Plume Inspirée

  • Home
  • Plume Inspirée

Plume Inspirée Des écrits inspirés par le Saint Esprit, pour une croissance à tous égards en celui qui est le c
(13)

Est ce que vous vous souvenez de maman Valérie, pasteur Yves et leur fille Neshamah, bébé à l’époque? ☺️Quel était le ti...
29/08/2024

Est ce que vous vous souvenez de maman Valérie, pasteur Yves et leur fille Neshamah, bébé à l’époque? ☺️

Quel était le titre de la chronique?
L’avais tu lu en entièreté?
Ça se passait dans quel pays?

Tic tac tic tac et si on revoyait maman Valerie et le pasteur hein?

Chapitre 5: KoffiLes jours passent et la nouvelle de mon mariage imminent se propage assez vite. Mes collègues, ma famil...
27/08/2024

Chapitre 5: Koffi

Les jours passent et la nouvelle de mon mariage imminent se propage assez vite. Mes collègues, ma famille, les membres de l’église — tout le monde semble heureux pour moi, mais aussi un peu étonné par cette décision soudaine. Même Ulrich, malgré sa réticence initiale, commence à s’adapter à l’idée.
Il y a deux jours j’avais dû écrire à Koffi mon ami Ghanéen pour lui partager la nouvelle. Dès le départ de notre amitié avec Koffi, il avait manifesté son désir à devenir plus qu’un simple ami mais je n’avais cessé de lui répéter que je n’étais pas prête pour une relation de ce genre. Alors Koffi a été très surpris d’apprendre la nouvelle de mon mariage.
Il m’a invité ce soir, alors, je n’hésite pas à partager avec Ulrich à la pause alors qu’on s’est éloigné du bureau pour parler

- Tu sais que je me vois avec Koffi ce soir ?
- Hum, hum !
- Quoi ? parle ! arrête de faire ton énigmatique, tu sais bien que je n’aime pas ça !
- Naomi, tout ce qui se passe en ce moment dans ta vie est énigmatique et c’est toi qui viens te plaindre de ma réaction énigmatique !
- Je pensais qu’on avait dépassé ce coté où tu trouvais trop prématuré l’idée de mon mariage
- Euh, pas prématuré Naomi, mais c’est un tout à coup !

J’éclate de rire, décidément Ulrich sait comment me détendre à chaque fois

- Tout à coup hein !
- Oui, oui tout à coup ! quand j’ai annoncé la nouvelle à Murielle elle était étonnée parce que tout ce qu’elle a toujours entendu sur toi, c’est Naomi n’aime pas le mariage
Murielle c’est la fiancée de Ulrich, je l’apprécie beaucoup et j’aime surtout comment elle ne se sent pas du tout dérangé de mon amitié avec Ulrich

- Donc tu es allée dire à ta fiancée qu’il y a un tout à coup dans ma vie hein
- Naomi, je continue de croire qu’il y a quelque chose que tu ne m’as pas dit ? je ne sais pas ce qui s’est passé pour que tu changes d’avis. Est-ce que tes parents ont un souci particulier que seul Francis ou sa famille peut régler ou que sais-je encore ! Ou bien tu as appris que l’un de tes parents est atteint d’une maladie incurable et que son pronostic vital est engagé donc tu veux vite te marier pour qu’il voit tes enfants avant sa mort
A sa dernière hypothèse je me mets à rire aux éclats
- Kiekiekiekiekiekiekie
Tout en riant à son tour il rajoute
- Naomi tu vois comment tu me fais devenir philosophe non ?
On éclate encore de rire puis Ulrich prend un air plus sérieux

- Je n’imagine pas la douleur de ce Koffi
- Ma petite sœur Ruth a dit la même chose, pourtant je n’ai jamais été plus qu’ami avec lui, et j’ai toujours été très clair sur la relation que nous avions
- Naomi, je suis un garçon et je vais te dire comment nous les garçons concevant l’amitié avec le sexe opposé : Il y a des amies qu’un homme sait que ce n’est que mon amie et c’est un peu comme une sœur née d’une autre mère, c’est le type d’amitié que j’ai avec toi. Puis il y a des amies que les hommes acceptent juste pour bien se positionner mais dans leur tête le calcul est différent. C’est le type d’amitié que ces deux hommes avaient avec toi. Tu penses que c’est en vain que je ne cessais de te taquiner en te disant que tu avais deux gars ? De toi à moi tu me répétais que Francis n’était qu’un ami non ? Voilà que tu viens me dire que tu vas te marier avec lui ! Dis-toi que Koffi aussi était là pour les mêmes raisons que Francis.
- Ok je vois ! viens on s’assoit là-bas sur cette dalle je vais te faire une confidence.

Ulrich et moi nous nous installons sur une dalle près d’une boutique, tout en dégustant nos sandwichs et le folèrè (jus de bissap, jus d’hibiscus), je me mets à lui avouer pour ma grossesse ? Ulrich reste bien silencieux à m’écouter sans m’interrompre jusqu’à la fin de mon récit.
- J’avais émis toutes les hypothèses au fond de moi pour comprendre pourquoi ce brusque revirement dans ta façon de considérer le mariage mais je n’avais pas vu celle-là arriver !
- Je ne l’avais dit qu’à tata Lucie
- Sérieux ? bizarre, elle ne nous a même pas soufflé un mot de cela. Elle était là avec nous à s’étonner elle aussi quand tu nous as annoncé la nouvelle de ton mariage. Serge a même suggéré que c’est possible que ce Francis t’ait fait des grigris pour que tu t’amourache de lui
Je souris cette idée est tellement f***e
- Non il ne m’a pas fait de grigris je suis consciente de ce que je fais
- Oui je comprends, mais tu sais Naomi attendre un enfant ne t’oblige pas à te marier tout de suite avec le père de cet enfant. Je sais que c’est comme ça dans la tête de tous les jeunes, nous rêvons tous de fonder une famille avec celui avec qui nous ferons notre premier enfant. Mais les imprévus ça arrivent et on de devrait pas sauter le pas vers une étape aussi importante juste parce qu’on veut que notre vie s’aligne aux rêves de jeunesse que nous avions avant un imprévu
- Je sais, je sais Ulrich ! et crois moi ce n’est pas pour l’enfant que je me marie. Je suis amoureuse de Francis. C’est vrai que je le connais aujourd’hui ça va faire près d’une année mais seulement comme un simple ami, d’où ça peut te paraitre fou de ma part ; mais je suis aujourd’hui persuadée que nous allons mettre du notre pour construire ensemble notre vie. Chaque histoire à son fond toutes les histoires d’amour ne suivent pas forcément le même cheminement
- Je suis totalement d’accord avec toi, et sache que tu peux toujours compter sur moi Naomi

On dit souvent que les hormones rendent les femmes très émotives, ça n’a pas été mon cas jusqu’ici mais là je sens bien une grosse vague d’émotion traverser mon cœur, des larmes chaudes descendent lentement sur mes joues, je me précipite à les essuyer
- Arrête de pleurer Naomi, je suis très content pour toi, j’arrive enfin à ressentir la joie à l’idée de ton mariage. Je pense que c’est cette information qui me manquait pour que je ressente cette joie.
Il me tient la main en signe d’affection comme pour dire on est ensemble.

Après notre petite virée de la pause, nous sommes de retour au bureau où le reste de la journée se déroule dans l’ambiance habituelle. Le soir, nous quittons tous le bureau au même moment. Tata Lucie accompagne chacun de nous vers nos arrêts de bus respectifs. Je me tiens debout à mon arrêt de bus, attendant que Koffi vienne me chercher. C'est là que nous avions prévu de nous retrouver. Pendant l'attente, je reçois un appel de Francis. Je ne lui dis pas que je dois voir Koffi tout à l'heure ; nous sommes encore en pleine conversation quand Koffi gare sa voiture juste devant moi. D'un signe de la main, je lui demande d'attendre que je termine mon appel.
Je continue à parler avec Francis, essayant de ne pas faire attention au regard insistant de Koffi, mais je sens les yeux de Koffi posés sur moi. Je finis par raccrocher en lui promettant qu'on parlera plus t**d. Avec un soupir de soulagement, je me tourne vers Koffi, qui m'adresse un sourire en coin

- Désolée pour l'attente, je dis en ouvrant la portière.
- Je suppose que c’était le futur mari ?
Rien que sa façon de le dire ne laisse pas cacher un seul instant son mécontentement. Finalement Ulrich avait raison, Koffi était resté tout ce temps espérant qu’un jour je change d’avis à propos de la nature de notre relation
- Oui c’était Francis
Le trajet commence dans un silence un peu gênant. Je sens que Koffi veut me dire quelque chose, mais il semble hésiter. Finalement, il brise le silence
- Tu sais Naomi, depuis notre conversation je n’ai presque pas fermé l’œil, j’essaie de comprendre pourquoi tu n’as pas été sincère avec moi
- Sincère à propos de quoi ? J’ai toujours été sincère et clair sur la nature de notre relation à toi et à moi
- Justement, nature qui s’imposait parce que soi-disant tu ne te projetais pas en couple pour le moment et que tu voulais encore savourer ta liberté. Une devise que j’admirais d’ailleurs, bien que je t’eusse fait connaitre mes sentiments dès le départ. J’admirais que tu sois cette fille qui a besoin de son espace et qui peut clairement revendiquer le besoin de profiter d’abord pleinement de ta solitude avant de penser t’engager avec quelqu’un. J’admirais ça parce que je savais qu’avec une telle perception, le jour où tu allais t’engager, tu devais être à fond dans cet engagement
- Est-ce que dans tout ça je t’avais dit que c’est avec toi que j’allais m’engager, est ce que dans tout ça je t’avais dit que j’avais besoin de temps avec toi ? J’ai pourtant été claire tu étais mon ami rien que ça
- Hum, Naomi !
Je sens que son dernier soupir cache beaucoup de non-dits et je refuse de m’arrêter sur ces non-dits, s’il a des choses à dire, c’est mieux qu’il le fasse là une fois pour toute
- Hum quoi ? Attends Koffi là à t’entendre parler c’est comme si je t’avais demandé d’attendre que je sois prête puis je viens t’annoncer que finalement je me mari avec un autre
- Naomi aussi incroyable que cela peut paraitre à tes yeux sache que ce n’est pas en pensant à moi que je suis contrarié, c’est plutôt en pensant à toi. Un matin, tu es passé de la jeune femme qui disait avoir encore des choses à vivre seules avant de t’engager à la jeun femme qui est en pleine préparation de son mariage. Tu vois la question que je me pose depuis c’est celle de savoir si tu as été sincère avec moi quand tu lançais tout le temps ta théorie de tu veux d’abord vivre pleinement ta vie avant de la partager avec une autre personne. Tu vois j’ai comme l’impression que toutes nos conversations étaient en fait basées sur des mensonges que tu disais pour te construire une certaine image et ça, crois-moi, ça me dérange tellement
- Mais de quel droit tu te permets de me juger ainsi. Ok si pour toi, je ne suis qu’une menteuse je ne vais pas te persuader du contraire. Et à ce que je sache je n’ai normalement pas de compte à te rendre sur les choix que je fais
- Je parlais juste comme une personne qui se souci de ton bien être
- Je pense que c’est mieux que tu me déposes ici je vais prendre un taxi pour rentrer chez moi
- Attends Naomi, on était censé manger un truc ensemble
- Je n’ai plus faim là, je préfère rentrer chez moi Koffi
- Pas de problème, je ne vais pas te forcer à faire ce qui ne motive pas. Mais je vais tout de même te déposer chez toi.
Les mains de Koffi sont crispées sur le volant tandis qu'il continue à conduire en silence. De mon côté, je garde mon regard fixé sur la route, le silence dans la voiture devient presque oppressant. Dans ce genre de cas, qui ne souhaiterait pas qu’il y ait une radio allumée pour remplir les moments de vide, mais hélas la radio n’étant pas allumée, le bruit du moteur semble être l’unique compagnon sonore de ce trajet que j’ai hâte de terminer. Je sens la culpabilité d’avoir déçu un bon ami peser en moi alors je lance
- Koffi…, mais il m’interrompt brusquement.
- Non, laisse tomber, Naomi. Je ne veux pas t'embêter davantage avec tout ça. Je me disais juste que peut-être, après tout ce temps, il y aurait eu quelque chose... quelque chose de plus entre nous. Mais je me suis trompé. C’est tout ! Je me suis alors laissé emporter tout à l’heure, mais je reconnais n’en avoir pas le droit.

Son ton est calme, mais il y a une tristesse palpable.
- Koffi, tu sais que je t’apprécie énormément, mais je t’ai toujours dit que je ne pouvais pas t’offrir ce que tu voulais. Rien à avoir avec toi, mais c’était ça ma vision des choses
- Et pourtant, aujourd’hui cette supposée vision vient de changer brusquement !
Cette phrase me frappa de plein fouet. Il a raison, je pense que je ne me rendais pas compte de ce que cela renvoie. Je me suis battue pendant longtemps contre l'idée de m’engager avec qui que ce soit, et pourtant, avec Francis, tout semble s’être mis en place naturellement. Naturellement ? une deuxième voix au fond de moi se demande tout de même est ce naturellement que les choses se sont placées ? Sans savoir quoi me répondre à moi-même, je sais cependant que mes sentiments pour Francis ont évolué différemment alors…
Nous sommes enfin devant chez moi. Koffi s’arrête, mais ne coupe pas le moteur. Je crains que ce soit la fin d’un chapitre, un beau chapitre d’amitié. De nature j’accorde une grande place aux interactions sociales, cet ami avec qui je discutais de science et d’entrepreneuriat va me manquer. Cet ami à qui je pouvais partager mes projets de reprendre mes études plus t**d et qui y croyait de tout son cœur va tellement me manquer. Je pose une main sur la poignée de la portière, hésitant un instant.
- Merci de m’avoir ramenée. J’espère juste que ce soir je n’ai pas perdu un ami !
Je n’ai pas pu contrôler cette dernière phrase elle est finalement sortie
- Je l’espère aussi, répond-il d’une voix rauque. Prends soin de toi.

Je sors de la voiture, sentant le poids de ces paroles et des non-dits derrière peser lourdement sur mes épaules. Tandis que je me dirige vers le portail de chez moi, je me retourne une dernière fois. Koffi est toujours là, regardant devant lui, l’air distant et perdu dans ses pensées. Dès qu’il sent mon regard sur lui, il redémarre la voiture avant de disparaître dans l’obscurité de la ruelle sans électricité. En plus de la mauvaise soirée que je viens de passer je vais devoir supporter encore la coupure d’électricité !
Je reste un moment debout dehors, respirant profondément comme si j’essayais de me remettre de tout ça. Cette petite discussion avec Koffi m’ouvre les yeux sur les changements qui s’apprêtent à arriver dans ma vie. Mine de rien cet engagement implique la fin de beaucoup de choses. Mais au fond, j’espère que tout ce qui reste derrière ne sera pas meilleur que ce qui arrive.
En entrant dans ma chambre, je suis heureusement réconforté par un appel de Ruth qui est à fond dans les préparatifs du mariage. Elle se met d’un coup à me parler de tenues, de modèle et me bombarde de photos prises sur Pinterest, ce qui suffit pour alimenter ma soirée.

… Pendant ce temps Francis… (Narration de Plume Inspirée)
Francis est assis à une table animée dans un restaurant bruyant avec trois de ses amis proches, Bernard, Max et Pierrot. Devant eux, des assiettes à moitié vides. La discussion va bon train, ponctuée de rires et de blagues légères, avec un sujet principal au centre : le mariage imminent de Francis.

- Alors, Francis, comment ça avance les préparatifs ? demande Max en se penchant en avant, un sourire espiègle sur le visage. Tu as choisi la maison pour votre nid d'amour ou bien vous comptez habiter ton appart' de célibataire ?
- Pas cet appart s’il te plait va sur des nouvelles bases mon gars, des bases avec moins de démons, lance à son tour Pierrot, lui aussi avec un sourire espiègle
Francis éclate de rire en haussant les épaules, clairement à l'aise avec le sujet.

- Justement, c’est ce que je disais tout à l’heure à Nadin (le surnom de Bernard) avant que vous n’arriviez. J'ai trouvé une maison la semaine dernière. Je sors de là pour payer la caution, un truc sympa, pas trop loin de mon boulot. Avec une belle terrasse ça fait plus familial que chez moi là-bas et en plus, la cuisine est assez spacieuse. Naomi va adorer.

Max fronce les sourcils, interpellé par la légèreté de Francis.
- Attends, attends, tu as déjà choisi une maison ? Sans en parler avec Naomi?
Francis secoue la tête d'un air désinvolte.
- Pourquoi faire ? Il n’y a aucune raison qu’elle n’aime pas. On a parlé de prendre une maison qui va marquer un nouveau départ, donc elle sait que nous sommes censés trouver une maison. J’ai voulu faire un programme avec elle tout à l’heure pour qu’on aille voir demain après son taf mais on n’a pas eu le temps de bien parler, elle n’était pas encore rentrée je lui ai promis de rappeler tout à l’heure
Bernard, toujours le plus réfléchi du groupe, émet un petit rire incrédule
- Tu es sûr, mec ? Je reste sceptique à l’idée que tu veille te marier toi !
- Tu es bien marié toi !
- Attends Francis tu ne vas pas me comparer à toi !
- Bon je te l’accorde cher monsieur le sage Nadin, mais si Pierrot arrive à vivre avec une femme à la maison ce n’est pas moi qui vais en être incapable
- Oh mais attends, Francis, tu ne peux pas aller sur le champ de bataille sans m’associer non ? lance Pierrot sur un ton de plaisanterie
Ils éclatent tous de rire, puis Bernard reprend un air sérieux et lance
- Bon j’avoue que tout à l’heure c’était juste pour faire rire un peu. T’inquiète Francis, Naomi et toi formez un beau couple, je l’apprécie bien. Mais tout de même, je pense que tu dois revoir ta dynamique, tu n’es plus le seul concerné, vous êtes deux et les décisions telles que choisir la maison doivent se prendre à deux. Tu ne peux pas juste choisir une maison tout seul comme si c'était une voiture ou une nouvelle télé. C’est quand même le lieu où elle va désormais passer ses journées et bien des longues années le temps peut être que vous vous construisez plus t**d votre propre toit. Tu ne vas pas l’imposer un quartier et tout ça sans même vous concerter.

Francis hausse les épaules, prenant une longue gorgée d’eau avant de répondre.
- Ah, mais tu en faits trop ! Naomi n'est pas du genre compliqué. Elle me fait confiance pour prendre les bonnes décisions. On n’a pas besoin de discuter chaque détail. Franchement, une maison c'est juste un toit, non ? Tant qu'on est ensemble, c'est ce qui compte. En plus je te signale que Naomi vit très loin et aménager dans un quartier proche est plus un avantageux pour elle je ne vois pas pourquoi elle va refuser cette maison

Max éclate de rire en tapant sur l'épaule de Francis.

- Ouais, et quand elle verra la maison et qu'elle te sortira des choses du genre je n’aime pas le voisinage, je n’aime pas le plan de la cuisine, on verra si c'est juste "un toit" ! Sérieusement, Francis, les femmes aiment être impliquées dans ce genre de décisions, surtout si c'est pour leur futur chez elles. Nadin a totalement raison
Pierrot rajoute dans la plaisanterie,
- Gars, Nadin a toujours raison !
Francis fait un geste de la main, comme pour balayer les inquiétudes de ses amis.
- Vous dramatisez pour rien les gars. Naomi a une bonne éducation, elle connait la place de la femme, elle ne va pas se prendre la tête pour ce genre de trucs. De toute façon, c'est moi qui vais payer pour la maison, donc c'est logique que j’aie le dernier mot, non ?

Un silence gêné s’installe brièvement à la table. Max échange un regard avec Bernard avant de reprendre, plus doucement cette fois :
- Tu sais, Fran', le mariage, c’est plus qu’un toit ou un simple endroit où vivre. C’est un partenariat. Vous devez prendre ces décisions ensemble. Il n’est jamais question de qui paye quoi et je te conseillerais de ne pas raisonner en termes de la place de la femme ou la place de l’homme vous êtes deux partenaires désormais !

Francis fronce les sourcils, clairement mal à l’aise avec le tournant de la conversation. Il est le genre à ne pas aimer la contradiction pour lui lorsque les autres ne sont pas d’accord avec lui, c’est une forme de jugement. Pour couper court à la discussion, il répond rapidement,

- Ouais, ouais, je vois ce que vous voulez dire, je vais en parler à Naomi, ne vous inquiétez pas. Mais je vous assure, elle va adorer la maison. Mais j’ai déjà payé la caution locative donc je ne vois pas trop comment faire marche arrière hein !
Il éclate de rire à nouveau, ce rire détend l’atmosphère, et ses amis se joignent à lui. La soirée continue avec des plaisanteries, des discussions légères sur d'autres sujets.

Ce à quoi l'ennemi s'attaque en premier c'est souvent l'assurance de qui nous sommes en Christ.Bien-aimé(e), peu importe...
24/08/2024

Ce à quoi l'ennemi s'attaque en premier c'est souvent l'assurance de qui nous sommes en Christ.

Bien-aimé(e), peu importe la saison n'oublie pas qui tu es, car l'héritage de cette identité est vaste.

Je t'invite à commencer ce week-end en accordant 3 minutes au Saint-Esprit, clique sur ce lien pour lire le verset du jour.

Share this… Facebook Twitter Linkedin Whatsapp WordPress Donc, tu n’es plus un esclave, mais un enfant de Dieu. Et comme tu es son enfant, Dieu te donnera l’héritage qu’il garde pour ses enfants. – Galates 4: 7 PDV 2017 J’étais assise devant la télé, en train de regarder le film le r...

Chapitre 4: Un nouveau chapitre à l’horizonEnfin le week-end, je peux souffler, surtout que tata Lucie m’a donné mon sam...
21/08/2024

Chapitre 4: Un nouveau chapitre à l’horizon

Enfin le week-end, je peux souffler, surtout que tata Lucie m’a donné mon samedi pour que je me repose. Elle a bien insisté qu’il faut que je me voie avec Francis ce week-end pour mettre les choses au clair.
Je me remémore la conversation avec tata Lucie. Ses conseils sont sages et pleins de bon sens, mais ils ne dissipent pas complètement mes doutes. Surement que cet échange avec Francis ce soir au restaurant aidera à mieux me situer.

… Dans les pensées de Naomi …

- Tu sais, ma fille, commençait-elle, dans nos cultures au Cameroun, il est souvent attendu qu'une femme soit mariée lorsqu'elle donne naissance à ses enfants. C'est une tradition qui remonte à des générations. Mais le mariage ne devrait pas être une obligation, surtout pas à cause d'une grossesse.
Elle avait marqué une pause, me laissant le temps de digérer ses paroles.
- Le mariage est une décision importante, poursuivait-elle. Ce n'est pas quelque chose que tu devrais faire simplement parce que les autres pensent que c'est la bonne chose à faire. Même pas à cause de cette grossesse. Il faut que tu sois sûre de tes sentiments et prête à partager ta vie avec ce Francis. Et là je ne parle même pas encore de consulter Dieu car lui il sait mieux ce qu’il faut pour toi. Si tu te maries uniquement parce que tu te sens obligée, pour ne pas décevoir tes parents d’être enceinte avant de t’être mariée, cela pourrait mener à des regrets plus t**d.
J’avais hoché la tête, absorbant ses conseils.
- Merci, tata Lucie. Tes paroles m'aident à y voir plus clair. Je ne veux pas me marier juste parce que je suis enceinte. Je veux être sûre que c'est ce que je veux vraiment. Et comme tu le sais déjà il y a à peine quelques semaines j’étais celle qui ne cessait de vous dire que je ne me sens pas encore prête à partager ma vie avec une personne. J’ai encore besoin de ce coté solitaire qui m’aide à mieux me découvrir et à asseoir qui je suis.
Elle avait sourit doucement.
- Prends ton temps, ma fille. Écoute ton cœur et ne crains pas de suivre ce que tu ressens au fond de toi. Le mariage, c'est pour la vie, il est important de prendre cette décision avec soin et sérénité. Je connais des femmes qui ont élevé leur enfant en étant célibataire, tant que Francis accepte d’être présent dans la vie de l’enfant, je pense que tu ne devrais pas te mettre la pression sur ce qu’en dira les gens, Naomi !

Sa sagesse me réconfortait, et je sentais un poids se lever de mes épaules.
- Merci encore, tata Lucie. Tu m'as beaucoup aidée.
- Je suis toujours là pour toi, répondait-elle en me serrant la main. N'oublie pas que l'important, c'est que tu sois heureuse et je tiens à te dire que je te soutiendrai peu importe ta décision
- Ça me rassure, surtout que je ne veux pas perdre mon boulot à l’imprimerie, c’est une partie de moi qui m’aide à m’épanouir au-delà même de l’aspect d’avoir de quoi joindre mes bouts de mois.
- C’est salutaire pour nous tous, cette ambiance que nous avons dans l’équipe. Je pense que tu dois prendre ton samedi pour te voir avec ce garçon et parler de tout ça. Plus tu attends, plus tu perds le contrôle de la situation. Après ça, s’il te plait, lundi revient avec la Naomi que nous aimons tous, ça devient trop calme au bureau
J’avais éclaté de rire avant de lancer
- C’est promis tata, c’est promis !

……
Je me lève du lit, prête à affronter ma journée, je sais déjà ce que je vais faire. Mon esprit est léger et je ne redoute pas ce rendez-vous avec Francis pour ce soir. Les mots de tata Lucie résonnent encore dans ma tête alors que je savoure mon pain à l’avocat assise à même le sol dans ma chambre devant un nouvel épisode de New Amsterdam.
Après avoir fait un peu de rangement en continuant à suivre ma série, je suis surprise de voir mon frère, Benjamin, se tenir là avec un grand sourire et plusieurs sacs à la main
- Salut, boss ! dit-il en entrant sans attendre d'y être invité
- Tu n’es pas au centre toi ?
- J’avais arrêté avec le centre, je travaille avec des potes à moi chaque samedi soir
- Mais pourquoi avoir arrêté le centre, c’était bien je pense d’avoir un encadrement
- Oui mais le centre le problème c’est de payer, ce sont des dépenses inutiles aux parents
- Tu aurais dû me dire si les parents ne peuvent plus payer, qui sait peut-être que je peux trouver une solution.

Aucun de nous cinq n'a fait d'études universitaires. Au fond de moi, il y a cet espoir que je ne partage pas toujours avec mes cadets pour éviter de mettre la pression sur Benjamin. Mais oui, au plus profond de mon cœur, je veux vraiment que Benjamin réussisse là où nous n'avons pas pu faute de moyens. L'entendre dire qu'il a dû arrêter les cours de soutien au centre parce que nos parents ne pouvaient plus les financer me brise le cœur.
Benjamin est très intelligent et observateur. Il remarque, à l’expression de mon visage, que cette histoire d'arrêter avec le centre me bouleverse. Alors, il décide de faire diversion avec des blagues, essayant de dissiper la tristesse palpable dans l'air
- Je ne fais pas le bac je te signale ! en plus je suis un genre de génie, tu vois le genre de gosse surdoué qui n’a pas besoin d’apprendre et Bamm tout rentre déjà
- Benjamin, arrête de tout prendre pour une blague, je ne veux pas que tu sois défavorisé juste parce que nous n’avons pas des parents riches
Il prend un air sérieux cette fois ci
- Naomi, je dors dans une maison même si je partage une petite chambre avec mon grand frère, mais je dors dans une maison, je suis protégé du froid et des intempéries. En rentrant de l’école, je trouve de quoi me nourrir même si parfois ce n’est que du riz ou bien c’est le même plat presque toute la semaine, mais je ne meurs pas de faim. Je vais à l’école, moi ! tu connais le nombre d’enfants qui auront voulu avoir cette chance ? Arrêter le centre parce que les parents ne peuvent pas le payer ne représente rien si tu considères tout ce que je viens de te dire. En plus je bosse tous les samedis après-midi avec mes potes, nous sommes les trois meilleurs élèves de notre classe. Naomi je sais que tu n’as pas un grand salaire et déjà que tu dois te charger de mes déplacements je ne veux pas t’ajouter des problèmes qui en fait ne sont pas importants

Je ne sais pas si ce sont les hormones de grossesse, mais ce discours remplit mes yeux de larmes. C’est pour toutes ces réalités-là que je me suis toujours dit que je ne veux pas me précipiter dans le mariage. Je veux prendre le temps de construire une certaine stabilité de mon côté. Je ne me suis jamais plainte des conditions dans lesquelles j’ai grandi, mais la vérité est que je ne veux pas que mon enfant grandisse dans les mêmes conditions.

Je me souviens encore des après-midis après les cours où je rentrais et ne trouvais rien à manger, obligée d’aller vendre de l’eau ou du f***erè dans la rue pour trouver de quoi acheter un bout de pain que je partageais avec Ruth. Ces souvenirs me hantent et renforcent ma détermination à offrir une vie meilleure à mon enfant

- Naomi tu vois les choses que je n’aime pas, là tu pleures déjà quoi ? Tu pleures pour quelle raison ? Quoi c’est ma beauté qui te trouble déjà ?
Je fais une grimace pour lui faire rire avant de me lever et essuyer rapidement mes larmes. Je me rapproche des sacs qu’il avait déposé à côté de la cuisinière pour voir ce que maman m’a envoyé
Benjamin trouve là une occasion pour me taquiner

- Tu as 28 ans et ta mère t’envoie encore ton repas, pardon boss grandit aussi
Je lui donne une baffe amicale sur l’épaule. En ouvrant les sacs, l’odeur délicieuse de poisson braisé et de ndolé emplit rapidement ma maison.
- J’espère que tu sais que tu ne vas pas manger ici hein toi !
- Naomi arrête de parler comme si c’est toi qui avais cuisiné, tu fais genre une personne qui cuisine même chez elle
- Kiekiekiekiekiekie, tu bosses à partir de quelle heure avec tes potes ?
- 16 heures ! en quittant de chez toi je m’y rends directement. Aujourd’hui on bosse chez mon ami celui qui vit non loin du marché là
- Ah je vois, je l’aime bien. Hadassa n’a plus de téléphone ?
- Non, l’écran de son téléphone s’est cassé elle a déposé chez le réparateur, elle attend d’avoir son salaire pour le récupérer
- Je ne savais pas, c’est Ruth qui me l’a dit ce matin quand elle m’a appelé. Elle m’a même dit qu’elle passait à la maison ce soir
- Oui il y a aussi sa part de nourriture là-bas, vous deux, des tantines qui ne cuisinez pas chez vous
- Bon pourquoi maman lui fait des gamelles alors qu’elle bosse au restaurant
- Naomi tu veux faire ta sorcellerie sur l’héritage familial déjà avant la mort des parents hein ?
- Quel héritage tu es bête toi !
- Kiekiekiekiekiekie
Nous passons encore un moment à discuter et à rire. La présence de Benjamin me réconforte et me donne un regain de courage pour tout le reste.
Le soir arrivé, je m'apprête pour le restaurant. Cela fait un mois que j'ai fait le test de grossesse, mais je n'ai ressenti aucun malaise. Tout se passe comme d'habitude : pas d'envies bizarres, pas de nausées. Le seul changement, c'est l'absence de mes règles ; pour le reste, tout est normal.

Je me fais une beauté rapide. Comme à mon habitude, je suis élégante même sans être sur mon trente-et-un. Je choisis un pantalon chic, accompagné d'une blouse légère et de mon petit sac à bandoulière Michael Kors, une trouvaille du marché aux puces. J'hésite entre des talons et des ballerines. Une décision rapide, et j'opte pour les ballerines, assorties à la couleur de mon sac, avant de quitter la maison.

C’est au restaurant « chez Wouri », que nous avons prévu nous voir, en chemin, je sens une nervosité grandissante, mais aussi une certaine détermination à clarifier les choses. J’ai déjà fait le tour de la question et je sais ce que je veux. Tout ce qui reste à faire c’est de faire comprendre cette décision à Francis et trouver ensemble la façon de faire pour que les choses fonctionnent. Je sais qu’être mère célibataire n’est pas facile, mais je sais aussi que Francis n’est pas le genre à fuir ses responsabilités, chacun fera sa part.
Francis est déjà là, un sourire un peu crispé sur les lèvres en me voyant approcher de la table. Il se lève pour m'accueillir et nous nous asseyons.

- Bonsoir, Naomi, dit-il doucement. Comment vas-tu ?
- Bonsoir, Francis. Je vais bien, merci. Et toi ?
- Ça va, répond-il, mais je sens une certaine tension dans sa voix.
Nous passons commande et attendons en silence jusqu'à ce que nos boissons arrivent. Je prends une profonde inspiration juste au moment où je voulais rompre le silence, Francis me devance et lance
- Tu es très belle on ne dirait pas une femme enceinte
Je lance un sourire timide. Loin de l'arrogance, je suis normalement le genre de fille qui n'a pas besoin de compliments pour savoir que je suis belle. Pour moi, la beauté est loin des traits du visage ; c'est quelque chose que je ressens au plus profond de moi. J'aime la personne que je suis. C'est aussi en partie pour cela que j'accorde beaucoup d'attention à ma façon de m'habiller. Comment je m'habille, c'est ma manière de transmettre un message sur qui je suis sans avoir à parler.

Je ne dépense pas des centaines de milliers de francs dans les vêtements, mais je mets beaucoup d'attention dans ma présentation. Pourtant, ce compliment de Francis me met mal à l'aise. Est-ce les hormones ? Tout ce mélange de sensations, de timidité, parfois de mélancolie quand je suis seule, et j'en passe.

… Le décor cosy du restaurant contribue à renforcer la sérénité avec laquelle la discussion se déroule, enveloppant nos échanges d'une douceur presque palpable. Tout le long de la discussion sur la situation actuelle ainsi que notre perception sur comment gérer tout ceci, une ambiance douce règne autour de nous, les lumières tamisées créent une atmosphère apaisante, presque intime. Finalement je fini par comprendre que ce désir de vouloir assumer cette grossesse comme une mère célibataire venait en fait de la peur de l’inconnu. Sans forcer, sans se prendre la tête, je fini par reconnaitre au fond de moi que je ne suis pas contre l’idée de nous donner une chance. Je me surprends même à être enthousiaste à l’idée de commencer cette vie ensemble, Francis, notre bébé et moi.

- Francis, tu sais je ne me pardonnerai pas si ça ne marche pas. La raison pour laquelle je ne me projette pas souvent dans le mariage c’est parce que, j’ai grandi dans un cadre familial où rater son mariage est une grande honte
Il relève les yeux vers moi, son regard est sincère et attentif.
- Je te comprends et je pense pareil que toi
- Tu vois, quand j'ai découvert que j'étais enceinte, j'ai été submergée par tellement de doutes et de peurs. Je me suis demandé si c'était le bon moment, si nous étions prêts, si j'étais prête. J'avais décidé de te voir ce soir pour clarifier tout cela, pour t'expliquer que je ne voulais pas d’une relation, quand bien même toi dès que tu as appris pour la grossesse, tu as toujours pensé au mariage. Ce soir je venais avec l’intention de te dire que je ne voulais pas que nous nous sentions obligés de nous marier juste à cause de cette grossesse
Francis reste silencieux, me laissant continuer. J’hésite un moment avant de poursuivre
- La tournure de cette soirée me fait réfléchir autrement. Je sens que je veux donner une chance à notre relation. Pas juste pour le bébé, mais parce que je crois que tu pourrais être celui avec qui je veux partager ma vie.
Francis sourit doucement, il tend la main pour saisir la mienne à travers la table.
- Naomi, je comprends tes craintes. Et je ne veux pas que tu te sentes obligée de faire quoi que ce soit. Mais je veux que tu saches que je suis ici pour toi, pour nous. Depuis le début, je sens que nous avons quelque chose de spécial. Je ne suis pas parfait, loin de là, mais je suis prêt à faire de mon mieux pour toi, pour notre enfant, pour notre avenir ensemble. Naomi chaque histoire à sa façon de commencer. Avant cette grossesse, je t’ai plus d’une fois montré mes sentiments pour toi et j’hésitais d’insister parce que, toi, de ton coté, tu n’as jamais cessé de répéter que tu n’étais pas prête pour une relation. La grossesse n’est pas la raison de mon dévouement Naomi
Il marque une pause comme pour reprendre son souffle avant de poursuivre
- Ce qui est sûr, nous sommes d’accords sur le point de nous installer ensemble comme une vraie famille pour vivre notre amour et le transmettre à notre enfant. Cependant, je comprendrai si tu penses que le mariage serait un pas trop osé, je comprendrais ! Et dans ce cas, nous allons juste nous installer ensemble sans avoir à nous marier. Ce qui te laissera le temps de t’y faire, et d’être sûre à ton tour. Mais pour ma part je suis sûr et je sais que c’est avec toi que je veux faire ma vie, grossesse ou pas grossesse, c’est toi la femme que j’aime.

Ses mots résonnent en moi, dissipant peu à peu mes doutes. Pour la première fois depuis le début de tout cela, je sens que Francis n'est pas là par hasard. Il est là pour que je me sente en confiance, pour que je me sente prête à me lancer enfin dans cette aventure qu'est le mariage et la parentalité.
- Nos plats vont refroidir là
Il éclate de rire, en même temps je peux remarquer que ses yeux brillent d’une émotion que je n’avais jamais vu chez lui auparavant. Nous entamons nos plats tout en continuant la conversation sur plusieurs sujets divers. Cette ambiance de complicité qui a toujours existé entre nous refait surface. Il me questionne aussi sur les malaises de grossesse et tout le reste
- Bah rien ! je ne t’assure, pas de nausées matinales, pas de fatigue, je vais super bien, c’est trop bizarre ça !
- Tout chez toi est exceptionnel que tout ça ne m’étonne pas en fait. Tu as tellement la pêche que même la grossesse n’arrive pas à t’arracher ta vitalité
- Bon, on va dire ça, mais arrêtons tout de même de nous prononcer trop tôt, voyons voir à quoi vont ressembler les mois à venir
Nous passons le reste de la soirée à parler de notre futur, de nos rêves, de nos peurs. Et plus nous parlons, plus je me rends compte que Francis est sincère, déterminé et qu'il a vraiment à cœur notre bonheur.

La soirée se termine sur une note douce et réconfortante. En sortant du restaurant, il me serre contre lui, et je sens que, pour la première fois depuis longtemps, je ne suis plus seule dans cette aventure. Nous sommes deux, unis par un lien qui se renforcera de jour en jour.
Lorsque je rentre chez moi ce soir-là, je me sens prête à affronter ce qui nous attend. Les mots de Francis résonnent encore dans ma tête, me donnant la force et la conviction que nous pouvons surmonter toutes les épreuves, tant que nous sommes ensemble. Il n’a pas tort quand il dit que chaque histoire a sa façon de commencer, celle-ci est la nôtre !

Au fond de moi, je sais que cette décision de donner une chance à notre relation est la bonne. Je sens que Francis n'est pas seulement l'homme avec qui je vais avoir un enfant, mais aussi celui avec qui je pourrais construire une vie. Je me couche avec un sourire aux lèvres, apaisée et pleine d'espoir pour l'avenir.

Les jours suivants passent dans une sorte de flou euphorique. Francis et moi continuons à nous voir, à parler de nos plans, de nos espoirs et de nos craintes. Chaque conversation nous rapproche un peu plus, et je me surprends à imaginer notre futur ensemble avec de plus en plus de certitude et de joie. Au boulot, je suis redevenue la Naomi remplie d’énergie, je dirais même que c’est une toute nouvelle énergie qui se manifeste et ça se sent tout de suite. Je n’ai pas encore annoncé ma décision à tata Lucie qui de son coté n’a pas posé de question mais elle ne manque pas une occasion pour me montrer qu’elle est ravie que je sois en forme.
Cependant lors d’un saut rapide au marché avec Ulrich pour l’aider à faire un cadeau à sa fiancée, je lui tiens un mot sur mon mariage à venir. Il ne manque pas de me manifester sa surprise
- Tu n’es pas sérieuse là, Naomi !
- Bah si, je le suis !
- Attend, on ne passe pas de la fille qui pense que le mariage est un encombrement à la fille qui va se marier dans deux à trois mois comme ça ! Naomi il doit y avoir une transition, je veux dire à quel moment tout ceci s’est fait alors que nous sommes ensemble tous les jours ou je dirais presque tous les jours
- Tu sais bien que je voyais quelqu’un on est d’accord ?
- Non, désolé mais je n’appellerai pas toutes tes amitiés voir quelqu’un. Je sais que tu as deux amis assez suspects, le Ghanéen informaticien et le fils à ta tata de l’église un truc du genre. Mais je précise encore que c’étaient plus des garçons qui voulaient de toi et que toi tu prenais pour tes potes, voilà !
- Hum ! Ulrich ! C’est bien toi qui refusais d’admettre qu’ils sont juste mes potes non ?
- Oui, parce que je sais que tu jouais à un jeu dangereux mais en même temps aucun d’eux n’était ton fiancé que voilà tu viens me dire que tu vas te marier.
- Justement l’un d’eux est devenu mon fiancé, c’est ce que j’essaie de t’expliquer là ! Est-ce que tu sais que ça va bientôt faire 1 an que je connais Francis
- Oui mais tout de même Naomi ! soit tu me cachais des choses, soit tu n’as pas pris ton temps !

Je commence à lui expliquer certains détails que je juge nécessaires pour qu'il soit rassuré, tout en évitant de mentionner ma grossesse. Ulrich, qui est un très bon ami, n'hésite pas à me soutenir, mais il me précise tout de même qu'il trouve que je vais trop vite.
Les jours suivants, j'annonce la nouvelle à ma famille. C'est autour d'un repas familial que mes parents expriment à Francis leur joie de savoir que bientôt, il fera partie de notre famille. Du côté de Francis, tata Sylvie n'attend pas longtemps avant d'organiser un repas chez elle, réunissant la mère de Francis et sa sœur pour faire ma connaissance.

Address


Alerts

Be the first to know and let us send you an email when Plume Inspirée posts news and promotions. Your email address will not be used for any other purpose, and you can unsubscribe at any time.

Contact The Business

Send a message to Plume Inspirée:

Videos

Shortcuts

  • Address
  • Alerts
  • Contact The Business
  • Videos
  • Claim ownership or report listing
  • Want your business to be the top-listed Media Company?

Share