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07/11/2024
Aujourd’hui Seigneur, tu me racontes une parabole que je crois connaître : la brebis perdue !
« Si l’un de vous a cent brebis et qu’il en perd une, n’abandonne-t-il pas les 99 autres dans le désert pour aller chercher celle qui est perdue, jusqu’à ce qu’il la retrouve ?
Quand il l’a retrouvée, il la prend sur ses épaules, tout joyeux, et, de retour chez lui, il rassemble ses amis et ses voisins pour leur dire :
“Réjouissez-vous avec moi, car j’ai retrouvé ma brebis, celle qui était perdue !”
Je vous le dis : C’est ainsi qu’il y aura de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit, plus que pour 99 justes qui n’ont pas besoin de conversion. » (Luc 15)
Seigneur, cette parabole est truffée de détails ironiques qu’on ne décèle pas toujours, de prime abord.
Un bon berger, selon toi, serait quelqu’un qui abandonne tout son troupeau, 99 brebis, dans le désert, pour aller chercher une seule brebis perdue ? Ce berger ferait prendre des risques énormes aux 99 : rien à brouter ou presque ; être volées par des bédouins ou dévorées par des animaux prédateurs. Comment pourrait-il prendre une telle décision pour ne sauver éventuellement qu’une seule brebis ?
Pourtant, c’est ainsi que tu m’aimes Seigneur, ce sont les risques que tu prends avec moi quand je reconnais que je suis perdu, que j’ai besoin de toi pour être sauvé. Et ce constat que tu m’invites à faire aujourd’hui, est déjà le début de la conversion à toi : « oui, je suis perdu Seigneur, viens me sauver. »
Quant aux 99 brebis laissées seules au désert, tu les identifies à « des justes qui n’auraient pas besoin de conversion »… Comme tu sais bien manier l’ironie Seigneur ! Est juste, celui qui s’ajuste sans cesse à toi, car il sait que sans toi, il est perdu. Est juste, celui qui a toujours besoin de se convertir à toi, jour après jour.
Au contraire, est pharisien celui qui se croit juste, qui pense ne pas avoir besoin d’un berger. Lui, et ils sont nombreux, 99 sur 100, tu les laisses au désert, le lieu de l’épreuve, le lieu de la tentation, pour qu’ils puissent découvrir le fond de leur cœur : comprendre qu’ils ne sont pas justes, apprendre l’humilité de te demander ton aide, découvrir qu’ils sont brebis et qu’ils ont vitalement besoin d’un berger pour les protéger.
« C’est ainsi qu’il y aura de la joie dans le ciel pour un seul pécheur qui se convertit, plus que pour 99 justes qui n’ont pas besoin de conversion. »
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