05/08/2024
ṚZAGEḌ AY AWAL !
Le départ des actionnaires à deux sous est, à première vue, une action salvatrice qui, à juste titre, est unanimement saluée par tous.
Seulement, à voir de plus près, le bénéficiaire de la donation étant Mobilis, et pas le club lui-même, comme celà aurait pu être attendu et souhaité par le club et ses supporteurs, il y a lieu de se poser des questions.
Ces questions sont d’autant plus légitimes que juste après, des suggestions colportées ici et là, à l’effet que Mobilis étant désormais détenteur de l'essentiel des actions du club, il est sans conteste seul maître à bord aux commandes des affaires de la JSK.
Pour rappel, avant le funeste push dont a été victime le club, son président et toute la famille du symbole Kabyle, la JSK était à son meilleur. Par l'introduction de nouvelles mœurs de saine gestion, la mise à l'écart de milieux nocifs et la remise en place, ainsi que le renforcement des valeurs qui autrefois faisaient la force et la fierté du onze Kabyle, tous les indices reflétant la bonne santé du club étaient mis au vert. Ce n'était, donc, qu'après avoir saccagé tout ce capital bâti par Chérif Mellal et son équipe, par les putschistes, en multipliant des recrutements de joueurs payés à des prix avoisinant les dix fois plus ceux pratiqués par la précédente direction, la fermeture de la boutique et de la résidence du club, le sabotage de la marque UZZOU, la mise à l'écart et l'éloignement des compétences locales…etc, que mis en situation de quasi faillite, Mobilis fût chargée de palier au déficit de moyens financiers qui avaient failli porter le coup de grâce à un club qui n'a jamais connu la relégation depuis son accession en division première en 1969.
Alors, lorsqu'on considère le fond du problème, est-ce qu'on peut, logiquement, s'empêcher de se questionner sur le bien fondé des raisons qui ont induit le lourd et brutal endettement de la JSK ?
Ainsi, cette sordide campagne de désinformation tendant à faire accroire à l'opinion publique qu’étant devant le fait accompli, il ne reste au vrai monde, authentique et fidèle à la JSK et ses hommes, que de faire avec, courber l'échine et passer l'éponge, ne peut que susciter de l'incompréhension, des questionnements et, au final, le rejet total.
Sinon, quel citoyen peut bien admettre:
1- Que les cessionnaires de leurs actions à Mobilis peuvent s’en tirer sans être obligés de se soumettre à une reddition de comptes, malgré tous les griefs qui leurs sont publiquement reprochés depuis 2010? Alors que, pour rappel, eux-mêmes, en parlant des putschistes, avaient ordonné un audit comptable pour seulement l'exercice de Chérif Mellal ! Bien sûr, comme tout le monde sait, il s'en était sorti blanchi de tout reproche !
2- De tourner la page et de faire comme si de rien n'était quand on sait que :
● Un homme innocent est injustement mis en prison par la volonté d’individus revanchards et mal intentionnés,
● Que le push intenté contre la JSK et son président s’est soldé par des conséquences particulièrement lourdes pour le club, ses hommes et son public,
● Encore, depuis la mise à l'écart de sa direction légitime, la JSK n'a pas cessé de frôler la catastrophe de la relégation en restant figée dans le bas du tableau.
3- Certes, dans les statuts, la JSK est une entreprise soumise aux lois régissant toute société par actions (SSPA), mais avant, et dans les faits, le sigle est de loin, beaucoup plus qu'une simple entreprise économique pour être réduit à celà. La JSK est avant tout l'histoire, une identité, une cause et tout ce qui la caractérise.
Transmis de génération en génération, le legs voulant que la “JSK UR TETTNUZU UR TṚEHHEN” est la traduction vivante de la volonté populaire à rester seule et unique dépositaire de cet héritage commun à toute la Kabylie !
Liberté pour Chérif Mellal, l'injustice a TROP duré.