04/20/2024
Le mercredi dernier, j'ai eu le plaisir d'engager une conversation enrichissante avec le renommé producteur camerounais, Jean Roke Patoudem. Avec une impressionnante liste de films et de séries télévisées à son actif, il incarne véritablement l’une des forces motrices derrière l'évolution du cinéma dans notre continent.
Notre discussion a couvert un large éventail de sujets, allant des mécanismes de fonctionnement de l'industrie cinématographique à l'évolution du paysage cinématographique africain. Jean Roke m'a même prodigué quelques conseils précieux, des secrets (que bien évidemment je garde pour moi, Lol)! Nous avons observé ensemble le chemin parcouru par le cinéma Africain, reconnaissant les progrès réalisés tout en reconnaissant qu'il reste encore beaucoup à faire.
Aujourd’hui, lorsqu’on analyse le cinéma Camerounais, on voit clairement qu’il y a du travail qui est en train d’être fait et qu’il y a des Hommes comme Jean Roke Patoudem qui sont derrière et qui poussent vers l’avant. Ce n’est pas encore un modèle parfait, mais c’est un modèle qui fonctionne. Il y a d’autres modèles comme le modèle Nigérians qui misent sur la production en grande quantité, à moindre coût et de qualité moyenne. Ce n’est pas non plus parfait comme modèle, mais personne ne dira que ça ne fonctionne pas. D’autres pays comme le Bénin et le Togo sont aussi en train de construire leurs modèles à eux.
L'un des défis majeurs que nous cinéastes africains devons relever reste la quête d'un modèle parfaitement adapté à nos réalités socio-économiques africaines. Nous sommes inspirés par l'exemple des géants du cinéma américain et indien, qui ont façonné leurs industries au fil du temps, grâce à des efforts soutenus et des investissements massifs. Leur succès n'est pas venu du jour au lendemain, mais résulte d'une persévérance inébranlable et d'une volonté de continuer à innover.
J'ai une conviction profonde en la capacité du cinéma africain à s'élever au sommet mondial. Bien que le chemin puisse être long et semé d'embûches, je suis convaincu que nous finirons par trouver le modèle idéal qui propulsera notre industrie vers de nouveaux sommets. C'est pourquoi il est essentiel de persévérer, de continuer à créer des films, quels que soient les budgets, afin de nourrir notre art et notre culture.
Continuons à expérimenter, à innover et à nous soutenir mutuellement. Ensemble, nous sommes capables de réaliser des merveilles. Le futur du cinéma africain est prometteur, et je suis honoré de faire partie de cette extraordinaire aventure.