Boombartstic Art Magazine

Boombartstic Art Magazine Blog des Arts Visuels 100% bruxellois.

Bruxelles, l’art, les arts visuels
Bruxelles, ville d’art
Boombartstic, un artzine qui adore bouger
L’art s’y rencontre spontanément dans le mouvement, l’instinct et l’instant

PARCE QU'IL EST IMPENSABLE qu'on puisse fermer cette institution qui a valorisé le travail de tant d'artistes émergents....
05/12/2025

PARCE QU'IL EST IMPENSABLE qu'on puisse fermer cette institution qui a valorisé le travail de tant d'artistes émergents.
Décider de fermer ce centre d'art l'année qui célèbre son 20ème anniversaire, après tant de budgets investis dans des travaux qui le destinait à une vie nouvelle, ouverte sur la ville et sa Place Sainte Catherine., est tout simplement inadmissible.
Sacrifier la Centrale for contemporary art, pour sauver d'autres lieux culturels. Mais de quels autres lieux culturels Monsieur Close (qui porte bien son nom) parle-t-il?
MARRE que la culture, et les lieux de l'expression contemporaine soient sans cesse une variable d'ajustement budgétaire pour des instances politiques qui ne portent plus aucun projet.
Bruxelles n'est plus qu'une morne plaine entre Manneken P**s & autres hochets pour touristes, rythmées par l'agenda de ses travaux interminables.
♥ J'envoie tout mon soutient à Pascale Salesse et ses équipes, ainsi qu'à Carine Fol, directrice visionnaire qui a initié et dirigé ce bel écrin pendant tant d'années.
fans

Le Brussels Expertise Labels (BEL) orchestre la 4e édition de ses BEL Prizes du 14 au 16 novembre 2025 dans l’écrin sura...
13/11/2025

Le Brussels Expertise Labels (BEL) orchestre la 4e édition de ses BEL Prizes du 14 au 16 novembre 2025 dans l’écrin suranné et majestueux d’Autoworld, au Parc du Cinquantenaire. Point d’orgue de cette édition est l’exposition éphémère « When Expertise Meets Art ». Son ambition, simple et essentielle ; créer des ponts entre le savoir-faire historique et la créativité contemporaine. Lire l'article >>> http://www.boombartstic.be/agenda/bel-prizes-2025-lexcellence-bruxelloise-a-croisee-de-lart-de-linnovation/

Le Brussels Expertise Labels (BEL) orchestre la 4e édition de ses BEL Prizes du 14 au 16 novembre 2025 dans l’écrin suranné et majestueux d’Autoworld, au Parc du Cinquantenaire.

Everlyn Nicodemus: Black Bird - Traumatismes, Résilience et Liberté.○L'art peut-il réellement être un espace de guérison...
27/10/2025

Everlyn Nicodemus: Black Bird - Traumatismes, Résilience et Liberté.

L'art peut-il réellement être un espace de guérison et transcender les plus profonds traumatismes ?

C'est au cœur de cette question essentielle que nous plonge la rétrospective « Black Bird » d'Everlyn Nicodemus au WIELS à Bruxelles, en collaboration avec les National Galleries of Scotland.

Une exposition qui est autant un témoignage qu'un puissant appel à l'art comme acte de liberté. Décryptage d’une œuvre audacieuse, retraçant plus de quatre décennies de pratique.

Née en Tanzanie, son œuvre est marquée par un engagement profond envers les luttes des femmes dans les sociétés patriarcales et l’impact du racisme. Après avoir délaissé l’anthropologie suite aux chocs rencontrés, Nicodemus a adopté la peinture comme sa véritable ‘langue maternelle’ en 1980.

Son travail explore sans concession l’histoire de l’art africain, réfutant les préjugés occidentaux qui l'enfermaient dans une vision de primitivité.
L'œuvre de Nicodemus est une alliance de peinture, collage, dessin, textile et de poésie. Elle circule avec une fluidité entre abstraction et figuration.

Pas à pas, des moments clés de son chemin vers la résilience ; de l'envergure du projet Woman in the World (1984-1986), à la force incarnée dans la série Silent Strength (1989-1990), un acte d'autodéfense psychique face à la détresse. Elle aborde également le deuil et les blessures émotionnelles à travers des techniques uniques comme l'« internetting », ainsi que l’éthique du témoignage face aux atrocités de l'histoire humaine, notamment avec Reference Scroll on Genocide (2004). Son langage visuel tisse des liens de mutualité et de solidarité entre les êtres.

Everlyn Nicodemus transforme les traumatismes en art libérateur. Ma chronique complète, prochainement sur Boombartstic Art Magazine (🔗en BIO).

📅Everlyn Nicodemus, Black Bird, WIELS 📍, jusqu’au 01 février 2026👁
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Woven Whispers au CID : L'innovation textile belge entre tradition et futur durable○.Et si le tissu, matière ancestrale ...
22/10/2025

Woven Whispers au CID : L'innovation textile belge entre tradition et futur durable
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Et si le tissu, matière ancestrale et universelle, détenait la clé de notre avenir le plus audacieux ?

Le CID Grand-Hornu, temple du design, réactive Woven Whispers, l'exposition qui a fait sensation lors de la Design Week de Milan. Plongée sensible dans le savoir-faire textile belge, là où l'héritage d'une tradition séculaire se tisse avec l'expérimentation la plus pointue.

Une sélection de 18 designers belges qui réinventent les limites techniques du métier à tisser et appliquent des outils numériques de pointe à des procédés artisanaux. Oubliez la simple surface bidimensionnelle ! Le design textile ici se dépasse et devient architecture, sculpture.

●Xavier Servas capture la lumière dans un luminaire citrouille fait de boyaux. ●Mathilde Wittock (MWO Design) tisse une tapisserie d’une beauté brute où s'entremêlent des racines d'herbe. ●Minjung Kim habille une chaise de la douceur protectrice de ses Mues. ●Natalia Brilli & Atelier Contour sculptent l'espace un paravent de raphia couleur corbeau.●La tenture Après la Tempête de La Gadoue Atelier est composée de chemises recyclées issues du tri belge. ●Amandine Fabry célèbre la lenteur avec Wrinkles, un plaid en laine européenne bio, plaidoyer pour le confort durable. ●Enfin, Amandine David explore la géographie numérique de la Meuse transcrite en textile avec MaasLab , ●tandis qu'Esther Van Schuylenbergh lorgne vers l’art optique et révèle les possibilités infinies du lin tissé à la main dans Shifting Colors.

C'est une quête passionnée de matériaux nobles et revalorisés : raphia, cuir recyclé, laine locale, lin bio. Une démonstration éclatante de la vitalité créative qui naît de la contrainte écologique dans une scénographie délicate et aérienne de Studio HIER.

Le murmure des fibres vous appelle. La chronique, prochainement sur Boombartstic Art Magazine (🔗 en BIO)

📅‘Woven Whispers – Murmures tissés, CID au Grand-Hornu 📍, jusqu’au 14 décembre 2025, en partenariat avec Belgium is Design
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22/10/2025

SNEAK-PEEK | Modernisme divin à Saint-Gilles ! 🤫 Dans l'Église Sainte-Alène, rencontre-interview avec Jacinthe Gigou autour de son livre-guide 'Bruxelles Moderniste' (Racine Éditions). Chronique à venir sur Boombartstic Art Magazine.

Echoes of Art Déco à la Villa Empain, voyage luxuriant dans les Années Folles. ○Comment la géométrie audacieuse et le lu...
21/10/2025

Echoes of Art Déco à la Villa Empain, voyage luxuriant dans les Années Folles.

Comment la géométrie audacieuse et le luxe décomplexé de l'Art Déco ont-ils ciselé l'art de vivre des Années Folles à Bruxelles, juste avant que le monde ne bascule ?
Une plongée sensorielle et retro sur un air de jazz dans une époque où l'objet d'art dictait le style.

L'exposition à la Villa Empain, icône bruxelloise signée Michel P***k, ne se contente pas de cet écrin superbe. Elle restitue l'âme d'une demeure par une sélection d'objets rares, de mobilier aux lignes pures, de boiseries aux essences précieuses, et de céramiques aux couleurs chatoyantes. Chaque pièce est un manifeste.

Les ferronneries magistrales, souvent signées d’Edgar Brandt, transforment le métal lourd en arabesques géométriques et légères. L'émotion naît face à l'art du vitrail. Un ensemble exceptionnel de 25 vitraux originaux se révèle, offrant un puissant dialogue de lumière, de couleurs primaires et d'abstraction. Ces fragments lumineux, rares témoins d'une époque (seulement 20% subsistent), incarnent le passage la courbe Art Nouveau à la rigueur de la ligne droite, portée par le Cubisme et le Futurisme.

L'exposition célèbre également les artistes belges qui ont défini cette modernité. Les œuvres de Marthe Donas, pionnière de l'abstraction, et l'avant-gardisme de Victor Servranckx, dont le langage visuel a redéfini l'esthétique de la vie moderne.

C'est un voyage qui célèbre l'art appliqué, le savoir-faire, la haute facture et l'éclat des matériaux. L'art de vivre, une manière de vivre l''art.

Echoes of Art Deco, Villa Empain - Fondation Boghossian , jusqu’au 02 novembre 2025
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***k fans ●●●

Hélène Delprat : L'histoire entre ironie mordante et humour noir assumé.○Dans un monde d'images polies, avez-vous envie ...
20/10/2025

Hélène Delprat : L'histoire entre ironie mordante et humour noir assumé.

Dans un monde d'images polies, avez-vous envie d'une œuvre qui vous met mal à l'aise ? Et si le meilleur de l'art était celui qui dérange ?

La Galerie Christophe Gaillard à Bruxelles consacre à Hélène Delprat sa 1ère exposition personnelle en Belgique.

L'artiste, figure majeure de la scène française, y déploie une œuvre qui refuse catégoriquement la facilité et la ‘belle féerie’ souvent attendue. Son engagement : confronter l'œil du spectateur et faire naître la friction.

L'œuvre d'Hélène Delprat, forte de plus de quarante ans de pratique indisciplinée, est un véritable tourbillon où tout fait sens. L'artiste est par essence polymorphe. Elle mêle avec aisance la peinture, la sculpture, le dessin à la vidéo, à l'écriture (fiction, journaux) et à la scénographie.

En peinture, son style se caractérise par une palette de couleurs souvent sombre et acide, brossée avec une urgence qui capte les contradictions. L'atmosphère est celle d'un atlas inquiétant où se rencontrent des références hantées par les fantômes de l'histoire et de l’histoire de l’art.

Une atmosphère tantôt ensorienne, tantôt surréaliste plane sur ses toiles. Ce Contenu Pictural est un rébus visuel peuplé de motifs récurrents. Parmi eux, la figure du pendu revient interroger sa présence dans l'histoire de l'art.

Et puis , il y a l'omniprésente grille orangée, référence directe aux rubans adhésifs collés sur les fenêtres du nord de la France durant la Première Guerre mondiale pour limiter les éclats.

Sans concession : elle aime passionnément faire la peinture - plus qu’elle n’aime sa peinture - mais souhaite que vous, spectateur, soyez dérangé et pas trop à l'aise face à ses toiles.

📅 Hélène Delprat, Le Contenu pictural, 📍, jusqu’au 31 octobre 2025.
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17/10/2025

Carole Solvay : sous une surface de plumes, la mémoire de la peau.

Si la peau est un territoire de traces et la plume son double fragile, quel secret de régénération le geste lent de Carole Solvay nous murmure-t-il ?

Jusqu'au 19 octobre 2025, la Lee - Bauwens Gallery à Bruxelles vous plonge au cœur de la seconde exposition personnelle de l'artiste belge Carole Solvay.

Intitulée 'As I shed my skin' (Comme je mue), cette proposition est une invitation à ralentir le pas pour une contemplation exigeante. Solvay y poursuit son exploration de la plume, qu'elle transfigure en matière de mémoire et de chair.

L'exposition aborde la peau non comme une simple enveloppe, mais comme un véritable territoire de mémoire et de transformation. Un lieu qui porte les traces du temps, les rides et les cicatrices.

Pour l'incarner, l'artiste effectue un travail d'orfèvre : la plume est patiemment découpée, percée et cousue, écho sensible de cette vulnérabilité. Elle devient à la fois bouclier et faille, porteur de légèreté et du poids du vécu. C'est un processus méditatif, où le temps capturé dans chaque couture devient une matière visible.

Entre installations suspendues, volumes organiques et surfaces de latex translucide, ses créations jouent avec la métaphore de la mue, de la régénération. Carole Solvay sculpte l'espace et la lumière, redéfinissant les frontières de la sculpture-dessin, où alphabet, comme en témoignent ces oeuvres des débuts réunies dans une vitrine.

📅 Carole Solvay, ‘As I Shed my Skin’, Lee-Bauwens Gallery 📍, jusqu’au 19 octobre 2025.

Offrez-vous cette méditation sur la résilience et la beauté du fragile avec Boombartstic Art Magazine, le temps du regard 👁. Découvrez la chronique complète de l’exposition (lien en BIO)
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Johanna Mirabel: I Wish, l'alchimie picturale du classique et du créole. ○Jusqu'où l'art peut-il orchestrer la rencontre...
16/10/2025

Johanna Mirabel: I Wish, l'alchimie picturale du classique et du créole.

Jusqu'où l'art peut-il orchestrer la rencontre intime des cultures sans jamais tomber dans la facilité du manifeste ?

La Galerie Nathalie Obadia ouvre ses cimaises à « I Wish », la première exposition personnelle bruxelloise de Johanna Mirabel. L'artiste, française d'origine guyanaise, est de celles qui font de la toile un espace de fusion vibrante et atmosphérique.

Son pinceau ne se contente pas de représenter : il orchestre un syncrétisme savant, où chaque couleur et chaque figure participent à un dialogue formel dans un espace où le réel et l'onirique s'épousent.

L'artiste est coloriste et narratrice. Sa peinture met en scène des figures silencieuses évoluant dans des intérieurs domestiques qui se révèlent perméables à une végétation luxuriante, créant un théâtre intime de la mémoire.

Ces scènes puisent autant dans les souvenirs des maisons guyanaises que dans l'imaginaire des brownstones de la Harlem Renaissance.

Les toiles déploient une gamme chaude d'ocres, de bruns terreux et de rouges créoles, hommage direct à l'art tembé. Cependant, cette chromatique d'héritage est subitement électrisée par des touches franches de bleu céruléen et de jaune de cadmium, empruntées à l'abstraction moderne pour injecter une vibration contemporaine aux scènes.

Sur ce fond visuel vibrant, Mirabel introduit des motifs qui interrogent le pouvoir de la croyance et de la guérison. Elle explore l'imagerie populaire des ex-voto – ces témoignages de vœux exaucés – pour mettre en tension l'efficacité du rituel avec la froideur de la science.

C’est une œuvre qui met en scène le corps, l'histoire et la quête de connaissance, traduisant en peinture cette complexité humaine.

Ce travail exigeant, auréolé de la Bourse Emerige et du Prix CPGA, est une invitation à ralentir. 👁 Prenez le temps du regard, et ne manquez pas ma chronique sur Boombartstic Art Magazine (🔗en BIO)

📅 Johanna Mirabel, ‘I Wish’, Galerie Nathalie Obadia 📍jusqu’au 25 octobre
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fans ●●●

Jean-Marie Bytebier : des paysages, des forêts, le calme face au tumulte. ○Et si votre médecin vous prescrivait... un ta...
15/10/2025

Jean-Marie Bytebier : des paysages, des forêts, le calme face au tumulte.

Et si votre médecin vous prescrivait... un tableau ?

A la Galerie La Forest Divonne, le peintre Jean-Marie Bytebier nous propose une évasion radicale loin de l'agitation numérique.

Un vert sombre, dense et presque mystérieux, se confronte à la lumière vaporeuse d'un ciel nébuleux, fuyant l’identification immédiate.

La toile, souvent encadrée de blanc, devient une fenêtre ouverte sur une émotion intérieure, intime. L'artiste n'imite pas la forme du paysage, il en révèle l'essence profonde, l'idée même de nature.

Ses paysages bruissent, se dissolvent, presque jusqu’à l’abstraction comme chez Turner. Ils sont autant de résonances à la tradition des grands maîtres et aux courants paysagistes historiques — flamands, italiens, britanniques — tout en adoptant un regard profondément contemporain.

Ses verts-bruns ; l'ombre tellurique d’un Rembrandt ou d’un Courbet. Dans ses bleus, la légèreté laiteuse des fresques de Piero della Francesca. Bytebier est un héritier qui subvertit les codes. On y retrouve d'ailleurs l'écho de la technique du blotting, et ses taches qui stimulent l'imagination derrière la forêt.

Il y a dans tout son travail un véritable geste éthique. Chaque œuvre est une pause, un souffle nécessaire. Une résistance douce aux logiques utilitaristes du monde moderne. Cette démarche entre en écho profond avec la pensée sociologique d'Hartmut Rosa, faisant de la peinture un acte de résonance essentiel.

Face à l'aliénation du quotidien, Bytebier active un dialogue sensible, un frémissement rare entre le spectateur et la toile. Cette approche est notre luxe, le credo de Boombartstic Art Magazine qui vous invite à prendre le temps du regard. C'est l'essence d'une contemplation retrouvée.

📅 Jean-Marie Bytebier, Nature Prescription PaRx, Galerie La Forest Divonne - Brussels , 📍jusqu’au 18 octobre 2025
🖋Rendez-vous sur la chronique de Boombartstic Art Magazine (🔗en BIO)
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FIRE à la Villa Empain : 65 ans d'art et de flammes. Le feu ; l'élément qui crée et consume.○Comment l'art sublime l'amb...
14/10/2025

FIRE à la Villa Empain : 65 ans d'art et de flammes. Le feu ; l'élément qui crée et consume.

Comment l'art sublime l'ambivalence du feu : la vie à travers la flamme, le silence dans la cendre ?

À la Villa Empain, la nature du feu se révèle aussi multiple que ses gestes artistiques. Plus qu'une exposition, Fire est une somme d'approches où, depuis six décennies, l'élément est énergie vitale, substance du mystère et force de destruction.

Le Feu, Sujet de Contemplation : L'art se confronte ici à la symbolique pure du brasier. La quête spirituelle se retrouve dans la vidéo Martyrs (Fire) de Bill Viola, où le corps se confronte à la flamme, ou dans l'onirisme de la Cheminée d'Antoine Moulinard.

L'énergie cosmique est explorée par Jiana Kim avec sa sculpture monumentale de porcelaine qui crépite de ses éclats rouges dans le Grand Hall de la villa.

Ces œuvres interrogent l'état du feu, sa représentation et son mystère, sans le manipuler directement.

Le Feu, Outil de Transformation : L'autre geste est radical : l'art comme acte physique. Ici, la flamme est une méthode héritée de l'Arte Povera et du Nouveau Réalisme.

Les traces spectrales et mystiques sont laissées par la fumée de Claudio Parmiggiani et Otto Piene. Feu qui caresse dans les œuvres d’Yves Klein et Alberto Burri, feu qui marque chez jean Boghossian, feu qui détruit et anéantit chez Arman.

Cette consumation créatrice trouve un écho dans les vitraux flamboyants réunis en chapelle de Joris Van de Moortel, dans la mémoire reliquaire figée dans les livres de Pascal Convert. Délicates et minimalistes, les œuvres de Fabrice convoquent la spiritualité, la corporalité de Dieu, et l'empreinte consumée du soleil.

📅 Fire, Villa Empain - Fondation Boghossian 📍, jusqu’au 01 mars 2026

👁 Ne manquez pas ma chronique incandescente prochainement sur Boombartstic Art Magazine ( 🔗en BIO)
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Nicholas Bierk, la mémoire en Clair-Obscur; quand le familier se pare de mystère.○Jusqu'où la mémoire personnelle peut-e...
13/10/2025

Nicholas Bierk, la mémoire en Clair-Obscur; quand le familier se pare de mystère.

Jusqu'où la mémoire personnelle peut-elle étirer les frontières de notre intimité collective ?

C'est la question que murmurent les 11 nouvelles toiles à l'huile de Nicholas Bierk, présentées par la Gladstone Gallery à Bruxelles. Dans cette exposition intitulée « In the Absence of Paradise », l'artiste canadien s'impose comme un maître des seuils.

Attendez-vous à une plongée dans un univers où les frontières s'estompent. Reconnu pour ses natures mortes, paysages et portraits psychologiquement chargés, le travail de Bierk réduit la distance entre l'extraordinaire et le banal.

Ses compositions, inspirées par la photographie personnelle et la tradition du Clair-Obscur des maîtres anciens, sont chargées de cette étrange tension qui soutient toute mémoire.

Son médium privilégié est la peinture à l'huile sur toile. Réalisées dans un format légèrement plus grand, ces œuvres amplifient l'atmosphère intime.

Cette approche picturale, qui utilise souvent un cadrage serré pour ne révéler qu'un aperçu de l'histoire, explore l'intimité, la perte, la trace et l'impossibilité de la permanence.

C’est une méditation poétique sur la puissante ambivalence psychique qui est caractéristique de sa pratique.
Nicholas Bierk nous force à prendre le temps du regard 👁— la devise de Boombartstic Art Magazine — en nous connectant à la nature transitoire de la vie moderne.

📅 Nicholas Bierk, In the Absence of Paradise gallery, 📍jusqu’25 octobre 2025.

🖋Nicholas Bierk (né en 1985, Peterborough, Ontario) vit et travaille à Victoria, Colombie-Britannique. Bierk a étudié la peinture à la Rhode Island School of Design (USA). Bierk a reçu des bourses de la Elizabeth Greenshields Foundation (2025) et a été finaliste pour le prix Kingston (2017, 2019).
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