La coulisse... les dessous du Québec entrepreneurial. Un survol du travail autonome au Québec. Le magazine fut publié de 2013 à 2018 inclusivement.
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Un magazine électronique (de genre blogue) publié par 'Les mots justes'. Un recueil sera publié prochainement réunissant des centaines de ses chroniques populaires.
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Le magazine électronique du travailleur autonome québécois, publié par 'Les mots justes'.
Comme plusieurs gamins de mon âge, je rêvais de sauver le monde. Mes histoires les plus rocambolesques furent utilisées pour la réalisation de mes projets scolaires, car même en très bas âge, j’écrivais beaucoup, et on aimait ma plume. J’étais déterminé à suivre là trace de mes idoles, changeant le monde pour le mieux contre des marées d’opposition, comme dans les histoires romancées, et aventuresques. Les bandes dessinées de mon enfance incluaient d’illustres personnages qui me convainquirent de devenir le protagoniste de ma propre vie sur Terre, au lieu d'en être qu’un membre de l’assistance.
J’ai grandi, rêvant de devenir, à tour de rôle et paradoxalement, musicien, hippie, soldat et policier. Durant les années 1970, mes reves d’avenir se raffinèrent pour inclure le fondement d’une petite famille. La naissance de ma fille eut pour effet de détourner mon attention sur une carrière en sauvetage, et en médecine préhospitalière. Je voulais me réorienter pour devenir un paramédic comme mes idoles, Johnny Gage et Roy DeSoto de l’émission populaire « EMERGENCY », devenant par le même fait un héro aux yeux de ma petite princesse. Je quittai donc un emploi-cadre bien rémunéré pour un avenir incertain, certes, mais je poursuivais mon rêve...
J’étais bien parti, expérimentant les divers services d’urgence dans ma quête de découverte de soi (surveillant, gardien de sécurité, policier, membre d’une escouade de sauvetage, RMU et répartiteur, assistant médical et chauffeur (auto de médecin), technicien-ambulancier (TMU-Paramédic), instructeur en RCR, etc., intervenant sur quelque 20 000 appels en cours de carrière. J’ai eu le privilège de toucher les vies de plusieurs victimes, bénéficiaires et patients, certaines de façon significative.
Oui, j’étais bien parti, et mon rêve d’enfance semblait enfin vouloir se réaliser. Cependant, la vie et le destin me réservèrent quelques petites déroutes dignes de mention, et la naissance d’un fils malade pesa dans la balance. C’est en voulant le protéger que je m’élançai enfin tête la première dans cette profession ingrate, mal connue, difficile à gérer, mal payée, et incroyablement exigeante. Je suis devenu paramédic, et j’allais changer le monde, une intervention à la fois.
Je m’inscrivis dans un projet pilote de formation intensif appuyé par le gouvernement, et abandonné au printemps 1983, ainsi qu’une kyrielle de formations professionnelles complémentaires afin de peaufiner mes connaissances. Je voulais devenir le meilleur paramédic qui soit, croyant que je serais ainsi paré aux pire en cas de besoin, mais la vie me lançai un autre petit détour... juste assez pour m’obliger à réorienter ma carrière.
J’avais cumulé quelques blessures au dos, incluant une hernie discale qui m’occasionnait des douleurs et des séquelles fonctionnelles suffisamment incommodantes pour m’empêcher de réintégrer mes fonctions. Les infrastructures administratives de l’époque ne favorisaient pas le placement stratégique de travailleurs dont l’intégrité physique fût compromise à la suite d’accidents de travail. Je faisais dorénavant partie des oubliés, les laissés pour compte du système, et la vie continua...
GIZMANIA
J’ai lancé une agence de publicité, touchant à divers aspects de la communication promotionnelle et publicitaire, dont la sublimation, les objets promotionnels, la photographie, l’imprimerie, les produits textiles, la rédaction, la traduction, et la consultation. J’ai présenté diverses formules avant-gardistes à une clientèle réfractaire à mes façons de faire, et au terme de quelques années d’exploitation, je me rendis compte que je m’étais trop dispersé, et j’ai connu l’échec; OUTCH!
Certains disaient que c’était un mal pour un bien, m’obligeant enfin à prendre un moment pour me ressourcer, et explorer davantage le monde de l’écriture. J’ai donc rédigé divers ouvrages pour les besoins de mes activités artistiques, explorant l’écriture théâtrale, la poésie, la rédaction de nouvelles, d’essais, d’annonces radiophoniques à développement, ainsi qu’un approfondissement de mes habiletés en communication de masse.
Bref, j’ai compris que ma plume (mon clavier de dactylo et mon clavier d’ordi) était des armes redoutables que peu de gens maîtrisaient, alors j’ai lancé l’agence de rédaction/traduction et services Web, « Les mots justes/ The Write Words », mais la vie voulut m’apprendre encore quelques petites leçons, et une petite semaine à peine suivant le début d’une formation professionnelle de 18 mois, mon fils décéda d’un rejet fulgurant de son nouveau cœur, greffé à peine 13 mois plus tôt.
Je n’insisterai pas sur les difficultés psychologiques endurées pour arriver à surmonter cette épreuve, mais je vous confirme sans la moindre hésitation qu’une thérapie offerte par la commission scolaire m’a aidé à remettre les choses en perspective.
J’ai terminé ma formation d’agent de commerce électronique à la date prévue, et j’ai relancé Les mots justes en 2001, suivi du magazine LA COULISSE en 2013. Je sers une clientèle internationale depuis 2001, n’ayant jamais cessé d’essayer de nouveaux concepts de service. Je modifie mon offre au gré de l’évolution de la technologie, et des besoins de ma clientèle.
La vie continue...
Pour connaitre LA GAFFE et la SOLUTION, ou si vous aimeriez bénéficier de notre banque de ressources et outils en ligne, je vous enjoins de lire la suite de mon billet dans LA COULISSE, à : https://www.lacoulisse.ca/avenir-et-destin/