11/22/2022
Créer son site WEB: mon aventure kafkaïenne
Je suis une auteure qui vient de publier son premier roman. Réussir à être publié en bonne et due forme est une belle et bonne chose, mais vient avec… tout le reste. Entretenir la conversation avec ses lecteurs, par les médias sociaux ou par un site WEB, taillé sur mesure, par exemple. Avec blogue si possible. Parler à son monde est en effet l’un des plaisirs et un essentiel du boulot d’auteure.
Avoir son propre site WEB, peu importe votre champ d’action, est un avantage indéniable. Étant issue du monde de la publicité et des relations publiques, j’y crois sincèrement.
Mais malgré mes connaissances et longues années de pratique en communication, la conception de mon propre site d’auteure fut… un enfer.
Un vrai parcours du combattant, rempli d’erreurs qui m’ont coûté très cher, en temps et en argent.
J’ai d’abord fait comme tous ceux qui comme moi, ont un budget serré (les auteurs sont pauvres, on le sait...): je me suis tournée vers les Wordpress, WIX et autres plateformes de ce genre «faciles à travailler et accessibles à tous» (ouais…).
Ma conclusion après trois tentatives pour amadouer la bête: elles sont en effet conçues sur mesure pour les jeunes experts en techs absolument pas intimidés par les dédales des procédures proposées en langage inconnu par ces plateformes qui vous promettent faussement d’exécuter en deux temps trois mouvements le site de vos rêves.
Le commun des mortels, et je ne parle même pas ici du commun plus âgé des mortels (ma fille de 25 ans ne s’y retrouvait pas non plus), risque d’y perdre ce qui leur reste de patience pour la technologie. Mon intérêt pour la chose se situant déjà au départ, à -85 sur l’échelle des champs d’expertise que je rêvais de développer, j’ai donc très vite commencé à sacrer pour abandonner au bout de deux heures.
Je serais d’ailleurs curieuse de connaître statistiquement le pourcentage des jeunes athlètes de la technologie susmentionnés s’attaquant à ces plateformes, sans aide, et venant à bout de se construire le site de leur rêve, sans problèmes. Ça, c’était mon point — A —.
– B – Je me suis tournée vers un «expert», référé par WIX. Un avis: ne vous fiez jamais à ces soi-disant «experts» validés et référés par les WIX et WordPress de ce monde. Au mieux, ils vous proposeront quelques avenues visuelles partielles, copiées sur d’autres sites, sans savoir exactement comment vous voyez cette vitrine de vous-même sur le monde, ou même, qui vous êtes. C’est ce qui m’est arrivé.
Au bout de quelques bouts d’images envoyées par un mec qui répondait à mes questions avec un décalage horaire de quatre heures plus t**d dans les Maritimes, je me demandais dans quel monde j’étais tombée et angoissais déjà à ne pas voir le bout du bout du tunnel.
Le jeune mec, qui en fumait du bon chaque fois, avant de me parler, s’est fâché au ralenti, quand je lui ai dit que je ne comprenais pas ce que j’avais vu dans son dernier envoi et m’a fait sentir tellement cheap quand je l’ai congédié, que je lui ai payé 100$ pour deux images abstraites de paysages qui n’avaient rien à voir avec mon produit (littéraire).
– C — Je me suis donc tournée vers une deuxième référence WIX (je sais, je suis lente aussi…), pour tomber sur une entreprise un peu plus apte en apparence, mais qui n’a pas saisi non plus que je proposais des romans. Et non des produits de beauté.
Le résultat fut très décevant, évidemment, genre, vraiment très décevant, vide, partiel, inintéressant et pastel partout… Et, puis, coup de théâtre: au milieu de la première partie et de la troisième proposition d’approche, «l’expert» WIX en question m’annonce qu’elle fermait boutique pour aller relever de nouveaux défis côté client… des produits esthétiques, je crois. J’aime autant oublier.
J’en suis venue à croire que ces grosses plateformes de conception ne font pas de «background check», avant de référer des firmes…
Donc:
1 207, 24$ autres dollars + 100,00$ plus t**d, je me retrouvais encore au point de départ.
– D — N’écoutant que mon courage et ma stupidité, je réussis, malgré tout et aveuglément, à trouver une jeune désigner, «qui savait, elle, comment ça marche les sites WEB»: la collègue d’une amie, de la cousine… On en est à combien d’erreurs, là? La pauvre designer en question, pleine de bonne volonté, prend mon dossier en main, je me pense sauvée, enfin.
Mais rapidement, ma sauveteuse se perd dans les dédales de WIX, fait beaucoup d’aller-retour entre son travail de designer d’intérieur et de graphiste, pour finir par me proposer, après de longues périodes de silence inquiétant, de transférer le tout chez GoDaddy. Beaucoup plus facile comme plateforme, m’affirme-t-elle… Pour disparaitre à nouveau pendant 2 semaines.
Ce qui (enfin la lumière) me met la puce à l’oreille. Nous en sommes ici, à un autre 825,00$ plus t**d.
Après une pause à me questionner sur ma santé mentale et financière, je reviens enfin à la première entreprise qui m’avait été suggérée dès le départ, de vrais spécialistes ici (vraiment spécialistes, je vous le jure), et avec qui j’aurais dû, de toute évidence, travailler quand on me les avait recommandés:
KINOS (comme dans www.kinos.ca)
Je ne fais pas de publicité ici (mais oui quand même un peu beaucoup), mais je peux enfin dire aujourd’hui, après des mois d’errements, que j’ai enfin un beau site WEB, professionnel et efficace.
Comme quoi, une bonne référence pour une entreprise réputée, même si elle peut vous sembler un peu plus onéreuse si vous ne vous y connaissez pas, reste toujours le meilleur choix. Je vous jure.
Comprendre la façon dont s’organise les frais de conception d’un site WEB et la complexité que ça représente, fait réaliser l’importance du professionnalisme de la firme de conception que vous choisirez.
Et vous ne voulez pas comme moi, courir le risque de payer le double en temps et en argent, de ce qu’un choix éclairé vous aurait coûté au départ.
Croyez-moi...
Hélène Quesnel
www.helenequesnel.com