11/04/2024
Repenser la certification du Véhicule d’Occasion, on en parle ?
Un véhicule d’occasion n’est pas un mauvais véhicule. C’est d’ailleurs très bon pour l’économie circulaire ! If you don’t know, now you know. Nombreux sont les marchés, très strictes sur les marques, modèles, motorisation et qualité intérieure etc des marques qui s’implantent. C’est le cas par exemple de la Communauté européenne ou du marché américain. Lorsque je prends le constructeur Toyota par exemple, bien implanté sur un marché strict comme les États-Unis, Toyota investi beaucoup d’argent pour développer son département LEXUS afin de le rendre attractif pour le marché américain. Ce sont ces mêmes voitures neuves, achetées, financées ou encore louées, qui finissent par alimenter le marché de l’occasion pour certainement donner la chance d’acquisition à un nouveau propriétaire. Encore et encore. Sans le marché du neuf, il n’y a pas de marché d’occasion.
Le marché de l’occasion aux États-Unis a longtemps été très dynamique, très développé. Comprenez alors, que partout dans le monde, les gens n’ont pas forcément suffisamment de moyens pour acheter ou financer une voiture.
De même, la crise des semi-conducteurs a ret**dé les livraisons de véhicules neufs et favorisé le néodéveloppement du marché du Véhicule d’Occasion, déjà très développé en Europe. Et si, partout dans le monde, le marché du Véhicule d’Occasion se porte vraiment bien, pourquoi se met-on dans la tête en Afrique qu’une Voiture d’Occasion est une mauvaise voiture ou encore une voiture à problèmes ? (pour reprendre le terme communément utilisé).
Même si contrairement à l’Europe ou aux États-Unis où le marché du véhicule d’occasion est beaucoup plus caractérisé par des voitures issues du marché du Véhicule Neuf qu’autre chose, notre marché du Véhicule d’Occasion reste lui extrêmement caractérisé par des véhicules de diverses origines d’importation avec une historique diverse et variée. Et c’est loin d’être un problème. Les antagonistes du véhicule d’occasion, dont l’origine d’importation est le continent Européen, mettent le facteur pollution en avant avec notamment la norme Euro. Mais voici ce qui peut aider les importateurs, les vendeurs et les consommateurs : La certification du véhicule d’occasion.
En principe, la certification du véhicule d’occasion se fait auprès du constructeur ou du distributeur agréé de la marque : par exemple, le distributeur Toyota du Bénin est le seul accrédité pour certifier un véhicule d’occasion de la même marque. En plus, il faudra que ce même véhicule d’occasion soit issu de la vente locale de véhicule neuf. Mais au lieu de seulement fonctionner de cette façon, il faudra dans la mesure du possible et à l’écoute du marché local, que naisse une sorte d’agence de certification de véhicule d’occasion importé, de sorte que, au lieu de procéder par vente aux enchères (en l’état) comme cela se passe aujourd’hui, le véhicule importé soit certifié avant ou après avoir atteint les parcs de stockages pour destination vente.
Une autre manière de faire la chose et certains revendeurs (même si très peu nombreux) de véhicules d’occasion importés, le font, c’est, monter une entreprise, puis acheter des véhicules d’occasion importés d’Europe, les reconditionner, puis les rendre disponibles à l’achat. Pour aller plus loin moi, je dirais qu’après reconditionnement, il faudrait par exemple les tester (vrais tests, tenue de route, amortisseurs et bien d’autres), obtenir une validation technique (une sorte de pass okay) venant de Gouvernement du Bénin à travers l’ puis les rendre disponibles à la vente pour la plus grande satisfaction des clients. Ainsi, le client n’aurait donc qu’à faire son choix, signer les papiers, payer et repartir avec sa nouvelle voiture le même jour. Cela permettra d’anticiper sur bon nombre d’impacts fracassants qu’auront les prochaines politiques sur le Véhicule d’occasion sur les clients. Un véhicule d’occasion n’est pas un mauvais véhicule, c’est tout simplement un véhicule avec ou sans historique, mais toujours en état et qui ne demande qu’à être reconditionné pour encore rouler. (On fera le débat du durable une prochaine fois !)
Certifier un véhicule d’occasion importé, c’est éviter les malentendus entre clients et vendeurs, mais c’est aussi faire entrer plus d’argent dans les caisses de l’État. Appelez-moi, je vous ferai une présentation complète de stratégies à adopter pour normaliser le marché du véhicule d’occasion au Bénin.