫𝐝 𝐬𝐮𝐫 𝐧𝐨𝐬 𝐚𝐫𝐜𝐡𝐢𝐯𝐞𝐬  #𝟑]  ⏳Soucieux d'éployer les précédentes réflexions sur portées sur la relation entre l'écrit ...
06/28/2024

[𝐑𝐞𝐠𝐚𝐫𝐝 𝐬𝐮𝐫 𝐧𝐨𝐬 𝐚𝐫𝐜𝐡𝐢𝐯𝐞𝐬 #𝟑] ⏳

Soucieux d'éployer les précédentes réflexions sur portées sur la relation entre l'écrit et l'image, nous vous invitons à l'occasion de ce troisième "Regard sur nos archives" à découvrir ou redécouvrir l'article de Bernard Perron intitulé 𝐿𝑒 𝑝𝑒𝑡𝑖𝑡 𝑔𝑙𝑜𝑠𝑠𝑎𝑖𝑟𝑒 "𝑐𝑖𝑛𝑒́𝑚𝑎𝑡𝑜𝑔𝑟𝑎𝑝ℎ𝑖𝑞𝑢𝑒" 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑠𝑐𝑖𝑒𝑛𝑐𝑒 𝑐𝑜𝑔𝑛𝑖𝑡𝑖𝑣𝑒, publié dans le numéro double du onzième volume portant le titre, toujours bien à propos, 𝐸𝑖𝑠𝑒𝑛𝑠𝑡𝑒𝑖𝑛 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑒 𝑡𝑒𝑥𝑡𝑒.

Cet essai explore l'influence du langage cinématographique sur la science cognitive à travers l'analyse des termes "scénario", "script", "scène", "cadre" et "frame". Perron souligne ici comment ces concepts empruntés au cinéma sont utilisés pour structurer la pensée et les modèles mentaux dans ces domaines. L'auteur examine les origines étymologiques des mots et leur évolution, montrant comment le vocabulaire cinématographique a enrichi la description des processus cognitifs, notamment à travers des analogies avec la réalisation de films. Cette exploration révèle un lien profond entre la manière dont nous pensons et comment les techniques cinématographiques nous aident à comprendre et à représenter le monde.

Un article de la r***e Cinémas, diffusée par la plateforme Érudit.

[𝐋𝐮𝐦𝐢𝐞̀𝐫𝐞 𝐬𝐮𝐫 𝐮𝐧 𝐧𝐨𝐮𝐯𝐞𝐚𝐮 𝐭𝐞𝐱𝐭𝐞] ✨𝘊𝘭𝘪𝘯𝘵 𝘌𝘢𝘴𝘵𝘸𝘰𝘰𝘥 𝘢𝘯𝘥 𝘩𝘪𝘴 𝘗𝘦𝘳𝘧𝘰𝘳𝘮𝘢𝘯𝘤𝘦 𝘪𝘯 The Bridges of Madison County 𝘢𝘴 𝘢 𝘗𝘳𝘦𝘤𝘶𝘳𝘴𝘰𝘳 𝘵𝘰 𝘵...
06/24/2024

[𝐋𝐮𝐦𝐢𝐞̀𝐫𝐞 𝐬𝐮𝐫 𝐮𝐧 𝐧𝐨𝐮𝐯𝐞𝐚𝐮 𝐭𝐞𝐱𝐭𝐞] ✨

𝘊𝘭𝘪𝘯𝘵 𝘌𝘢𝘴𝘵𝘸𝘰𝘰𝘥 𝘢𝘯𝘥 𝘩𝘪𝘴 𝘗𝘦𝘳𝘧𝘰𝘳𝘮𝘢𝘯𝘤𝘦 𝘪𝘯 The Bridges of Madison County 𝘢𝘴 𝘢 𝘗𝘳𝘦𝘤𝘶𝘳𝘴𝘰𝘳 𝘵𝘰 𝘵𝘩𝘦 𝘕𝘦𝘸 𝘔𝘢𝘴𝘤𝘶𝘭𝘪𝘯𝘪𝘵𝘺: 𝘛𝘩𝘦 𝘊𝘭𝘰𝘴𝘦-𝘜𝘱 𝘰𝘧 𝘙𝘰𝘣𝘦𝘳𝘵 𝘒𝘪𝘯𝘤𝘢𝘪𝘥 𝘪𝘯 𝘵𝘩𝘦 𝘙𝘢𝘪𝘯

C’est au travers des yeux de Francesca Johnson (interprétée par Meryl Streep) que nous rencontrons Robert Kincaid (interprété par Clint Eastwood) dans 𝘛𝘩𝘦 𝘉𝘳𝘪𝘥𝘨𝘦𝘴 𝘖𝘧 𝘔𝘢𝘥𝘪𝘴𝘰𝘯 𝘊𝘰𝘶𝘯𝘵𝘺 (1995). Photographe pour 𝘕𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯𝘢𝘭 𝘎𝘦𝘰𝘨𝘳𝘢𝘱𝘩𝘪𝘤, Robert est une personne sensible, attentive à celles et ceux dont il fait connaissance, et se montre authentique et vulnérable en retour...
La figure masculine jusqu’alors traditionnelle dans le cinéma occidental est ainsi renversée par Clint Eastwood en tant que réalisateur du film et acteur. Dans cet article, Antonio Cantos Ceballos analyse la construction de ce personnage qui écoute et qui ressent, pour rendre compte de la forme d’empathie, alors nouvelle dans le cinéma mélodramatique, qu’il suscite chez les spectateur‧rice‧s.

Belle lecture 😊 Et avant ça, on vous invite bien sûr à (re)visionner la scène à l'étude, aussi marquante que pluvieuse - lien en commentaire !

Un article de la r***e Cinémas, diffusée par la plateforme Érudit.

[𝐋𝐮𝐦𝐢𝐞̀𝐫𝐞 𝐬𝐮𝐫 𝐮𝐧 𝐧𝐨𝐮𝐯𝐞𝐚𝐮 𝐭𝐞𝐱𝐭𝐞] ✨𝘓𝘦𝘴 𝘢𝘱𝘱𝘳𝘰𝘹𝘪𝘮𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯𝘴 𝘥𝘦 𝘭𝘢 𝘴𝘪𝘵𝘶𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘥𝘦́𝘪𝘤𝘵𝘪𝘲𝘶𝘦. 𝘓𝘦𝘴 𝘵𝘳𝘢𝘯𝘴𝘤𝘳𝘦́𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯𝘴 𝘥'𝘈𝘯𝘯𝘦 𝘏𝘦́𝘣𝘦𝘳𝘵 « Je ...
06/17/2024

[𝐋𝐮𝐦𝐢𝐞̀𝐫𝐞 𝐬𝐮𝐫 𝐮𝐧 𝐧𝐨𝐮𝐯𝐞𝐚𝐮 𝐭𝐞𝐱𝐭𝐞] ✨

𝘓𝘦𝘴 𝘢𝘱𝘱𝘳𝘰𝘹𝘪𝘮𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯𝘴 𝘥𝘦 𝘭𝘢 𝘴𝘪𝘵𝘶𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯 𝘥𝘦́𝘪𝘤𝘵𝘪𝘲𝘶𝘦. 𝘓𝘦𝘴 𝘵𝘳𝘢𝘯𝘴𝘤𝘳𝘦́𝘢𝘵𝘪𝘰𝘯𝘴 𝘥'𝘈𝘯𝘯𝘦 𝘏𝘦́𝘣𝘦𝘳𝘵

« Je », « Ici » et « Maintenant » sont des expressions déictiques en ce qu’elles sont toujours des références à des conditions identitaires ou spatiotemporelles données ; conditions perturbées quand Anne Hébert écrit : « Je est-il un autre ? », « Où est ici ? » ou encore : « Maintenant mais quand était-ce ? ». Ainsi, lorsque Claude Jutra, Yves Simoneau et Simon Lavoie réalisent respectivement les films 𝘒𝘢𝘮𝘰𝘶𝘳𝘢𝘴𝘬𝘢 (1973), 𝘓𝘦𝘴 𝘍𝘰𝘶𝘴 𝘥𝘦 𝘉𝘢𝘴𝘴𝘢𝘯 (1987) et 𝘓𝘦 𝘛𝘰𝘳𝘳𝘦𝘯𝘵 (2012) à partir des écrits éponymes de Hébert, ceux-ci doivent faire face aux défis de transcréation posés par le trouble déictique dans la prose de l’écrivaine. Dans cet article, Marie Pascal interroge les moyens employés par les réalisateurs pour retranscrire les désorientations langagières préalablement identifiées, mettant en lumière les transformations discursives alors subies par les œuvres originales.

Un article de la r***e Cinémas, diffusée par la plateforme Érudit.

[𝐋𝐮𝐦𝐢𝐞̀𝐫𝐞 𝐬𝐮𝐫 𝐮𝐧 𝐧𝐨𝐮𝐯𝐞𝐚𝐮 𝐭𝐞𝐱𝐭𝐞] ✨𝘗𝘦́𝘳𝘪𝘱𝘭𝘦 𝘥𝘦 𝘭𝘢 𝘲𝘶𝘦̂𝘵𝘦 𝘦𝘹𝘪𝘴𝘵𝘦𝘯𝘵𝘪𝘦𝘭𝘭𝘦 : 𝘥𝘦 𝘭'𝘈𝘶𝘵𝘳𝘦 𝘢̀ 𝘴𝘰𝘪. 𝘓'𝘦𝘴𝘵𝘩𝘦́𝘵𝘪𝘲𝘶𝘦 𝘥𝘶 𝘴𝘶𝘣𝘭𝘪𝘮𝘦 𝘦𝘵 𝘥𝘦...
06/10/2024

[𝐋𝐮𝐦𝐢𝐞̀𝐫𝐞 𝐬𝐮𝐫 𝐮𝐧 𝐧𝐨𝐮𝐯𝐞𝐚𝐮 𝐭𝐞𝐱𝐭𝐞] ✨

𝘗𝘦́𝘳𝘪𝘱𝘭𝘦 𝘥𝘦 𝘭𝘢 𝘲𝘶𝘦̂𝘵𝘦 𝘦𝘹𝘪𝘴𝘵𝘦𝘯𝘵𝘪𝘦𝘭𝘭𝘦 : 𝘥𝘦 𝘭'𝘈𝘶𝘵𝘳𝘦 𝘢̀ 𝘴𝘰𝘪. 𝘓'𝘦𝘴𝘵𝘩𝘦́𝘵𝘪𝘲𝘶𝘦 𝘥𝘶 𝘴𝘶𝘣𝘭𝘪𝘮𝘦 𝘦𝘵 𝘥𝘦 𝘭'𝘢𝘶𝘳𝘢 𝘥𝘢𝘯𝘴 Visages Villages 𝘥'𝘈𝘨𝘯𝘦̀𝘴 𝘝𝘢𝘳𝘥𝘢

JiaoJiao Xia propose une lecture de l’esthétique du film 𝘝𝘪𝘴𝘢𝘨𝘦𝘴 𝘝𝘪𝘭𝘭𝘢𝘨𝘦𝘴 (2017) d’Agnès Varda à la lumière de concepts fondamentaux en philosophie de l’art, soit le sublime d’Emmanuel Kant et l’aura de Walter Benjamin. Grandeur et authenticité, portés par les dispositifs cinématographiques – croisés à la photographie – de l’œuvre documentaire, soutiennent la philosophie de la temporalité de la cinéaste : réflexions sur la mort, la mémoire, le manque, le vieillissement, la solitude. L’auteure prolonge alors le dialogue ouvert entre ces thèmes existentiels et les esthétiques de l’aura et du sublime, pour réfléchir des aspects du rôle salvateur de l’art de Varda.

Un article de la r***e Cinémas, diffusée par la plateforme Érudit.

[𝐌𝐀𝐈𝐍𝐓𝐄𝐍𝐀𝐍𝐓 𝐃𝐈𝐒𝐏𝐎𝐍𝐈𝐁𝐋𝐄 !] 📰Chers lecteurs et chères lectrices, nous avons le plaisir de vous annoncer la parution du nou...
06/04/2024

[𝐌𝐀𝐈𝐍𝐓𝐄𝐍𝐀𝐍𝐓 𝐃𝐈𝐒𝐏𝐎𝐍𝐈𝐁𝐋𝐄 !] 📰

Chers lecteurs et chères lectrices, nous avons le plaisir de vous annoncer la parution du nouveau numéro de la maison Cinémas, le Volume 30 n°3 « Cinélekta 9 ».

La tradition des numéros « Cinélekta » se poursuit avec ce neuvième volume, lequel, comme il est de mise avec ces numéros, offre une perspective éclatée sur la recherche actuelle en études cinématographiques. Différentes trajectoires donc, qui, chacune à sa façon, dresse le tableau d’un champ qui se démarque par sa diversité, certes, mais surtout par sa complexité heuristique.

Ce numéro est en libre accès sur la plateforme Érudit :
https://www.erudit.org/fr/r***es/cine/2024-v30-n3-cine09299/

Bonne lecture !

--
Dear readers,

We are pleased to announce the release of the latest issue of Cinémas, Volume 30, No. 3, titled "Cinélekta 9".

Continuing the tradition of "Cinelekta" issues, this ninth volume offers a diverse perspective on current research in film studies. Each trajectory presented in this issue contributes in its own way to painting a picture of a field distinguished not only by its diversity but also by its heuristic complexity.

This issue is freely accessible on the Érudit platform:
https://www.erudit.org/fr/r***es/cine/2024-v30-n3-cine09299/

Happy reading !

Consultez le sommaire de ce numéro de la r***e Cinémas sur la plateforme Érudit. Discipline : Arts.

[𝐑𝐞𝐠𝐚𝐫𝐝 𝐬𝐮𝐫 𝐧𝐨𝐬 𝐚𝐫𝐜𝐡𝐢𝐯𝐞𝐬  #𝟐] ⏳Dans le but de poursuivre les réflexions entre l'écriture et l'image amorcées dans notre ...
05/31/2024

[𝐑𝐞𝐠𝐚𝐫𝐝 𝐬𝐮𝐫 𝐧𝐨𝐬 𝐚𝐫𝐜𝐡𝐢𝐯𝐞𝐬 #𝟐] ⏳

Dans le but de poursuivre les réflexions entre l'écriture et l'image amorcées dans notre tout premier "Regard sur nos archives" (Cf. post du 26 avril), Cinémas invite ses lecteurs et lectrices à découvrir ou redécouvrir l'article de Marie-Claire Ropars-Wuilleumier intitulé 𝐿'𝑜𝑢𝑏𝑙𝑖 𝑑𝑢 𝑡𝑒𝑥𝑡𝑒, publié dans le premier numéro du quatrième volume portant le titre bien à propos, 𝐸́𝑐𝑟𝑖𝑡/𝐸́𝑐𝑟𝑎𝑛.

Un texte qui apporte de savantes analyses sur la réécriture filmique d'une œuvre littéraire. Le concept de réécriture offre une nouvelle perspective sur la relation entre le film et le texte. Plutôt que de viser la fidélité au texte original, la réécriture explore une voie où le film devient créateur en réinterprétant le texte original et en s'appropriant son potentiel inventif. À travers de nombreuses "scènes d'écriture", l'œuvre de Max Ophuls met en lumière la relation complexe entre la dissimulation du texte original et la mise en place d'une lecture qui oublie progressivement ce texte.

Un article de la r***e Cinémas, diffusée par la plateforme Érudit.

Adresse

3150, Rue Jean-Brillant
Montreal, QC
H3T1N8

Téléphone

+15143436111

Site Web

https://cine.erudit.org/

Notifications

Soyez le premier à savoir et laissez-nous vous envoyer un courriel lorsque Revue Cinémas publie des nouvelles et des promotions. Votre adresse e-mail ne sera pas utilisée à d'autres fins, et vous pouvez vous désabonner à tout moment.

Contacter L'entreprise

Envoyer un message à Revue Cinémas:

Partager