ZINC - revue

ZINC - revue R***e littéraire montréalaise de la relève francophone. Elle est un espace indépendant où la relève évolue et expose ses idées et ses fictions.

Zinc est un lieu de rassemblement pour les auteurs de la nouvelle génération, un laboratoire pour la littérature de demain. Un lieu où art, lettres et culture se rencontrent pour fixer une polyphonie de discours qui s’entre-choquent, s’entrecoupent et se font écho. Notre souci est de faire naître un nouveau lignage tout en conservant comme valeurs le respect et l’admiration pour le travail des anc

êtres littéraires. Zinc est à la fois un incubateur pour les écrivains de demain et une vitrine pour les auteurs plus connus qui font déjà partie de la relève artistique. Nous ouvrons les portes aux auteurs de talent en leur donnant la chance de publier pour la première fois. Zinc tente de forger un pan entier des nouvelles avant-gardes de la littérature québécoise pour que la culture francophone d’Amérique se poursuive et ne devienne pas un souvenir. Car pour avoir un pays, il faut l’investir, il faut l’occuper, non seulement physiquement, mais aussi sur le plan de l’imaginaire. Le premier numéro de la r***e Zinc est paru en septembre 2003 et déjà, avec le troisième numéro (été 2004), la r***e marquait l’histoire littéraire au Québec (selon le quotidien La Presse, le journal Voir, le magazine Canada-français et d’autres sources) en se positionnant au cœur de la polémique opposant Victor-Lévy Beaulieu et la nouvelle génération d’auteurs, en publiant des lettres-réponses à VLB, qui était sorti publiquement contre les écrivains nés après 1970. La r***e Zinc a rassemblé Stéphane Dompierre, Nelly Arcan, Marie Hélène Poitras et plusieurs autres sur la place publique et a été le porte-drapeau de la réplique des jeunes auteurs. Nourrissant toujours les débats sur les blogues, en 2005, le numéro 6 de la r***e Zinc, intitulé Nouvelles voix féminines a laissé une traînée de poudre et créé un débat virulent sur l’existence même d’une littérature féminine. Débat remis au goût du jour au moins tous les dix ans depuis les années 1970. La conclusion de cette querelle des femmes, r***e et corrigée, a eu lieu dans le cadre d’une table ronde au Festival Métropolis bleu, au printemps 2007. Ensuite, le numéro 10 de la r***e, créé autour du thème Lettres à un jeune poète, en référence à Rilke, a suscité un intérêt très vif. Dans ce numéro, nous avons rassemblé des textes de Louis Hamelin, Monique Proulx, Yves Beauchemin, François Barcelo, Gil Courtemanche et bien d’autres auteurs établis, qui professent leurs meilleurs conseils d’édition, d’écriture et de lecture à la nouvelle génération. La r***e Zinc est un laboratoire. Nous y avons découvert de nombreux talents littéraires, de magnifiques discours. Mais nous y avons aussi découvert que le designer québécois Andy Thê-Anh s’est inspiré d’un livre de l’historien Michel Pastoureau pour créer ses vêtements, qu’il existe des gens qui voient de la poésie dans les listes d’épicerie qu’ils glanent par hasard, qu’un peintre préraphaélite peut inspirer une bande-dessinée à la musicienne Mélissa Auf der Maur, qu’il faut avoir un goût inné du récit pour conceptualiser un jeu vidéo chez Ubisoft ou que le célèbre journaliste judiciaire Claude Poirier rivalise en exploits avec les plus grands personnages de polars. Pour s’épanouir, notre littérature a besoin d’un territoire particulier à raconter. Un territoire dans lequel plonger ses racines. La responsabilité des écrivains est d’intégrer notre territoire dans notre littérature. Nous nous devons d’imiter Gaston Miron et de « cerner et définir notre appartenance, notre spécificité en même temps que notre relation au monde et aux hommes ». Comment se définit la littérature québécoise? « Il faut se tenir à égale distance du régionalisme et de l’universalisme abstrait, deux pôles de désincarnation, deux malédictions qui ont pesé constamment sur notre littérature. »

Zinc se pose comme un champ d’action, de démonstration, une tranchée où se cachent les essayistes et auteurs de demain. Zinc est un village gaulois au fond de l’océan de la culture éditoriale francophone. http://r***ezinc.com/abonnement/

Le nouveau numéro de la r***e Zinc vous propose des textes d'Alex Viens, Emma Létourneau, Philippe Yong, Marie-Hélène Ra...
28/03/2024

Le nouveau numéro de la r***e Zinc vous propose des textes d'Alex Viens, Emma Létourneau, Philippe Yong, Marie-Hélène Racine, Sophie Montminy et virginie fauve. Vous y trouverez également des entretiens avec Ravy Puth, Catherine Dagenais-Savard, Loréna Bur et Xénia.

Xénia est né·e en 1994 à Shédiac, au Nouveau-Brunswick. Iel est installé·e à Montréal depuis 2021. Artiste multidisciplinaire, iel collabore à divers événements théâtraux et a publié son premier recueil de poésie, DES FLEURS COMME MOI, aux Éditions Prise de parole en 2023.

« Je viens de Shédiac, au Nouveau-Brunswick, mais je m’avais auto-déporté de l’Acadie, c’est-à- dire que j’avais déménagé à Sackville, qui est une ville anglophone, pour aller à l’université en anglais. So, après que j’ai gradué, ma question c’était : est-ce que je vais vivre à Moncton pour la première fois, sachant que j’aurai l’opportunité de travailler en français, en chiac, dans l’Acadie de Moncton, ou est-ce que je vais à Halifax ? Au niveau du théâtre plus beginner, alternatif, q***r, c’est à Halifax que ça se passe, mais tout en anglais. Si j’allais là, je pourrais pas faire de théâtre en français ou j’allais pas avoir le réseau pour faire ça facilement, anyway. Finalement, une amie m’a invité·e à venir passer l’été chez elle, à Moncton, en me disant que je pourrais faire mon choix en septembre.» Lisez l'entretien complet avec Xénia par Catherine Voyer-Léger dans le numéro 62 de la r***e Zinc.

Rencontrez Sara Hébert, une des deux éditrices de Caresses Magiques, le 26 novembre 2023 à 10h30 au Salon du livre de Mo...
15/11/2023

Rencontrez Sara Hébert, une des deux éditrices de Caresses Magiques, le 26 novembre 2023 à 10h30 au Salon du livre de Montréal.

Crédit photo: Justine Latour.

Hier, devant une salle comble, les éditrices Sara Hébert et Sarah Gagnon-Piché ont lancé CARESSES MAGIQUES à  L'Euguélio...
07/11/2023

Hier, devant une salle comble, les éditrices Sara Hébert et Sarah Gagnon-Piché ont lancé CARESSES MAGIQUES à L'Euguélionne, librairie féministe. Crédit photo: Justine Latour

« Sommes-nous normales ? » C’est la question que se sont posée l’autrice Sara Hébert (Bijou de banlieue) et la journalis...
26/10/2023

« Sommes-nous normales ? » C’est la question que se sont posée l’autrice Sara Hébert (Bijou de banlieue) et la journaliste Sarah Gagnon-Piché en animant l’émission Les Préliminettes à CISM 89,3, de 2010 à 2013. C’est ce qui les a ensuite menées à recueillir le témoignage de nombreuses femmes au sujet de leur sexualité. Entre 2015 et 2016, elles ont publié une soixantaine de textes dans deux anthologies intitulées CARESSES MAGIQUES. Cette nouvelle édition du projet contient vingt-neuf témoignages coups de cœur tirés des recueils originaux ainsi qu’une postface signée par la sexologue Lissa Godin.

Illustration magique de la page couverture par

Disponible dans toutes les librairies dès aujourd'hui.

Découvrez Eruoma Awashish sur la page couverture du nouveau numéro de Zinc en librairie cette semaine! Nous sommes allés...
04/07/2023

Découvrez Eruoma Awashish sur la page couverture du nouveau numéro de Zinc en librairie cette semaine! Nous sommes allés à la rencontre de l'artiste dans son atelier de la communauté de Mashteuiatsh, près de Roberval, pour découvrir ses œuvres puissantes, qui portent le poids de l'histoire mais qui sont aussi des porte-voix pour le changement. Les photos dont celle de la couverture sont de Mathieu Langevin.

Dans ce numéro de Zinc sur les rituels, l'écrivain Bertrand Busson se demande pourquoi, malgré toutes les atrocités de notre monde, l’humain continue à écrire? Pour tenter d'écrire leur œuvre les autrices et auteurs ont des petits rituels d’écriture privés : Charles Dickens écrivait entouré de petits bibelots ringards, dont l’un représentant un duel de crapauds; Patricia Highsmith, autrice de Monsieur Ripley, a quant à elle trouvé l’inspiration dans une carapace d’escargot qui lui portait chance; Honoré de Balzac, lui, avait son rituel du café « concassé à la turque » (il en buvait cinquante par jour pour survivre).

Dans ce numéro, Zinc vous transporte aussi à La Ronde avec Charlotte Biron et Arizona O'Neill; Jean-Lou David nous parle de l’œuvre de Virginia Pésémapéo Bordeleau; et Catherine Voyer-Léger s’entretient avec l’autrice Mali Navia. Comme Pierre Bourdieu, Daphné B. continue de déboulonner la notion de l'art dans sa rencontre avec Fatim Yassine une magnifique artiste ongulaire. Vous pouvez également découvrir dans nos pages des textes d'Orane Thibaud, d'Axel Roy, d'Anaël Turcotte, de Geneviève Dufour et de Clémence Dumas.

Dans le numéro 60 de la r***e, en kiosque fin juin, Catherine Voyer-Léger rencontre Mali Navia autrice du roman La banal...
14/06/2023

Dans le numéro 60 de la r***e, en kiosque fin juin, Catherine Voyer-Léger rencontre Mali Navia autrice du roman La banalité d’un tir, paru chez Leméac en 2022

Photos par Éva-Maude TC

Petit rassemblement du printemps. Crédit photo: Justine Latour
07/06/2023

Petit rassemblement du printemps.
Crédit photo: Justine Latour

Zinc a eu la chance de se glisser dans l'atelier de l'artiste Eruoma Awashish et nous avons très hâte de partager nos dé...
10/05/2023

Zinc a eu la chance de se glisser dans l'atelier de l'artiste Eruoma Awashish et nous avons très hâte de partager nos découvertes avec vous dans le prochain numéro de la r***e. Le photographe Mathieu Langevin est allé à la rencontre de l'artiste dans la communauté de Mashteuiatsh près de Roberval pour découvrir ses œuvres puissantes qui portent le poids de l'histoire mais qui sont aussi des porte-voix pour le changement. Il y a quelque chose de mythique chez Eruoma Awashish. C’est dans l’usage des matières organiques comme des ossements ou des aiguilles de porc-épic que sa pratique trouve son originalité. C’est là une façon, dit-elle, de « rendre hommage aux animaux qui nous nourrissent, qui nous aident à nous vêtir et à vivre ». Dans une démarche qui rappelle à plusieurs égards les pratiques syncrétiques anciennes des nomades, qui avaient l’habitude de décorer et de peindre des croix sur des crânes qu’ils accrochaient aux arbres, Eruoma Awashish mélange et détourne les codes de la religion catholique et les agence à des éléments traditionnels afin de s’en arroger la charge sacrée. « Dans certaines traditions, le sacré c’est quelque chose de réservé à une élite. Il y a toujours une opposition avec le profane. Comme si le sacré ne pouvait pas exister sans le profane. Chez les Premières Nations, ce n’est pas comme ça. Le sacré est dans les choses simples. Le sacré est dans le quotidien, il est partout. » a-t-elle expliqué à Jean-Lou David en entretien.

Crédit photo: Mathieu Langevin photographie

Rencontrez Arizona O'Neill au kiosque 131 du Salon international  du livre de Québec Samedi 15 avril, 14 h et Dimanche 1...
06/04/2023

Rencontrez Arizona O'Neill au kiosque 131 du Salon international du livre de Québec Samedi 15 avril, 14 h et Dimanche 16 avril, 11 h 30. Crédit photo Justine Latour.

Dans le nouveau numéro de la r***e Zinc Daphné B. rencontre sa sœur jumelle la céramiste Cybèle B. Pilon pour discuter d...
16/03/2023

Dans le nouveau numéro de la r***e Zinc Daphné B. rencontre sa sœur jumelle la céramiste Cybèle B. Pilon pour discuter d'art et d'espace domestique.

« Quand je la visite dans son appart d’Hochelaga, Cybèle me répète que l’espace domestique est un lieu de diffusion artistique radical et puissant, que les discours et les idées ont beaucoup plus de poids lorsqu’ils circulent dans des lieux privés, intimes. Elle pense que les changements de société s’opèrent dans les cuisines, les chambres et les salles de bain, ces univers banals que l’on remplit de nos vies. C’est là qu’on se sent généralement plus réceptifs et vulnérables : disposé·es à être traversé·es, altéré·es, prêt·es à entendre et à écouter. « Qu’est-ce qui est le plus susceptible de te faire changer d’idée ? Un ami qui te parle dans ta cuisine ou un écriteau collé sur le mur d’une institution ? », me demande-t-elle, en me pointant le musée qu’elle abrite dans ses armoires. »

Crédit photo: Éva-Maude TC

Dans le prochain numéro de la r***e ZINC en kiosque à la mi-mars découvrez un entretien avec la poétesse d’origine innue...
08/03/2023

Dans le prochain numéro de la r***e ZINC en kiosque à la mi-mars découvrez un entretien avec la poétesse d’origine innue Maya Cousineau Mollen, petite-fille du célèbre Jack Monoloy. Elle signe son second recueil, ENFANTS DU LICHEN, aux Éditions Hannenorak.

«Les os de nos jeunes ancêtres ébranlent les piliers de la colonisation. On ne peut pas effacer l’Histoire : elle se révèle malgré tout au grand jour. Il faut travailler ensemble, Autochtones et non-Autochtones, pour consolider nos liens, revoir nos relations, réécrire l’Histoire. Que nos artistes collaborent comme ils le font déjà, que la société continue de garder sa curiosité éveillée. Que les esprits craintifs arrêtent d’avoir peur quand on nous redonne une place, qu’elle soit artistique, professionnelle, historique. Cela ne peut qu’enrichir ce si jeune pays.» Maya Cousineau Mollen

Crédit photo: Éva-Maude TC

Arizona O'Neill sera au stand 308 du Salon du livre de l'Outaouais le 25 février de 13h à 14h. Elle répondra à toutes vo...
24/02/2023

Arizona O'Neill sera au stand 308 du Salon du livre de l'Outaouais le 25 février de 13h à 14h. Elle répondra à toutes vos questions sur le bonheur ;) Crédit photo: Justine Latour.

« Pour moi, se marier, avoir des enfants, acheter une grande maison, ce sont des constructions sociales pour nous mettre...
13/12/2022

« Pour moi, se marier, avoir des enfants, acheter une grande maison, ce sont des constructions sociales pour nous mettre en ligne. Comme si, au bout de ces étapes, tu allais nécessairement être heureux » — Arizona O'Neill discute du bonheur avec Léa Harvey du Soleil de Québec

Est-ce qu’un artiste peut être heureux? Cette grande question n’est pas seulement le titre du nouvel ouvrage d’Arizona O’Neill : elle habite son roman graphique du début à la fin. Au fil de rencontres avec une douzaine de créateurs dont Hubert Lenoir, Patrick Watson et Klô Pelgag, l’a...

Arizona O'Neill est dans le Devoir aujourd'hui. Vous pouvez la rencontrer samedi 26 novembre 13h à 14h au kiosque 413 du...
24/11/2022

Arizona O'Neill est dans le Devoir aujourd'hui. Vous pouvez la rencontrer samedi 26 novembre 13h à 14h au kiosque 413 du Salon du livre de Montréal.

«Ce que je retiens de ces entretiens, c’est qu’il faut arrêter de courir après le bonheur constant et total.»

Le bonheur est-il une quête impossible? Dans sa nouvelle bande dessinée romanesque,  l’illustratrice et autrice Arizona ...
23/11/2022

Le bonheur est-il une quête impossible? Dans sa nouvelle bande dessinée romanesque, l’illustratrice et autrice Arizona O’Neill va à la rencontre de 12 artistes afin de comprendre leur rapport à la joie et au bien-être.

Klô Pelgag, Hubert Lenoir et Patrick Watson se sont prêtés au jeu.

Samedi 26 novembre 13h à 14h rencontrez Arizona O'Neill au kiosque 413 du Salon du livre de Montréal.Elle signe EST-CE Q...
22/11/2022

Samedi 26 novembre 13h à 14h rencontrez Arizona O'Neill au kiosque 413 du Salon du livre de Montréal.

Elle signe EST-CE QU'UN ARTISTE PEUT ÊTRE HEUREUX ? Un livre dans lequel elle a illustré des entretiens menés avec 12 artistes dont Klô Pelgag, Julie Doucet, Hubert Lenoir, Miss Me, Patrick Watson, Chloé Savoie-Bernard, Walter Scott, Laurence Philomène, Mirion Malle, Pascal Girard, Daphné B et Heather O’Neill.

Photo par Justine Latour.

Le bonheur est il possible ou même souhaitable? Dans le livre EST-CE QU'UN ARTISTE PEUT ÊTRE HEUREUX? Arizona O’Neill po...
12/11/2022

Le bonheur est il possible ou même souhaitable? Dans le livre EST-CE QU'UN ARTISTE PEUT ÊTRE HEUREUX? Arizona O’Neill pose la question à douze créateurs. Elle s’entretient avec Klô Pelgag, Julie Doucet, Hubert Lenoir, Miss Me, Patrick Watson, Chloé Savoie-Bernard, Walter Scott, Laurence Philomène, Mirion Malle, Pascal Girard, Daphné B et Heather O’Neill afin de mieux cerner l’éthos du bonheur chez les artistes – des petits plaisirs de la vie aux fondements identitaires. En librairie le 25 novembre.

Crédit photo: Justine Latour

Dans le nouveau numéro de ZINC vous pouvez découvrir une conversation entre Walter Scott et Arizona O’Neill, Chloé Savoi...
20/10/2022

Dans le nouveau numéro de ZINC vous pouvez découvrir une conversation entre Walter Scott et Arizona O’Neill, Chloé Savoie-Bernard rencontre Tawhida Tanya Evanson (photo), on découvre les paysages intérieurs de l'artiste multidisciplinaire innue Soleil Launière (en couverture) ; dans MÉCANICIEN DE POUPÉE, Daphné B nous parle des accidents naturels qu’Alexandre Bergeron transforme en bijoux, Jean-Lou David nous baigne dans la lueur d’une bioluminescence, on s’égare entre nos yeux et le ciel, dans COMMOTION, d’Alycia Dufour; on part à la rencontre d’un hérisson, dans MAXIME, d’Isabelle Labattaglia; on apprend à lire les nuages sur du béton, dans tacu et colón de Fiorella Boucher; on glisse contre un mur de glace dans SESSION D'HIVER, de Rose Saudrais; et dans PÉPIN de Mathieu Hachebé, on entre dans la dormance hivernale.

En librairie la semaine prochaine. Crédit photo: Éva-Maude TC

Découvrez Nana Quinn. Dans le dernier numéro de ZINC, elle écrit le journal quotidien de ce qu'elle entend à travers la ...
08/06/2022

Découvrez Nana Quinn. Dans le dernier numéro de ZINC, elle écrit le journal quotidien de ce qu'elle entend à travers la mince cloison qu'elle partage avec ses voisins. Voici un extrait.

« 24 octobre 2020
Ils viennent de finir de faire l’amour. À plusieurs reprises, ils se sont arrêtés, et alors j’entendais leurs rires et leurs mots tendres, qui se mêlaient à nouveau avec les gémissements de plaisir. Il faut sûrement autant de confiance pour rire nu dans les bras de quelqu’un que pour y j***r.

11 novembre 2020
Hier, ils ont discuté sur l’oreiller. Ça semblait tendre. Ce matin,
elle discute encore au téléphone. Sa voix affiche souvent cet air fâché, mais ce n’est peut-être qu’une illusion. Les mots se déforment à travers les murs, et l’intonation se transforme. Il paraît que les émotions traversent mal les murs. Parfois, une émotion passe dans un corps, et elle en ressort déjà changée.

12 novembre 2020
(Elle parle encore au téléphone.)
Je voudrais écrire chacun de leurs faits et gestes, chaque fois que
je les entends, mais c’est impossible : je les entends constamment.
Il faudrait que je cesse de vivre, que je ne fasse que déposer mon
oreille sur la cloison ; alors, sûrement, je me perdrais, et ma vie
deviendrait la leur.

17 novembre 2020
Hier, en sortant par la porte arrière de mon appartement, j’ai failli
entrevoir leur visage. J’ai détourné les yeux juste à temps, ne frôlant
du regard que leur derrière de tête, une image floue. Elle portait une robe rose.»

Photo de Nana Quinn par Dave Jolicoeur
Photo de la couverture par Eva-Maude TC

Daphné B. nous propose encore une fois un puissant changement de paradigme dans le nouveau numéro de la r***e ZINC. «Lor...
07/06/2022

Daphné B. nous propose encore une fois un puissant changement de paradigme dans le nouveau numéro de la r***e ZINC. «Lorsque ZINC m’a proposé de réaliser une série d’entr***es avec des artistes contemporains, j’ai voulu interroger des praticien·nes dont le statut recèle une ambiguïté, des gens qu’on hésite encore à qualifier d’artistes et qu’on préfère désigner comme des artisans. Je n’ai rien contre les sculptures monumentales, les toiles accrochées aux murs blancs des musées, mais la distinction que l’on trace encore entre l’artisanat et les beaux-arts demeure une affaire de classe, de race et de genre. Elle établit une hiérarchie qui valorise certaines formes de créativité au détriment d’autres et elle perpétue les oppressions qui structurent notre monde. On a ainsi taxé d’artisanat les formes d’art associées au travail domestique (féminin), à la classe ouvrière et aux personnes racisées, ce qui a eu pour effet de les effacer du discours critique et même de les dévaloriser. Qui plus est, quand je me promène dans les galeries d’art aujourd’hui, j’ai l’impression qu’on me propose des discours théoriques plutôt que des expériences esthétiques, qu’on me demande d’admirer des œuvres produites par et pour la pensée universitaire, qui s’articulent presque toujours autour de références savantes. Pourtant, j’aime les animaux en papier mâché, les petits chiens sur mon foulard de soie, j’aime les courtepointes, les miniatures en fimo, les arabesques de crémage sur les gâteaux. J’aime sans nécessairement intellectualiser mon amour. Et quand je tombe amoureuse, c’est pareil. Qu’est-ce qui me fait chavirer ? Est-ce l’odeur ou le son d’une voix ? Ou alors est-ce un mystère qui me dépasse, quelque chose qui n’a pas toujours besoin d’être expliqué totalement ?»
Photos par Eva-Maude TC

Découvrez dans le nouveau numéro de ZINC (spécial journal intime) un entretien avec Laurence Philomène dessiné par Arizo...
02/06/2022

Découvrez dans le nouveau numéro de ZINC (spécial journal intime) un entretien avec Laurence Philomène dessiné par Arizona O'Neill.

Dès la semaine prochaine découvrez ZINC spécial journal intime! Dans ce numéro Daphné B, en entretien avec l'artiste pât...
31/05/2022

Dès la semaine prochaine découvrez ZINC spécial journal intime! Dans ce numéro Daphné B, en entretien avec l'artiste pâtissière Lauren McGowan, s'interroge sur les fondements des canons artistiques et littéraires et sur les facteurs qui distinguent ce qui est de l'art de ce qui n'en est pas. Nous vous présenterons également une conversation illustrée entre Arizona O'Neill et Laurence Philomene, artiste dont la pratique mimant la forme du journal intime célèbre l'existence et étudie l'identité comme un espace en constante évolution via des images narratives hautement saturées.

ZINC vous révélera aussi les journaux intimes de Rosie Valland, Jules Clara, Anna Quinn, Azucena Pelland. Juliette Bernatchez, Marie-Élaine Guay, Mara Dupas, Camille Paré-Poirier. N’ayez pas peur de crocheter le cadenas de leurs cahiers, camouflé sous vos draps, et de lire tous leurs secrets.

Photos par Éva-Maude TC.

Félicitations à l'autrice Gabrielle Boulianne Tremblay, finaliste aux Prix des libraires du Québec 2022 pour son roman L...
01/02/2022

Félicitations à l'autrice Gabrielle Boulianne Tremblay, finaliste aux Prix des libraires du Québec 2022 pour son roman LA FILLE D'ELLE MÊME. En 2018 nous avons eu la très grande chance de publier MANIFESTE DE LA FEMME TRANS un texte très puissant un texte important que vous pouvez lire dans le numéro 47 de la r***e Zinc. Crédit photo: Eva-Maude TC

Au Québec, on sait que les fantômes s'éveillent pour le réveillon de la Saint-Sylvestre. Le nouveau numéro de la r***e Z...
07/12/2021

Au Québec, on sait que les fantômes s'éveillent pour le réveillon de la Saint-Sylvestre. Le nouveau numéro de la r***e ZINC, spécial lieux hantés, est donc en kiosque cette semaine. Une foule d'artistes émergents sont à découvrir. En plus de vous offrir un entretien illustré entre Arizona O’Neill et sa mère l’autrice Heather O’Neill, un compte rendu du film Beans de Tracy Deer, un entretien avec la bédéiste d’origine iranienne Shaghayegh Moazzami nous proposons en couverture une œuvre puissante de l’artiste multidisciplinaire Nana Quinn.

Enfin, Jade Bérubé vous propose un entretien avec le groupe Bon Enfant ; l’origine du néant résonnera dans vos oreilles, dans Paréidolie, d’Antoine Desjardins ; dans L’œuf noir de Sébastien Ste-Croix Dubé, vous vous sentirez épié par des yeux sombres et luisants ; la putréfaction prendra le dessus dans Marie les yeux blancs d’Emilie Pedneault ; Laurence Caron-C., dans Portrait de Laurent, vous fera lever le masque camouflant les non-dits ; vous explorerez cet espace où la mort n’existe pas avec Joyce Baker dans Les ruines ; dans Ce que je fais ici de Noémie Roy, un homoncule vous révélera ce que camoufle le microscopique ; et Dans chaque pièce tu m’as laissé les bateaux de Catherine Anne Laranjo, vous observerez la mort se glisser entre les pages d’un livre.

L'artiste Arizona O'Neill s'entretient avec Heather O'Neill. Feat les personnages féminins forts créés par l'autrice au ...
02/12/2021

L'artiste Arizona O'Neill s'entretient avec Heather O'Neill. Feat les personnages féminins forts créés par l'autrice au cours des deux dernières décennies. À lire dans le numéro 55 de la r***e Zinc.

Après des études comme peintre en beaux-arts à l’Université deTéhéran, Shaghayegh Moazzami a quitté l’Iran pour venir de...
01/12/2021

Après des études comme peintre en beaux-arts à l’Université de
Téhéran, Shaghayegh Moazzami a quitté l’Iran pour venir dessiner dans les cafés de Montréal. Vous trouverez un entretien avec l'autrice de la BD HANTÉE dans le nouveau numéro de Zinc en kiosque dès la semaine prochaine.

Crédit photo : Eva-Maude TC

Jessie Loyer a écrit un texte important qui explique comment la présence autochtone sur Tiktok transforme notre culture....
28/10/2021

Jessie Loyer a écrit un texte important qui explique comment la présence autochtone sur Tiktok transforme notre culture. Le texte original a été publié dans Canadian Art et il se trouve en traduction française dans le nouveau numéro de Zinc. Jessie Loyer est une bibliothécaire nêhiyaw-métis qui vit à Calgary. Suivez sur Tiktok.

an article I wrote about Indigenous tiktok got translated to French in R***e Zinc.shoutout to my original editor,

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