21/01/2024
GANDAHAR, UN AU-REVOIR
Aucun de nos lecteurs et lectrices ne peut ignorer le magazine trimestriel de ce nom, puisqu’il en arrive à sa dixième année et que, tout au long de ces dix ans, nous l’avons fidélement accompagné ici en en conseillant la lecture, toujours novatrice et passionnante. Créé par notre ami et collaborateur Jean-Pierre Fontana, dirigé par l’infatigable Christine Brignon et parrainé, son titre en faisant foi, par votre serviteur et Philip Caza, le magazine, il n’est qu’à parcourir son sommaire, s’est toujours, selon les mots de Christine, « attaché à redonner de la vision à des auteurs anciens qui le méritaient, tout en offrant leur chance à de nouvelles plumes…». Christine Renard, Jean-Louis Bouquet, Robert F. Young pour les premiers, Bruno Pochesci ou Caza lui-même, passé de la bd à l’écriture sans images pour les seconds. Pourquoi alors en parler au passé ? Parce que, écrit Fontana, « Comme tout aventure, même avec un grand A, se termine un jour, celle-ci, au bout de dix années, parfois exaltantes, toujours passionnantes, ferme son chapitre ». Sans en chercher les causes dont on devine bien qu’elles sont financières, c’est donc avec le numéro 38 que se clôt ce parcours où, sous la très belle couverture de Séverine Pineaux, on trouvera des noms familiers, déjà cités, comme Pocheschi et Caza avec des textes à leur manière pleins d’un humour féroce, ou plus poétique avec Céline Maltère, sans oublier des nom moins connus mais qui ne demandent qu’à l’être. Pour accompagner ce baisser de rideau, Christine Brignon (ou Chris Brignonne) a réuni une quarantaine de dessins en noir et Blancs, certains ayant servi à illustrer des textes de Gandahar. Mais foin de lamentation, les numéros de Gandahar resteront dans les mémoires, de même qu’on pourra encore se les procurer en allant sur sa boutique, ouverte jusqu’en septembre de cette année : http://www.gandahar.net ou, par mail, sur [email protected]
Jean-Pierre Andrevon