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Jacques Gautrand - Consulendo Journaliste économique indépendant.

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Commerce en Franchise, le défi du digital et du multicanal. L'impact de la transformation digitale des réseaux de franch...
12/04/2024

Commerce en Franchise, le défi du digital et du multicanal.

L'impact de la transformation digitale des réseaux de franchise était au centre des échanges de la 7ème édition de la Journée de la Franchise à Colmar le 8 avril, à laquelle j'ai eu le grand plaisir de participer.
Le commerce sous enseigne et les réseaux de franchise ne sont pas en re**rd en matière de transformation digitale, poussés par les comportements d'achat des consommateurs, et par le boum des ventes en ligne via le Web.

Ainsi 41% des franchisés pratiquent le Click & Collect, 85% communiquent sur les réseaux sociaux, notamment pour fidéliser leur clientèle. 9 sur 10 déclarent que leur franchiseur a fait évoluer les outils digitaux du réseau. Et 36% des franchiseurs utilisent déjà l'Intelligence Artificielle dans leur activité... Ce sont quelques uns des chiffres collectés par la Banque Populaire et la Fédération française de la Franchise.

Les professionnels parlent désormais de "Phygital", combinaison du magasin physique et des outils digitaux : le but? Utiliser les technologies numériques pour faire venir davantage de clients dans les boutiques ou les agences de franchisés!

Cette Journée, organisée à Colmar par les étudiants du mastère MIFER de l'Université de Haute-Alsace Business School, a réuni des franchiseurs, des franchisés et des experts.

Des échanges très concrets entre ces acteurs représentant des secteurs divers (restauration rapide, services, biens culturels, commerce de chocolats, produits de beauté, mode...), j'ai retenu 7 points :

- 1. Les réseaux cherchent à tirer le meilleur parti de la révolution digitale d'abord pour améliorer le service rendu aux clients;
- 2. Poux mieux connaître et anticiper les attentes du client et le fidéliser;
- 3. Pour être plus réactifs, plus innovants, plus performants et accroître l'avantage concurrentiel de l'enseigne/de la marque;
- 4. Pour renforcer les outils de dialogue, d'animation, de concertation et de formation au sein du réseau de Franchise;
- 5. Pour optimiser la performance économique et commerciale des affiliés, au prix d'un pouvoir renforcé de la tête de réseau dans le déploiement des outils et des solutions digitales;
- 6. La digitalisation de l'enseigne fait désormais partie intégrante du savoir-faire du franchiseur qu'il transmet à ses affiliés; le contrat de franchise doit préciser les rôles et prérogatives de chacun en la matière;
- 7. Dans la relation franchisé-franchiseur la confiance reste primordiale ainsi que la relation humaine "intuitu personae"; la technologie n'est qu'un outil au service d'une réussite partagée.

Ce n'est qu'un bref résumé de la densité des échanges, le sujet du digital est loin d'être épuisé; d'autant que l'Intelligence Artificielle annonce de nouvelles transformations et d'immenses défis...

Félicitations aux étudiants du mastère et à leur professeur Saloua Bennaghmouch-Maire, responsable du MIFER, master " Marketing et Ingénierie de la Franchise et des Entreprises en Réseau"!

Démocratie, chef d'œuvre en péril...L'adage populaire dit fort bien que l'on ne mesure la valeur d'une chose que lorsque...
11/02/2024

Démocratie, chef d'œuvre en péril...

L'adage populaire dit fort bien que l'on ne mesure la valeur d'une chose que lorsque on l'a perdue.
La démocratie, nos libertés fondamentales, nous apparaissent aujourd'hui "naturelles", comme des acquis inaliénables. Mais celles-ci sont menacées. Non seulement de "l'extérieur", par les régimes autoritaires qui gagnent en influence, par les radicalités et les extrémismes, religieux et idéologiques.

Mais les menaces proviennent aussi de l'intérieur de nos démocraties libérales.
Avec la montée des populismes, de la démagogie - ou du manque de courage de certaines élites, et aussi avec l'action de sape des médias sociaux qui tirent le débat public vers les bas-fonds nauséabonds des pulsions humaines...

Par ailleurs nos sociétés se sont individualisées à l'extrême et se sont fragmentées, selon des catégorisations sociales, territoriales, culturelles, ethniques, idéologiques... éclipsant "l'universalité républicaine" et la "responsabilité citoyenne" qui fondent notre système politique depuis plus de deux cents ans.

40 ans après la disparition du grand penseur Raymond Aron, le think-tank GenerationLibre vient de publier un pertinent recueil de contributions d'experts et de personnalités. Nous reprenons de larges extraits de la préface rédigée par sa présidente, la philosophe Monique Canto-Sperber. Elle nous exhorte à ne pas voir dans les libertés simplement "un héritage garanti que l’on défend par routine" mais plutôt "une conquête perpétuelle dont la préservation exige mobilisation et engagement (de chacun)."

« C’est d’abord chez nous, écrit la philosophe, en dépit de l’état de droit, en dépit de la liberté économique, en dépit des valeurs affichées dans (notre devise nationale) où la liberté est première citée, que les libertés sont à défendre pied à pied… »

A l'abstention croissante aux élections, à la défiance à l'égard des institutions légitimes et de la démocratie représentative, s'ajoute un " amoindrissement de l’autonomie de chacun et de sa responsabilité personnelle"... Sous l'effet notamment de "l’évolution des pratiques politiques (plus de centralisation et de présidentialisation, moins de parlementarisme), de l’impact des réglementations qui veulent encadrer tous les aspects de notre vie et tendent, de ce fait, à déresponsabiliser les individus, acteurs sociaux et citoyens..."

Par ailleurs, l'extension du champ d'intervention de l'Etat, notamment à la faveur de la pandémie de Covid-19, restreint l'autonomie de la société civile.
Tandis que la multiplication des crises conduit les citoyens à accepter une réduction de leurs libertés en échange d'une promesse de plus de protection et de sécurité de la part des pouvoirs publics.

« Ma hantise aujourd'hui, c'est que les Français s'endorment à l'abri de l'État », s'était inquiété Jacques Delors, disparu à la fin de l'année dernière.
L'ex-ministre de l’économie et des finances de François Mitterrand, l'emblématique président de la Commission européenne, restera sans doute comme l'une des dernières grandes figures d'une social-démocratie de l'engagement et de l'initiative citoyenne, avant que nous ne glissions collectivement vers un régime de l'Etat-Nounou et du SOS-Assistanat généralisé.

Plus grave, les révolutions informatique et digitale confèrent désormais aux pouvoirs publics des outils de contrôle et de surveillance hyperpuissants qui deviendraient de redoutables armes d'asservissement si des régimes populistes ou autoritaires prenaient le pouvoir...

Avec clairvoyance, Monique Canto-Sperber met en garde nos gouvernements, y compris ceux qui se proclament libéraux, "de ne pas ignorer qu’ils préparent un avenir où d’autres qui viendraient après eux avec un programme politique clairement illibéral trouveraient, pour les servir, des habitudes de gouvernement, des éléments de surveillance des citoyens et de contrôle social que les libéraux qui les ont précédés auraient eux-mêmes mis en place...."

> Lire notre article complet sur Consulendo.com :

Venant contredire la vision irénique d'une victoire définitive des démocraties libérales après la chute du mur de Berlin, le 21ème siècle s'est ouvert sur deux décennies de crises, de tensions, de conflits, d'intensification des risques et des menaces... Les régimes autoritaires, les populi...

Les professionnels des services aux personnes, tisseurs de lien social...  Un secteur d'avenir et créateur d'emplois!Prè...
26/12/2023

Les professionnels des services aux personnes, tisseurs de lien social... Un secteur d'avenir et créateur d'emplois!

Près d'un million et demi d'actifs travaillent dans le secteur des services aux personnes (SAP). Auxiliaires de vie, aides ménagères ou maternelles, jardiniers ... Les SAP englobent officiellement 26 activités différentes, qui vont de la garde d’enfants, l’assistance aux personnes âgées ou dépendantes, le soutien scolaire, aux multiples prestations réalisées à domicile ou dans l’environnement immédiat ( travaux d'entretien, de bricolage, assistance administrative ou informatique, livraison de repas…).

Ce secteur en développement a été boosté par la loi Borloo de 2005. Et il devrait encore offrir de nombreuses opportunités d'emplois - non délocalisables! - au cours de la décennie.
En raison des évolutions démographiques et sociétales qui stimulent la demande de SAP : vieillissement de la population, familles monoparentales, souhait des personnes âgées de rester à leur domicile, besoin de mieux concilier vie personnelle et carrière professionnelle...
Les SAP contribuent incontestablement à l'amélioration de la qualité de vie au quotidien.

Et aussi, les métiers des SAP participent à l'intégration sociale en permettant l'accès au marché du travail de personnes peu qualifiées et parfois éloignées de l’emploi. Car les sociétés spécialisées dans les SAP leur apportent une formation, un encadrement, une organisation et des outils de professionnalisation.

On se rappellera aussi que pendant l’épidémie de Covid, notamment pendant les épisodes de confinement, les intervenants des SAP ont joué un rôle irremplaçable de maintien du lien social, pour des personnes isolées ou dépendantes, en leur apportant, au delà des services et des soins prodigués, une présence, de l’écoute, de la bienveillance, bref de la chaleur humaine.

Les acteurs des SAP sont des tisseurs de lien social!

Face aux besoins de recrutement du secteur dans les dix années à venir, pour répondre à la demande comme pour assurer la relève des agents partant à la retraite, les opérateurs de SAP doivent se mobiliser pour attirer de nouveaux collaborateurs, les former et les fidéliser.

Selon différentes estimations, le secteur aurait besoin de recruter entre 500 000 et un million de personnes au cours de la décennie.

Dans une étude récente, le cabinet de conseil Oliver Wyman souligne que "les conditions d’emplois (dans les SAP) sont bonnes, avec des salaires nets proposés en moyenne de 20 à 30 % plus élevés que dans d’autres secteurs similaires tels que l’hôtellerie-restauration et le ménage en entreprises."

> Lire notre dossier complet sur Consulendo :

Boosté par la loi Borloo de 2005, le secteur des services aux personnes (SAP) a diversifié son offre, tandis que les opérateurs se sont multipliés. De nombreuses entreprises privées et des réseaux d'enseignes s'activent dans 26 métiers différents, à côté des associations et des institutio...

La reprise d'entreprise, facteur de dynamisme et de renouvellement de l'économie La reprise d'entreprise est beaucoup mo...
28/10/2023

La reprise d'entreprise, facteur de dynamisme et de renouvellement de l'économie

La reprise d'entreprise est beaucoup moins médiatisée que la création, dont on annonce depuis quelques années des chiffres records. Surtout grâce au régime de l'auto-entrepreneur. Mais les structures créées sont de taille modeste, unipersonnelles, ou limitées à quelques associés-fondateurs. Et, malheureusement, beaucoup ne passent pas le cap fatidique des 3 ou 5 ans d'existence... En revanche, les enjeux des transmissions-reprises d'entreprises sont cruciaux : il en va de la pérennité de belles entreprises, génératrices d'emplois et de création de richesse au cœur de nos territoires.

Rappelons que de nombreux commerces de centre-ville, en dehors des grandes métropoles, ont du mal à trouver la relève. Et quand des entreprises prospères éprouvent des difficultés à passer le relais dans de bonnes conditions, les conséquences économiques et sociales sont regrettables.

La pyramide des âges des dirigeants d’entreprise souligne l’urgence des enjeux de la transmission : 25 % des chefs d’entreprise auraient plus de 60 ans, et plus de 60% des dirigeants d’ETI (entreprise de taille intermédiaire) auraient plus de 55 ans…
Plus de 30% des entreprises françaises verront leur dirigeant partir à la retraite dans les 10 années à venir!

L’an dernier, la Délégation sénatoriale aux entreprises s’alarmait, dans un rapport d’information, des risques de destruction de valeur économique lorsque des entreprises ne trouvent pas de repreneur : perte de savoir-faire, de brevets, destruction d’emplois qualifiés, fragilisation du tissu productif, délocalisations, affaiblissement de la compétitivité et de la souveraineté économique…

Les sénateurs plaident pour "la mise en œuvre d’une véritable politique publique de la transmission d’entreprise en France".

Sur la base de retours d’expérience probants, les sénateurs recommandent aussi d’encourager la reprise de l’entreprise par les salariés.
A cet égard, l’actionnariat-salarié, qui reste à diffuser plus largement, pourrait s’avérer un bon levier : en associant davantage les collaborateurs au développement de l’entreprise, et en les préparant, si le dirigeant le souhaite, à assurer la relève le moment venu. Après tout, les collaborateurs détiennent les savoir-faire, les tours de mains, parfois la mémoire de l’entreprise, et, en toute logique, ils devraient se révéler les meilleurs repreneurs !

Pour sa part la Fondation Entreprendre vient de publier une étude recommandant, pour booster la reprise d’entreprises, de l'ouvrir à de nouveaux profils.

La Fondation préconise de faciliter l’accès au "repreneuriat" à des publics plus éloignés » (de ce processus de transmission) que le profil habituel.

Renouvellement et diversification des profils des futurs repreneurs pourraient contribuer à revivifier le tissu commercial et industriel dans les territoires, estiment les auteurs de l’étude :
"A la manière dont la création d’entreprise s’est démocratisée en France depuis une vingtaine d’année, le "repreneuriat" est appelé à renouveler les modalités et les conditions par laquelle une personne peut y accéder. Cela vient influer la manière dont l’écosystème d’accompagnement à l’entrepreneuriat, avec l’appui des pouvoirs publics, pourrait favoriser la mise en avant de nouvelles générations de repreneurs et repreneures (…) et valoriser la richesses d’expériences diverses, de compétences et de savoir-faire issus de parcours plus atypiques au regard du profil majoritaire existant."

L’objectif étant de rajeunir les profils des repreneurs, et de faciliter l’accès à la reprise d’entreprise à davantage de femmes, de jeunes issus des quartiers ou de l’immigration. Y compris des profils moins diplômés, mais entreprenants, audacieux, prêts à s’engager dans un territoire qu’ils connaissent.

Ajoutons que, pour des candidats ne disposant pas forcément d’une formation professionnelle très pointue, mais entreprenants, volontaires et travailleurs, le système de la Franchise offre de belles opportunités de s’investir dans une diversité de secteurs d’activités : de nombreux points de vente sont en situation de changer de mains et le franchiseur accompagne, par de la formation, des conseils et un encadrement, ses futurs entrepreneurs franchisés dans leur parcours de reprise d’un magasin ou d’une agence au sein de leur réseau.

>>>Lire l’intégralité de notre article sur Consulendo :

La reprise d'entreprise reste le parent pauvre des politiques publiques de soutien à l'entrepreneuriat. Plusieurs rapports ont incité à améliorer les dispositifs d'appui aux repreneurs, comme aux cédants. Les enjeux économiques des opérations de transmission-reprise ne sont pas négligeables....

Albert Camus et Simone Weil, deux grandes voix humanistes du 20ème siècle...Le premier, sensuel et solaire, portait une ...
20/08/2023

Albert Camus et Simone Weil, deux grandes voix humanistes du 20ème siècle...

Le premier, sensuel et solaire, portait une grande admiration à la seconde, mystique ascète, avide de transcendance ... La journaliste et essayiste Eugénie Bastie du Figaro, retrace avec talent et sensibilte le "rendez-vous manqué " entre ces deux grandes figures de l'humanisme au 20ème siècle.

Que diraient-ils de nos médiocres débats d'aujourd'hui dans le tohu-bohu foutraque des médias sociaux? Que penseraient-ils du culte hystérique rendu à une Nature idolatree, où l'Homme n'a plus sa place, pire, où il est devenu l'ennemi de la Création...

LA VIE INCANDESCENTE D’UNE PHILOSOPHE (4/4) - Pour Albert Camus, qui fit publier L’Enracinement, «Simone Weil est le seul grand esprit de notre temps». La pensée grecque, le syndicalisme révolutionnaire, le goût de la Beauté, et jusqu’à leurs morts tragiques, de nombreux aspects...

La France vit au dessus de ses moyens!Les Français bénéficient d'un Etat-Providence fort généreux qui redistribue largem...
04/07/2023

La France vit au dessus de ses moyens!

Les Français bénéficient d'un Etat-Providence fort généreux qui redistribue largement aux ménages et aux entreprises sous forme d'aides, allocations et subventions diverses.

La dépense publique totale de l'Etat représente ainsi 57% de la richesse nationale produite.

Mais ces largesses se font au prix d'une augmentation inquiétante de la dette publique qui dépasse désormais les 3 000 milliards d'euros, soit près de 115% du PIB annuel du pays!

Le problème c'est que la France "dépense plus qu'elle ne gagne" et "vit au dessus de ses moyens". D'où le creusement de nos déficits et le recours à l'endettement...

L'argent "magique" déversé à grands flots pour faire face aux conséquences de la pandémie de Covid19 n'a fait qu'aggraver cette situation.

La vérité est simple, même si elle est difficile à entendre : la France ne produit pas suffisamment de richesse pour soutenir son "train de vie".

On n'épiloguera pas sur les effets pernicieux des 35 heures, sur les préretraites utilisées complaisamment comme méthode de dégraissage, sur l’engouement des Français pour les ponts et les vacances à répétition… Toujours est-il que le total des heures travaillées par l’ensemble des actifs en France est nettement inférieur à ce que l’on observe dans les pays comparables de l’OCDE.
D’autant que nous entrons plus tardivement dans la vie active et nous en sortons plus tôt!

On sait aussi que de nombreuses TPE et PME sont contraintes de refuser des commandes ou des chantiers faute de trouver les collaborateurs nécessaires à leur exécution.

On sait aussi que des chefs d’entreprises refusent de passer la barre fatidique de 11 ou 50 salariés pour ne pas avoir à remplir les obligations et contraintes (sociales, administratives, financières) associées au franchissement de ces seuils sociaux.

Par ailleurs, la complexité croissante des normes, des règlements et des lois qui pèsent sur les entreprises, constitue un carcan bureaucratique qui re**rde ou décourage de nombreux projets entrepreneuriaux, et incite à la délocalisation industrielle vers des cieux plus accueillants...

Bref, la combinaison de tous ces facteurs a pour conséquence une moindre création de richesse nationale : production non-réalisée, valeur ajoutée perdue, emplois non-créés, revenus non-distribués…

Or un pays doit créer plus de richesse qu’il n’en consomme, ne serait-ce que pour investir dans l’avenir, pour créer les infrastructures nécessaires aux nouvelles générations, et leur apporter de meilleures conditions de vie.

C’est pour cela que nous devrions nous intéresser davantage au potentiel de richesse qui est dissuadé ou qui n’est pas réalisé en France.
Et déterminer ce qu’il faudrait faire pour libérer la créativité, faire s’épanouir les initiatives productives, afin d’augmenter notre bien-être collectif.

Faute de quoi, nous sommes condamnés à accroître dangereusement notre dette extérieure et à nous paupériser collectivement.

Rappelons qu’au début des années 1980, la richesse produite par habitant en France nous plaçait au 8ème rang mondial; nous avons régressé aujourd’hui à la 25ème place...

J.G.

C'est mon avis / Jacques Gautrand   Prodigue quand il s'agit de redistribuer, l'État français devrait se soucier davantage du gâchis que représente la richesse non-produite dans notre pays, à cause de nombreux freins. crédit illustration : Geralt - Pixabay Le gouvernement qui veut « réindus...

15/06/2023

Les 3 nymphes - Créateurs à Trouillas Banyuls/MER - acquisition et exposition Dévoilement de la sculpture le 14 juin en front de mer à 9h30 MAILLOL : Les 3 nymphes de la prairie (1930-1937) Du monument d’André Chénier aux Trois Nymphes de la prairie A...

Mieux partager les performances des entreprises...Pour "tourner la page" de la contestation sans fin de sa réforme des r...
15/06/2023

Mieux partager les performances des entreprises...

Pour "tourner la page" de la contestation sans fin de sa réforme des retraites, et "redorer" son image sociale, le gouvernement a soumis au Parlement un projet de loi destiné à transposer "fidèlement" l'accord interprofessionnel conclu entre partenaires sociaux, et organisant le partage de la valeur créée dans l'entreprise...

Au lieu de précéder la négociation entre partenaires sociaux, la loi va entériner l'accord interprofessionnel sur le partage de la valeur en entreprise. Preuve que le dialogue social fonctionne dans notre pays quand les protagonistes s'en donnent la peine. Le gouvernement s'est saisi de cette ou...

Organisation du travail, formation, évolution des carrières, partage de la valeur, management ... Autant d'enjeux sociau...
08/05/2023

Organisation du travail, formation, évolution des carrières, partage de la valeur, management ...

Autant d'enjeux sociaux éclipsés par l'opposition persistante à la réforme des retraites.
Le tintamarre des "casserolades" étouffe le débat sur des sujets tout aussi importants pour notre pays...
En contrefeu à la contestation, le gouvernement prône un "nouveau pacte de la vie au travail". Un rapport faisant des propositions dans ce sens a été rendu public récemment.
Mais les partenaires sociaux, syndicats et patronat, rechignent à se faire dicter l’agenda social par le pouvoir exécutif.

Pourtant le concert de casseroles ne saurait remplacer la négociation opiniâtre entre syndicats de salariés et patronat sur des questions qui conditionnent le dynamisme de nos entreprises et notre prospérité collective.

Désireux de « tourner la page » de la fronde contre les retraites, l’exécutif donne l’impression de vouloir reprendre en main l’agenda social.
La Première ministre Elisabeth Borne a annoncé qu’elle recevrait les syndicats à partir du 16 mai 2023.
Auparavant, à la suite de l’intervention du président de la République, la Première ministre avait rendu publique le 26 avril "la feuille de route du gouvernement" pour les mois à venir. Elle y reprend l’exhortation présidentielle à "bâtir un nouvel agenda social avec les partenaires sociaux, afin d’élaborer un nouveau ‘pacte de la vie au travail’ : améliorer le revenu des salariés. Faire progresser les carrières et la possibilité des reconversions. Travailler sur la gestion des temps avec le compte épargne temps universel. Améliorer les conditions de travail. Prévenir l’usure professionnelle. Développer l’emploi des seniors..."

Initialement, avant que ne se déchaînent les manifestations contre la réforme des retraites, le gouvernement envisageait de présenter un projet de loi "Travail et plein emploi" avant l’été…

Face à l’agitation persistante, le gouvernement a fait machine arrière et préfère laisser le terrain à la négociation sociale avant de présenter sa loi.

Si l’on en croit Elisabeth Borne, ce projet législatif est désormais repoussé à 2024 et il devrait servir à "décliner le fruit des négociations sur le ‘pacte de la vie au travail’."

Mais le gouvernement semble un peu trop sûr de son fait en anticipant des avancées de la négociation sociale.

Or les partenaires sociaux, déjà méfiants d’une trop forte ingérence de l’État – qui n’a cessé de se renforcer notamment à la faveur de la pandémie – répugnent à se faire imposer l’agenda de leurs négociations.

Candidate à la présidence du Medef, Dominique Carlac’h s’est inquiétée le 27 avril sur BFM Business : "Dans cette réforme des retraites, il ne faudrait pas que les entreprises soient les dindons de la farce, en faisant l’objet de surenchères sociales. Il ne faudrait pas qu’en creux du discours gouvernemental, on entende que les entreprises ne font rien, alors que les entreprises font déjà beaucoup sur des sujets comme l’emploi des seniors, ou l’apprentissage… Quant au « pacte de la vie au travail », j’ai une ligne rouge, c’est la productivité!"

De son côté la présidente du mouvement patronal Ethic, Sophie de Menthon, a réaffirmé récemment sa totale opposition à une loi sur le Travail. La dirigeante au franc-parler craint que l’État qui a considérablement étendu son ingérence dans l’économie depuis la pandémie, ne dépossède les partenaires sociaux de leurs prérogatives pour décider ce qui est bon pour les entreprises, en leur imposant de nouvelles contraintes, obligations et réglementations.

Quant aux syndicats de salariés, ils concentrent toute leur énergie à ferrailler contre l’application de la loi désormais promulguée sur la réforme des retraites, espérant un hypothétique vote parlementaire en ce sens en juin…

Lire la suite sur Consulendo.com
https://www.consulendo.com/2023/05/agenda-social-apres-le-chahut-des-casserolades-il-faudra-bien-sasseoir-a-la-table-des-negociations/

L'opposition virulente et persistante à la réforme des retraites, agrémentée du tintamarre des casseroles, éclipse d'autres enjeux sociaux tout aussi importants. En contrefeu à la contestation, le gouvernement plaide pour un "nouveau pacte de la vie au travail". Un rapport faisant des proposit...

Franchise Expo Paris, 41ème édition!Animation d'une conférence sur la multifranchise : des entrepreneurs qui gèrent plus...
22/03/2023

Franchise Expo Paris, 41ème édition!
Animation d'une conférence sur la multifranchise : des entrepreneurs qui gèrent plusieurs points de vente sous la même enseigne. Cela requiert des qualités managériales spécifiques : savoir déléguer, faire confiance et faire progresser ses équipes pour qu'ils fassent "tourner la boutique", aussi bien, même lorsque le dirigeant n'est pas là...
Je suis toujours impressionné par l'enthousiasme et le dynamisme de ces indépendants qui développent leur activité commerciale ou de services au sein d'un réseau, sous l'emblème d'une enseigne connue ou en conquête de notoriété!
Leur optimisme entrepreneurial contraste avec la morosité du climat social dans notre pays en ce moment... Cela fait du bien!

Vive les entrepreneurs et leurs équipes, ils sont la richesse de la France!
C'est grâce à eux, ne l'oublions pas, que notre pays peut "se payer" une couverture sociale aussi généreuse...
https://www.consulendo.com/.../distributionfranchises-et.../

Franchise Expo Paris, 41ème édition!J'ai participé à de nombreuses éditions de ce salon international depuis une vingtai...
22/03/2023

Franchise Expo Paris, 41ème édition!
J'ai participé à de nombreuses éditions de ce salon international depuis une vingtaine d'années. Je suis toujours impressionné par l'enthousiasme et le dynamisme de ces indépendants qui développent leur activité commerciale ou de services au sein d'un réseau, sous l'emblème d'une enseigne connue ou en conquête de notoriété!
Leur optimisme entrepreneurial contraste avec la morosité du climat social dans notre pays en ce moment... Cela fait du bien!

Vive les entrepreneurs et leurs équipes, ils sont la richesse de la France!
C'est grâce à eux, ne l'oublions pas, que notre pays peut "se payer" une couverture sociale aussi généreuse...
https://www.consulendo.com/2023/03/distributionfranchises-et-commerces-en-reseaux-serrent-les-rangs-face-a-la-multiplication-des-crises/

19/02/2023

Éclipsée par le bras de fer sur la réforme des retraites, la négociation syndicats-patronat sur le partage de la valeur dans l'entreprise a porté ses fruits. Un Accord national interprofessionnel (ANI) visant à améliorer la participation des salariés à la richesse créée, devrait être pro...

Se partager les bénéfices...En pleine bataille rangée autour de la réforme des retraites (il s'agit de générer des finan...
19/02/2023

Se partager les bénéfices...

En pleine bataille rangée autour de la réforme des retraites (il s'agit de générer des financements supplémentaires!), la publication des bénéfices des grands groupes cotés en Bourse a déclenché une polémique sur les « super-profits » et la distribution de dividendes aux actionnaires.

A gauche, comme dans la droite populiste, des voix se sont fait entendre en brandissant une recette simple, voire simpliste : "Surtaxons ces super-bénéfices et le tour est joué, plus de problème de déficit des retraites!"

Rappelons cependant quelques vérités que l'on aimerait voir diffusées plus largement.

- Les dividendes sont versés aux actionnaires une fois payés les salaires ainsi que les différents impôts et taxes à l'Etat.

- Le dividende est le revenu de l’actionnaire : il rémunère le risque pris par l’investisseur qui a apporté son capital à l’entreprise pour lui permettre d’exercer son activité, sans garantie initiale que celle-ci sera profitable.

- Le dividende fera à son tour l’objet d’un prélèvement fiscal lors de la déclaration des revenus de son bénéficiaire. On peut ainsi en déduire que le profit est taxé deux fois : une première fois via l’impôt sur les sociétés, une seconde fois via les dividendes distribués…

- Ceux qui stigmatisent les "super" profits oublient d'évoquer les 3,5 millions de salariés-actionnaires qui touchent aussi des dividendes, lesquels représentent un bienvenu 14ème ou 15ème mois de salaire.

- Précisons aussi que les grands groupes cotés au fameux CAC 40, indice-vedette de la Bourse de Paris, réalisent essentiellement leurs profits hors de France, sur les marchés étrangers, notamment en Asie ou au Moyen-Orient pour les marques de luxe… Les dividendes versés aux actionnaires français ns sont donc pas prélevés au détriment des salariés de l'Hexagone...

- Par ailleurs, tous ceux qui veulent surtaxer les profits des entreprises devraient garder à l'esprit que dans le monde actuel, les sociétés ont toujours la faculté d'installer leur siège social dans des pays où la fiscalité et les prélèvements sont les plus favorables. Les profits ne tombent pas du ciel : avant de penser à les redistribuer, il faut créer les meilleures conditions de leur production...

- Enfin, rappelons qu'au sommet de sa gloire, si l'on peut dire, l'Impôt sur les grandes fortunes ne rapportait que 5 à 6 milliards par an au budget de l'Etat. Tandis que le déficit annuel des retraites qu'il faudra combler à la fin de cette décennie, est estimé lui à 12 milliards...

Après ce rappel nécessaire, on se réjouira que syndicats de salariés et syndicats patronaux se soient mis d'accord le 10 février sur un texte visant à améliorer la répartition de la valeur ajoutée créée dans l'entreprise, notamment en favorisant l'instauration de l'intéressement et de la participation dans les PME.

Sans utiliser le terme de "super-profits", cet accord qui doit être ratifié par une majorité de partenaires sociaux d'ici au 22 février, prévoit que les bénéfices "exceptionnels" donneront lieu à un versement automatique supplémentaire de participation ou d’intéressement dans les entreprises comptant plus de 50 salariés.

Tout ceci démontre que le dialogue social fonctionne encore dans notre vieux pays, et qu'il peut déboucher sur des accords sociaux mutuellement profitables, sans ingérence de l'Etat.

La CFDT, qui est aujourd’hui vent-debout contre la réforme des retraites, s'est "félicitée qu’organisations syndicales et patronales aient réussi à s’entendre pour œuvrer à un meilleur partage de la valeur avec les salariés des entreprises, notamment ceux des petites et moyennes entreprises."

Dans le contexte actuel, ceux qui cherchent des motifs de ne pas désespérer du futur, en voici un.
J.G.

crédit photo : Gerd Altmann - Pixabay

Éclipsée par le bras de fer sur la réforme des retraites, la négociation syndicats-patronat sur le partage de la valeur dans l'entreprise a porté ses fruits. Un Accord national interprofessionnel (ANI) visant à améliorer la participation des salariés à la richesse créée, devrait être pro...

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