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Exclusif : RDC-Maroc, l’héritage de l’alliance Hassan II – Mobutu, entre coopération et infiltrationDepuis les années 19...
09/02/2025

Exclusif : RDC-Maroc, l’héritage de l’alliance Hassan II – Mobutu, entre coopération et infiltration

Depuis les années 1970, sous l’impulsion de l’amitié personnelle entre le roi Hassan II et le président Mobutu Sese Seko, le Maroc et la République démocratique du Congo (RDC) entretiennent des relations diplomatiques solides. Mais cet héritage historique est aujourd’hui au cœur de nombreuses interrogations. Derrière une façade de coopération, Rabat jouerait-il un rôle d’intermédiaire au profit des puissances étrangères, notamment les États-Unis, la France et Israël ?

Un partenariat historique teinté d’intérêts étrangers

Contrairement aux pays d’Afrique francophone historiquement sous influence française, la RDC reste un cas particulier. Ancienne colonie belge et propriété personnelle du roi Léopold II, elle a toujours suscité des convoitises internationales. Cette singularité historique a poussé certaines puissances étrangères à utiliser des intermédiaires pour asseoir leur influence sur Kinshasa. C’est dans ce contexte que le Maroc a émergé comme un acteur clé.

Depuis quelques années, Rabat s’est positionné en partenaire privilégié du gouvernement congolais. En 2015, le royaume chérifien s’est proposé de moderniser les institutions congolaises, notamment en numérisant les systèmes administratifs et en renforçant les infrastructures entre le gouvernement et le parlement. Officiellement, cette initiative visait à améliorer la gouvernance et la transparence. Mais en réalité, ce geste de coopération pourrait dissimuler des objectifs bien plus stratégiques.

La menace Pegasus : espionnage sous couvert de coopération ?

Les inquiétudes sont particulièrement vives depuis la révélation du scandale Pegasus. Ce logiciel espion, développé par la société israélienne NSO Group, a été utilisé par plusieurs gouvernements pour surveiller opposants, journalistes et institutions étrangères. Le Maroc est régulièrement pointé du doigt pour son rôle dans l’utilisation de cet outil à des fins de surveillance, notamment en Afrique subsaharienne.

En RDC, certains experts estiment que l’informatisation des institutions congolaises, pilotée par Rabat, pourrait avoir permis au Maroc de surveiller discrètement les échanges internes et de partager ces données sensibles avec ses alliés stratégiques, notamment Israël, la France et les États-Unis. Une hypothèse lourde de conséquences, qui alimente les craintes d’une ingérence étrangère sous couvert de coopération numérique.

Une influence qui dérange

Face à ces accusations qui n’ont jamais dépassé les pâtés de maisons, le Maroc reste silencieux. Officiellement, le royaume affirme agir dans l’intérêt de ses partenaires africains, dans le cadre d’une politique d’ouverture et de coopération Sud-Sud. Mais l’ambiguïté de ses actions alimente les doutes.

Dans les couloirs de certains médias à Kinshasa, certains responsables s’interrogent désormais sur les véritables intentions de Rabat. Le Maroc est-il un allié sincère ou un cheval de Troie au service d’intérêts étrangers ? Cette question reste ouverte, mais elle reflète les tensions croissantes autour de l’influence marocaine en Afrique centrale.

Un partenaire incontournable mais controversé

Au-delà des interrogations, une chose est certaine : le Maroc est aujourd’hui un acteur incontournable sur la scène africaine. Son rôle en RDC, bien que controversé, témoigne de son ambition de s’imposer comme un pont entre les grandes puissances et l’Afrique. Un rôle qui, selon certains, ressemble davantage à celui d’un arbitre intéressé qu’à celui d’un partenaire désintéressé.

Alors que les relations entre Kinshasa et Rabat continuent d’évoluer, il reste à voir si ce partenariat résistera aux tempêtes diplomatiques, ou si les doutes finiront par ternir définitivement l’image d’un allié aux multiples facettes.

Depuis les années 1970, sous l’impulsion de l’amitié personnelle entre le roi Hassan II et...

Pourquoi tue-t-on en RDC, et pourquoi la communauté internationale reste-t-elle passive ?La guerre en République Démocra...
09/02/2025

Pourquoi tue-t-on en RDC, et pourquoi la communauté internationale reste-t-elle passive ?

La guerre en République Démocratique du Congo (RDC), bien qu’elle semble à première vue locale, révèle en réalité des enjeux régionaux, continentaux et géopolitiques mondiaux. Ce conflit dépasse les frontières de l’Afrique centrale, impliquant non seulement les blocs régionaux africains, mais aussi les grandes puissances occidentales et des acteurs stratégiques du nord du continent, comme le Maroc et l’Algérie.

Contexte régional : entre alliances africaines et rivalités géopolitiques

La RDC fait face à une offensive du Rwanda et de l’Ouganda, soutenus par le M23. Tandis que le gouvernement congolais cherche du soutien auprès de ses alliés de la SADC (Afrique du Sud, Tanzanie, Namibie, Burundi), le Rwanda et l’Ouganda bénéficient de l’appui discret des puissances occidentales, attirées par les ressources stratégiques du pays.

Deux blocs africains s’affrontent donc :

Le bloc de la SADC, qui soutient la RDC.

Le bloc de l’EAC (Communauté de l’Afrique de l’Est), piloté par le Rwanda et l’Ouganda.

À ce jeu, l’Afrique du Nord n’est pas en reste. Le Maroc et l’Algérie entretiennent des relations distinctes avec la RDC, reflétant des stratégies diplomatiques divergentes.

Le Maroc : un allié ambigu aux multiples facettes

Le Maroc a noué depuis les années 1970 des relations solides avec la RDC, notamment sous l’impulsion du roi Hassan II. Toutefois, certains observateurs soulignent que Rabat agit principalement comme un relais des intérêts américains, français et israéliens dans la région. Contrairement aux autres pays francophones africains, historiquement sous influence française, la RDC est un ancien territoire belge, autrefois propriété personnelle du roi Léopold II. Cette particularité historique a poussé certains acteurs internationaux à utiliser le Maroc comme levier d’influence.

En 2015, le Maroc s’est proposé de moderniser les relations entre le gouvernement et le parlement congolais par l’informatisation des systèmes administratifs. Derrière ce geste de coopération, beaucoup y voient une tentative de contrôle sécuritaire à travers le logiciel Pegasus, permettant au Maroc d’espionner les institutions congolaises au profit d’Israël et des États-Unis. Le rôle de Rabat dans la cybersécurité congolaise suscite ainsi de nombreuses interrogations.

L’Algérie : un soutien basé sur le respect de la souveraineté

À l’opposé, l’Algérie maintient une position fondée sur le respect de la souveraineté des États et le principe de non-ingérence. Les relations entre Alger et Kinshasa se sont renforcées ces dernières années, notamment en 2024, avec une volonté commune de redynamiser la coopération bilatérale.

L’Algérie a été l’un des premiers pays à fournir une aide humanitaire à la RDC lors des récentes crises. Les discussions entre les deux pays portent sur plusieurs domaines :

Renforcement des échanges économiques et commerciaux.

Collaboration dans l’intégration continentale africaine.

Développement de missions exploratoires pour identifier des opportunités d’investissement.

L’Algérie soutient également l’élection prochaine de la RDC comme membre non permanent du Conseil de Sécurité des Nations Unies, preuve de la solidité de leur partenariat diplomatique. Pour Kinshasa, cette coopération est une opportunité de consolider son ancrage régional et de s’appuyer sur un allié fiable, hors des logiques d’ingérence occidentale.

Enjeux géopolitiques mondiaux : la guerre des ressources stratégiques

Le conflit en RDC est avant tout une guerre pour le contrôle des ressources minières, notamment celles du Kivu et du Katanga, indispensables aux technologies modernes (batteries pour véhicules électriques, aérospatial, électronique). Les grandes puissances, via leurs relais régionaux, se disputent le contrôle de ces richesses stratégiques.

Les États-Unis cherchent à limiter l’influence chinoise sur les infrastructures stratégiques, comme le corridor ferroviaire reliant Kolwezi à l’océan Indien via la Tanzanie.

La Chine, au contraire, soutient des projets d’intégration économique avec la RDC dans le cadre du bloc BRICS, renforçant ainsi les échanges commerciaux entre Kinshasa et ses partenaires asiatiques.

Pourquoi la communauté internationale reste-t-elle passive ?

Les intérêts économiques et stratégiques expliquent largement la passivité de la communauté internationale. Les puissances occidentales dénoncent officiellement les violences, mais elles continuent d’armer et de financer certains acteurs régionaux impliqués dans le conflit, notamment le Rwanda et l’Ouganda.

Vers une guerre longue et déterminante pour l’avenir de la RDC

Cette guerre risque de durer et de redéfinir l’équilibre géopolitique en Afrique. Pour la RDC, la victoire passe par un renforcement de ses capacités militaires, la consolidation de ses alliances stratégiques (notamment avec le bloc BRICS et l’Algérie), et une mobilisation nationale autour de la défense de son intégrité territoriale.

L’exemple de l’Angola, qui a triomphé après 26 ans de guerre civile en modernisant son armée et en renforçant ses partenariats diplomatiques, montre que la victoire est possible. Courage à la RDC ! Ce combat est crucial pour préserver la souveraineté et les ressources d’un pays au centre des convoitises internationales.

La guerre en République Démocratique du Congo (RDC), bien qu’elle semble à première vue locale,...

Congo : L’UE pourrait suspendre son partenariat avec le Rwanda, annonce Charles GoerensLors de l’émission Le Vrai Dialog...
08/02/2025

Congo : L’UE pourrait suspendre son partenariat avec le Rwanda, annonce Charles Goerens

Lors de l’émission Le Vrai Dialogue sur Atipik TV, enregistrée au Parlement européen et diffusée le 8 février, l’eurodéputé luxembourgeois Charles Goerens a révélé que la situation en République démocratique du Congo (RDC) sera débattue à Strasbourg lors de la séance plénière du 10 au 13 février. Selon lui, les eurodéputés pourraient demander la suspension du Mémorandum of Understanding (MOU) signé entre l’Union européenne et le Rwanda.

Ce MOU prévoit un investissement européen de 900 millions d’euros dans les infrastructures rwandaises. Il suscite la controverse, car le Rwanda est accusé de soutenir le groupe armé M23, responsable de massacres et de pillages en RDC. Goerens estime que « la majorité des groupes politiques devraient voter en faveur de la suspension ».

Cependant, cette suspension n’est pas encore inscrite à l’ordre du jour officiel. Si elle est adoptée, cela marquerait un tournant dans les relations entre l’Union européenne et le Rwanda.

Dans ce contexte, le peuple congolais dénonce le silence quasi-complice de la Belgique, ancien colonisateur du Congo, et critique le traitement médiatique de ces événements. Les médias traditionnels belges sont accusés d’une certaine légèreté en relatant les massacres comme de simples « conquêtes » du M23, minimisant la gravité de la situation.

Sur le terrain, le M23 poursuit son avancée militaire, malgré un cessez-le-feu décrété puis rapidement rompu. Après avoir occupé la cité minière de Nyabibwe, le groupe armé prépare une offensive sur Kavumu, une ville stratégique proche de l’aéroport de Bukavu. Selon l’ONU, les récents combats ont déjà fait au moins 2 900 morts. À Goma, les habitants ont été contraints d’assister à un meeting du M23, alors que les commerces étaient fermés sur ordre du groupe armé.

Lors de l’émission Le Vrai Dialogue sur Atipik TV, enregistrée au Parlement européen et diffusée...

Silence! on tue au Congo: Hier les mains coupées. Aujourd'hui les femmes et les enfants brûlésLe vrai dialogue de cette ...
07/02/2025

Silence! on tue au Congo: Hier les mains coupées. Aujourd'hui les femmes et les enfants brûlés

Le vrai dialogue de cette semaine est consacré à la crise en République démocratique du Congo s’impose aujourd’hui. Depuis plus de trois décennies, le peuple congolais subit une guerre qui ne dit pas son nom. Ce conflit, complexe et meurtrier, a déjà coûté la vie selon des statistiques congolaises à plus de 12 millions de personnes dans un silence quasi total de la communauté internationale. Qui se cache derrière le groupe armé M23 ? Pourquoi bénéficie-t-il du soutien militaire du Rwanda ? Quel rôle jouent les grandes puissances, comme l’Union européenne et les États-Unis, dans cette crise ?

Alors que le M23, soutenu par les forces rwandaises, contrôle des territoires stratégiques dans l’est du Congo – riches en coltan, en cobalt, en or et autres minerais essentiels, nous devons nous interroger : l’Europe a-t-elle commis une erreur en nouant un partenariat stratégique avec Kigali ? En décembre 2023, l’Union européenne annonçait 900 millions d’euros d’investissements au Rwanda dans le cadre du programme Global Gateway, un projet censé favoriser le développement des infrastructures. Pourtant, quelques mois plus t**d, les mêmes institutions demandent à Kigali de retirer ses troupes du Congo.

Le Congo est le plus grand producteur mondial de coltan et de cobalt, des minerais indispensables à nos téléphones, à nos voitures électriques et à nos batteries. Mais cette richesse est aussi une malédiction : elle alimente le conflit et profite à ceux qui pillent ces ressources avec la complicité de milices armées.

Les invités de Lila LEFEVRE : • Charles Goerens, eurodéputé luxembourgeois et ancien ministre du Développement international ; • William Ikolo, rédacteur en chef du magazine congolais : « Institutions RDC »

https://www.youtube.com/watch?v=Qcti1x3Cpyo

Le vrai dialogue de cette semaine est consacré à la crise en République démocratique du...

Kamel SIDI SAÏD : L'architecte discret de la communication nationaleDans le monde exigeant de la communication politique...
05/02/2025

Kamel SIDI SAÏD : L'architecte discret de la communication nationale

Dans le monde exigeant de la communication politique en Algérie, peu d’hommes ont su rester fidèles à leurs valeurs avec autant de simplicité et d’intégrité que Kamel Sidi Saïd. Issu d’une famille des hauteurs du Djurdjura, il allie naturellement ses traditions à une solide expertise en marketing et communication, tout en s’exprimant aisément en amazigh, en arabe et en français.

Avant de rejoindre la Présidence, Kamel Sidi Saïd a construit un parcours remarquable dans le secteur privé en tant que consultant en stratégie de communication. Ses années de collaboration avec de nombreuses entreprises algériennes témoignent de sa capacité à trouver des solutions innovantes dans un environnement en perpétuelle évolution. Sa vision claire et son esprit critique l’ont conduit à être membre du premier Think Tank algérien pendant l’ère Bouteflika. Ce projet audacieux a toujours placé l’intérêt du pays au-dessus de tout, nourrissant le débat public avec honnêteté et rigueur.

Étroitement lié aux aspirations du Président Abdelmadjid Tebboune, il a joué un rôle clé pendant les deux campagnes électorales en apportant un soutien discret mais précieux. Sa nomination comme Directeur Général de la Communication, puis sa promotion en tant que Conseiller à la Présidence, témoignent de la confiance inébranlable que le chef de l’État lui accorde. Pour beaucoup, Kamel Sidi Saïd est devenu une figure paternelle, voire le confident privilégié du président.

Malgré les critiques virulentes et les attaques parfois infondées de certains détracteurs – souvent des influenceurs unilingues de bas étage que l’on qualifie familièrement de « moarbizines » – ou parfois des opposants de pacotille dont les motivations semblent davantage guidées par des considérations mercenaires que par un engagement sincère, Kamel reste fidèle à ses principes. Ses actions, empreintes d’un engagement sincère et d’une honnêteté rare, ne sauraient être entachées par des accusations sans fondement. Sa discrétion et son professionnalisme font de lui un pilier indispensable de l’appareil d’État.

Aujourd’hui, alors qu’une nouvelle ère se profile, son expérience acquise au cœur de la Présidence fait de lui un homme incontournable. Kamel Sidi Saïd incarne l’idée même de servir avec honnêteté, discrétion et efficacité. Cet hommage est une reconnaissance sincère d’un homme de principes, dont la loyauté envers la nation et le chef d’État traverse les turbulences d’un paysage médiatique souvent hostile. Toujours généreux de son temps et de son énergie, il aborde chaque rencontre – y compris avec la presse internationale – avec élégance et respect. Pour lui, chaque interlocuteur est unique et mérite toute l’attention, révélant ainsi toute la chaleur et l’authenticité de son engagement.

Il convient également de noter que Kamel Sidi Saïd a consacré déjà 6 ans à la Présidence. À la fin du deuxième mandat du Président Tebboune, en 2029, il aura bouclé 10 ans d’expérience et d’expertise – un bagage précieux qu’il faudra mettre à profit pour le bien de l’Algérie. Kamel est un véritable modèle de constance, d’humilité et de dévouement, sur lequel le pays peut continuer de compter.

Dans le monde exigeant de la communication politique en Algérie, peu d’hommes ont su rester...

L'Islam Vert : Les efforts des pays musulmans pour Lutter contre le réchauffement climatiqueDans un monde où la crise cl...
02/02/2025

L'Islam Vert : Les efforts des pays musulmans pour Lutter contre le réchauffement climatique

Dans un monde où la crise climatique est devenue un enjeu mondial, les pays musulmans commencent à répondre à l’appel à l’action. Au cœur de ces initiatives, des actions qui allient tradition religieuse et préoccupations environnementales se font de plus en plus nombreuses. L’Islam Vert, un mouvement qui incarne la volonté des musulmans de concilier foi et développement durable, prend de l’ampleur, notamment au Maghreb et en Asie du Sud-Est.

L'appel à la réduction des déplacements vers les Mosquées

Au Maghreb, certains imams s'expriment publiquement pour encourager leurs fidèles à revoir leur pratique quotidienne en matière de déplacements vers la mosquée. Traditionnellement, les musulmans accomplissent cinq prières par jour, dont trois sont effectuées dans les mosquées. Cependant, avec l’augmentation des préoccupations liées à la consommation d’énergie et à l’empreinte carbone, certains leaders religieux proposent de réduire la fréquentation des mosquées, incitant les fidèles à effectuer leurs prières à domicile, à l’exception de la prière du vendredi, la prière la plus importante de la semaine.

Ce changement pourrait avoir un impact environnemental positif en réduisant les déplacements, qui représentent une source de pollution, surtout dans les grandes villes. Parallèlement, certains imams recommandent de rassembler les cinq prières quotidiennes en une seule séance pour limiter les ablutions répétées, dont le gaspillage d’eau est une préoccupation. En effet, chaque prière nécessite des ablutions, et avec des millions de musulmans effectuant cinq prières par jour, la consommation d'eau est considérable.

Les initiatives en Indonésie : Un modèle à suivre

L’Indonésie, le plus grand pays musulman du monde, fait figure de leader dans le mouvement de l’Islam Vert. La nation a entrepris des efforts significatifs pour allier spiritualité et protection de l'environnement. Les autorités religieuses locales, ainsi que plusieurs mosquées, se sont lancées dans des projets pour réduire leur empreinte écologique, notamment en installant des panneaux solaires sur les toits des mosquées.

Cette initiative vise à permettre aux mosquées de produire leur propre énergie, réduisant ainsi leur dépendance aux sources d’énergie conventionnelles, souvent polluantes. Des efforts similaires ont été déployés pour recycler l'eau des ablutions, un projet révolutionnaire qui permet de réutiliser cette eau dans des jardins ou pour d'autres usages non potables. Ces projets s’inscrivent dans une démarche plus large de sensibilisation à la lutte contre le réchauffement climatique et de promotion de pratiques écoresponsables au sein de la communauté musulmane.

Le message de l'Islam : Un appel à la protection de la création

L’Islam a toujours encouragé la préservation de l'environnement. Le Coran et les hadiths (les paroles du prophète Mahomet) évoquent régulièrement la responsabilité des humains vis-à-vis de la planète et des ressources naturelles. Le Prophète Muhammad a dit : « La terre est verte et belle, et Dieu vous a confié sa gestion. » Cet appel à la gestion responsable des ressources naturelles est au cœur du mouvement de l'Islam Vert. En replaçant les préoccupations environnementales au centre du discours islamique, les croyants sont invités à réfléchir sur leur manière de vivre, de consommer, et d’interagir avec la nature.

Les initiatives dans les mosquées ne sont qu’une partie de l’effort global. D'autres projets incluent la plantation d'arbres, la réduction de la consommation de plastique et l'encouragement à adopter des modes de vie plus écologiques. Par exemple, les autorités religieuses appellent à la promotion de l'alimentation locale et bio, évitant ainsi l'empreinte carbone des importations.

Une réflexion spirituelle et sociale

Au-delà des aspects pratiques, ces actions illustrent également une profonde réflexion spirituelle. En intégrant la protection de l'environnement dans les pratiques religieuses quotidiennes, l'Islam Vert invite à une réconciliation entre foi et modernité. Les efforts des imams et des communautés musulmanes montrent qu'il est possible de lutter contre le réchauffement climatique tout en préservant les valeurs fondamentales de l'Islam.

Le défi reste de convaincre les différentes communautés musulmanes à travers le monde d'adopter ces pratiques, tout en intégrant les réalités locales et les spécificités culturelles. Cependant, l'initiative indonésienne, avec ses panneaux solaires et son recyclage de l'eau, offre un modèle concret que d’autres pays pourraient suivre, et les appels des imams du Maghreb pour une utilisation plus raisonnée de l’eau et de l’énergie commencent à être entendus.

L’Islam Vert n’est pas simplement un phénomène local ou marginal. Il représente une réponse spirituelle et pratique à un défi environnemental majeur. En réintégrant les préoccupations écologiques dans la vie religieuse, les pays musulmans, avec l’Indonésie en tête, ouvrent la voie à une nouvelle forme de croyance et d’action pour la planète. Dans un monde où la crise climatique devient de plus en plus pressante, l'Islam Vert apparaît comme une réponse innovante, alliant foi et responsabilité envers la Terre.

Dans un monde où la crise climatique est devenue un enjeu mondial, les pays musulmans...

Conséquences dévastatrices des droits de douane imposés par Trump à l'UE ?L'imposition de droits de douane par Donald Tr...
02/02/2025

Conséquences dévastatrices des droits de douane imposés par Trump à l'UE ?

L'imposition de droits de douane par Donald Trump sur les produits européens pourrait avoir de graves conséquences pour l'Union européenne, tant sur le plan économique que politique. Si une telle mesure était prise, elle risquerait de perturber le commerce transatlantique, d'augmenter les coûts pour les consommateurs et les entreprises, et de provoquer des tensions diplomatiques avec les États-Unis.

L'UE et les États-Unis sont des partenaires commerciaux majeurs. En 2020, les États-Unis étaient le premier marché d'exportation de l'UE, représentant environ 18,3 % de ses exportations. Une augmentation des droits de douane réduirait ces échanges et affecterait les secteurs dépendants du commerce bilatéral. Par exemple, les exportations de l'industrie automobile européenne vers les États-Unis se sont élevées à 22 milliards d'euros en 2019. De telles taxes pourraient réduire ces chiffres, impactant gravement les entreprises du secteur.

L'imposition de droits de douane pourrait également entraîner une hausse des prix des produits importés des États-Unis. Cela affecterait directement le pouvoir d'achat des consommateurs européens, notamment dans des secteurs tels que l'électronique, où des entreprises comme Volkswagen ou BMW importent des composants américains essentiels à leur production. L'augmentation des coûts des matières premières et des composants pourrait également perturber les chaînes d'approvisionnement mondiales, créant des hausses de prix pour de nombreux produits européens.

Face à cette situation, l'UE pourrait décider de réagir en imposant à son tour des droits de douane sur les produits américains. En 2018, après les tarifs sur l'acier et l'aluminium, l'UE avait déjà réagi en taxant des produits comme les motos Harley-Davidson et les jeans Levi’s. Cette guerre commerciale pourrait entraîner une réduction des investissements des entreprises américaines en Europe, notamment dans les secteurs technologiques et industriels.

Une telle escalade des tarifs aurait également un impact sur la compétitivité des entreprises européennes sur les marchés mondiaux. En effet, la hausse des coûts d'importation pourrait les rendre moins compétitives par rapport aux entreprises d'autres pays qui ne sont pas soumis à ces restrictions. Cela pourrait également nuire aux négociations commerciales de l'UE avec d'autres puissances économiques, réduisant ses possibilités de conclure des accords bénéfiques avec des partenaires comme le Canada ou le Japon.

En somme, si Donald Trump impose de nouveaux droits de douane à l'Union européenne, les répercussions pourraient être dramatiques. Les échanges commerciaux entre l'UE et les États-Unis pourraient se réduire, les coûts des produits augmenteraient, et une guerre commerciale risquerait d’éclater. Les tensions diplomatiques se multiplieraient, affectant non seulement les relations transatlantiques, mais aussi l'économie européenne dans son ensemble.

L’imposition de droits de douane par Donald Trump sur les produits européens pourrait avoir de...

Un appel à l’action pour un avenir partagé : Atipik reste déterminéeLe samedi 25 janvier dernier, Atipik a lancé un télé...
02/02/2025

Un appel à l’action pour un avenir partagé : Atipik reste déterminée

Le samedi 25 janvier dernier, Atipik a lancé un téléthon pour financer la création de son propre studio de télévision indépendant à Bruxelles, avec pour objectif ambitieux de récolter 300 000 euros. Ce montant n’était pas simplement financier, il représentait un véritable espoir : celui de créer une télévision différente, portée par des valeurs fortes. Atipik souhaite promouvoir la langue française, diffuser une information rigoureuse et offrir une équité entre tous les francophones du monde. L’objectif est de mettre en lumière les pays souvent ignorés, de donner la parole aux hommes et femmes politiques marginalisés, d’offrir une tribune aux experts trop souvent oubliés, et de montrer le monde tel qu’il est, sans filtres ni compromis. Une vision noble et essentielle dans un paysage médiatique dominé par des gros intérêts commerciaux.

Malheureusement, malgré une mobilisation exceptionnelle et huit heures d’émission en direct, les résultats ont été bien en deçà de nos attentes. En dépit des promesses et des soutiens exprimés, nous avons récolté à peine 3 000 euros. Ce résultat est évidemment décevant et frustrant. Il met en lumière des failles dans l’organisation et les démarches, notamment l'absence de concrétisation de certaines promesses.

Si les raisons de ces manquements sont parfois difficiles à comprendre, nous refusons de nous laisser abattre par cette déception. Ce n'est pas la fin du chemin, mais un moment de remise en question et de réajustement. La route reste longue, et plus que jamais, Atipik poursuit sa quête de financement pour offrir à ses téléspectateurs une télévision indépendante qui rassemble les valeurs humaines, culturelles et sociales qui nous sont chères.

Aujourd'hui, nous lançons un appel à toutes celles et ceux qui ne supportent plus de regarder TV5 et France 24, et qui se reconnaissent dans notre mission. Aux organisations, institutions et entreprises, qu’elles soient publiques ou privées, qui croient en la nécessité de défendre la langue française, de promouvoir une information libre et équitable pour les francophones : Atipik a besoin de vous. Ce projet ne se résume pas à une chaîne de télévision, mais à une voix alternative, authentique et indépendante, qui fait face à un paysage médiatique souvent trop influencé par d’énormes enjeux financiers.

Le défi est de taille, mais nous ne renonçons pas. La direction de la chaîne et toute l’équipe éditoriale et technique sont plus que jamais mobilisées pour donner vie à ce projet et le mener à bien. Nous savons que nous pouvons compter sur vous, téléspectateurs fidèles et donateurs potentiels, qui êtes les véritables pierres angulaires de cette aventure. Si vous avez promis de nous soutenir, il est temps de passer à l’action. Il n’est jamais trop t**d pour concrétiser votre aide.

À ceux qui se joindront à Atipik, nous vous exprimons notre plus sincère gratitude. À ceux qui ont fait des promesses, nous vous appelons à les honorer. Ensemble, nous pouvons bâtir une télévision plus juste, plus libre, une télévision qui reflète nos valeurs et celles des générations futures.

Merci à toutes et à tous pour votre soutien, vos encouragements, et votre foi en Atipik. Nous sommes plus déterminés que jamais à poursuivre cette mission, et nous comptons sur vous pour y parvenir.

Le samedi 25 janvier dernier, Atipik a lancé un téléthon pour financer la création de...

Jacques Delors : L’héritage d’un bâtisseur de l’Europe au cœur de l’institut qui porte son nomDécédé dans son sommeil à ...
02/02/2025

Jacques Delors : L’héritage d’un bâtisseur de l’Europe au cœur de l’institut qui porte son nom

Décédé dans son sommeil à l’âge de 98 ans le 26 décembre 2023, Jacques Delors incarne la vision d'une Europe unie, solidaire et démocratique. À travers l’Institut Jacques Delors, qu’il a fondé en 1996, il a souhaité poursuivre sa mission de réflexion sur l’avenir de l’Union européenne et de rapprocher les citoyens du projet européen. L’Institut, né sous le nom de "Notre Europe", a pour vocation de produire des analyses et des recommandations pour les décideurs politiques et le grand public, en mettant l’accent sur l’intégration européenne, une gouvernance efficace et l’implication citoyenne.

Aujourd’hui, l’Institut continue de défendre les valeurs chères à Delors : l’intérêt général européen, la démocratie participative et le respect de la diversité culturelle. Ces valeurs sont portées par Geneviève Pons, directrice générale de l’Institut. Née en Tunisie de parents français, Geneviève considère ce pays comme son deuxième chez-soi, où elle a grandi en apprenant l’arabe classique, héritage de son père, un érudit de lettres arabes. Son parcours est marqué par une grande expertise en politique environnementale, notamment en tant que responsable de l’environnement et du climat dans le cabinet de Jacques Delors lors de ses derniers mandats à la Commission européenne (1991-1995).

Geneviève Pons a ensuite occupé divers postes de haut niveau, notamment au sein de la Commission européenne, avant de devenir directrice du service juridique de l’OIT en 2013, puis directrice du bureau européen du WWF en 2015. Depuis 2017, elle dirige Europe Jacques Delors, le dernier-né des think tanks portant l’héritage de Delors. Chevalier de la Légion d’honneur, elle est également une figure influente à Bruxelles et est régulièrement invitée sur ATIPIK TV, une chaîne qui défend la langue française et la diversité linguistique, des valeurs essentielles de l’Union européenne.

Loin des institutions bruxelloises, l’Institut Jacques Delors se distingue par sa capacité à influencer les décisions européennes sur des sujets majeurs comme l’économie, la transition écologique et la place de l’Europe dans le monde. Il s’engage également dans un travail pédagogique, rendant les enjeux européens plus accessibles au grand public.

L’héritage de Jacques Delors, à travers l’Institut, demeure un appel à l’unité et à la solidarité européennes, fidèle à sa vision d’une Union intégrée et démocratique. En ces temps de défis, son influence, sous la direction de Geneviève Pons, continue de façonner l’avenir de l’Europe.

Décédé dans son sommeil à l’âge de 98 ans le 26 décembre 2023, Jacques Delors...

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